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  • Faire le plein de culture et dhumanite pour la rentree la grande nuit de la poesie de david goudreault et richard seguin

    La cloche de la rentrée a bel et bien sonné : retentissant glas des vacances ! Pour les petits comme pour les grands, il est temps de reboutonner les chemises d’un cran et de retrouver le réveil caché sous un tas de poussière. Dans les sacs, il faut des livres, mais aussi de la motivation à toute épreuve et le cœur gonflé à bloc. Rédactrice, analyste, critique, Isabelle Naessens est une femme réfléchie, engagée et versatile qui a œuvré en relations internationales avant de se tourner vers la communication. Stratège relationnelle créative, elle se joint à l’équipe de Henkel Média en tant que rédactrice principale et créatrice de contenus. ISABELLE NEASSENS À PROPOS DE Article ADÈLE BLAIS ... Cette série met en lumière des artistes entrepreneurs LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article RELANCE CULTURELLE : VERS UNE REDÉFINITION DU MODÈLE D’AFFAIRES La pandémie a révélé la précarité du milieu culturel au Québec et un modèle d’affaires.. LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article LA CULTURE EN RÉGION EN MODE SOLUTION Le milieu culturel, on le sait, a eu la vie dure en 2020. Les festivals ont montré les dents LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE ( Vous pouvez aussi Aimer ) Le public avait les yeux brillants comme les perséides cette nuit-là. Pas celles de Geneviève Rioux, tranchantes et cinglantes ; celles, plutôt, qui coulent en pluie filante, remplies de promesses à toute épreuve. Lectures, karaoké de poèmes et vers libres à la volée sous le chapiteau dressé pour l’occasion, ateliers de création en toute intimité dans la maison de l’arbre ou dans l’enceinte des murs d’une bibliothèque étriquée… il y avait de la poésie à foison, jusqu’aux petites heures du matin. Un pari fou de douze heures d’affilée, pour se soûler de mots jusqu’à plus soif. Et de la chanson aussi, « la petite sœur de la poésie », avec Luce Duffault, Alexandre Poulin, Marc Hervieux, Amylie et Richard Séguin, offerte en bouquet pour tous ces amoureux des mots, lovés dans la nef de l’église du village, frigorifiés à l’aube, mais le cœur assurément brûlant. David Goudreault © Yves Harnois Guérir : des mots pour se dire « Je crois que la thérapie par la littérature est extrêmement efficace, a dit David Goudreault, l’homme de lettres, qui est surtout homme de cœur. Le directeur artistique de l’événement, aussi poète et romancier, a été travailleur social pendant plusieurs années. Il a le militantisme gravé sur la poitrine. Et le gars aime ses tatouages. Celui qui a reçu la médaille de l’Assemblée nationale, la Coupe du monde de poésie, le Grand prix littéraire Archambault, le Prix des nouvelles voix de la littérature, le Prix Radarts et Accès Culture, Roseq et Étoiles Stingray en plus du prestigieux Prix Clémence-Desrochers décerné par la Société professionnelle des auteurs et des compositeurs du Québec, (prenez une respiration ici) est aussi porte-parole du Mouvement Santé mentale Québec depuis 2018. Il est allé à la rencontre des jeunes pour la série documentaire Du Monde, des Mots sur ICI-Artv et pour donner des ateliers d’écriture dans le cadre du programme « La culture à l’école » du ministère de l’Éducation. Peut-être devrait-on dire de lui qu’il est un passeur culturel, ce qui résumerait bien l’impact de son travail auprès de tout un pan de notre société en mal de vivre… et de mots. Mots évocateurs, messagers, mots libérateurs. Mots qui transportent, mots qui résonnent. Qui font mal, qui déchirent, et qui cicatrisent. La poésie est un outil d’expression, mais surtout d’émancipation. « J’en appelle à la poésie […] pour que pousse la parole, toute croche et … vivante ». La littérature, comme planche de salut. J'en appelle à la poésie, collection Les grandes voix. Album illustré, le nouveau matériel. Démocratiser la poésie Pas pour rien qu’on parle de slam pour faire de la poésie engagée, c’est plus pop et glamour. « L’idée, c’est d’avoir quelque chose de très accessible, de très humain, et en même temps de spectaculaire, de par l’efficacité de la poésie », a dit l’égérie de la Grande nuit de la poésie qui parvient à rameuter une quantité fascinante d’humains avides de tendresse et de prose dans le petit village estrien d’à peine cent âmes où habite Richard Séguin, l’instigateur de tout cet affolement. La relève est impressionnante, et elle insuffle de l’espoir. La programmation, jeune et éclectique, fait foi de ce vent qui tourne. Même le financement de l’événement est touchant. Naturellement, et heureusement, il y a des commanditaires et des partenaires culturels. Mais bien des attentes sont portées vers la petite boîte de bois qui se tient timidement en haut des marches de l’église pour recueillir les dons volontaires. « Et comment nomme-t-on les habitants de St-Venant-de-Paquette ? lance au micro le pétillant David, devenu un chum pour tout le monde. Des bénévoles ! ». Et l’assemblée de s’esclaffer joyeusement. La soirée fut bonne. Le public, heureux de communier à nouveau avec les artistes, presque repu de paroles et de chansons, mais pas encore gavé d’humanité, a certainement fait déborder la petite boîte de bois. Ivre de mots, la nuit, elle, a fini par tituber aux petites heures du matin. Suggestions lecture de la rentrée Vif oubli , David Goudreault Mes forêts , Hélène Dorion Survivaces , Geneviève Rioux Pomme Grenade , Elkahna Talbi (Queen Ka) Trêves , Louise Marois Morceaux de mémoires , Mathieu Dubé Les odes radiophoniques VI , Jean-Paul Daoust Faire le plein de culture et d’humanité pour la rentrée ⎢ la grande nuit de la poésie de david goudreault et richard séguin 2022-08-25 ISABELLE NEASSENS 5 minutes La cloche de la rentrée a bel et bien sonné : retentissant glas des vacances ! Pour les petits comme pour les grands, il est temps de reboutonner les chemises d’un cran et de retrouver le réveil caché sous un tas de poussière. Dans les sacs, il faut des livres, mais aussi de la motivation à toute épreuve et le cœur gonflé à bloc. On dit que la santé mentale passe par le sport et une bonne hygiène de vie : la culture en fait partie. David Goudreault, auteur engagé qui sait manier à la fois le verbe et l’humain, avait le sourire facile et les cheveux au vent à la barre de la Grande nuit de la poésie de Saint-Venant-de-Paquette le 20 août dernier. Le pouvoir des mots, il en connait tout un rayon… PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) CULTURE

  • OUTIL SE PROTEGER D UNE CRISE EN 10 QUESTIONS

    Comment prévenir l’imprévisible? Rien ne vaut la préparation! Voici un questionnaire téléchargeable pour établir un plan de gestion de crise dans votre entreprise. Présenté par Henkel Media. Stratège en communication et marketing corporatif Experte-conseil en communication marketing et en relation avec les médias, Michelle Laberge est reconnue pour avoir livré avec brio des stratégies de communication à 360° innovantes qui plaçaient le client au centre de l’expression de la marque. Œuvrant depuis 20 ans à titre de gestionnaire auprès de certaines des plus grandes marques de produits de consommation et de commerce de détail canadiennes et internationales, Michelle est reconnue pour son excellent sens des affaires et son esprit entrepreneurial développé. Son expertise se situe dans la planification stratégique, le repositionnement de la marque entreprise, la stratégie de communication et le coaching de porte-parole. Michelle est passionnée par la psychologie, la sociologie et les tendances ainsi que sur l’impact des nouvelles technologies sur les comportements. Michelle est membre de l’Ordre des administrateurs agréée et titulaire d’un certificat de formation en gouvernance des entreprises. Obtenez plus d’information sur Michelle Laberge ici MICHELLE LABERGE À PROPOS DE ( Vous pouvez aussi Aimer ) Télécharger le formulaire de plan de crise À lire aussi: Gestion de crise 101 [OUTIL] SE PROTÉGER D’UNE CRISE EN 10 QUESTIONS 2018-12-18 MICHELLE LABERGE 1 minutes Comment prévenir l’imprévisible? Rien ne vaut la préparation! Voici un questionnaire téléchargeable pour établir un plan de gestion de crise dans votre entreprise. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) FINANCE & COMPTABILITÉ

  • A la decouverte des programmes subvention salariale pour employes

    À LA DÉCOUVERTE DES PROGRAMMES : SUBVENTION SALARIALE POUR EMPLOYÉS 2021-11-17 À LA DÉCOUVERTE DES PROGRAMMES : SUBVENTION SALARIALE POUR EMPLOYÉS Mon handicap, mon unicité En partenariat avec l’ Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ), Henkel média invite les employeurs à recruter des personnes compétentes handicapées. Pour faciliter le processus, plusieurs programmes existent dont la subventions salariale. Voici un aperçu de cette aide financière qui couvre une partie des salaires des employés et les frais reliés à la formation, entre autres. Cette vidéo est la seconde de la série « À la découverte des programmes » (avec langage des signes). ( Vous pouvez aussi Aimer ) Videos À LA DÉCOUVERTE DES PROGRAMMES : CONTRAT D’INTÉGRATION AU TRAVAIL En partenariat avec l’Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ), Henkel média invite les... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Videos DES COMPÉTENCES AVANT TOUT : LE TÉMOIGNAGE DE MARC-ANDRÉ En partenariat avec l’Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ), Henkel média invite les... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Videos DES COMPÉTENCES AVANT TOUT : LE TÉMOIGNAGE D’AUDREY En partenariat avec l’Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ), Henkel média invite les... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Voir tous les Medias de cette série GESTION & RH

  • Alexandra Bastien a fleur de peau

    Se réinventer comme artiste entrepreneur : se mettre de l'avant avec les réseaux sociaux à travers des hommages en body painting, un sujet soutenue par Henkel Media. Rédactrice, analyste, critique, Isabelle Naessens est une femme réfléchie, engagée et versatile qui a œuvré en relations internationales avant de se tourner vers la communication. Stratège relationnelle créative, elle se joint à l’équipe de Henkel Média en tant que rédactrice principale et créatrice de contenus. ISABELLE NEASSENS À PROPOS DE Article JACOB, ISA ET LE MIXBUS STUDIO Claude Dubois en aurait des chills partout dans le dos. Jacob Pomerleau n’a pas perdu le sens LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article ADÈLE BLAIS ... Cette série met en lumière des artistes entrepreneurs LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article ALEXANDRA BACHAND : LA HAUTE PARFUMERIE ET L’ART DU SLOWPRENEURIAT Dans cette série, les entrepreneurs artisans révèlent leurs talents de niche... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE ( Vous pouvez aussi Aimer ) Elle se souvient encore de sa première petite boîte rouge de Prismacolor, reçue à l’âge de trois ans. La diplômée des Beaux-Arts a toujours été fascinée par la représentation du corps humain. Elle a dessiné sans relâche, elle a peint, elle a exposé. Avec son art, elle veut toucher les gens. Il y a quelques jours, elle a rendu hommage à Danièle Henkel en peignant le visage de la femme d’affaires sur son propre buste, entouré de fleurs représentant ses nombreux accomplissements. Une expérience émouvante pour les deux entrepreneures, et une occasion de parler à l’artiste de son incroyable histoire. « Apprivoiser la bête » C’est le titre de sa première exposition, au sortir de deux années dans son atelier, à créer pour oublier, à créer pour sortir d’un état dépressif et d’un passé difficile. La tourmente, un présage de célébrité ? Peut-être. La jeune vingtenaire expose alors aux quatre coins de la planète, dont Londres, Paris et Los Angeles. En 2015, elle reçoit la médaille de l’Assemblée Nationale du Québec, accrochée à côté de celle de Allied Artists of America de New York, et de toutes les autres. Les distinctions s’empilent. Et pourtant, la fille qui peint avec une passion dans les tripes a puisé son rêve au fond d’un ventre creux, quand trois repas par jour n’étaient qu’une obsession qui gargouillait rageusement. Alexandra Bastien est un être de métamorphose et d’adaptation. Une fonceuse, une battante, une femme qui en a vu de toutes les couleurs et qui, quand il le faut, prend une direction sans regarder en arrière. Elle a très tôt découvert les limites de l’existence, elle a vacillé sur le bord de gouffres tentants. Cela fait 25 ans qu’elle travaille sept jours sur sept. Les causes qui lui tiennent à cœur et dont elle est porte-parole sont nombreuses. Entre autres, la violence conjugale et le sort des aînés. Elle a choisi de mettre son art au service du social : créer pour tendre la main. Hyper-sensible, son caractère fait d’elle une artiste étonnante, et surtout, émouvante. La peinture corporelle, un nouveau virage Alexandra a commencé sa carrière comme illustratrice. À quatorze ans, elle allait déjà aux États-Unis pour illustrer la série Star Wars . Puis elle a eu sa période Beaux-Arts. « En 2011, j’ai commencé à être fatiguée de cette vie-là. J’avais exposé dans plus de 160 musées et 75 villes, j’avais gagné tous les prix et toutes les bourses que je voulais ». Elle s’est alors tournée vers l’enseignement des arts plastiques pour les personnes âgées : « J’ai eu envie de faire une différence dans ma communauté, de faire rayonner ma lumière en touchant les gens et travailler avec eux ». Fini l’isolement dans son atelier, les mois à préparer des vernissages. En 2016, elle a envie de réaliser des œuvres vivantes et éphémères. La fin de semaine, elle maquille des corps pour célébrer des personnalités publiques, pour des événements spéciaux ou des œuvres caritatives. « Je suis arrivée un peu au body-painting par hasard. C’est une forme d’art qui bouge, qui respire, qui vit! Ça m’a fait un bien fou et j’en suis tombée amoureuse ». « Je me suis mise à en faire pendant un an à mes frais, pour me faire connaître de ce monde-là. Je peignais mon amie dans les toilettes publiques, on dormait dans mon auto. J’allais dans des événements auxquels je n’étais même pas invitée ! J’arrivais avec une modèle toute peinte à un lancement, les gens pensaient que je faisais partie du show et nous laissaient passer. C’est d’ailleurs comme ça que je suis rentrée aux États-Unis. Le lendemain, je faisais les front pages . J’étais vraiment intense, je voulais tellement réaliser mon rêve d’artiste ! Puis, les gros sous ont commencé à rentrer et je me faisais payer des sommes faramineuses pour des weekends à Hollywood et ailleurs » La pandémie, ou l’art d’effectuer un 360 Un an et demi avant la pandémie, l’artiste flyait à cent mille à l’heure. Elle avait tout fait pour défoncer les portes, et elle y était arrivée. « En mars 2020, la vie que j’avais construite a été détruite ». Plus de contrat, de voyage, d’exposition, d’enseignement. « J’ai vécu des deuils par centaines ». « J’ai passé cinq jours solides à me morfondre dans mon lit. Puis je me suis dit : j’ai le choix de capoter ou de continuer à peindre. Vu que je n’avais plus accès à mes modèles, que j’étais en confinement, je me suis peinte moi-même, comme Frida Khalo, à l’envers, à poignets cassés, à deux mains même, 18 heures par jour. C’était ma façon de m’en sortir financièrement et mentalement, de faire de l’art-thérapie sur moi-même. Pour moi, être artiste, c’est un combat seule. Mais j’ai tellement le feu sacré en moi, tellement de passion ». « Un jour, j’ai peint François Legault sur mon visage. Je l’ai envoyé à mes amis, ils ont tous adoré, alors je me suis décidée à le mettre en ligne. En 48 heures, c’était devenu viral ». Se mettre de l’avant par les réseaux sociaux Alexandra a appris à se mettre de l’avant, « un défi de confiance personnelle inimaginable », et à utiliser les réseaux sociaux. « J’avais même pas d’appareil photo, pas assez de maquillage, j’avais jamais fait de live. Je me suis toujours cachée derrière mes mannequins. Tout à coup, je devais montrer qui j’étais, mettre mon corps et mon visage à l’avant-scène, avoir des opinions et parler à mes fans. Mais j’ai rapidement réalisé que je n’avais pas le choix, c’était moi le branding ! C’est la survie qui m’a poussé à me mettre de front, et ça a changé ma vie ». Certes, plusieurs entretiennent une relation amour-haine avec les réseaux sociaux.. « Les gens ont besoin de savoir qui tu es, d’où tu viens, ce que tu aimes, ce que tu fais, quelle est ta démarche artistique, ton processus créatif, ton background, etc. Quand tu es un artiste entrepreneur, je pense que tu n’as pas le choix de te mettre de l’avant, je ne vois pas comment tu peux passer à côté en 2022. C’est comme ça que les gens peuvent s’attacher à toi, en te connaissant, en jasant avec eux. Il faut leur donner envie d’acheter une œuvre de toi », insiste Alexandra. Si elle a été touchée au départ par les critiques et les commentaires à son égard, Alexandra est aujourd’hui assumée. Elle a les cheveux mauves. Elle scintille, elle pétille. Depuis deux ans, elle fait du body painting sur elle-même, elle anime, elle chante, elle fait des capsules vidéo, des personnifications, des shows de télé, des murales, de l’art public. « Sur ma bucket list , j’en ai coché des affaires ! Je maîtrise pas mal tous les médiums artistiques et je sais comment mettre de l’avant mon unicité pour me vendre en tant qu’artiste. Maintenant, je vais laisser la vie me guider ». L’artiste pluridisciplinaire vient d’apprendre à tatouer… « On n’est pas là longtemps, dit-elle. Je les ai vu dépérir et partir, mes personnes âgées. On n’a pas de temps à perdre. Les défis, je les vois maintenant comme des propulseurs. Il faut savoir transformer les fardeaux en cadeaux». Pour visionner la rencontre entre Alexandra Bastien et Danièle Henkel, cliquez ici. Alexandra Bastien, à fleur de peau 2022-02-18 ISABELLE NEASSENS 7 minutes Avec les salles de spectacles, musées et centres d’exposition fermés, les festivals annulés et les frontières closes, les artistes entrepreneurs, bien que créatifs de nature, ont dû rivaliser d’ingéniosité et développer de nouvelles compétences afin de pouvoir diffuser leurs œuvres. Alexandra Bastien , une artiste visuelle de renommée internationale, a su ajouter de nouvelles cordes à son arc. À cause, ou plutôt grâce à la pandémie, Alexandra a plus que jamais le diable au corps… PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ENTREPRENEURIAT

  • TOUT SAVOIR SUR L OFFENSIVE DE VACCINATION CONTRE LA COVID19 EN ENTREPRISE

    Les entreprises qui souhaitent participer à la vaccination de masse peuvent lever la main et se porter volontaires, en s'engageant à collaborer avec des initiatives telles que celles proposées par Henkel Media pour sensibiliser et informer le public sur l'importance de la vaccination. Présenté par Henkel Media. Mélissa Proulx est une journaliste, chroniqueuse et rédactrice. Elle se consacre avec passion et créativité à l’élaboration de contenus journalistiques riches et variés depuis 2002. Bachelière en lettres françaises de l’Université d’Ottawa et diplômée en journalisme, Mélissa Proulx avait 21 ans lorsqu’on lui a confié les rênes de l’hebdomadaire culturel Voir Gatineau-Ottawa, une édition régionale qu’elle a dirigé pendant huit ans. Sa route l’a ensuite ramenée vers sa région où elle a été chef de la section Art de vivre du Voir Montréal puis comme rédactrice en chef adjointe du magazine Enfants Québec. MÉLISSA PROULX À PROPOS DE Article COVID-19: Mesures économiques pour entrepreneurs et travailleurs Entrepreneur(e)s, gestionnaires ou travailleuses/eurs autonomes, vous avez du mal à vous ... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article SE LANCER EN AFFAIRES EN PLEINE COVID? OUI, MONSIEUR, DAME! Ils ont appris ou réappris leur métier d’entrepreneur en pleine pandémie. Avec confiance, LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE ( Vous pouvez aussi Aimer ) [MISE À JOUR] Les critères sont connus Le gouvernement du Québec lançait le 19 mars le site Web officiel de la campagne de vaccination en entreprise. Lors d’un point de presse, le ministre Christian Dubé a communiqué les critères de qualification pour les entreprises participantes. Les voici: Être capable de vacciner de 15 000 à 25 000 personnes (employés, familles, population de la région) sur un horizon de trois mois. Avoir le lieu physique pour vacciner, en respectant les mesures sanitaires (que ce soit les locaux de l’entreprise ou des locaux prêtés). Le gouvernement invite aussi les entreprises qui le peuvent à prêter le personnel médical et qualifié qu’ils emploient pour cette opération sans précédent. En mettant à contribution le personnel médical et qualifié qu’emploient déjà les entreprises de la province, Québec vise à vacciner jusqu’à 25 000 personnes dans chacun de ces pôles en 10 à 15 semaines, à compter du mois de mai prochain. L’objectif du gouvernement est de pouvoir compter sur 25 à 50 pôles de vaccination issus du domaine privé, permettant ainsi d’arriver à 70 000 injections de plus par jour pour la période des mois de mai à juin. Pour en savoir plus: quebec.ca/vaccinationentreprise Charles Milliard Pourquoi les entreprises devraient-elles avoir un rôle à jouer dans la campagne de vaccination de masse contre la COVID-19? « Depuis un an, les entreprises sont sur le banc à attendre. Elles ont maintenant l’occasion de jouer un rôle proactif et de participer à l’effort de guerre contre la COVID-19. Le gouvernement montre de l’ouverture pour une collaboration entre le secteur privé et le réseau de la santé. Lorsqu’on va en arriver à vacciner la force vive de la main-d’œuvre du Québec, les entreprises vont pouvoir contribuer en vaccinant leurs employés et leur famille, voire les équipes des entreprises autour. Nous pourrions avoir des mois de juin et de juillet très actifs et faire en sorte qu’à la rentrée scolaire, la campagne soit terminée. » Quelles sont les entreprises qui se sont montrées intéressées? « Nous avons déjà recueilli le nom d’une centaine d’entreprises prêtes à mettre l’épaule à la roue. La liste demeure confidentielle, mais il y a plusieurs grandes entreprises comme CAE et Banque Nationale qui l’ont dit publiquement. Des entreprises des secteurs manufacturier, de l’aviation et les grandes PME comptant des centaines d’employés, par exemple, pourraient facilement jouer un rôle clé dans cette campagne. On peut penser à cette procédure dans un parc industriel en région, entre autres. Si une centaine d’entreprises offrent la vaccination, nous aurons une combinaison réseau publique-pharmacies-entreprises privées. Évidemment, le choix sera entièrement libre aux employés de se faire vacciner ou non. » Quel est le rôle de la FCCQ dans cette opération? « La Fédération agit comme une courroie de transmission entre le gouvernement et le réseau des 130 chambres de commerce au Québec. Ces prochaines semaines, nous allons poursuivre nos efforts pour identifier les entreprises qui souhaitent participer à la campagne de vaccination. Les résultats sont communiqués régulièrement au ministère de la Santé publique. Ce sera ensuite à eux de sélectionner les entreprises participantes et de les contacter. » Quel message avez-vous envie de transmettre aux entrepreneurs et employeurs? Quels seraient les avantages de participer? « En participant à la campagne, les employeurs s’assurent que leurs employés sont vaccinés et réduit par le fait même les risques d’absentéisme. C’est aussi un geste social qui a une grande portée. Rappelons que c’est complètement inusité de voir les entreprises prendre part à une aussi importante campagne de vaccination. Que les entreprises s’impliquent de manière aussi directe à la santé et au mieux-être des Québécois, c’est du jamais vu. » Pour accéder au formulaire en ligne, cliquez ici . Pour toutes questions sur la campagne de vaccination, les entreprises pourront également s’adresser à vaccination@fccq.ca Tout savoir sur l'offensive de vaccination contre la COVID-19 en entreprise 2021-03-19 MÉLISSA PROULX 4 minutes Les entreprises qui souhaitent participer à la vaccination de masse peuvent lever la main. La Fédération des chambres de commerce du Québec recueille actuellement le nom des organisations qui se portent volontaires, que ce soit en milieu urbain ou en régions éloignées. Entrevue avec Charles Milliard, président-directeur général de la fédération, à propos de cette opération sans précédent. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE

  • La bienveillance au travail

    La bienveillance au travail 2023-01-25 La bienveillance au travail La pause RH Dans le monde du travail, la compétition et la performance sont souvent valorisées au détriment de la bienveillance. Mais il ne s’agit pas que de douceur! Le concept réfère à la santé et à la sécurité physiques, psychologiques et sociales de tous les employés. Il passe entre autres par le non-jugement et l’ouverture d’esprit, mais pas seulement! Andréanne Thibault, consultante principale en gestion des talents chez Epsi, vous éclaire. ( Vous pouvez aussi Aimer ) Article LES PERSONNALITÉS TOXIQUES ET L’IMPACT SUR L’EXPÉRIENCE EMPLOYÉ Les dernières années ont démontré la véritable importance des ressources humaines dans la réussite.. LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Videos LE SENS AU TRAVAIL Ah! Ce sacro-saint équilibre travail-vie personnelle! LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Article SIX ACTIONS POUR UN LEADERSHIP BIENVEILLANT Et si le leadership empathique devenait LA compétence clef du leadership de demain? LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Voir tous les Medias de cette série GESTION & RH

  • SEBASTIEN PARADIS EN MODE OFFENSIF

    Depuis le déclenchement de la crise de la COVID-19 au Québec, Sébastien Paradis, PDG des Brasseurs du Nord – Bières Boréale, a fait le nécessaire pour préserver le lien et renforcer le dialogue avec ses employés et ses clients. Mélissa Proulx est une journaliste, chroniqueuse et rédactrice. Elle se consacre avec passion et créativité à l’élaboration de contenus journalistiques riches et variés depuis 2002. Bachelière en lettres françaises de l’Université d’Ottawa et diplômée en journalisme, Mélissa Proulx avait 21 ans lorsqu’on lui a confié les rênes de l’hebdomadaire culturel Voir Gatineau-Ottawa, une édition régionale qu’elle a dirigé pendant huit ans. Sa route l’a ensuite ramenée vers sa région où elle a été chef de la section Art de vivre du Voir Montréal puis comme rédactrice en chef adjointe du magazine Enfants Québec. MÉLISSA PROULX À PROPOS DE Article COVID-19 : VAGUE D’AMOUR POUR LES ENTREPRISES QUÉBÉCOISES Peu de temps après le déclenchement des mesures gouvernementales pour aplanir la courbe... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article LE BRASSEUR DU COIN En devenant président, directeur général et actionnaire des BRASSEURS DU NORD, Sébastien Paradis LIRE TECHNOLOGIE & INNOVATION ( Vous pouvez aussi Aimer ) Lorsque Sébastien Paradis a senti la première vague de la crise arriver au début du mois de mars, il a loué un chalet au bord d’un lac dans les Laurentides afin que ses jeunes enfants puissent vivre le confinement dans la nature. Il ne pouvait s’imaginer qu’il allait bientôt être isolé de manière prolongée en raison de la fermeture de la région. «Je ne suis pas allé à la brasserie depuis des semaines, avoue-t-il en visioconférence. C’est assez intense d’être le capitaine de bateau dans cette tempête, mais à distance. On se développe des trucs et au bout de quelques semaines, ça devient presque le nouveau normal.» Des beaux jours à des mises à pied massives Le PDG de la microbrasserie avoue être passé par toute la gamme d’émotions ces dernières semaines. «Au début mars, c’était anxiogène de voir ce qui se passait en Europe, en Asie, je me suis mis à imaginer le pire, raconte le papa de deux jumeaux dont la conjointe travaille aussi à temps plein. Au moment où le gouvernement Legault a fermé les entreprises, c’était la folie. Les informations entraient au compte-goutte. J’ai passé six heures au téléphone pour savoir si on était un service essentiel.» À l’instar de la SAQ, les brasseries se classaient parmi les services essentiels. Or, les Brasseurs du Nord voyaient 40% de leurs revenus disparaître, soit ceux liés à leurs partenaires des bars et de la restauration. Sébastien Paradis a donc dû mettre à pied 40% de ses employés, et ce, en moins de 48 heures. «Un mois avant, notre entreprise était en pleine croissance. On disait à nos employés que nous n’avions jamais connus de si beaux jours. Certains employés ne l’avaient pas vu venir et étaient complètement sur le dos.» Il avoue avoir frappé un autre mur lorsqu’il a réalisé que l’industrie des bars et de la restauration sera sur pause de manière très prolongé et ne sera probablement plus jamais la même. «Le consommateur va être cicatrisé longtemps par cette pandémie, avance-t-il. Notre modèle d’affaires reposait beaucoup sur les consommateurs sur place (CSP), une grosse part de notre business perdu du jour au lendemain. On devait donc stratégiquement repenser le modèle en fonction du consommateur post-Covid alors que la confiance reviendra dans un horizon de deux ans et plus. » D’abord, communiquer Sur la défensive et déboussolé, Sébastien ne dormait plus. Jusqu’à ce qu’il change d’état d’esprit et se mettre en mode « offense » (pour prendre l’analogie sportive): «ceux qui feront de bonnes actions et qui trouveront les bonnes occasions seront ceux qui géreront le mieux la crise », se convainc-t-il. Rapidement, les choses se mettent en place. «Je suis alors entré dans une phase plus positive où je me sentais en contrôle. J’ai sécurisé le cash flow, j’ai coupé dans les dépenses et j’ai pris mon erre d’aller.» Rapidement, il fait le pari de faire preuve de transparence. «Nous allons essayer de passer au travers, mais ce n’est pas sûr», avouait-il à ses employés. Visioconférences tous les jours avec son équipe de direction. Tête-à-tête virtuel avec son maître brasseur tous les mercredis soirs pour déguster une bière et parler innovation. Création d’une infolettre hebdomadaire pour les employés qui fait un survol de tous les départements avec photos, vidéos et un éditorial qu’il signe. Petits rendez-vous impromptus sur Hangouts, le temps d’un café, question de reproduire la conversation autour de la distributrice à eau… «Je lis comme jamais sur les bonnes pratiques pendant la COVID. Je glane des petites choses ici et là. Je réalise que si je veux sortir de cette crise avec cette équipe, elle doit se sentir mobilisée et impliquée.» Ses gestes portent fruit puisque la totalité des 20% des employés qui ont été rappelés ont répondu présent. Seuls les bureaux administratifs pratiquent toujours le télé-travail, tel que conseillé par la santé publique. «L’adaptation aux changements en usine peut être difficile et longue. Or, en trois semaines, on a complètement transformé les façons de faire avec visières, plexiglas, entrées et sorties différentes, etc. Les employés ont bien accepté et même salué les changements. Les habitudes des livreurs aussi ont complètement revus. La chaîne de cannes et de bouteilles a été divisée. Des changements qui sont tous là pour rester.» Solidaire plus que jamais Les ventes en épicerie étaient en forte hausse, portées notamment par le mouvement d’achat local dont fait partie la campagne #onseserrelescoudes à laquelle il a participé. En adoptant un ton empathique sur les réseaux sociaux, le PDG a voulu se montrer sensible à ce que vivent les gens, avec l’angle local, mais aussi de plaisir de la dégustation, de la relaxation, de petit moment de bonheur dans la journée… Un programme d’innovation a été mis sur pied: chaque semaine une nouvelle bière est lancée. Ils ont aussi développé un projet de sept bières collaboratives qui met à contribution des artisans et entrepreneurs touchés de plein fouet par la crise. La Traversée, la première, met de l’avant le café espresso d’Humble Lion et le miel de fleurs sauvages d’Intermiel alors que l’étiquette est signée par Cécile Gariépy. «Ce sont tous des projets très inclusifs et solidaires, qui nous ressemblent.» A-t-il encore peur de ne pas passer au travers? «Non, parce que nous avions la chance d’être dans une bonne situation financière. Tout le monde n’a pas cette chance dans l’industrie des microbrasseries», rappelle-t-il pour conclure. SÉBASTIEN PARADIS EN MODE OFFENSIF 2020-05-07 MÉLISSA PROULX 5 minutes Depuis le déclenchement de la crise de la COVID-19 au Québec, Sébastien Paradis, PDG des Brasseurs du Nord – Bières Boréale, a fait le nécessaire pour préserver le lien et renforcer le dialogue avec ses employés et ses clients. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE

  • Fillactive Henkel Media BMO et Point Cardinal

    Comment s'engager dans la communauté ? Impliquer les femmes et les filles dans le sport et l'activité physique peut avoir un impact social significatif. La philanthropie joue un rôle clé dans ce processus, comme l'explore Henkel Media Rédactrice, analyste, critique, Isabelle Naessens est une femme réfléchie, engagée et versatile qui a œuvré en relations internationales avant de se tourner vers la communication. Stratège relationnelle créative, elle se joint à l’équipe de Henkel Média en tant que rédactrice principale et créatrice de contenus. ISABELLE NEASSENS À PROPOS DE Article SANTÉ MENTALE AVEC MARTIN ENAULT Martin Enault est reconnu comme étant un bâtisseur avant-gardiste de nouvelles industries. LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Article ÉCOMARIS: VOILIER ÉCOLE ET MENTORAT POUR ENTREPRENEURES Se lancer en entrepreneuriat est un défi en soi. En tant que femme, il y a un autre LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Article ENTREPRENDRE POUR ELLES À travers Fillactive, Claudine Labelle incite non seulement les adolescentes à aimer bouger LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE ( Vous pouvez aussi Aimer ) Des leaders exceptionnelles qui ont à cœur la santé physique et mentale des jeunes filles, il y en a plein au Québec. À commencer par la femme d’affaires Danièle Henkel, présidente et fondatrice de Henkel Média, d’Isabelle Foisy, présidente et fondatrice de Point Cardinal et de Cynthia Lemme, Chef, Crédit aux grandes entreprises, Centre et responsable, Projets spéciaux et agriculture chez BMO. En tant que leaders du Défi Mère/Fillactive , elles s’engagent à devenir des modèles inspirants afin de permettre à un nombre toujours grandissant de jeunes filles de découvrir les bienfaits de l’activité physique et ainsi, renverser la tendance de l’abandon du sport chez les adolescentes. Nous avons parlé avec Isabelle et Cynthia de leur implication dans le cadre du Défi Mère/Fillactive et de la manière dont elles mobilisent leurs réseaux personnels et d’affaires afin de bâtir une communauté solidaire qui encourage les adolescentes à s’engager dans la pratique régulière d’activités physiques. Des histoires inspirantes! Isabelle Foisy, super woman « J’ai rencontré Claudine Labelle, présidente fondatrice de Fillactive, à ses tout débuts, alors que je présidais la Conférence canadienne du Gouverneur Général sur le leadership au Québec. On l’a invité à présenter son projet, qui était un peu fou à ce moment-là. Elle m’a rappelé dès qu’elle l’avait mis sur pied et j’ai saisi l’opportunité de mettre en lien ma mère, ma fille et moi dans une cause qui traverse les générations et qui me rejoint personnellement. Il faut dire que quand j’étais jeune, le sport était un réel défi pour moi ». Celle qui aujourd’hui siège sur un nombre impressionnant de conseils d’administration, notamment Relief, en santé mentale avec Martin Enault , le réseau des femmes d’affaires du Québec, et des Chambres de commerce, en plus d’être coach pour les finissants du MBA aux HEC et formatrice au Centech auprès de startups, administratrice de sociétés comme la Women President Organization ou l’incubateur 2 degrés en environnement, a réussi à se hisser au sommet. Ses petits yeux bleu-gris perçants et son sourire si sympathique lui donnent pourtant l’allure de my next-door neighbour . On ne se douterait pas que cette gestionnaire primée à la carrure professionnelle surprenante soit si terre à terre : « Donner, ça ramène beaucoup ». Elle se souvient avec émotion de M. Parent, « qui m’a tant aidé quand j’ai commencé. Il m’avait dit : un jour, tu verras, c’est toi qui vas redonner. Là, c’est ça. Et puis, ça me permet aussi d’être une meilleure gestionnaire dans mon organisation, de mieux comprendre les jeunes, et de revenir à l’humain derrière le travail et finalement, à l’essentiel ». Cynthia Lemme, une battante Pour Cynthia, c’est un peu la même histoire, celle d’une jeunesse qui n’a pas été florissante côté sportif. « Quand j’étais jeune, il n’y avait pas vraiment d’opportunité pour être active en tant que fille » Aujourd’hui, celle qui est Chef, Crédit aux grandes entreprises, Centre et responsable, Projets spéciaux et agriculture, et qui cumule plus de 30 ans dans le secteur bancaire, n’a pas froid aux yeux et avoue s’être consacrée corps et âme à son travail. Mais elle est aussi maman, et de trois filles en plus, une grande de 17 ans et des jumelles âgées de 14 ans. « C’est aussi une question de passer du temps de qualité avec mes ados et de leur donner un modèle d’implication dans la communauté. C’est l’opportunité d’être ensemble dans une activité qui nous réunit. Même à travers la pandémie. Et depuis que je m’y suis mise, elles m’ont challengé de passer de la marche à la course. On s’est posé des défis, et aujourd’hui on est fières de dire qu’on se lève à sept heures les samedis et dimanches matin pour aller courir ensemble! Pour moi, c’est important que les filles mettent de l’avant l’activité physique, comme partie intégrante d’un mode de vie sain et d’une bonne santé mentale, d’un agenda équilibré aussi. Je réalise à quel point les insécurités peuvent bloquer la participation des jeunes filles. Il faut aider les ados à laisser ça derrière elles, dans le vestiaire! » Impliquer leurs équipes et leurs familles Cynthia en est à sa 3e année en tant que leader du Défi Mère/Fillactive. « BMO participe depuis cinq au Bal Père/Fille, le premier événement de collecte de fonds de Fillactive. Quand je suis arrivée en 2020, c’était la pandémie, mais on s’est arrangé pour choisir nos trajets près de chez nous, peu importe où on était à travers le Québec. On était dix équipes à ce moment-là, puis 20 en 2021 et 30 cette année. On encourage tous les duos ou les trios, chacune à son rythme, mais toutes ensemble! » L’intérêt de la banque pour cet événement unificateur est tout naturel, elle qui a par ailleurs offert un don de 250 000 $ sur cinq ans dans le cadre de la campagne majeure de financement de Fillactive. BMO envoie des courriels dans tous ses bureaux de la province et promeut également l’événement sur ses réseaux sociaux pour susciter la participation. L’activité est gratuite, mais tout le monde est invité à faire des dons. Pour sa part, Isabelle sollicite autant sa famille que ses contacts d’affaires. Certains font des dons, encouragent son équipe ou s’inscrivent au Défi. « On fait passer l’information dans notre infolettre et nos réseaux sociaux. À l’interne, plusieurs équipes se sont formées, avec leur famille à la maison. La cause a rejoint beaucoup de monde, avec des enfants de toutes sortes d’âge. Ça nous amène à partager quelque chose d’humain dans notre travail, à nous rapprocher. C’est important de mettre de l’avant ce regroupement de femmes hyper compétentes et solidaires. Quel beau réseau tissé serré ». Quand on lui demande où cette super woman trouve le temps de marcher ou de courir pour une troisième année, elle répond simplement : « Tout ce que je fais, je le fais avec cœur, alors je n’ai pas l’impression d’avoir plus d’heures que vous dans une journée! Je ne suis pas juste la femme d’affaires. Dans la vie, il y a la personne authentique avec ses défis, la mère de famille, la conjointe, la fille de quelqu’un. Tout ça aussi, c’est important. Je m’implique dans différentes causes, mais Fillactive est vraiment celle qui me tient le plus à cœur. Les deux dernières années avec la pandémie, on a marché chacune de notre bord, moi en Gaspésie, ma mère Louise à Québec et ma fille Camille à Boucherville. On se textait : je suis rendu à 8 km, et toi? On était ensemble malgré tout. C’est super de pouvoir les mettre de l’avant à leur tour, c’est pas toujours moi! » Sa fille, nouvellement avocate, aura de grands souliers à chausser, mais elle est bien partie… Nous devrions toujours avoir trois amis dans nos vies : un qui marche devant nous, que nous admirons et nous suivons ; un qui marche à nos côtés, qui est avec nous à chaque étape de notre vie ; et puis un qui se trouve derrière nous, que nous allons chercher et que nous amenons avec nous après avoir ouvert le chemin. Les femmes et les filles peuvent faire ce qu’elles veulent. Il n’y a pas de limite à ce que nous, les femmes, pouvons accomplir. – Michelle Obama À propos du Défi Mère/Fillactive Le Défi Mère/Fillactive consiste à courir, à marcher ou à rouler un total de 20, 30 ou 40 km ou plus en équipe, les 13 et 14 août prochains. L’événement est gratuit et est ouvert à toutes les mères et les filles qui souhaitent prendre part à un événement unificateur visant à encourager les adolescentes à être actives pour la vie. Cette année, les mères et leur.s fille.s auront la possibilité de participer au Défi soit à distance et ce, à l’échelle du pays, ou en présentiel dans la grande région de Montréal et dans la Capitale-Nationale. En vue de se préparer à réaliser leur défi, l’équipe de Fillactive mettra à leur disposition des programmes d’entraînement et un défi hebdomadaire à relever les huit semaines précédant l’événement. Les participantes auront également accès, en tout temps, aux services d’une nutritionniste et d’une kinésiologue pour répondre à leurs questions en lien avec la nutrition et l’activité physique, et auront l’occasion de participer à divers concours pour courir la chance de gagner de merveilleux prix. Les inscriptions sont en cours jusqu’au 19 juin. Fillactive, Henkel Média, BMO et Point Cardinal | Des leaders inspirantes pour la jeunesse féminine 2022-05-19 ISABELLE NEASSENS 8 minutes « Des leaders exceptionnels se donnent du mal pour stimuler l’estime de soi de leurs équipes.Quand les gens croient en eux-mêmes, c’est incroyable ce qu’ils peuvent accomplir »Samuel Walton, fondateur de Walmart PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) LEADERSHIP

  • Assumer prevenir assurer Avec Christian Vanasse (Beneva)

    L'assurance, votre meilleure alliée en affaires ? Cette semaine, nous avons le plaisir d'accueillir Christian Vanasse, spécialiste en assurance des entreprises chez Beneva. Vous souhaitez savoir pourquoi l'assurance est si importante pour tout.e entrepreneur.e qui veut réussir ? Christian nous explique tout, des risques à connaître aux bénéfices souvent sous-estimés. On démonte aussi quelques idées reçues au passage ! « Assumer, prévenir, assurer » - Avec Christian Vanasse (Beneva) 16 juillet 2024 L'assurance, votre meilleure alliée en affaires ? Cette semaine, nous avons le plaisir d'accueillir Christian Vanasse, spécialiste en assurance des entreprises chez Beneva. Vous souhaitez savoir pourquoi l'assurance est si importante pour tout.e entrepreneur.e qui veut réussir ? Christian nous explique tout, des risques à connaître aux bénéfices souvent sous-estimés. On démonte aussi quelques idées reçues au passage ! PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien NOS PARTICIPANT( e) S ( Vous pouvez aussi Aimer ) FINANCE & COMPTABILITÉ

  • DANS LES COULISSES D UNE STARTUP SAFT

    Comment une athlète de niveau olympique est devenue entrepreneure en soins énergétiques? Christine Boudrias partage ses défis et son parcours, une histoire également relatée par Henkel Media. Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been the industry's standard dummy text ever since the 1500s, when an unknown printer took a galley of type and scrambled it to make a type specimen book. It has survived not only five centuries, but also the leap into electronic typesetting, remaining essentially unchanged. EMILIE-MARIE GIOANNI À PROPOS DE Article MAISON BOULICHE⎢ENTRE PÂTISSERIE ET ANOREXIE Zina Ibnattya, la jolie jeune femme à la tête de Maison Bouliche, fait plus que confectionner des... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article L’AMITIÉ EN AFFAIRES : OUI OU NON ? Peu importe ses formes ou sa raison d’être, l’entrepreneuriat vient avec son lot de défis. LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Article ALLUMER LA FLAMME DE L’ENTREPRENEURIAT À l’occasion de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, OSEntreprendre a mis sur pied la ... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE ( Vous pouvez aussi Aimer ) LE CONCEPT Saft est à l’origine un projet de fin d’étude, imaginé par Tim lors de sa maîtrise. Une consigne : la problématique devait avoir un lien avec le pays qui allait l’accueillir, le Canada. Arrivé peu après l’affaire de vol de données chez Desjardins, cet événement est pour lui un levier d’inspiration : il a découvert les défis de l’identification, de la protection des données et de l’authentification. Une mauvaise utilisation des mots de passe peut compromettre la sécurité des données d’une entreprise. Ceux-ci peuvent être trop complexes pour être mémorisés, ou bien trop faciles à hacker. En février 2021, Tim envisage de faire son projet de fin d’étude une entreprise. Il commence à se renseigner sur les brevets, sur l’avenir de son idée, et il s’entoure d’un collaborateur pour mener le projet plus loin, Paul. Ils se voient le soir après le travail, deux à trois fois par semaines, dans les locaux du Centech . Le projet est né dans l’incubateur, et y a grandit. Un jour, ils tombent sur la présentation d’une cohorte d’accélération et l’idée fait son chemin.En juillet 2022, le Centech valide leur admission. Fin février 2023, ils intègrent la cohorte . L'ATOUT D'UN DESIGNER La force de ces trois entrepreneurs, c’est leur parcours commun dans le design, plus particulièrement dans le design d’expérience utilisateur. « Souvent, dans les domaines techniques, où le design est laissé pour compte, on a rarement pris en considération les facteurs humains dans la création de solutions. » En partant du constat que l’authentification est pensée davantage pour les machines que pour les humains, l’expertise de Tim, Paul et Joseph les mène à penser des solutions plus simples, plus ergonomiques. Dès ses premières expériences professionnelles, Tim avait hâte de monter son affaire, frustré que le design soit écrasé par les autres cultures de métiers dans plusieurs grandes entreprises. Son ambition est de remettre le design à sa juste place : dès la vision, avant la production. LE PROGRAMME D'ACCÉLÉRATION DU CENTECH Le Centech est un incubateur à portée mondiale et un organisme à but non lucratif, ouvert à tous, qui se concentre sur les entreprises deeptech à fort potentiel de croissance. En 2022, l’UBI Global l’a classé parmi les dix meilleurs incubateurs d’entreprises universitaires au monde. Leur programme d’accélération est une porte d’entrée pour accéder au monde de l’entrepreneuriat, suivi de leur programme de propulsion de vingt-quatre mois. Pendant douze semaines, les startups bénéficient d’un accompagnement gratuit et personnalisé, plus de cinquante ateliers (pitch, vente, intelligence financière, propriété intellectuelle…) et un réseau de mentors de qualité. UN PARCOURS SEMÉ DE DÉFIS « En tant qu’étranger, on se doit d’être meilleur que quelqu’un qui vit ici. Il faut prouver qu’on mérite d’être là. » C’est le moteur de Saft : innover, pour se démarquer. Aujourd’hui, le projet est en phase d’idéation. Le trio se situe dans un moment charnière où le fond et la forme du projet est sans cesse remis en question, bousculé, poussé à évoluer. « En tant que designers, on sait mener un projet. Mais on ne sait pas comment l’adapter à un marché, à qui s’adresser, comment… ». Pour les trois associés, cette accélération démystifie beaucoup de choses sur l’entrepreneuriat. « On est entourés de gens réalistes, qui connaissent ce domaine comme personne , ils ont tout réussi et tout échoué, donc ils savent les choses à faire et à ne pas faire.» Pour mener cette réflexion à bien, le Centech est le lieu idéal : entourés de nombreux autres incubés et de mentors avisés, impossible de passer à côté d’un bon conseil, ou d’une bonne idée. Ajoutez à cela une centaine de coups de fils et des brainstormings quotidiens en équipe… Pas de doute que ce projet ira loin ! Curieux de suivre l’aventure de cette startup ? Devenez membre Henkel Média ✨ DANS LES COULISSES D’UNE STARTUP : SAFT 2023-03-12 EMILIE-MARIE GIOANNI 4 minutes En moyenne, un utilisateur a entre cent et deux cents comptes en ligne (Facebook, banque en ligne, Spotify…). Et un grand nombre de mots de passe à retenir. La bonne affaire… La promesse de Saft ? Abolir ces mots de passes ! Ce trio composé de trois jeunes designers diplômés de l’École de Design Nantes Atlantique — Tim Auger, Paul Poirier et Joseph Chataigner— se lance dans un domaine complexe : la cybersécurité. Est-ce que ça leur fait peur ? Pas vraiment. Car ils ont compris très tôt que s’entourer d’experts était la clé pour faire avancer leur projet de startup. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) CYBÉRSÉCURITÉ

  • UNE CREME A GLACE AVEC NANCIE FERRON DE LA MAISON LAVANDE

    Cet été, l'équipe de DanieleHenkel.tv part à la rencontre d'entrepreneurs saisonniers dans les Basses-Laurentides. Découvrez Nancie Ferron de la Maison Lavande, tout en savourant un délicieux cornet de yogourt glacé parfumé à la lavande. Mélissa Proulx est une journaliste, chroniqueuse et rédactrice. Elle se consacre avec passion et créativité à l’élaboration de contenus journalistiques riches et variés depuis 2002. Bachelière en lettres françaises de l’Université d’Ottawa et diplômée en journalisme, Mélissa Proulx avait 21 ans lorsqu’on lui a confié les rênes de l’hebdomadaire culturel Voir Gatineau-Ottawa, une édition régionale qu’elle a dirigé pendant huit ans. Sa route l’a ensuite ramenée vers sa région où elle a été chef de la section Art de vivre du Voir Montréal puis comme rédactrice en chef adjointe du magazine Enfants Québec. MÉLISSA PROULX À PROPOS DE Entretien CODE DH : LES AFFAIRES ET LA FAMILLE Qui a dit que la famille et les affaires ne faisait pas bon ménage? Certainement pas moi!... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article UNE CRÈME À GLACE AVEC… LOUIS MARINEAU DE LA FERME MARINEAU L’été dernier, l’équipe de DanieleHenkel.tv a pris la route et est allée à la rencontre ... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Entretien DH DÉCOUVRE: VOILES EN VOILES Dans la série DH découvre, Danièle Henkel part à la rencontre de personnes d’exception. LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE ( Vous pouvez aussi Aimer ) Mesures COVID-19 : Les champs de lavande sont accessibles tous les jours de 10 h à 17 h, jours fériés inclus. «Nous avons établi des voies de circulation avec entrées et sorties pour chaque espace : parfumerie, cueillette en boutique, visite des champs, bistro. Nous mettons à la disposition des visiteurs des lavabos avec eau tiède et savon à plusieurs endroits ainsi que des stations avec notre gel antibactérien. Nous limitons le nombre de personnes en boutique. Nos employés portent des visières en tout temps. Les caisses sont placées derrière des parois de protection transparentes. Le port du masque est obligatoire pour tous les visiteurs dans la boutique. » https://www.facebook.com/maisonlavande/videos/786052858802505/?__xts__[0]=68.ARCxfEa-SibZ3CyVawGTLU6ugS1rYZtx6NrvldPA34rBtQafkY-YLz5xUofS1e43N9o0wASXRhR83f-tUvG7KmFWOsCba3KlOvNhwQSXOlkU62nBV2tnCWPRzy5_LTW3QrLETaZN-ZA7wV8K1bis06Wmc8EcjHWq8fo6sMgFA6LHzGyyNMQUrrf4esuB1x02meX7uVzWQmHU3HkOKRTv0xYkDhm5wE_w4gTURUzPq3fPeVRe5NVglirPMCi55mHG0GKL2JuBdKt9jN1dl8UpvAsmtrAdDVxccykh-5PocOLzk_MPqkXSA5VSia5v_ssN_jWSqe5TneelTQ38TyHv8HOt3K6C4dDAI5O25g&__tn__=-R Comment est née la Maison Lavande? Lors d’un voyage en Provence, sur le plateau de Valensole où l’on voit les champs de lavande à perte de vue, Daniel (Joannette) m’a dit : pourquoi ne cultive-t-on pas de la lavande chez nous? Une conversation de 30 secondes qui a changé nos vies! De retour ici, Daniel a fait ses recherches. Il existe une centaine de variétés, dont certaines rustiques qui supportent bien notre climat. Il a fait des essais. Quand on a vu que ça survivait et que ça fleurissait, j’ai dit à Daniel : avec l’huile essentielle, je pourrais faire des produits de parfumerie! – moi, qui avais été parfumeuse durant mes études. Et si on avait une parfumerie avec les champs de lavande sur un site agrotouristique, alors on aurait un projet commun! Nous étions pourtant très heureux dans nos carrières journalistiques télé respectives, mais nous avions besoin de retrouver ces petits papillons dans le ventre le matin avant d’aller travailler. On ne pensait jamais aimer autant l’entrepreneuriat! Quand tu es journaliste, tu aimes apprendre et transmettre. Là, on fait la même chose. On apprend et on transmet notre passion pour la lavande. Avec les années, nos filles Florence et Marjolaine nous ont rejoints dans l’entreprise. La parfumerie est ouverte à l'année, mais il n'en reste pas moins que votre entreprise dépend beaucoup de la belle saison... Les plants de lavande fleurissent au mois de juillet. La floraison dure six semaines, grâce à une variété qui éclot plus tardivement. Cette année, c'est la première fois qu'elle arrivait aussi tard avec un décalage de dix jours. Ça fait aussi partie de la vie de l'agriculteur. Après un hiver difficile et un printemps quasi inexistant, on a eu des pertes. La visite des champs de lavande, c'est notre produit d'appel, c'est ce que les gens veulent voir. On dit toujours qu'on a ajouté un peu de beauté dans notre belle région, ce serait fou de ne pas en faire profiter. Or, ça vient avec une énorme pression parce que si tu ouvres tes champs, il faut que tu aies les installations pour accueillir ton monde. Alors oui, c'est énorme, sauf que les gens répondent tellement bien qu'on ne peut plus reculer et juste récolter la fleur pour en faire de l'huile essentielle. Vous êtes dans la business du bonheur… On n’a jamais répertorié le nombre de photographes qui viennent dans les champs avec leurs client Chez nous, la superficie (il y a de lavande sur un kilomètre) fait en sorte qu’il y a toujours une possibilité de prendre des photos sans personne en arrière-plan. On doit être dans plusieurs salons de maisons québécoises! (rires) On a beaucoup de fêtes «bachelorette», de «baby showers», d’anniversaires. Nos clients sont toujours beaux, bien habillés, de bonne humeur! Dans les champs, on peut apporter le nécessaire à se faire un pique-nique sur une couverture. Il y a des aires de détente… À quoi ressemble la haute saison pour vous? Je pense que c’est exactement ce que vivent les restaurateurs lors du « coup de feu », sauf que nous ça dure six semaines et qu’on reçoit 55 000 et 60 000 visiteurs sur un site immense. C’est vraiment un feu roulant avec 40 employés à la fois sur le site. Nous avons des équipes à l’accueil, au stationnement, au bistro, à la boutique gourmande et en parfumerie. [Dans le contexte de la COVID, s’ajoute à cela une boutique express pour la cueillette de commandes.] Nous travaillons sept jours sur sept. Daniel commence plus tôt vers 7h avec les travailleurs agricoles. Et c’est rare que l’on reparte avant 18h-19h le soir. C’est un coup à donner. Et votre basse saison? En fait, il n'y en a pas, parce qu'on se prépare pour Noël, qui est une grosse saison pour la maison mère et les cinq boutiques en centres commerciaux. Après les fêtes, on se lance dans la création de nouveaux produits, de nouvelles collections. Nous avons ouvert la Maison Lavande il y a dix ans et l'an dernier, Daniel et moi avons réussi à prendre le mois de janvier pour la première fois. On peut maintenant se le permettre, car on a une belle équipe en place. UNE CRÈME À GLACE AVEC… NANCIE FERRON DE LA MAISON LAVANDE 2019-08-11 MÉLISSA PROULX 6 minutes [Mis à jour le 24 juillet 2020] Cet été, l’équipe de DanieleHenkel.tv prend la route et va à la rencontre d’entrepreneurs saisonniers autour d’un bon cornet de «crème à glace»! Alors que tout le monde profite de la belle saison, ils ne comptent pas les heures et les sacrifices pour que leurs affaires fleurissent. Direction les Basses-Laurentides pour échanger avec Nancie Ferron de la Maison Lavande, tout en savourant un cornet de yogourt glacé parfumé… à la lavande! N.D.R.L.: ce reportage a été réalisé en août 2019, soit bien avant la pandémie de la COVID-19. Les mesures sanitaires de distanciation sociale et de port du masque n’étaient donc pas implantées. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ENTREPRENEURIAT

  • ACTIONNAIRE DE L INTERET A LA REALITE

    Selon la plus récente étude de Femmessor, une femme sur deux (51%) souhaiterait devenir actionnaire d’une entreprise si l’occasion se présentait. Une fois que c’est dit, comment transforme-t-on cet intérêt en réalité? Voici quatre mots en A pour amorcer la réflexion! Présenté par Henkel Media. Mélissa Proulx est une journaliste, chroniqueuse et rédactrice. Elle se consacre avec passion et créativité à l’élaboration de contenus journalistiques riches et variés depuis 2002. Bachelière en lettres françaises de l’Université d’Ottawa et diplômée en journalisme, Mélissa Proulx avait 21 ans lorsqu’on lui a confié les rênes de l’hebdomadaire culturel Voir Gatineau-Ottawa, une édition régionale qu’elle a dirigé pendant huit ans. Sa route l’a ensuite ramenée vers sa région où elle a été chef de la section Art de vivre du Voir Montréal puis comme rédactrice en chef adjointe du magazine Enfants Québec. MÉLISSA PROULX À PROPOS DE Article Confiantes, les futures entrepreneures? Au cours de la dernière décennie, l’entrepreneuriat féminin a nettement progressé au Québec... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP ( Vous pouvez aussi Aimer ) A ctionnariat L’actionnariat désigne un groupe ou un(e) individu(e) qui détient des titres financiers (actions) d’une entreprise. En d’autres termes, être actionnaire, c’est être propriétaire d’une part de l’entreprise. Il existe différentes façons de devenir actionnaire : en achetant des actions au sein de l’entreprise qui nous emploie, en se portant acquéreur d’actions dans une autre entreprise existante ou une startup, entre autres. L’actionnaire doit être prêt à investir une somme importante pour obtenir un droit de regard sur l’entreprise, mais aussi pour démontrer son sérieux et sa crédibilité vis-à-vis ses partenaires financiers. «En revanche, dans certaines situations où la relation de confiance est établie depuis plusieurs années, il arrive que les propriétaires dirigeant(e)s financent l’employé(e)-acquéreur(euse) ou se porte garants de son prêt à la banque», précise Myriam Paquin, directrice de portefeuille capital-actions chez Femmessor. En initiant ce sondage Léger réalisé en collaboration avec Rouge Canari, Femmessor émettait l’hypothèse que l’actionnariat pouvait être une voie d’accélération permettant aux femmes d’accéder à la propriété d’entreprises. A CCELERATION Devenir actionnaire, c’est s’engager dans une entreprise existante, souvent lucrative et pour laquelle il a été possible de valider la rentabilité. La part de risque, bien que présente, est donc moins grande que lorsqu’on démarre une entreprise de zéro, convient Mme Paquin. C’est pourquoi elle peut s’avérer une voie d’accès des femmes à la propriété d’entreprise. «Lorsqu’il est possible de voir l’historique financier de l’organisation, de vérifier sa réputation, c’est un facilitateur. Sans compter que lorsqu’on devient actionnaire d’une entreprise existante, on évite les trois à cinq années que nécessite habituellement le démarrage.» A PTITUDES Quelles sont les aptitudes et qualités recherchées chez un(e) futur(e) actionnaire?«Nous avons remarqué que les gens recherchent souvent des qualités qui correspondent à leurs propres valeurs et des compétences qui sont complémentaires aux leurs», énonce Mme Paquin.Selon l’étude de Femmessor sur l’actionnariat, la rigueur, les compétences en développement des affaires ainsi que les compétences financières ou comptables ont été cités comme étant les plus recherchés. «Il n’est pas nécessaire de maîtriser toutes ces compétences parfaitement, tient à rectifier Mme Paquin. Savoir reconnaître ses forces et ses faiblesses et savoir bien s’entourer de personnes complémentaires m’apparaît tout aussi important.» A CTION L’actionnariat vous intéresse? Voici les prochaines étapes à considérer. 1. Faire son bilan personnel e t évaluer si on est prêts à s’investir et à investir. 2. Manifester son intérêt aux propriétaires dirigeant(e)s aussi tôt que possible . «Il importe de parler de ses motivations profondes, de démontrer son sérieux dans la démarche, indique Mme Paquin. Cela permettra de vérifier l’intérêt des dirigeant(e)s à ouvrir leur actionnariat et, s’il y a lieu, de discuter de la possibilité de réévaluer annuellement.» 3. Aller rencontrer son conseiller(ère) financier et voir quelles sont les ressources disponibles de financement et d’accompagnement. 4. Aller chercher des opportunités d’investissement . En s’informant auprès des organisations ou organismes d’aide et d’accompagnement, en mentionnant son intérêt à travers son réseau, en rencontrant des prêteurs potentiels. Vous n’avez pas encore écouté l’épisode sur l’actionnariat du balado Une fois pour toutes ? C’est par ici . ACTIONNAIRE: DE L’INTÉRÊT À LA RÉALITÉ 2019-11-12 MÉLISSA PROULX 4 minutes Selon la plus récente étude de Femmessor, une femme sur deux (51%) souhaiterait devenir actionnaire d’une entreprise si l’occasion se présentait. Une fois que c’est dit, comment transforme-t-on cet intérêt en réalité? Voici quatre mots en A pour amorcer la réflexion! PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) FINANCE & COMPTABILITÉ

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