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  • 7 actions pour changer le monde du travail

    Le monde du travail est résolument entré dans une nouvelle ère. Quels que soient nos origines, notre âge, notre métier et nos diplômes, nous avons toutes et tous un rôle à jouer dans son évolution. Il faut agir maintenant pour s’assurer que les changements à venir soient porteurs de progrès et non de division. 7 actions pour changer le monde du travail 2020-11-12 6 minutes Jenny Ouellette Fondatrice de BonBoss JENNY OUELLETTE RECRUTEMENT ET MANAGEMENT Le monde du travail est résolument entré dans une nouvelle ère. Quels que soient nos origines, notre âge, notre métier et nos diplômes, nous avons toutes et tous un rôle à jouer dans son évolution. Il faut agir maintenant pour s’assurer que les changements à venir soient porteurs de progrès et non de division. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien ( Vous pouvez aussi Aimer ) Article ET LA SANTÉ MENTALE, ELLE? La situation que nous vivons actuellement est sans précédent et elle bouscule nos habitudes, LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Chronique Seuls (et stressés!) au sommet Les mythes concernant la détresse psychologique ont souvent bonne presse. Je profite de cette... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE À PROPOS DE L’AUTEUR(E) Jenny Ouellette À PROPOS DE Jenny est la fondatrice de BonBoss.ca inc., l’entreprise qui a pour mission de changer le monde du travail, un bon boss à la fois. Détentrice d’un baccalauréat en relations industrielles, elle commence sa carrière en gestion des ressources humaines avant d’amorcer sa vie d’entrepreneure en marketing de contenus. Son parcours atypique l’amène à développer une expertise et une vision uniques de l’avenir du recrutement et de la gestion. Passionnée par le leadership, cette visionnaire développe avec son équipe des services et des formations servant à mettre l’humain au coeur du travail. Ensemble, ils instaurent un mouvement servant à valoriser les bons gestionnaires et à inspirer les prochains leaders dans leurs fonctions. S’illustrant comme une leader de la relève, Jenny cumule les distinctions depuis 2018: prix du Leadership au féminin au Gala des Grands Prix de la relève d’affaires du RJCCQ, prix Nueva 2018 de Femmes Alpha pour sa mission commerciale aux Entretiens Jacques-Cartier de Lyon et prix Leadership 2019 du Business Community 360. Le travail n’est pas toujours synonyme d’épanouissement. Un lot de discrimination existe envers les femmes, les hommes, les jeunes, les personnes âgées, les neurodivergeants, les personnes ayant des incapacités, etc. Le marché du travail profite parfois aux privilégiés. Fort est de constater qu’au sein de certaines organisations, les plus forts et compétitifs atteignent le sommet de la pyramide au détriment de l’esprit d’équipe et de la bienveillance. Ces dynamiques sont celles qui doivent disparaître dans cette nouvelle ère. Pourquoi? Parce qu’elles nous ont conduites au marché du travail actuel, qui lui, doit changer. Aujourd’hui, les valeurs d’inclusion, de collaboration et d’innovation doivent prendre les devants. Les affaires ne peuvent plus passer devant l’humain. Voici les sept actions que je propose pour amorcer un virage humainement prospère: 1. Harmoniser vie et travail Le télétravail est bon lorsqu’il est équilibré. Nous avons parlé maintes et maintes fois de conciliation travail-famille-vie personnelle. Jamais nous n’avons entendu parler de concilier humain-affaires! Au lieu de trouver une solution temporaire qui permet de travailler de la maison, d’étudier et d’aller chercher les enfants à la garderie, nous gagnerions à réfléchir à une nouvelle façon de penser qui permettrait de vivre et de travailler. Ici, je ne parle pas de concilier des horaires. Je souligne un changement plus profond: une harmonisation. Cessons d’employer le mot «conciliant», parlons d’harmonisation entre notre vie et le travail! La conciliation sous-entend qu’il y a un conflit entre deux parties et que celles-ci doivent en venir à une entente. Harmoniser, a une portée davantage positive: c’est unifier des éléments dans un tout cohérent. En bref, il doit avoir une cohérence entre la vie professionnelle et la vie celle personnelle. 2. Former les gestionnaires au jour 1 De 50% à 75% des nouveaux gestionnaires disent manquer d’outils ou de formation pour bien occuper leurs fonctions. Dans ce contexte, les erreurs sont inévitables. Or, ces bévues risquent d’être faites au désavantage des employés ou même de la qualité de vie du gestionnaire. La formation ne doit pas être réservée qu’aux gestionnaires des niveaux supérieurs, mais bien à tous. Avec elle, les gestionnaires, les employés et même l’entreprise en bénéficieront. 3. Noyer l’idée de la perle rare Alors que plusieurs cherchent ardemment la perle rare, certains ont compris que c’est l’océan qui façonne la perle. Toute perle prend vie et se forme dans un écosystème complet. À trop vouloir chercher une perle, parfois nous pouvons être fermé aux profils atypiques qui ont tant à offrir. Pour ma part, j’ai compris que j’embauche une personne qui a tout à apprendre de mon organisation. Peu importe son parcours. Or, le rôle de la culture organisationnelle, de mon leadership et de mon équipe est de l’aider à révéler ses talents et de détruire ses limites imaginées. 4. Prendre en charge notre développement Un nombre inimaginable de nouveaux métiers apparaîtront dans les prochaines années. De nouvelles compétences devront être acquises par toutes et tous. À mes yeux, il est évident que les universités, les subventions du gouvernement et les entreprises ne peuvent être les seuls véhicules pour développer les compétences de l’ensemble du Québec. Nous devons tous travailler dans une même voie afin de développer ces compétences. Faire des lectures, demander des formations, avoir des mentors et devenir un mentor pour un collègue ou un proche sont des exemples de pratiques à adopter dès aujourd’hui. Peu importe notre âge ou notre degré de scolarité, nous devons mettre la main à la pâte. 5. Voir la force de l’inclusion et de la diversité La diversité est synonyme de progrès et de prospérité pour tous: employés, équipe, entreprises et société. Soyons inclusifs! Abordons ce changement maintenant et soyons ouverts à la beauté des différences. Croyez-moi, les entreprises qui ont réussi à inclure la diversité avancent vite, très vite même, pendant que celles qui résistent ralentissent. Et vous, à quelle vitesse avancez-vous? 6. Appuyer les entreprises humaines En choisissant de travailler pour une organisation, nous choisissons de la faire grandir et prospérer. Nous contribuons à sa mission et parfois involontairement à ses impacts tant positifs que négatifs sur les gens, les clients et l’environnement. Lorsque nous postulons pour un emploi, c’est aussi le choix subtil que nous faisons. Alors, pour changer le monde du travail, il s’agit de prendre conscience de cette réalité et aussi, de choisir une entreprise que nous souhaitons voir grandir. À mes yeux, trouver un emploi n’est pas magasiner un salaire. Pour qui travaillez-vous? 7. Contrer le harcèlement par la psychologie et la technologie La cofondatrice de SPOT, Julia Shaw, mentionne dans son TED Talk que 93% des gestes de harcèlement ou de discrimination se font en présence de témoins. Toutefois, des études tendent à démontrer que peu de gestes d’harcèlement et de discrimination sont reportés aux départements des ressources humaines. Ceci dit, encourager les victimes et les témoins à dénoncer un harceleur ne serait vraisemblablement pas la meilleure façon d’irradier le harcèlement en milieu de travail. Mme Shaw souligne plusieurs solutions, mais celle qui retient mon attention est d’utiliser un sondage anonyme envoyé aux employés. Celui-ci doit contenir des questions précises portant sur des situations claires. Par exemple, avez-vous déjà vu un collègue se faire toucher le bas du dos sans consentement? Surtout, évitez les questions larges: avez-vous été témoin de harcèlement au travail? À cette question, bien des répondants diront non. Poser des questions précises augmente les chances de prendre le vrai pouls de la situation dans une organisation. Vous voulez découvrir les autres solutions, consultez ce lien . À l’aube de certains changements, il apparaît que c’est le système qui est défaillant. Personne n’est à pointer du doigt, l’heure est à la créativité et à l’espoir. Je crois que, derrière toutes les imperfections de nos milieux de travail, se cache une chance de progresser. Les quelques gestes cités précédemment ne sont qu’une infime partie des améliorations possibles pour changer notre monde du travail. Or, pour réussir, nous devons tous agir, un jour à la fois. GESTION & RH

  • JURIDIQUE

    MANAGEMENT & LEADERSHIP JURIDIQUE ( 02 ) MANAGEMENT & LEADERSHIP Comprendre et Anticiper les Enjeux Légaux ( JURIDIQUE ) Source essentielle pour les dernières tendances financières JURIDIQUE CHARGER LIRE JURIDIQUE Article Un Acte Indispensable en Matière de Succession La Déclaration d'Hérédité LIRE JURIDIQUE Article Conjoints de fait au Québec : Comprendre vos droits et obligations Découvrez comment vous protéger grâce au contrat de vie commune LIRE JURIDIQUE Article Le rôle du notaire dans une transaction immobilière au Québec Les notaires jouent un rôle crucial dans diverses affaires juridiques LIRE JURIDIQUE Article Le guide complet pour choisir votre régime matrimonial au Québec Tous les couples mariés au Québec sont soumis à un régime matrimonial. LIRE JURIDIQUE Article Mariage civil devant notaire : Une union sécurisée et sur-mesure https://www.henkelmedia.com/articles/mariage-civil-devant-notaire-une-union-securisee-et-sur-mesure LIRE JURIDIQUE Article Grossesse pour autrui : une nouveauté au Québec La grossesse pour autrui entre dans une nouvelle ère au Québec ! Depuis le 6 juin 2023, Les... LIRE JURIDIQUE Article Succession et dettes : Faut-il toujours accepter un héritage ? Lorsqu’un proche décède, devenir héritier peut sembler une évidence... LIRE JURIDIQUE Article Procuration générale ou spécifique ? Différences et avantages Vous manquez de temps pour gérer vos affaires courantes ?... LIRE JURIDIQUE Article TUTELLE DES ENFANTS MINEURS... L’une des questions les plus fréquemment posées aux notaires... LIRE JURIDIQUE Article L’importance d’un testament pour les conjoint·e·s en union de fait Dans le tissu social du Québec contemporain, une réalité se dessine : un couple sur trois... LIRE JURIDIQUE Chronique TRANSFORMATION TECHNOLOGIQUE: VOTRE ENTREPRISE EST... Quand on pense à une entreprise technologique, on parle de Google, Amazon, Facebook… LIRE JURIDIQUE Chronique VOTRE AVOCAT SERA-T-IL REMPLACÉ PAR UN ROBOT? Comme avocate, j’ai le grand privilège de conseiller chaque jour des entrepreneurs brillants... Tout Article Chronique CHARGER Tout ( Explorer d'autres sous- rubriques ) AFFAIRES & ÉCONOMIE EXPLORER LEADERSHIP EXPLORER MARKETING & COMMUNICATION EXPLORER GESTION & RH

  • FAIRE LE DEUIL DE L ENTREPRENEURE QU ON A ETE

    Julie Massicotte, pionnière dans l'événementiel, vivait une année record avant que la pandémie ne mette fin à tous ses projets. Découvrez son témoignage émouvant sur l'impact du confinement et sa prise de conscience face à son rythme de vie effréné. Mélissa Proulx est une journaliste, chroniqueuse et rédactrice. Elle se consacre avec passion et créativité à l’élaboration de contenus journalistiques riches et variés depuis 2002. Bachelière en lettres françaises de l’Université d’Ottawa et diplômée en journalisme, Mélissa Proulx avait 21 ans lorsqu’on lui a confié les rênes de l’hebdomadaire culturel Voir Gatineau-Ottawa, une édition régionale qu’elle a dirigé pendant huit ans. Sa route l’a ensuite ramenée vers sa région où elle a été chef de la section Art de vivre du Voir Montréal puis comme rédactrice en chef adjointe du magazine Enfants Québec. MÉLISSA PROULX À PROPOS DE Article ISABÈLE CHEVALIER: VENDRE SON ENTREPRISE EN PLEINE PANDÉMIE La femme d’affaires et dragonne Isabèle Chevalier est passée par toute la gamme d’émotions... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article LA COVID-19, LES FEMMES ET L’ENTREPRENEURIAT Politiques d’intervention afin de protéger et de renforcer les femmes entrepreneures pendant et à... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE ( Vous pouvez aussi Aimer ) © Jean-Marie Savard UNE CARRIÈRE PROLIFIQUE Productions Tapis Rouge a vu le jour en 1999, deux semaines après que Julie Massicotte ait donné naissance à son fils Samuel. « Je suis designer de métier, raconte-t-elle. J’aimais travailler pour des contrats commerciaux à travers lesquels j’exprimais pleinement ma créativité. À cette époque, les événements étaient créés par des entreprises d’éclairage, des entreprises de DJs ou par le département de relations publiques des boîtes de publicité. Le métier de l’événementiel tel que je l’ai développé n’existait tout simplement pas. J’ai défriché le terrain. » Son parcours est parsemé par des événements marquants comme le Bal des lumières pour la Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal au Centre Bell en 2013. « Je n’avais peur de rien, relate celle qui avait été nommée coprésidente de l’entrepreneuriat jeunesse du Québec en 2002 et 2003. Lorsqu’on m’a appelé pour me dire qu’on achetait mon concept et que l’événement aurait lieu au Centre Bell et non pas à la Salle des pas perdus comme prévu, j’avais les genoux qui claquaient. C’était de la folie, mais j’ai dit oui! » FRAPPER UN MUR Avec des clients de prestige tels que le marathon de Montréal, la Station Mont-Tremblant et l’Ordre honorable de l’oie bleue international, entre autres, Productions Tapis Rouge a rapidement fait sa marque. « Pendant 20 ans, j’avais la pédale au fond, constate-t-elle. J’étais comme détachée de moi-même. Je ne prenais pas soin de mon environnement personnel. Depuis quelque temps, j’avais des symptômes inquiétants, mais je les ignorais. J’avais commencé à faire des crises de panique. » Le 21 mai 2019, Julie Massicotte a été opérée d’urgence pour un fibrome à l’utérus. Des complications ont mené à une hémorragie interne et à un arrêt cardiaque. Déjà fragilisée dans sa vie personnelle, Julie Massicotte a reçu les annulations liées à la pandémie comme une tonne de briques. « En mai 2020, je mettais les deux genoux à terre, témoigne-t-elle. Mon entreprise n’avait plus aucun repère. Je venais de me séparer. Je n’avais plus d’entreprise, plus de logis. Je n’allais pas bien. Résultat: diagnostic d’épuisement majeur et de choc post-traumatique. » La femme d’affaires a entamé le deuil de son entreprise et de son équipe qu’elle considère comme sa famille. Mais la pandémie a aussi été un révélateur pour faire le deuil de l’entrepreneure qu’elle avait été et qu’elle ne pouvait plus être. « Je ne vis pas juste la perte d’une entreprise, commence-t-elle. C’est un tout. Mon “moi” d’avant est tombé. Il faut que je rebâtisse tout mon système. » DES PHARES DANS LA NUIT Pour traverser cette épreuve, Julie Massicotte a reçu de l’aide. Une aide psychologique d’abord, mais aussi de son réseau d’amis qui lui a apporté un soutien inconditionnel. Elle a aussi croisé la route de celui qui allait devenir son conjoint, Jean-François Lacasse, fondateur de Mayday M’aider , une communauté d’entraide et de partage sur la détresse psychologique, pour laquelle elle est une des ambassadrices. « Écouter des témoignages de gens qui sont passés par là me fait beaucoup de bien. J’ai choisi de témoigner à mon tour . » Avec la troisième vague de la COVID-19 du printemps 2021, Julie Massicotte a dû se rendre à l’évidence: c’est la faillite qu’elle envisage. « Ces derniers temps, je m’accroche en revisitant tous les mandats dont je suis fière, relate-t-elle. Il y a quelques mois, je n’arrivais pas à considérer mes réussites. J’avais besoin de réfléchir, de décanter. J’ai mal à ma profession. On ne peut pas envisager de rassemblement de 250 personnes avant l’automne prochain. Mon entreprise ne passera pas au travers. Je ne vois pas comment faire un virage actuellement. » Philosophe, elle voit néanmoins poindre une lueur d’espoir: « C’est une Julie 2.0 qui va émerger de tout cela. Une femme d’affaires qui connaît mieux sa valeur. C’est une deuxième vie que je commence. À quand vivrons-nous un retour à l’humain dans l’événementiel? On parle de plus en plus d’humaniser le numérique. Là, ça m’interpelle et j’y vois du positif. Je ne ferai plus le métier tel que je l’ai connu, mais mon métier est en moi. » FAIRE LE DEUIL DE L’ENTREPRENEURE QU’ON A ÉTÉ… 2021-04-07 MÉLISSA PROULX 4 minutes En 2020, Julie Massicotte se dirigeait vers sa meilleure année depuis la création de son entreprise il y a 21 ans. Pionnière dans le domaine de l’événementiel, « Mlle Tapis Rouge» gardait un rythme effréné que rien ne semblait pouvoir ralentir. La pandémie a été le début d’un deuil inattendu. « Au lendemain de l’annonce de confinement du premier ministre, tous les événements à mon calendrier ont été annulés », se remémore en frissonnant Julie Massicotte, présidente de Productions Tapis Rouge . Le début de la fin pour l’entreprise qu’elle avait bâti de zéro 21 ans plus tôt. Le commencement d’une prise de conscience quant à son train de vie frénétique. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) LEADERSHIP

  • Les Voleurs dames Quand lintelligence Artificielle Devore Notre Humanite

    Il était une fois un monde où l'on pouvait encore faire confiance à ce que l'on voyait. Henkel Média est une plateforme numérique dédiée à inspirer la communauté d’affaires et à offrir des solutions aux défis actuels. Nous mettons en lumière des acteurs clés du milieu des affaires en racontant leurs histoires et en faisant rayonner leur savoir-faire. Engagés à promouvoir des pratiques plus humaines, responsables et inclusives, nous soutenons ceux qui osent faire une différence et aspirons à laisser une empreinte positive sur l'ensemble de l'écosystème professionnel. HENKEL À PROPOS DE Article 8 Leçons Entrepreneuriales de Hulk Hogan 8 Leçons Entrepreneuriales de Hulk Hogan LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE ( Vous pouvez aussi Aimer ) Le Miroir Brisé de Notre Époque Il était une fois un monde où l'on pouvait encore faire confiance à ce que l'on voyait. Où le visage de Danièle Henkel ne pouvait pas mentir, où la voix de nos premiers ministres ne pouvait pas trahir, où une application créée pour protéger les femmes ne pouvait pas devenir leur bourreau. Ce monde-là n'existe plus. Nous vivons désormais dans l'ère du mensonge parfait, où la technologie a appris à singer nos âmes avec une précision diabolique. Six cent trente-huit millions de dollars. C'est le prix de notre naïveté collective en 2024. C'est le tribut que nous avons payé aux nouveaux seigneurs de la tromperie, ces alchimistes numériques qui transforment notre confiance en or. Mais derrière ces chiffres froids se cachent des histoires humaines. Des grand-mères qui ont cru voir leur idole leur promettre la fortune. Des travailleurs précaires qui ont mordu à l'hameçon d'un emploi de rêve. Des entrepreneurs qui ont vu leurs entreprises s'effondrer sous les coups de boutoir des rançongiciels. Cette chronique n'est pas seulement celle de la cybercriminalité au Canada. C'est le récit de notre époque, celle où l'humanité doit réapprendre à distinguer le vrai du faux dans un monde où cette distinction s'estompe chaque jour davantage. L'Ironie Cruelle de Tea Dating Advice L'histoire commence comme une fable moderne, teintée d'une ironie si amère qu'elle en devient presque poétique. Tea Dating Advice. Un nom qui évoque la douceur d'un après-midi entre amies, le réconfort d'une confidence partagée autour d'une tasse fumante. Cette application américaine avait été conçue comme un sanctuaire numérique, un lieu où les femmes pouvaient s'entraider, partager leurs expériences, se protéger mutuellement des prédateurs. Mais en juillet 2025, ce sanctuaire s'est transformé en piège. Plus de soixante-dix mille photos personnelles, soixante-dix mille fragments d'intimité, ont été arrachés à leurs propriétaires pour être jetés en pâture sur les forums les plus sombres d'internet. Les selfies, les pièces d'identité, tous ces petits morceaux de vie privée qui constituent notre identité numérique, éparpillés comme les pages d'un journal intime déchiré par le vent. L'ironie est cruelle, presque shakespearienne dans sa perfection tragique. Un outil de protection devient un instrument de destruction. Un bouclier se transforme en épée. Cette métamorphose révèle la fragilité fondamentale de notre époque numérique, où nos protections peuvent à tout moment se retourner contre nous. Car Tea Dating Advice n'est que le symbole d'une réalité plus vaste. Dans notre monde hyperconnecté, nous confions nos secrets les plus intimes à des serveurs lointains, nous remettons notre sécurité entre les mains d'algorithmes que nous ne comprenons pas. Et quand ces gardiens numériques faillissent, c'est notre humanité même qui se retrouve exposée, vulnérable, offerte aux regards les plus malveillants. Le Visage Volé de Danièle Henkel Imaginez un instant que votre visage ne vous appartienne plus. Que votre voix, cette signature unique qui vous définit depuis votre naissance, puisse être détournée, manipulée, utilisée pour tromper ceux qui vous font confiance. C'est le cauchemar qu'a vécu Danièle Henkel en juillet 2025, et c'est le cauchemar qui nous guette tous. La sénatrice et femme d'affaires québécoise a découvert avec horreur qu'une vidéo circulait sur Facebook, une vidéo où elle semblait promettre des gains mirobolants à quiconque investirait dans une plateforme frauduleuse. Mais ce n'était pas elle. C'était son double numérique, son fantôme créé par l'intelligence artificielle, son âme volée et prostituée au service de l'escroquerie. "Chaque citoyen qui investit à partir de 350 dollars canadiens est garanti de gagner 60 000 dollars canadiens dès le premier mois ! Places limitées !" Ces mots, elle ne les a jamais prononcés. Cette promesse, elle ne l'a jamais faite. Pourtant, c'était bien son visage, sa voix, son sourire qui les portaient. L'intelligence artificielle avait appris à la singer avec une perfection terrifiante. Le plus bouleversant dans le témoignage de Danièle Henkel, ce n'est pas la colère face à cette usurpation d'identité. C'est cette empathie profonde, cette humanité qui transparaît quand elle évoque les victimes potentielles : "Moi, je pense à des personnes qui sont démunies, et ce qui m'inquiète le plus, ce sont surtout les personnes d'un certain âge qui vont croire un peu tout, surtout venant d'une madame Henkel en qui ils ont confiance." Dans ces mots résonne toute la tragédie de notre époque. La confiance, ce lien invisible qui unit les êtres humains depuis la nuit des temps, est devenue une arme entre les mains des fraudeurs. Ils ne volent pas seulement de l'argent. Ils volent quelque chose de plus précieux encore : ils volent la confiance que nous nous portons les uns aux autres. Et quand Mme Henkel a tenté de faire retirer cette publicité mensongère, elle s'est heurtée au mur d'indifférence des géants du numérique. Meta, propriétaire de Facebook, a tardé à réagir malgré les signalements répétés. Cette inaction n'est pas qu'une négligence technique. C'est le symptôme d'un système qui a perdu de vue l'humain au profit du profit. Quand Nos Leaders Deviennent des Marionnettes Doug Ford et Justin Trudeau. Deux hommes que tout oppose politiquement, mais que le destin numérique a réunis dans une même tragédie. Leurs visages, leurs voix, leurs gestes ont été détournés par des fraudeurs pour créer de fausses vidéos d'investissement. Quinze mille dollars pour l'un, douze mille pour l'autre. Vingt-sept mille dollars de confiance brisée, de foi trahie. Ces chiffres ne disent pas tout. Ils ne disent pas la détresse de ce senior ontarien qui a cru voir son premier ministre lui conseiller un placement. Ils ne disent pas la honte de cette victime qui a réalisé trop tard qu'elle avait été dupée par un fantôme numérique. Ils ne disent pas l'érosion lente mais inexorable de la confiance que nous portons à nos institutions, à nos leaders, à notre société tout entière. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Les deepfakes ne se contentent pas de voler de l'argent. Ils empoisonnent le puits de la confiance collective. Ils sèment le doute là où devrait régner la certitude. Ils transforment chaque vidéo en question, chaque déclaration en suspicion. Comment faire confiance à un message vidéo de nos dirigeants quand nous savons que l'intelligence artificielle peut les faire mentir ? Comment croire ce que nous voyons quand nos yeux peuvent être trompés par des algorithmes ? Nous entrons dans une ère où la vérité devient un luxe, où la certitude se transforme en privilège. Chapitre V : Les Nouveaux Prédateurs de l'Emploi Il y a quelque chose de particulièrement cynique dans les fraudes à l'emploi. Elles s'attaquent à ce qu'il y a de plus fondamental dans l'être humain : le besoin de travailler, de contribuer, d'avoir sa place dans la société. Quarante-sept millions et cent mille dollars. C'est le prix de cette cruauté en 2024. Les fraudeurs ont compris que la pandémie avait changé notre rapport au travail. Le télétravail, autrefois exception, est devenu norme. Les entretiens par vidéoconférence, les contrats dématérialisés, les équipes dispersées aux quatre coins du pays : tout cela a créé un terreau fertile pour l'escroquerie. Imaginez ce jeune diplômé qui cherche désespérément un emploi dans un marché du travail difficile. Il reçoit une offre alléchante : télétravail, salaire attractif, horaires flexibles. Tout ce dont il rêve. Mais pour décrocher ce poste de rêve, il doit d'abord payer des "frais d'inscription", acheter du matériel informatique spécialisé, ou fournir ses coordonnées bancaires pour le "dépôt direct" de son salaire. L'arnaque est cruelle car elle joue sur l'espoir. Elle transforme la recherche d'emploi, déjà éprouvante, en parcours du combattant semé d'embûches. Elle fait de chaque offre d'emploi un piège potentiel, de chaque opportunité une source d'angoisse. Et quand la supercherie est découverte, c'est plus que de l'argent qui a été volé. C'est la confiance en l'avenir, la foi en ses propres capacités, l'espoir d'une vie meilleure. Les fraudeurs ne se contentent pas de vider les comptes bancaires. Ils vident les âmes de leur espérance. Chapitre VI : L'Or Numérique des Investissements Fantômes Trois cent dix millions six cent mille dollars. Cette somme vertigineuse représente les pertes liées aux fraudes à l'investissement au Canada en 2024. Mais au-delà des chiffres, c'est l'histoire de rêves brisés, d'avenirs hypothéqués, de confiance trahie. Les fraudeurs modernes ont compris que l'appât du gain n'était plus suffisant. Il fallait y ajouter la peur de rater une opportunité, l'urgence de l'action, la caution de la célébrité. Ils ont transformé l'investissement en spectacle, la finance en divertissement, l'escroquerie en art. Leurs plateformes brillent de mille feux, leurs promesses scintillent comme des diamants, leurs témoignages de clients satisfaits défilent comme autant de preuves de leur légitimité. Cryptomonnaies révolutionnaires, actions technologiques prometteuses, placements garantis sans risque : ils vendent du rêve à crédit et de l'espoir à tempérament. Mais derrière ces façades rutilantes se cachent des serveurs vides, des comptes fantômes, des promesses creuses. Quand les victimes tentent de récupérer leur mise, elles découvrent que leur eldorado numérique n'était qu'un mirage, que leur fortune virtuelle n'était qu'une illusion. Le plus tragique, c'est que ces fraudes touchent souvent ceux qui peuvent le moins se permettre de perdre. Ces retraités qui espéraient arrondir leur pension, ces familles qui rêvaient d'offrir un avenir meilleur à leurs enfants, ces entrepreneurs qui cherchaient à financer leur projet de vie. L'escroquerie à l'investissement ne vole pas que de l'argent. Elle vole les rêves, elle hypothèque l'avenir, elle transforme l'espoir en cauchemar. Chapitre VII : Les Gardiens Défaillants du Temple Numérique Il y a quelque chose de profondément troublant dans l'attitude des géants du numérique face à ces fléaux. Meta, Google, Apple : ces entreprises qui se présentent comme les architectes de notre avenir numérique semblent parfois aveugles aux dégâts collatéraux de leurs créations. Cette déshumanisation de la relation entre les plateformes et leurs utilisateurs n'est pas qu'un problème technique. C'est un symptôme de la dérive de notre époque, où l'humain devient variable d'ajustement dans l'équation du profit. Les algorithmes optimisent l'engagement, les publicités génèrent des revenus, mais qui se soucie des victimes laissées sur le bord du chemin numérique ? L'action collective lancée au Québec contre Meta en mars 2024 n'est pas qu'une procédure judiciaire. C'est un cri de détresse, un appel à la responsabilité, une tentative désespérée de rappeler à ces géants qu'ils ont des devoirs envers ceux qui font leur fortune. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Ces plateformes prospèrent grâce à notre attention, nos données, notre confiance. Elles construisent leurs empires sur nos vies numériques. N'ont-elles pas, en retour, l'obligation morale de nous protéger ? L'Art de la Résistance Numérique Face à cette marée noire de la cybercriminalité, que peut faire l'individu ? Comment résister quand l'ennemi maîtrise des technologies que nous peinons à comprendre ? Comment se protéger quand nos propres outils de protection peuvent se retourner contre nous ? La première arme de cette résistance, c'est la connaissance. Comprendre que derrière chaque message urgent se cache peut-être un piège. Savoir que les vraies institutions ne demandent jamais d'informations sensibles par email ou par téléphone. Réaliser que les opportunités trop belles pour être vraies le sont généralement. Mais la connaissance ne suffit pas. Il faut aussi développer une nouvelle forme d'intuition, une méfiance bienveillante qui nous permet de naviguer dans ce monde de faux-semblants sans pour autant sombrer dans la paranoïa. Il faut apprendre à faire confiance tout en vérifiant, à espérer tout en restant vigilant. L'authentification à deux facteurs, les mots de passe complexes, les mises à jour régulières : ces gestes techniques sont les nouveaux rituels de protection de notre époque. Ils peuvent sembler dérisoires face à la sophistication des attaques, mais ils constituent notre première ligne de défense. Plus important encore, il faut cultiver le doute constructif. Quand Doug Ford ou Justin Trudeau apparaissent dans une vidéo promotionnelle, notre premier réflexe doit être de vérifier l'information auprès de sources officielles. Quand Danièle Henkel semble nous promettre des gains extraordinaires, nous devons nous demander si cette promesse correspond à ce que nous savons de cette personnalité. Chapitre IX : Les Entreprises Face à l'Hydre Cybercriminelle Un million cent trente mille dollars. C'est le montant moyen des rançons versées par les entreprises canadiennes en 2023. Derrière ce chiffre se cachent des PME acculées à la faillite, des hôpitaux paralysés, des écoles privées de leurs outils pédagogiques. Les rançongiciels ne se contentent pas de chiffrer des données. Ils paralysent des vies, interrompent des soins, compromettent des avenirs. Quand un hôpital voit ses systèmes informatiques bloqués, ce ne sont pas que des fichiers qui sont pris en otage. Ce sont des patients qui ne peuvent plus être soignés, des opérations qui doivent être reportées, des vies qui sont mises en danger. Les cybercriminels ont compris que les entreprises étaient des cibles plus lucratives que les particuliers. Elles ont plus d'argent, elles sont plus dépendantes de leurs systèmes informatiques, elles sont plus pressées de retrouver l'usage de leurs outils. Elles constituent donc des victimes idéales pour ces nouveaux bandits de grand chemin. Mais la cybersécurité d'entreprise ne peut plus être considérée comme un coût. C'est un investissement dans la survie, une assurance contre l'extinction. Les entreprises qui négligent leur sécurité informatique jouent à la roulette russe avec leur existence même. La formation des employés, la sauvegarde des données, la segmentation des réseaux, la planification de la continuité d'activité : ces mesures peuvent sembler coûteuses et contraignantes. Mais elles sont dérisoires comparées au prix de la paralysie totale. Chapitre X : Les Sentinelles de l'Espoir Dans cette guerre contre la cybercriminalité, le Canada ne combat pas seul. Le Centre antifraude du Canada, le Centre canadien pour la cybersécurité, la Gendarmerie royale du Canada : ces organismes constituent nos sentinelles dans la nuit numérique. Le numéro 1-888-495-8501 du Centre antifraude du Canada n'est pas qu'une ligne téléphonique. C'est une bouée de sauvetage pour ceux qui se noient dans l'océan de la cybercriminalité. C'est une oreille attentive pour ceux qui ont besoin de raconter leur mésaventure. C'est un phare dans la tempête pour ceux qui cherchent leur chemin. Ces organismes ne se contentent pas de collecter des statistiques. Ils tissent un réseau de protection, ils éduquent le public, ils traquent les criminels. Ils rappellent que derrière chaque chiffre se cache un être humain, que derrière chaque fraude se trouve une victime qui mérite d'être aidée. Le site cyber.gc.ca du Centre canadien pour la cybersécurité n'est pas qu'un portail d'information. C'est un arsenal de connaissances, un manuel de survie numérique, un guide pour naviguer dans les eaux troubles de notre époque connectée. L'initiative "Pensez cybersécurité" ( pensezcybersecurite.gc.ca ) va plus loin encore. Elle démocratise la sécurité informatique, elle rend accessible ce qui était réservé aux experts, elle transforme chaque citoyen en acteur de sa propre protection. Épilogue : L'Aube d'une Nouvelle Conscience Nous voici arrivés au terme de cette chronique de notre époque troublée. Six cent trente-huit millions de dollars, cent huit mille huit cent soixante-dix-huit victimes, des milliers d'histoires humaines brisées par la cupidité et la technologie. Ces chiffres pourraient nous désespérer, nous pousser à débrancher nos ordinateurs et à fuir ce monde numérique devenu hostile. Mais ce serait oublier l'essentiel. Car cette crise révèle aussi notre capacité de résistance, notre aptitude à nous adapter, notre détermination à préserver ce qui fait notre humanité. Danièle Henkel aurait pu se contenter de subir. Elle a choisi de se battre, de témoigner, d'alerter. Les victimes de fraudes auraient pu se taire par honte. Elles ont choisi de parler, de signaler, de prévenir d'autres victimes potentielles. Cette prise de conscience collective n'est que le début. Nous apprenons, lentement mais sûrement, à vivre dans ce monde où la vérité et le mensonge se mélangent, où la confiance doit être méritée plutôt qu'accordée aveuglément, où la vigilance devient une vertu cardinale. L'intelligence artificielle peut apprendre à imiter nos visages, nos voix, nos gestes. Mais elle ne peut pas reproduire ce qui fait l'essence de notre humanité : notre capacité d'empathie, notre sens de la justice, notre solidarité face à l'adversité. C'est sur ces fondations inébranlables que nous construirons notre résistance. Le Canada de 2025 se trouve à un carrefour. Il peut choisir de subir cette criminalité technologique ou de la combattre avec détermination. Il peut accepter que la confiance devienne un luxe ou lutter pour qu'elle reste un droit. Il peut laisser les fraudeurs empoisonner notre société numérique ou construire ensemble un avenir où la technologie serve l'humain plutôt que de l'asservir. Car au final, cette guerre ne se gagnera pas avec des algorithmes ou des pare-feu. Elle se gagnera avec ce que nous avons de plus précieux : notre humanité, notre solidarité, notre refus de laisser la peur gouverner nos vies. Les fraudeurs volent notre argent, mais ils ne voleront pas notre âme. Pas si nous restons unis. Pas si nous restons humains. Dans cette bataille pour l'âme de notre époque numérique, chaque geste compte, chaque vigilance importe, chaque solidarité fait la différence. Car nous ne sommes pas que des utilisateurs, des consommateurs, des cibles. Nous sommes des citoyens d'un monde en mutation, et c'est à nous d'écrire la suite de cette histoire. L'aube se lève sur une nouvelle conscience. Une conscience où la technologie n'est plus subie mais maîtrisée, où la confiance n'est plus naïve mais éclairée, où l'humanité reprend ses droits face à la machine. Cette aube-là, nous la construisons ensemble, un geste de vigilance à la fois, une solidarité à la fois, une victoire à la fois. Car les voleurs d'âmes n'auront pas le dernier mot. Pas tant que nous gardons vivante la flamme de notre humanité. Sources et témoignages recueillis auprès du Centre antifraude du Canada, du Centre canadien pour la cybersécurité, et de l'interview de Danièle Henkel publiée par Protégez-Vous en juillet 2025. Les voleurs d'âmes : Quand l'Intelligence Artificielle dévore notre Humanité 2025-10-10 HENKEL 6 minutes Il était une fois un monde où l'on pouvait encore faire confiance à ce que l'on voyait. Où le visage de Danièle Henkel ne pouvait pas mentir, où la voix de nos premiers ministres ne pouvait pas trahir, où une application créée pour protéger les femmes ne pouvait pas devenir leur bourreau. Ce monde-là n'existe plus. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) TRANSFORMATION NUMÉRIQUE

  • IMMOBILIER UN MARCHE LOIN DE SESSOUFFLER

    Comment gérer la croissance du marché immobilier, exacerbée par les facteurs créés par la pandémie? La gestion d'équipe et de secteur est essentielle, comme l'explique un article de Henkel Media qui propose des stratégies adaptées à cette nouvelle réalité. Rédactrice, analyste, critique, Isabelle Naessens est une femme réfléchie, engagée et versatile qui a œuvré en relations internationales avant de se tourner vers la communication. Stratège relationnelle créative, elle se joint à l’équipe de Henkel Média en tant que rédactrice principale et créatrice de contenus. ISABELLE NEASSENS À PROPOS DE Article GARDER OU NE PAS GARDER SON ESPACE COMMERCIAL EN 2021? La pandémie nous oblige à revoir nos façons de travailler. Les espaces.. LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article LA CRISE COMME TREMPLIN POUR SOLIDIFIER SON ENTREPRISE Cofondateur du groupe français INEAT implanté à Montréal depuis 2018, Yves Delnatte dirige LIRE TECHNOLOGIE & INNOVATION Article COVID-19 ET LOYER COMMERCIAL : SUIS-JE TENU DE PAYER ? Les locataires liés à un bail commercial et visés par une fermeture pendant la COVID-19 LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE ( Vous pouvez aussi Aimer ) Un marché en feu et déséquilibré « La flambée des prix et le phénomène des offres multiples, qui avaient commencé à se faire sentir dans le monde immobilier à la fin de 2019, se sont emballés en 2020. Et la folie se poursuit », avance Marie-Catherine Jetté, qui dirige l’agence immobilière Triomphe sur la Rive-Sud, une franchise indépendante et autonome sous la bannière de Royal LePage. « On pensait pourtant que l’insécurité liée à la Covid-19 allait rendre les acheteurs plus frileux, mais les sondages montrent clairement que l’intention d’acheter est à la hausse ». La croissance continue de la demande combinée à la faiblesse de l’offre déséquilibre complètement le marché. L’ Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) a souligné les records historiques de 2020: « une augmentation de 19% par rapport à 2019 ». L’année présente s’annonce similaire. Un nouveau record sur le nombre de ventes immobilières au pays en janvier 2021 (35% de plus qu’à pareille date l’année dernière) vient d’être publié par l’ Association canadienne de l’Immeuble (ACI). Pour la province, c’est déjà 23% plus de ventes ( tableau à gauche ). « L’accroissement continu des ventes est annoncé par plusieurs: au minimum 5% à 7% de plus qu’en 2020 selon certains experts , et jusqu’à 20% selon Desjardins », se réjouit Mme Jetté. Elle confirme par ailleurs que « les facteurs qui permettraient de dire qu’on est en présence d’une bulle passagère ne sont pas présents ». Des solutions pour s’adapter au marché Le marché de l’immobilier profite actuellement aux vendeurs. Mais pour donner une chance aux acheteurs potentiels, les courtiers condensent les visites aux demi-heures depuis la réouverture fin mai, et même aux quinze minutes, sur une période d’une fin de semaine ou de quelques jours. Ils présentent ensuite toutes les offres en même temps au vendeur (c’est le principe des offres multiples). « Les règles du courtage ne sont pas adaptées à cette situation », soulève Mme Jetté. « Ce que font les courtiers en ce moment, de façon presque généralisée, est toléré. Ils laissent la chance à davantage de clients de visiter et de faire une offre. Un plus grand nombre d’acheteurs peuvent entrer dans la compétition ». Le couvre-feu est venu ajouter un défi supplémentaire et certains se sont montrés futés: « à Montréal, il y a des courtiers qui payent des chambres d’hôtel à leurs clients pendant les visites de fins de semaine! » partage Mme Jetté. Motiver ses troupes pour gérer le stress de l’hypercroissance Le marché des offres multiples, qui induit naturellement le phénomène de surenchère, est anxiogène pour tous les acteurs impliqués. « On peut s’estimer heureux d’obtenir une plage horaire de visite pour son client et il aura seulement 20 minutes pour évaluer la propriété. Dans les conditions actuelles, il n’y a plus de prix plafond, alors comment conseiller judicieusement son client pour que son offre soit acceptée, sachant qu’il y en a plusieurs en même temps et qu’elles sont inconnues? Ce n’est pas évident à gérer », confie celle qui gère et forme 130 courtiers. « J’ai des rencontres Zoom, six à sept par jour, pour les aiguiller et les motiver. Mes formations, qui rejoignaient une quinzaine de courtiers, sont maintenant remplies avec un auditoire allant jusqu’à quarante personnes. Je les laisse davantage échanger entre eux aussi, je sens qu’ils ont besoin de partager, d’évacuer le stress, de trouver des solutions et de s’encourager ». Machine qui roule et qui amasse mousse Du côté de l’agence Triomphe, la roue tourne ! « Les bureaux sont fermés et mes employés, en télétravail, en font plus sans être constamment dérangés. La centrale d’appel en externe, elle, ne dérougit certainement pas ! », affirme la propriétaire. La femme d’affaires, dont l’agence vient d’être nommée agence de l’année par sa bannière, pour son leadership, sa croissance et son recrutement, a annoncé fièrement : « j’ai engagé plus de courtiers. D’habitude, au premier trimestre, j’en recrute huit ou neuf. En un mois et demi seulement, j’en ai déjà 20 ! ». Un beau clin d’œil au succès du marché actuel. Les facteurs du déséquilibre Marie-Catherine Jetté explique les facteurs qui induisent un déséquilibre dans le marché actuel : Déclencheur intrinsèquement lié à la pandémie, le télétravail à 100% vide les centres-villes et stimule l’achat de propriétés en banlieue, et encore plus en région. C’est l’espoir d’un terrain de jeu plus vaste et plus vert. Augmentation de l’épargne, passée de 5 à 25% selon Statistique Canada . Un revenu disponible significatif pour une belle mise de fonds. Les taux hypothécaires historiquement bas. Les clients potentiels qui envisageaient de déménager dans les prochaines années (souvent des familles qui s’agrandissent), décident d’acheter maintenant avant que le marché des plus grosses maisons devienne inatteignable. Ils voient aussi la hausse de prix des maisons voisines grimper comme une occasion de vendre leur propriété à profit. La nouvelle cohue de locataires qui ne veulent plus se retrouver à la recherche d’un logement parce que leur propriétaire vend l’immeuble dont la valeur a subitement augmenté. Ou qui veulent intégrer le marché avant qu’il ne soit trop tard. Par contre, en tant que nouveaux acheteurs, il leur est difficile d’égaler les offres de propriétaires qui réalisent d’importants gains sur l’équité de leur propriété actuelle. Le nombre important d’aînés qui choisissent de garder leur maison (par crainte des résidences et risques des visites pour leur santé), réduisant davantage l’inventaire de propriétés, une considération notable dans un contexte de vieillissement de la population. Ceux qui cherchent à acheter avant de vendre, pour ne pas se retrouver le bec à l’eau, déséquilibrent aussi le marché. Immobilier: un marché loin de s'essouffler 2021-03-01 ISABELLE NEASSENS 5 minutes S’il est un secteur que la pandémie a épargné, c’est celui de l’immobilier. Au Québec, le marché a été propulsé avec des records de ventes et de prix en 2020. Et il ne semble pas près de s’essouffler. Entretien avec Marie-Catherine Jetté, propriétaire d’agence, formatrice et courtière, au sujet des récents soubresauts d’une industrie qui s’est ajustée pour mieux poursuivre dans sa lancée. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE

  • Les restaurateurs apres sinistres aussi sur la ligne de front

    Les restaurateurs après sinistre ont été reconnus comme offrant un service essentiel depuis le début de la pandémie. Nancy Raymond, présidente de Steamatic, plaide pour une plus grande reconnaissance de leur apport. Entrevue en cinq temps. Mélissa Proulx est une journaliste, chroniqueuse et rédactrice. Elle se consacre avec passion et créativité à l’élaboration de contenus journalistiques riches et variés depuis 2002. Bachelière en lettres françaises de l’Université d’Ottawa et diplômée en journalisme, Mélissa Proulx avait 21 ans lorsqu’on lui a confié les rênes de l’hebdomadaire culturel Voir Gatineau-Ottawa, une édition régionale qu’elle a dirigé pendant huit ans. Sa route l’a ensuite ramenée vers sa région où elle a été chef de la section Art de vivre du Voir Montréal puis comme rédactrice en chef adjointe du magazine Enfants Québec. MÉLISSA PROULX À PROPOS DE Article BÂTIR UN RÉSEAU DE FRANCHISES, BRIQUE PAR BRIQUE Le franchisage est un mode d’exploitation intéressant LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article SÉBASTIEN PARADIS EN MODE OFFENSIF Depuis le déclenchement de la crise de la COVID-19 au Québec, Sébastien Paradis, PDG... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Entretien DH DÉCOUVRE: NANCY RAYMOND DE STEAMATIC CANADA Dans la série DH découvre, Danièle Henkel part à la rencontre d’entrepreneurs d’exception. LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE ( Vous pouvez aussi Aimer ) 1. Tout d’abord, comment vivez-vous cette crise? Comment ça se passe dans votre réseau de franchises? Il a d’abord eu beaucoup d’insécurité. Je ne connaissais pas l’ampleur de la crise au départ. Je compatissais avec des amis entrepreneurs qui mettaient des employés à pied. Lorsqu’elle nous a frappés à notre tour, ça a été difficile de mettre au chômage la moitié de mon personnel au siège social. Les annonces du gouvernement venaient avec leur lot d’ambiguïtés en ce qui a trait aux services essentiels. Les entreprises de restauration après-sinistre l’étaient-elles? Étant donné que cette décision était régie provincialement, on a dû faire de la représentation dans chaque province canadienne pour tenter d’obtenir une réponse. Après quelques jours à multiplier les appels, on a finalement appris qu’on nous considérait comme service essentiel, mais pour les interventions d’urgence seulement. 2. Comment avez-vous fait pour soutenir vos propriétaires franchisés? Car ils sont eux aussi confrontés à beaucoup d’incertitude… La première chose a été de leur offrir du coaching à travers une série de capsules quotidiennes. On leur offrait des outils pour rassurer leurs employés de première ligne qu’on surnomme nos “soldats”. Tout a rapidement été mis en place pour assurer la santé et la sécurité au travail avec de l’équipement, des protocoles, etc. Des franchisés voyaient leurs employés séduits à l’idée de rester à la maison, en sécurité, avec la PCU plutôt que rentrer travailler. La meilleure clé a été de les mobiliser et surtout de bien communiquer en toute transparence, car nous n’avions pas toutes les réponses. Au siège social, on s’est aussi donné la mission de toujours rester à l’affût des initiatives gouvernementales et des institutions bancaires afin d’informer nos franchisés des programmes et mesures d’aide qui s’offraient à eux. 3. Avez-vous encore peur pour certains de vos franchisés? Oui, j’ai encore peur. En offrant que les services pour les interventions d’urgence, plusieurs d’entre eux ont vu 50% de leur chiffre d’affaires s’arrêter. Maintenant avec la reprise des chantiers de construction, nous pouvons envisager un retour à la normale éventuellement, et je dis éventuellement, car plusieurs sinistrés préfèrent encore attendre en raison de leurs insécurités liées à la COVID. Certains de nos franchisés sont d’excellents opérateurs sur le terrain, mais ils maîtrisent moins bien la gestion financière. Nous avons donc travaillé avec eux sur la tenue et la mise à jour du tableau de flux de trésorerie. Nous avons créé des petits groupes sur zoom pour les guider. Si on leur donne les bons outils, ils auront une meilleure vue d’ensemble des prochains mois à venir et ils seront plus à même de prendre des décisions éclairées. 4. L’ennemi à abattre en ce moment, la COVID-19, est encore rempli de questions sans réponses. Vous avez fait une sortie publique pour mettre en garde le public quant à l’utilisation du mot “décontamination” par certaines entreprises… Nous avons participé à plusieurs webinaires sur le sujet avec de nombreux experts et les scientifiques ne s’entendent toujours pas sur ses composantes et les méthodes exactes de propagation du virus. Quand on parle de décontamination, on parle d’anéantir la source et de pouvoir tester le résultat de nos travaux. Steamatic peut offrir du nettoyage préventif en appliquant des produits désinfectants, mais on ne peut absolument pas garantir de décontamination à l’heure actuelle. Je voulais donc mettre en garde la population afin qu’ils ne se laissent pas berner surtout qu’un devis de décontamination est beaucoup plus dispendieux qu’un devis de nettoyage préventif. Il en va de la réputation de l’industrie des restaurateurs après-sinistres. Nous y travaillons depuis des années en tant que réseau et bannière. Durant la période de la pandémie, un des mandats de nettoyage de Steamatic est un contrat avec une chaîne de télévision. Nous devons de façon journalière, nettoyer et désinfecter la régie, la cafétéria en plus des véhicules de services et caméra de tournage utilisés chez les artistes dans le cadre des émissions de télé. Nous avons fourni aux équipes de tournage, les couvre-touts, masques et gants. 5. Dans le contexte de la COVID, plusieurs travailleurs essentiels ont été valorisés, notamment lors des points de presse du premier ministre Legault. Aimeriez-vous voir davantage de reconnaissance envers les techniciens en restauration? Nous sommes dans une zone grise entre la construction et le service de nettoyage. Je trouve dommage qu’on ne tombe jamais dans une catégorie précise. Nous n’avons même pas de numéro à Industrie Canada. Il est arrivé que notre travail soit reconnu régionalement, notamment lors des inondations de 2019 en Outaouais, mais j’attends toujours une mention en point de presse! Pour les féliciter à l’interne, nous avons réalisé une vidéo de remerciement pour tous les techniciens au front ces dernières semaines et je viens de terminer d’écrire une centaine de cartes personnalisées à la main. Je veux leur exprimer ma reconnaissance et ma gratitude et souligner leur contribution et leur dévouement en cette période de pandémie. Steamatic Canada regroupe plus de 45 franchisés dont 26 au Québec. Le réseau est également présent dans les provinces de Terre-Neuve-et-Labrador, de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick et dans l’Ouest canadien. Les restaurateurs après-sinistres, aussi sur la ligne de front 2020-05-15 MÉLISSA PROULX 5 minutes Les restaurateurs après sinistre ont été reconnus comme offrant un service essentiel depuis le début de la pandémie. Nancy Raymond, présidente de Steamatic, plaide pour une plus grande reconnaissance de leur apport. Entrevue en cinq temps. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE

  • frederique simard faire du coworking un moteur de creativite chez hedhofis

    Henkel media - Depuis 2017, Hedhofis transforme le paysage du coworking au Québec. Avec dix espaces stratégiquement situés, cette entreprise 100 % québécoise propose bien plus que des bureaux : elle crée des environnements collaboratifs où innovation, créativité et communauté s’entrelacent. Henkel Média est une plateforme numérique dédiée à inspirer la communauté d’affaires et à offrir des solutions aux défis actuels. Nous mettons en lumière des acteurs clés du milieu des affaires en racontant leurs histoires et en faisant rayonner leur savoir-faire. Engagés à promouvoir des pratiques plus humaines, responsables et inclusives, nous soutenons ceux qui osent faire une différence et aspirons à laisser une empreinte positive sur l'ensemble de l'écosystème professionnel. HENKEL À PROPOS DE Article COMMENT DÉVELOPPER UNE CULTURE D’ENTREPRISE SAINE ET FORTE ? Dans le contexte actuel de pénurie de main d’œuvre, savoir fidéliser et attirer les bons employés... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Chronique TRAVAILLEURS EN CONTEXTE DE TÉLÉTRAVAIL : RISQUES ET SOLUTIONS L’émergence de la pandémie de la Covid-19 a forcé un recours massif au télétravail. Si certains... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP ( Vous pouvez aussi Aimer ) Un parcours tourné vers l’humain Frédérique, racontez-nous votre parcours. Qu’est-ce qui vous a menée à occuper ce rôle clé chez Hedhofis ? « Depuis toujours, j’aime travailler avec les gens. Mon parcours a commencé avec une formation en éducation spécialisée, mais j’ai vite voulu évoluer dans un autre cadre. J’ai donc poursuivi avec une formation en gestion de projet, où j’ai appris à gérer des équipes et à répondre aux besoins des autres. Par la suite, j’ai passé cinq ans dans une agence événementielle. J’y organisais un grand rassemblement entrepreneurial en Montérégie, et c’est à ce moment-là que j’ai découvert le coworking. Ça a été un vrai déclic ! Après la naissance de ma fille et avec la pandémie, j’ai rejoint Hedhofis, séduite par leur culture d’entreprise et leur esprit d’innovation. Aujourd’hui, je m’occupe d’accompagner nos membres pour trouver l’espace idéal pour leur entreprise. » Hedhofis : un coworking, mille opportunités Qu’est-ce qui vous a attirée dans le coworking, et pourquoi pensez-vous que c’est l’avenir ? « Ce que j’adore dans le coworking, c’est l’esprit de collaboration. Ce n’est pas seulement un lieu de travail, c’est un écosystème où les gens se rencontrent, échangent et parfois même créent ensemble. Et chez Hedhofis, on ne fait pas que suivre les tendances, on contribue à façonner l’avenir du travail. Après la pandémie, les besoins ont changé. Les entreprises cherchent de la flexibilité, les employés veulent sortir de chez eux, et Hedhofis offre une solution qui répond à ces deux aspirations. Nos espaces ne sont pas simplement fonctionnels : ce sont des environnements qui inspirent et qui rassemblent. » Qu’est-ce qui distingue Hedhofis des autres espaces de coworking ? « Hedhofis est une entreprise 100 % québécoise avec le plus grand réseau d’espaces de coworking au Québec. Nos membres peuvent accéder à dix emplacements différents : dans la grande région de Montréal, à Trois-Rivières, dans la région de Québec et bien d’autres. Cette flexibilité est un vrai atout, surtout pour ceux qui veulent travailler près de chez eux ou recevoir des clients dans un cadre professionnel. En plus, tout est clé en main. On s’occupe de tout : le Wifi, le café, les salles de réunion… Les membres peuvent simplement se concentrer sur leur activité sans se soucier de la logistique. » Le coworking comme accélérateur de créativité Pourquoi le coworking est-il si propice à l’innovation ? « C’est la diversité des membres qui fait toute la différence. Dans nos espaces, vous pouvez croiser un avocat, un entrepreneur, un designer ou un recruteur. Ces profils variés créent des échanges riches, parfois même des collaborations inattendues. Par exemple, nous avons un client à Longueuil qui utilise nos différents espaces pour ses sessions stratégiques. En changeant de lieu, il casse la routine, et cela lui donne de nouvelles perspectives. C’est ça, la magie du coworking : l’inspiration peut venir de n’importe où, même d’une simple conversation à la machine à café. Cette possibilité de se déplacer entre les différents espaces Hedhofis, c’est un énorme avantage. Chacun a une énergie unique et attire des profils différents. Par exemple, notre site de Vieux-Montréal est très prisé par le domaine de la tech, les recruteurs, tandis qu’à Square Victoria on trouve beaucoup de professionnels comme des avocats ou des notaires. Pouvoir explorer ces différents environnements stimule la créativité et élargit les horizons. » Défis et avenir du coworking Quels sont les défis auxquels le secteur fait face ? « Le plus gros défi, c’est l’éducation. À Montréal, les gens connaissent bien le coworking, mais dès qu’on s’éloigne un peu, il y a encore beaucoup de pédagogie à faire. On doit expliquer les avantages, casser les idées reçues, et montrer que c’est une solution aussi flexible que fiable. On doit aussi rester en veille constante pour suivre les tendances et répondre aux besoins en évolution. Cela demande une grande agilité, mais c’est aussi ce qui rend le travail passionnant. » Justement, quelles sont les tendances qui se dessinent aujourd’hui ? « Le mode hybride est au cœur des attentes. Les employeurs veulent que leurs équipes reviennent au bureau, mais les employés veulent de la flexibilité. Chez Hedhofis, nous offrons des solutions pour combiner les deux : des forfaits hybrides, des salles de réunion à la journée, ou des espaces situés à proximité des commodités comme les garderies ou les commerces. On voit aussi une forte demande pour des espaces agréables et modernes, où les gens ont envie de venir, pas seulement par obligation. C’est là-dessus que nous concentrons nos efforts. » Quels conseils donneriez-vous à une entreprise qui hésite à rejoindre un espace de coworking ? « Je leur conseillerais de bien définir leurs besoins et d’essayer nos espaces grâce à la journée d’essai gratuite. Le coworking est une formidable opportunité de réseautage, de collaboration et de développement professionnel. Une fois intégré dans cet écosystème, il suffit de se laisser porter par les opportunités que cela offre. » Pour Frédérique, le coworking est bien plus qu’un simple espace de travail : c’est un moteur d’innovation, un lieu de collaboration et un moyen d’accompagner les entreprises à chaque étape de leur développement. « Je veux que nos membres se sentent chez eux. Qu’ils ressortent d’une journée passée chez Hedhofis avec une idée nouvelle, une connexion enrichissante ou une perspective inspirante. Notre mission est de créer des espaces qui encouragent la réussite et la collaboration, tout en rendant l’expérience agréable et stimulante. » Hedhofis continue de se démarquer par son approche humaine et son engagement envers la communauté entrepreneuriale québécoise. Avec des projets d’expansion et des services toujours plus adaptés aux besoins des entreprises modernes, l’avenir du coworking s’annonce prometteur. Si vous avez des questions ou souhaitez nous rendre visite , rendez-vous sur hedhofis.com ou planifiez un appel avec Frédérique Simard via ce lien . Frédérique Simard : Faire du coworking un moteur de créativité chez Hedhofis 2025-02-22 HENKEL 8 minutes Depuis 2017, Hedhofis transforme le paysage du coworking au Québec. Avec dix espaces stratégiquement situés, cette entreprise 100 % québécoise propose bien plus que des bureaux : elle crée des environnements collaboratifs où innovation, créativité et communauté s’entrelacent. Au cœur de cette dynamique, Frédérique Simard, directrice de la location, joue un rôle clé. Avec un parcours riche et une passion pour les relations humaines, elle accompagne les professionnels et les entreprises dans la recherche d’espaces qui répondent à leurs besoins. Sa vision du coworking dépasse la simple location de bureaux : elle voit en ces lieux des moteurs de transformation pour le travail moderne. Dans cet entretien, Frédérique partage son parcours, son rôle au sein d’Hedhofis et sa vision d’un coworking tourné vers l’avenir. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ENTREPRENEURIAT

  • pourquoi personne ne veut plus faire denfants

    Les berceaux se vident partout dans le monde. En France, au Québec, en Corée du Sud... Même les politiques les plus généreuses n'y changent rien. La vraie raison ? Nos priorités ont changé. Henkel Média est une plateforme numérique dédiée à inspirer la communauté d’affaires et à offrir des solutions aux défis actuels. Nous mettons en lumière des acteurs clés du milieu des affaires en racontant leurs histoires et en faisant rayonner leur savoir-faire. Engagés à promouvoir des pratiques plus humaines, responsables et inclusives, nous soutenons ceux qui osent faire une différence et aspirons à laisser une empreinte positive sur l'ensemble de l'écosystème professionnel. HENKEL À PROPOS DE Chronique RÉALISER UN PROJET DE RÉNOVATION POUR AIDER LES ENFANTS Depuis mon jeune âge, j’ai toujours admiré les personnes qui ont rendu ce monde ... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Videos NADIA: MA FAMILLE, MON ÉQUILIBRE La gratitude. C’est le sentiment qui habite l’esprit de ... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE ( Vous pouvez aussi Aimer ) Imaginez une école transformée en refuge pour chats. Des garderies reconverties en maisons de retraite. Des fabricants de lait pour bébés qui vendent maintenant des smoothies aux seniors. Ce n'est pas de la science-fiction, c'est la réalité en Corée du Sud aujourd'hui [1]. Avec seulement 0,75 enfant par femme, la Corée détient le record mondial de la faible natalité. Mais elle n'est pas seule. La France vient d'enregistrer son taux le plus bas depuis 1918 : 1,62 enfant par femme [2]. Au Québec, c'est encore pire avec 1,33 enfant par femme [3]. Même la Chine, le Brésil et les États-Unis sont passés sous la barre fatidique de 2,1 enfants par femme - le minimum pour renouveler une population. Les chiffres qui font peur Les statistiques donnent le vertige. En France, 663 000 bébés sont nés en 2024, soit 21% de moins qu'en 2010 [4]. Au Québec, l'âge moyen pour avoir son premier enfant est passé de 27 ans en 1976 à 30 ans aujourd'hui [5]. Et ce n'est que le début : selon l'ONU, les deux tiers de la planète vivent déjà dans des régions où on fait moins d'enfants qu'il n'en faut pour maintenir la population [6]. En Corée du Sud, si la tendance continue, chaque génération ne représentera qu'un tiers de la précédente. Concrètement, ça veut dire qu'un pays de 51 millions d'habitants pourrait se retrouver avec 17 millions dans 30 ans. "C'est trop cher !" La première explication qui vient à l'esprit, c'est l'argent. Et c'est vrai que les chiffres font mal. Élever un enfant jusqu'à 25 ans coûte 264 000 euros en France - soit le prix d'un appartement [7]. Au Canada, c'est 300 000 dollars jusqu'à 17 ans seulement [8]. Une récente enquête de l'ONU auprès de 14 000 personnes dans 14 pays confirme cette réalité [9]. En Corée du Sud, 58% des gens citent l'insécurité financière comme frein principal. Même en Suède, pourtant réputée pour ses aides sociales, ils sont encore 19% à s'inquiéter de l'argent. Mais attention : contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce n'est pas juste une question de revenus. Même les couples aisés font moins d'enfants qu'avant. Le problème est plus profond. Les femmes ont d'autres projets La vraie révolution, c'est l'émancipation des femmes. Aujourd'hui, elles font des études, ont des carrières, voyagent. Avoir des enfants à 20 ans ? Très peu pour elles. Au Québec, 56% des bébés naissent maintenant de couples en union libre, pas mariés [10]. Les femmes ne se sentent plus obligées de suivre le schéma traditionnel. Le problème, c'est que malgré tous les discours sur l'égalité, ce sont encore elles qui s'occupent principalement des enfants. Cette "double journée" - boulot le jour, enfants le soir - en décourage plus d'une. Comme le dit Sophie, 35 ans, cadre à Montréal : "Même avec 100 000 dollars, je n'aurais pas eu un quatrième enfant. Je voulais retourner au travail." L'angoisse du futur Une nouvelle peur s'ajoute : l'écoanxiété. 19% des gens interrogés par l'ONU citent le changement climatique comme raison de ne pas avoir d'enfants [11]. "Pourquoi mettre un enfant au monde s'il va vivre l'apocalypse climatique ?" se demandent beaucoup de jeunes. Cette angoisse dépasse l'environnement. Guerres, crises économiques, instabilité... L'avenir semble incertain. Avoir des enfants, c'est faire un pari sur l'avenir. Un pari que beaucoup ne veulent plus prendre. Les gouvernements paniquent (et se trompent) Face à cette situation, les politiques sortent l'artillerie lourde. En Chine, des fonctionnaires appellent les femmes pour connaître leur cycle menstruel [12]. En Turquie, on interdit les césariennes non médicales. En Hongrie, les mères de deux enfants ne paient plus d'impôts. Résultat ? Ça ne marche pas. L'exemple du Québec est parlant : en 1988, le gouvernement offrait jusqu'à 8 000 dollars pour un troisième enfant. "Ça marche un petit bout de temps, puis les gens reviennent à leurs habitudes", explique Sophie Mathieu, spécialiste des politiques familiales [13]. Pourquoi ces mesures échouent-elles ? Parce qu'elles ne s'attaquent pas au vrai problème. Donner de l'argent, c'est bien. Mais si les crèches manquent, si les horaires de travail sont impossibles, si les femmes doivent choisir entre carrière et famille, ça ne sert à rien. Ce qui marche vraiment Les pays qui s'en sortent le mieux ne misent pas sur les primes, mais sur la qualité de vie. La Suède, par exemple, offre des congés parentaux partagés entre père et mère, des crèches abordables, des horaires flexibles. Résultat : seulement 19% des Suédois s'inquiètent de l'argent pour avoir des enfants, contre 58% en Corée du Sud [14]. Mais même la Suède ne remonte pas vraiment sa natalité. Pourquoi ? Parce que le problème dépasse les politiques publiques. Nos modes de vie ont changé. Nos priorités aussi. Une révolution silencieuse Ce qu'on vit, c'est une révolution des mentalités. Avant, avoir des enfants était automatique, obligatoire même. Aujourd'hui, c'est un choix. Et ce choix, beaucoup le reportent ou y renoncent. Les nouvelles générations veulent d'abord voyager, faire carrière, profiter de la vie. Elles ne voient plus la parentalité comme un passage obligé vers l'âge adulte, mais comme une option parmi d'autres. Une option coûteuse, contraignante, et pas forcément épanouissante. Cette transformation reflète aussi une élévation des standards. Nos grands-parents se contentaient de nourrir et habiller leurs enfants. Nous, on veut leur offrir le meilleur : écoles privées, activités extra-scolaires, voyages éducatifs... Le "coût" d'un enfant a explosé, pas seulement financièrement, mais aussi en temps et en énergie. L'immigration, solution miracle ? Face à cette réalité, certains pays misent sur l'immigration. Au Québec, 40% des nouveau-nés ont déjà au moins un parent né à l'étranger [15]. C'est trois fois plus qu'en 1980. L'immigration compense en partie la baisse de natalité, mais elle soulève d'autres questions sur l'identité et l'intégration. Et maintenant ? Faut-il paniquer ? Pas forcément. Cette transition démographique peut aussi être vue comme une chance. Moins d'enfants, mais mieux éduqués et accompagnés. Des sociétés plus durables, moins consommatrices de ressources. Le défi, c'est d'adapter nos systèmes à cette nouvelle réalité. Repenser les retraites, optimiser la productivité, mieux intégrer les immigrés. Et surtout, arrêter de culpabiliser ceux qui choisissent de ne pas avoir d'enfants. Comme le souligne le rapport de l'ONU : "Les gens veulent des enfants, mais disent que les conditions ne sont pas bonnes" [16]. Le problème n'est pas un rejet de la parentalité, mais l'inadéquation entre nos aspirations et nos réalités. Conclusion : accepter le changement La baisse de la natalité dans les pays riches n'est ni une crise temporaire ni un caprice de jeunes égoïstes. C'est le reflet d'une société qui a évolué, où l'autonomie individuelle prime sur les injonctions collectives. Plutôt que de forcer les gens à faire des enfants, mieux vaut créer les conditions pour que ceux qui le souhaitent puissent le faire sereinement. Crèches accessibles, horaires flexibles, partage équitable des tâches domestiques, soutien aux familles... Voilà les vraies solutions. Car au final, la question n'est pas de savoir combien d'enfants nous faisons, mais dans quelles conditions nous les élevons. Et sur ce point, il y a encore du travail. Sources [1] Radio-Canada, "Les taux de natalité sont en chute libre", juin 2025 [2] INSEE, "Bilan démographique 2024", janvier 2025 [3] Institut de la statistique du Québec, "Naissances et fécondité", mai 2025 [4] INSEE, op. cit. [5] Institut de la statistique du Québec, op. cit. [6] INED, "Baisse massive de la fécondité mondiale", janvier 2024 [7] Capital, "Avoir un enfant coûte aussi cher qu'un appartement", mars 2025 [8] Les Affaires, "Coûts associés à l'arrivée des enfants", mai 2025 [9] UNFPA, "La véritable crise de la fécondité", juin 2025 [10] Institut de la statistique du Québec, op. cit. [11] UNFPA, op. cit. [12] Radio-Canada, op. cit. [13] Ibid. [14] UNFPA, op. cit. [15] Institut de la statistique du Québec, op. cit. [16] UNFPA, op. cit. Pourquoi personne ne veut plus faire d'enfants ? 2025-10-09 HENKEL 6 minutes Les berceaux se vident partout dans le monde. En France, au Québec, en Corée du Sud... Même les politiques les plus généreuses n'y changent rien. La vraie raison ? Nos priorités ont changé. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) SANTÉ & BIEN-ÊTRE

  • GOLF AVENUE ET CYCLING AVENUE LE SUCCES DU RE COMMERCE

    Écoresponsabilité et économie circulaire ont la cote ces temps-ci. Ces concepts vont au-delà du bac à recyclage. Chez Golf Avenue et Cycling Avenue, on détaille articles de golf neufs et usagés et vélos reconditionnés sur des plateformes qui intègrent l’achat et la revente. La première entreprise est le chef de file mondial dans le domaine, et la seconde, lancée en 2019 est déjà en voie de le devenir. Discussion avec le jeune cofondateur, Pierre-Luc Laparé, sur le succès du phénomène. Présenté par Henkel Media. Rédactrice, analyste, critique, Isabelle Naessens est une femme réfléchie, engagée et versatile qui a œuvré en relations internationales avant de se tourner vers la communication. Stratège relationnelle créative, elle se joint à l’équipe de Henkel Média en tant que rédactrice principale et créatrice de contenus. ISABELLE NEASSENS À PROPOS DE Article LES PATATES DOLBEC ONT GERMÉ : UBALD DISTILLERIE A POUSSÉ La pandémie a dévoilé des failles de notre système... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article BLANC DE GRIS... Des grappes de pleurotes sortent leurs têtes farouches... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article HYPERCONNECTIVITÉ EN ENTREPRISE Quatre conseils pour leaders branchés! LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP ( Vous pouvez aussi Aimer ) E-Bay, Kijiji, ou Marketplace sont toutes des plateformes de revente en ligne de biens usagés aux consommateurs. Golf Avenue , créée en 2006, a choisi de professionnaliser le concept en offrant un système d’évaluation et de sécurisation qui n’existait pas. Elle s’est diversifié et a créé l’entreprise verticale Cycling Avenue . Les adeptes de plein-air peuvent vendre, échanger ou acheter leur équipement à un juste prix et se faire payer en argent, en crédits Golf Avenue ou dans une des 350 boutiques qui fait partie de son réseau. Deux jeunes visionnaires face aux possibilités du numérique Pierre-Luc Laparé et Marc-Antoine Bovet, dont le nom de famille n’est pas inconnu du monde des affaires, sont deux amis de longue date qui ont étudié ensemble aux HEC et partagent la passion du golf. En entrant un jour dans un Golf Town , ils sont tombés sur une aubaine : des putters à 300$ réduits à 50$. Il n’en fallait pas plus aux jeunes pour les motiver : « on doit bien pouvoir les revendre 100$ sur eBay! ». 150 bâtons plus loin, revendus avec une marge considérable, les deux acolytes avaient identifié une opportunité. À 18 ans, Pierre-Luc et Marc-Antoine se sont lancés dans la revente en ligne et ont créé Golf Avenue . Ils ont tissé un réseau d’affaires avec les boutiques indépendantes d’une chaîne d’équipement de golf, rachetant les démonstrateurs et les non vendus qui restaient sur les bras, ainsi que les articles usagés rachetés des clients pour être revendus en échange d’un crédit contre du neuf. Pendant un peu plus de quatre ans, l’histoire s’est poursuivi sur e-Bay et Amazon, des plateformes encore jeunes, où il y avait peu de compétition. Le modèle d’affaires de Golf Avenue était unique : « acheter un produit usagé, l’inspecter et le reconditionner, l’évaluer à un juste prix et le prendre en photo pour le revendre, toute une complexité logistique!, partage Pierre-Luc. Chaque produit est différent, contrairement à une marchandise uniforme qui peut être promue sans être détaillée à la pièce. L’objectif est de professionnaliser l’expérience d’achat au même niveau que celle du neuf ». S’il a fallu mettre en place un système dans l’entrepôt, il a aussi fallu informatiser assez vite. « Quand le gérant est venu nous dire que notre affaire était rendue trop grosse et qu’ils avaient une entente officielle pour leurs invendus avec une compagnie américaine, on s’est dit qu’il était temps de lancer notre propre plateforme », explique Pierre-Luc. Un nouvel associé développeur et des spécialistes du web se sont greffés petit à petit. Créer sa propre plateforme technologique, Golf 99, et développer les bons algorithmes, est devenu essentiel pour que les détaillants puissent rapidement connaître le prix auquel Golf Avenue racheterait leurs bâtons. L’entreprise a baigné dans le digital dès sa création : re-marketing, re-targeting et re-commercialisation ont fait sa force. Des 11 boutiques qui faisaient affaire avec eux depuis 2006, 43 autres à travers le Canada se sont rajoutées quand en 2010, les jeunes entrepreneurs ont réussi à convaincre la chaîne d’un partenariat, un moment clé dans l’histoire de leur expansion. Un marché à saisir et une croissance exponentielle Depuis, l’entreprise a pris son envol. Sa croissance, jusqu’à tout récemment, était 100% organique, de l’ordre de 40 à 50% par année. Depuis trois ans, pour continuer à grossir, elle a élargi sa façon de s’approvisionner, auprès des particuliers. En un an, ce marché a décuplé. La compagnie, connue pour la vente de produits usagés, l’est maintenant aussi pour l’achat. Plus de 1 million de clients et quelques 75 000 produits neufs et usagés sont proposés par Golf Avenue sur ses différentes plateformes. Récemment, Pierre-Luc a pris du recul pour réfléchir à ce qui faisait sa force : « c’est cette capacité d’avoir réussi à créer une plateforme technologique qui n’existait pas, et qui n’existe toujours pas, parce qu’il n’y a rien qui permet d’avoir des centaines de milliers d’acheteurs et de vendeurs sur un même site ». Au-delà du golf, sa vision d’entreprise s’est ouverte à devenir le plus grand détaillant internet de produits de seconde main. L’entrepreneur a pris le pari de devenir la plateforme e-commerce de référence dans le monde en économie circulaire. Ce concept, qui est aujourd’hui tendance, est au cœur de la raison d’être de Golf Avenue depuis toujours, mais n’avait pas été mise de l’avant jusque-là. Il y a deux ans et demi, le cofondateur a réalisé l’ampleur de ce qu’il avait mis sur pied et s’est attiré des investisseurs. Il a pu racheter le joueur mondial anglais Golf Bidder , et a lancé un nouveau vertical, Cycling Avenue qui est en plein essor à travers le pays. La réflexion est amorcée pour ouvrir le marché de Cycling aux Etats-Unis et à l’Europe. Et pourquoi pas inclure d’autres sports et faire d’autres acquisitions? L’entreprise est sur sa lancée. En 2020, elle est passée de 23 employés à 125 au bureau de Montréal, avec 47 employés à recruter d’ici les prochains mois. Les trois marques sont aujourd’hui réunies sous une même bannière qui fait officiellement de l’économie circulaire son modèle d’affaires et qui sera lancée prochainement cet automne. Une croissance à suivre en définitive… GOLF AVENUE ET CYCLING AVENUE : LE SUCCÈS DU « RE-COMMERCE » 2021-07-29 ISABELLE NEASSENS 5 minutes Écoresponsabilité et économie circulaire ont la cote ces temps-ci. Ces concepts vont au-delà du bac à recyclage. Chez Golf Avenue et Cycling Avenue, on détaille articles de golf neufs et usagés et vélos reconditionnés sur des plateformes qui intègrent l’achat et la revente. La première entreprise est le chef de file mondial dans le domaine, et la seconde, lancée en 2019 est déjà en voie de le devenir. Discussion avec le jeune cofondateur, Pierre-Luc Laparé, sur le succès du phénomène. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ÉCORESPONSABILITÉ

  • 5 articles les plus lus en 2019

    Pénurie, changement de carrière, parcours inspirants… Quels sujets vous ont fait le plus réagir cette année? Nous avons réuni le top 5 des articles les plus populaires sur DanieleHenkel.tv. Mélissa Proulx est une journaliste, chroniqueuse et rédactrice. Elle se consacre avec passion et créativité à l’élaboration de contenus journalistiques riches et variés depuis 2002. Bachelière en lettres françaises de l’Université d’Ottawa et diplômée en journalisme, Mélissa Proulx avait 21 ans lorsqu’on lui a confié les rênes de l’hebdomadaire culturel Voir Gatineau-Ottawa, une édition régionale qu’elle a dirigé pendant huit ans. Sa route l’a ensuite ramenée vers sa région où elle a été chef de la section Art de vivre du Voir Montréal puis comme rédactrice en chef adjointe du magazine Enfants Québec. MÉLISSA PROULX À PROPOS DE Entretien PAPA, JE REPRENDS L'ENTREPRISE! Danièle Henkel s’est rendu à Salaberry-de-Valleyfield pour rencontrer Renée Demers, la présidente... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Videos SYLVIE: UN NOUVEAU DÉPART C’est parfois à travers l’épreuve que les changements les plus positifs s’opèrent... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE ( Vous pouvez aussi Aimer ) 1- Pénurie de talents: Employeurs, réveillez-vous! Le constat est implacable : si la pénurie de talents a affecté un grand nombre d’entreprises ces cinq dernières années, elle va aller qu’en s’accélérant au cours des cinq prochaines! Comment les employeurs peuvent-ils agir rapidement pour adapter leur mode de recrutement? Elisabeth Starenkyj , associée principale et co-présidente de la Tête chercheuse, suggère trois solutions. Lire l’ article complet . 2 – La pilote du Grand Nord Il est vrai que le récit et les photos de Roxanne Granger font rêver. En février dernier, nous sommes allés à la rencontre de cette jeune pilote du Grand Nord qui se passionne pour les opérations de brousse à 500 pieds au-dessus des sapins. Un parcours atypique, captivant et inspirant dans une profession à 95% masculine. Lire l’ article complet . "Notre province est tellement vaste, tellement belle, relatait-elle. Ici, la nature gagne sur tout. J’adore ça, même si c’est aride. On ne peut faire autrement que de respecter notre environnement." 3- Se réinventer à 50 ans Changer de carrière passé le cap de la cinquantaine… C’est ce qu’a réalisé Sylvie Perencin après une perte d’emploi difficile à encaisser, tel qu’elle en a témoigné dans la série La routine du matin . Et si 50 ans était l’âge des nouveaux départs professionnels, alors qu’il reste souvent 10, 15 voire 20 ans à travailler? Nous avons abordé la question avec Claire Savoie , conseillère en gestion de carrière. Lire l’ article complet . 4- On n’est jamais obligé de rien dans la vie Les obligations n’existent pas. Seuls les choix existent. C’est ce qu’a affirmé le psychologue du travail Dr Nicolas Chevrier dans sa chronique la plus marquante de l’année. Le sentiment d’obligation est l’un des schèmes de pensée qui revient le plus souvent chez les chefs d’entreprise qu’il rencontre. Comment nous en débarrasser une fois pour toutes et introduire la notion de choix au quotidien? Lire la chronique complète . "Cette mauvaise habitude peut m’empêcher de voir une source de stress sous un œil différent, écrivait-il. Elle se manifeste par une constante addition de « je dois » et « il faut » aux tâches de la vie quotidienne." 5- De présentatrice à entrepreneure météo Quelques semaines avant son décès, Jocelyne Blouin acceptait, avec beaucoup de générosité, de nous accorder un entretien dans le cadre de notre série sur les femmes en science. Elle s’est notamment livrée sur ses débuts comme météorologue, sur sa longue carrière de présentatrice météo à Radio-Canada et sur son après-carrière d’entrepreneure. Rare et précieuse entrevue avec une grande dame avant qu’elle nous quitte. Lire l’ article complet . 5 articles les plus lus en 2019 2019-12-20 MÉLISSA PROULX 3 minutes Pénurie, changement de carrière, parcours inspirants… Quels sujets vous ont fait le plus réagir cette année? Nous avons réuni le top 5 des articles les plus populaires sur DanieleHenkel.tv . PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ENTREPRENEURIAT

  • Mini tipi sur la trace des origines autochtones

    Les rencontrer, même virtuellement, c’est tomber immédiatement sous le charme de ces entrepreneures gatinoises aux racines profondes. Trisha Pitura et Mélanie Bernard sont en pleine lancée avec Mini Tipi, une compagnie où la mixité des cultures est féconde. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. ADMINISTRATOR À PROPOS DE Article ROSE BUDDHA: MAMANS, SLOWPRENEURES ET DÉFRICHEUSES ÉCORESPONSABLES Choisir la voie de l’écoresponsabilité et du slowpreneuriat... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article AVOIR SU : «PROTÉGER SA MARQUE» Ingénieure industrielle détenant une maîtrise en logistique de l’école Polytechnique de Montréal, LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP ( Vous pouvez aussi Aimer ) Mélanie Bernard et Trisha Pitura, cofondatrices de Mini Tipi Toutes deux avides de socialisation pendant leur premier congé de maternité, Trisha Pitura et Mélanie Bernard ont fait connaissance en 2016 dans la piscine lors d’un cours maman-bébé. Ayant récemment quitté Sudbury pour Gatineau, la première, membre de la première nation Nipissing (Ojibwé), passionnée par la couture, confectionnait de jolis vêtements pour bébés. La seconde, alors enseignante au primaire à Ottawa, particulièrement douée pour les technologies, lui proposait de l’aider avec un site Web et des réseaux sociaux. Le coup de foudre amical et professionnel a été immédiat et florissant. Une autochtone et une allochtone passionnées se joignaient pour créer du beau et de l’utile. De l’artisanat à l’entrepreneuriat « Trisha a une réelle obsession pour les tissus!, raconte Mélanie. Elle a un oeil incroyable! Dès le départ, on a voulu créer des produits bien faits, durables. » Au départ, elles vendaient leurs produits pour bébés dans les salons d’artisanat, les boutiques locales et sur Etsy . Peu à peu, elles ont concentré leur créneau vers des couvertures, des shawls et des sacs aux motifs autochtones… Elles ont fait le choix de créer uniquement à partir de tissus aux motifs authentiques créés par des artistes autochtones . Aujourd’hui, elles sont distribuées dans 30 boutiques au Canada, dont la Fabrique 1840 de Simons. En 2020, grâce majoritairement à leurs ventes sur la boutique en ligne , leur chiffre d’affaires a explosé à 800 000 $ de ventes. Au début de l’année, elles ont fait le grand saut: « De nos sous-sols, nous avons décidé d’ouvrir notre propre manufacture qui occupe sept employés… », explique Trisha. Un autre événement allait les faire sortir de leur coquille: « Le mouvement Black Lives Matter, qui a beaucoup résonné chez les communautés autochtones, a été un tournant, explique Mélanie. Auparavant, nous nous définissions comme une entreprise à moitié autochtone qui collabore avec des artistes des Premières nations, sans toutefois trouver notre voie. » Un révélateur également pour Trisha: « Enfant, je passais mes étés dans la Première Nation de Dokis, mais comme plusieurs, j’ai grandi avec un certain inconfort lié à mon identité. J’étais trop blanche pour les autochtones et trop indienne pour les blancs. Lorsque Mélanie et moi nous sommes mises à bâtir un réseau au sein des nations autochtones et à trouver notre place comme entreprise, j’ai cheminé dans ma propre quête. Je me suis donné le droit de me sentir déconnectée, mais aussi de réclamer mes origines. Un pont entre deux cultures Le rôle de Mini Tipi? Créer des ponts entre deux cultures: autochtone et allochtone. « Dans le respect des valeurs autochtones, nous avons parlé à plusieurs personnes pour avoir leur avis sur ce que nous faisions, mentionne Trisha. C’était important pour nous d’obtenir l’approbation et le respect de nos aînés. » « Ce qu’on fait doit être en harmonie avec les anciens, la tradition, ce qui nous a précédés, renchérit Mélanie. On ne peut pas prendre cet aspect à la légère. » Comme Mini Tipi veut servir de pont interculturel, les cofondatrices souhaitent inclure prochainement à leur collection des pièces célébrant aussi la tradition et les origines allochtones du Québec et du Canada. « Nous ne sommes pas des activistes, mais nous utilisons maintenant notre tribune pour soutenir des artistes, nous exprimer et éduquer par la sensibilisation. Nous avons gagné en confiance pour assumer cette responsabilité. En quelque sorte, ça fait aussi partie de notre rôle d’être plus présentes concernant les enjeux de réconciliation. » – Trisha Pitura, cofondatrice, Mini Tipi Pour les sept prochaines générations Depuis les débuts, Mini Tipi est entièrement subventionné par Trisha et Mélanie. Le duo a toutefois pris part à l’accélérateur pour entrepreneures autochtones The Fireweed Fellowship dont le programme s’étale sur 10 mois. « L’argent n’est pas un problème, confirme Trisha. Les ressources et le personnel, c’est une autre histoire! Ce n’est pas tous les jours facile de trouver des couturières d’expérience et de garder notre production au Canada. » Les défis sont nombreux et les projets, encore plus. « Notre rêve le plus fou serait d’avoir notre propre édifice commercial qui regrouperait des sous-entreprises intéressantes qui auraient un lien avec nous », médite Mélanie. Leur prochaine collection sera encore plus en accord avec leurs valeurs puisque le tissu provenant d’Italie sera recyclé et écoresponsable. « Dans la culture autochtone, on doit avoir une perspective sur l’impact qu’auront nos gestes sur les sept prochaines générations, explique Trisha. Ce parti pris s’inscrit dans la lignée de nos valeurs et dans notre culture d’entreprise. » « Nous avons un très bon karma. Nous sommes des travailleuses acharnées, très passionnées. Nous soutenons l’ascension d’autres entrepreneurs. Nous redonnons à la communauté. Nous avons la chance et la possibilité de partager. » – Trisha Pitura, cofondatrice, Mini Tipi Mini tipi: sur la trace des origines autochtones 2021-06-25 ADMINISTRATOR 5 minutes Les rencontrer, même virtuellement, c’est tomber immédiatement sous le charme de ces entrepreneures gatinoises aux racines profondes. Trisha Pitura et Mélanie Bernard sont en pleine lancée avec Mini Tipi , une compagnie où la mixité des cultures est féconde. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ENTREPRENEURIAT

  • Le leadership mobilisateur et dinfluence

    Avec les 20 minutes CPA, l’Ordre des comptables professionnels agréés du Québec offre des conseils et outils qui s’adressent aux dirigeants de PME et aux entrepreneurs. Les thèmes présentés, sous un format pratique et accessible, permettent de démystifier des notions importantes liées à la comptabilité, aux finances et à la gestion des affaires. Henkel média vous propose une série de dix articles dans lesquels on apprend à connaître davantage le rôle du CPA ainsi que ses nombreux atouts pour le développement sain d’une entreprise. Chez Bluemind, Richard Morrisseau accompagne des dirigeants animés par le désir d’en apprendre plus quant à la gestion stratégique de leur organisation. Il a occupé des postes de leadership de direction, autant dans les grandes entreprises que dans les PME et les OSBL. Il a été nommé responsable de la promotion de la vision stratégique et des programmes de formation en approvisionnement au niveau mondial au Conseil stratégique international en approvisionnement à Paris. Il est également le seul expert bilingue reconnu en Stratégie Océan Bleu en Amérique sur l’innovation, la planification stratégique et le changement. RICHARD MORRISSEAU À PROPOS DE Article LES IMPACTS FISCAUX DU TRAVAIL HYBRIDE OU À LA MAISON Avec les 20 minutes CPA, l’Ordre des comptables professionnels agréés du Québec offre des conseils.. LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article COMMENT OPÉRATIONNALISER VOTRE PLANIFICATION STRATÉGIQUE? Avec les 20 minutes CPA, l’Ordre des comptables professionnels agréés du Québec offre... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE ( Vous pouvez aussi Aimer ) Ils doivent avoir la capacité de gérer le changement tout comme la résistance au sein d’une équipe. Plus que jamais, les collaborateurs choisissent leur employeur en fonction du capitaine, des valeurs et de la vision de l’organisation. Un bon capitaine doit savoir naviguer non seulement en eau calme, mais aussi en eau trouble. Le capitaine doit pouvoir naviguer même dans la tempête. C’est cette capacité que les collaborateurs recherchent en plus de la connaissance du marché (de la game comme dirait les sportifs). Mais, comment être un bon leader d’influence? Tout d’abord, il est impensable de tout faire seul. Vous devez vous entourer d’une bonne équipe et savoir communiquer efficacement. Vous devez être capable de bien vous exprimer verbalement et par écrit, peu importe la langue. Le choix des mots est important. Vous devez aussi choisir des mots accrocheurs et inspirants tout en donnant un portrait juste de la situation. Bien entendu, vous devez accomplir ce que vous affirmez. En d’autres termes, les bottines suivent les babines! Avant tout, on veut des leaders qui ont la capacité de bien gérer leurs émotions, surtout en période de turbulence. Cette maîtrise de soi devant les défis est nécessaire pour prendre les bonnes décisions.. On fait alors référence au fait qu’un leader a une bonne intelligence émotionnelle pour guider les troupes, peu importe la situation. Les collaborateurs doivent percevoir que vous êtes capable d’avoir des émotions. Ayez le courage de prendre les décisions (courage managériale) qui s’imposent pour mener à bien votre mission. Ce qui implique de revoir ses stratégies. Partagez votre vision et soyez un leader d’influence ! Êtes-vous prêt à mettre les voiles ? Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et tes femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose… Si tu veux construire un navire , fais naître dans leur cœur le désir de la mer. – Antoine de Saint-Exupéry Le leadership mobilisateur et d’influence 2022-06-20 RICHARD MORRISSEAU 3 minutes Avec les 20 minutes CPA , l’Ordre des comptables professionnels agréés du Québec offre des conseils et outils qui s’adressent aux dirigeants de PME et aux entrepreneurs. Les thèmes présentés, sous un format pratique et accessible, permettent de démystifier des notions importantes liées à la comptabilité, aux finances et à la gestion des affaires. Henkel média vous propose une série de dix articles dans lesquels on apprend à connaître davantage le rôle du CPA ainsi que ses nombreux atouts pour le développement sain d’une entreprise. Que ce soit en période de démarrage, de croissance ou de turbulence, un chef d’entreprise doit être en mesure d’exercer un bon leadership d’influence ! Toutes les parties prenantes doivent percevoir qu’il y a un capitaine à bord du navire. À titre de leader, vous devrez les convaincre de vous suivre dans le changement. Vous aurez besoin d’eux et ils auront besoin de vous. Au-delà des compétences techniques, les leaders doivent posséder des habiletés personnelles inspirantes, qui inspirent confiance aux travailleurs d’une organisation. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) FINANCE & COMPTABILITÉ

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