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Le Miroir Brisé de Notre Époque
Il était une fois un monde où l'on pouvait encore faire confiance à ce que l'on voyait. Où le visage de Danièle Henkel ne pouvait pas mentir, où la voix de nos premiers ministres ne pouvait pas trahir, où une application créée pour protéger les femmes ne pouvait pas devenir leur bourreau. Ce monde-là n'existe plus.
Nous vivons désormais dans l'ère du mensonge parfait, où la technologie a appris à singer nos âmes avec une précision diabolique. Six cent trente-huit millions de dollars. C'est le prix de notre naïveté collective en 2024. C'est le tribut que nous avons payé aux nouveaux seigneurs de la tromperie, ces alchimistes numériques qui transforment notre confiance en or.
Mais derrière ces chiffres froids se cachent des histoires humaines. Des grand-mères qui ont cru voir leur idole leur promettre la fortune. Des travailleurs précaires qui ont mordu à l'hameçon d'un emploi de rêve. Des entrepreneurs qui ont vu leurs entreprises s'effondrer sous les coups de boutoir des rançongiciels.
Cette chronique n'est pas seulement celle de la cybercriminalité au Canada. C'est le récit de notre époque, celle où l'humanité doit réapprendre à distinguer le vrai du faux dans un monde où cette distinction s'estompe chaque jour davantage.
L'Ironie Cruelle de Tea Dating Advice
L'histoire commence comme une fable moderne, teintée d'une ironie si amère qu'elle en devient presque poétique. Tea Dating Advice. Un nom qui évoque la douceur d'un après-midi entre amies, le réconfort d'une confidence partagée autour d'une tasse fumante. Cette application américaine avait été conçue comme un sanctuaire numérique, un lieu où les femmes pouvaient s'entraider, partager leurs expériences, se protéger mutuellement des prédateurs.
Mais en juillet 2025, ce sanctuaire s'est transformé en piège. Plus de soixante-dix mille photos personnelles, soixante-dix mille fragments d'intimité, ont été arrachés à leurs propriétaires pour être jetés en pâture sur les forums les plus sombres d'internet. Les selfies, les pièces d'identité, tous ces petits morceaux de vie privée qui constituent notre identité numérique, éparpillés comme les pages d'un journal intime déchiré par le vent.
L'ironie est cruelle, presque shakespearienne dans sa perfection tragique. Un outil de protection devient un instrument de destruction. Un bouclier se transforme en épée. Cette métamorphose révèle la fragilité fondamentale de notre époque numérique, où nos protections peuvent à tout moment se retourner contre nous.
Car Tea Dating Advice n'est que le symbole d'une réalité plus vaste. Dans notre monde hyperconnecté, nous confions nos secrets les plus intimes à des serveurs lointains, nous remettons notre sécurité entre les mains d'algorithmes que nous ne comprenons pas. Et quand ces gardiens numériques faillissent, c'est notre humanité même qui se retrouve exposée, vulnérable, offerte aux regards les plus malveillants.
Le Visage Volé de Danièle Henkel
Imaginez un instant que votre visage ne vous appartienne plus. Que votre voix, cette signature unique qui vous définit depuis votre naissance, puisse être détournée, manipulée, utilisée pour tromper ceux qui vous font confiance. C'est le cauchemar qu'a vécu Danièle Henkel en juillet 2025, et c'est le cauchemar qui nous guette tous.
La sénatrice et femme d'affaires québécoise a découvert avec horreur qu'une vidéo circulait sur Facebook, une vidéo où elle semblait promettre des gains mirobolants à quiconque investirait dans une plateforme frauduleuse. Mais ce n'était pas elle. C'était son double numérique, son fantôme créé par l'intelligence artificielle, son âme volée et prostituée au service de l'escroquerie.
"Chaque citoyen qui investit à partir de 350 dollars canadiens est garanti de gagner 60 000 dollars canadiens dès le premier mois ! Places limitées !" Ces mots, elle ne les a jamais prononcés. Cette promesse, elle ne l'a jamais faite. Pourtant, c'était bien son visage, sa voix, son sourire qui les portaient. L'intelligence artificielle avait appris à la singer avec une perfection terrifiante.
Le plus bouleversant dans le témoignage de Danièle Henkel, ce n'est pas la colère face à cette usurpation d'identité. C'est cette empathie profonde, cette humanité qui transparaît quand elle évoque les victimes potentielles : "Moi, je pense à des personnes qui sont démunies, et ce qui m'inquiète le plus, ce sont surtout les personnes d'un certain âge qui vont croire un peu tout, surtout venant d'une madame Henkel en qui ils ont confiance."
Dans ces mots résonne toute la tragédie de notre époque. La confiance, ce lien invisible qui unit les êtres humains depuis la nuit des temps, est devenue une arme entre les mains des fraudeurs. Ils ne volent pas seulement de l'argent. Ils volent quelque chose de plus précieux encore : ils volent la confiance que nous nous portons les uns aux autres.
Et quand Mme Henkel a tenté de faire retirer cette publicité mensongère, elle s'est heurtée au mur d'indifférence des géants du numérique. Meta, propriétaire de Facebook, a tardé à réagir malgré les signalements répétés. Cette inaction n'est pas qu'une négligence technique. C'est le symptôme d'un système qui a perdu de vue l'humain au profit du profit.
Quand Nos Leaders Deviennent des Marionnettes
Doug Ford et Justin Trudeau. Deux hommes que tout oppose politiquement, mais que le destin numérique a réunis dans une même tragédie. Leurs visages, leurs voix, leurs gestes ont été détournés par des fraudeurs pour créer de fausses vidéos d'investissement. Quinze mille dollars pour l'un, douze mille pour l'autre. Vingt-sept mille dollars de confiance brisée, de foi trahie.
Ces chiffres ne disent pas tout. Ils ne disent pas la détresse de ce senior ontarien qui a cru voir son premier ministre lui conseiller un placement. Ils ne disent pas la honte de cette victime qui a réalisé trop tard qu'elle avait été dupée par un fantôme numérique. Ils ne disent pas l'érosion lente mais inexorable de la confiance que nous portons à nos institutions, à nos leaders, à notre société tout entière.
Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Les deepfakes ne se contentent pas de voler de l'argent. Ils empoisonnent le puits de la confiance collective. Ils sèment le doute là où devrait régner la certitude. Ils transforment chaque vidéo en question, chaque déclaration en suspicion.
Comment faire confiance à un message vidéo de nos dirigeants quand nous savons que l'intelligence artificielle peut les faire mentir ? Comment croire ce que nous voyons quand nos yeux peuvent être trompés par des algorithmes ? Nous entrons dans une ère où la vérité devient un luxe, où la certitude se transforme en privilège.
Chapitre V : Les Nouveaux Prédateurs de l'Emploi
Il y a quelque chose de particulièrement cynique dans les fraudes à l'emploi. Elles s'attaquent à ce qu'il y a de plus fondamental dans l'être humain : le besoin de travailler, de contribuer, d'avoir sa place dans la société. Quarante-sept millions et cent mille dollars. C'est le prix de cette cruauté en 2024.
Les fraudeurs ont compris que la pandémie avait changé notre rapport au travail. Le télétravail, autrefois exception, est devenu norme. Les entretiens par vidéoconférence, les contrats dématérialisés, les équipes dispersées aux quatre coins du pays : tout cela a créé un terreau fertile pour l'escroquerie.
Imaginez ce jeune diplômé qui cherche désespérément un emploi dans un marché du travail difficile. Il reçoit une offre alléchante : télétravail, salaire attractif, horaires flexibles. Tout ce dont il rêve. Mais pour décrocher ce poste de rêve, il doit d'abord payer des "frais d'inscription", acheter du matériel informatique spécialisé, ou fournir ses coordonnées bancaires pour le "dépôt direct" de son salaire.
L'arnaque est cruelle car elle joue sur l'espoir. Elle transforme la recherche d'emploi, déjà éprouvante, en parcours du combattant semé d'embûches. Elle fait de chaque offre d'emploi un piège potentiel, de chaque opportunité une source d'angoisse.
Et quand la supercherie est découverte, c'est plus que de l'argent qui a été volé. C'est la confiance en l'avenir, la foi en ses propres capacités, l'espoir d'une vie meilleure. Les fraudeurs ne se contentent pas de vider les comptes bancaires. Ils vident les âmes de leur espérance.
Chapitre VI : L'Or Numérique des Investissements Fantômes
Trois cent dix millions six cent mille dollars. Cette somme vertigineuse représente les pertes liées aux fraudes à l'investissement au Canada en 2024. Mais au-delà des chiffres, c'est l'histoire de rêves brisés, d'avenirs hypothéqués, de confiance trahie.
Les fraudeurs modernes ont compris que l'appât du gain n'était plus suffisant. Il fallait y ajouter la peur de rater une opportunité, l'urgence de l'action, la caution de la célébrité. Ils ont transformé l'investissement en spectacle, la finance en divertissement, l'escroquerie en art.
Leurs plateformes brillent de mille feux, leurs promesses scintillent comme des diamants, leurs témoignages de clients satisfaits défilent comme autant de preuves de leur légitimité. Cryptomonnaies révolutionnaires, actions technologiques prometteuses, placements garantis sans risque : ils vendent du rêve à crédit et de l'espoir à tempérament.
Mais derrière ces façades rutilantes se cachent des serveurs vides, des comptes fantômes, des promesses creuses. Quand les victimes tentent de récupérer leur mise, elles découvrent que leur eldorado numérique n'était qu'un mirage, que leur fortune virtuelle n'était qu'une illusion.
Le plus tragique, c'est que ces fraudes touchent souvent ceux qui peuvent le moins se permettre de perdre. Ces retraités qui espéraient arrondir leur pension, ces familles qui rêvaient d'offrir un avenir meilleur à leurs enfants, ces entrepreneurs qui cherchaient à financer leur projet de vie. L'escroquerie à l'investissement ne vole pas que de l'argent. Elle vole les rêves, elle hypothèque l'avenir, elle transforme l'espoir en cauchemar.
Chapitre VII : Les Gardiens Défaillants du Temple Numérique
Il y a quelque chose de profondément troublant dans l'attitude des géants du numérique face à ces fléaux. Meta, Google, Apple : ces entreprises qui se présentent comme les architectes de notre avenir numérique semblent parfois aveugles aux dégâts collatéraux de leurs créations.
Cette déshumanisation de la relation entre les plateformes et leurs utilisateurs n'est pas qu'un problème technique. C'est un symptôme de la dérive de notre époque, où l'humain devient variable d'ajustement dans l'équation du profit. Les algorithmes optimisent l'engagement, les publicités génèrent des revenus, mais qui se soucie des victimes laissées sur le bord du chemin numérique ?
L'action collective lancée au Québec contre Meta en mars 2024 n'est pas qu'une procédure judiciaire. C'est un cri de détresse, un appel à la responsabilité, une tentative désespérée de rappeler à ces géants qu'ils ont des devoirs envers ceux qui font leur fortune.
Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Ces plateformes prospèrent grâce à notre attention, nos données, notre confiance. Elles construisent leurs empires sur nos vies numériques. N'ont-elles pas, en retour, l'obligation morale de nous protéger ?
L'Art de la Résistance Numérique
Face à cette marée noire de la cybercriminalité, que peut faire l'individu ? Comment résister quand l'ennemi maîtrise des technologies que nous peinons à comprendre ? Comment se protéger quand nos propres outils de protection peuvent se retourner contre nous ?
La première arme de cette résistance, c'est la connaissance. Comprendre que derrière chaque message urgent se cache peut-être un piège. Savoir que les vraies institutions ne demandent jamais d'informations sensibles par email ou par téléphone. Réaliser que les opportunités trop belles pour être vraies le sont généralement.
Mais la connaissance ne suffit pas. Il faut aussi développer une nouvelle forme d'intuition, une méfiance bienveillante qui nous permet de naviguer dans ce monde de faux-semblants sans pour autant sombrer dans la paranoïa. Il faut apprendre à faire confiance tout en vérifiant, à espérer tout en restant vigilant.
L'authentification à deux facteurs, les mots de passe complexes, les mises à jour régulières : ces gestes techniques sont les nouveaux rituels de protection de notre époque. Ils peuvent sembler dérisoires face à la sophistication des attaques, mais ils constituent notre première ligne de défense.
Plus important encore, il faut cultiver le doute constructif. Quand Doug Ford ou Justin Trudeau apparaissent dans une vidéo promotionnelle, notre premier réflexe doit être de vérifier l'information auprès de sources officielles. Quand Danièle Henkel semble nous promettre des gains extraordinaires, nous devons nous demander si cette promesse correspond à ce que nous savons de cette personnalité.
Chapitre IX : Les Entreprises Face à l'Hydre Cybercriminelle
Un million cent trente mille dollars. C'est le montant moyen des rançons versées par les entreprises canadiennes en 2023. Derrière ce chiffre se cachent des PME acculées à la faillite, des hôpitaux paralysés, des écoles privées de leurs outils pédagogiques.
Les rançongiciels ne se contentent pas de chiffrer des données. Ils paralysent des vies, interrompent des soins, compromettent des avenirs. Quand un hôpital voit ses systèmes informatiques bloqués, ce ne sont pas que des fichiers qui sont pris en otage. Ce sont des patients qui ne peuvent plus être soignés, des opérations qui doivent être reportées, des vies qui sont mises en danger.
Les cybercriminels ont compris que les entreprises étaient des cibles plus lucratives que les particuliers. Elles ont plus d'argent, elles sont plus dépendantes de leurs systèmes informatiques, elles sont plus pressées de retrouver l'usage de leurs outils. Elles constituent donc des victimes idéales pour ces nouveaux bandits de grand chemin.
Mais la cybersécurité d'entreprise ne peut plus être considérée comme un coût. C'est un investissement dans la survie, une assurance contre l'extinction. Les entreprises qui négligent leur sécurité informatique jouent à la roulette russe avec leur existence même.
La formation des employés, la sauvegarde des données, la segmentation des réseaux, la planification de la continuité d'activité : ces mesures peuvent sembler coûteuses et contraignantes. Mais elles sont dérisoires comparées au prix de la paralysie totale.
Chapitre X : Les Sentinelles de l'Espoir
Dans cette guerre contre la cybercriminalité, le Canada ne combat pas seul. Le Centre antifraude du Canada, le Centre canadien pour la cybersécurité, la Gendarmerie royale du Canada : ces organismes constituent nos sentinelles dans la nuit numérique.
Le numéro 1-888-495-8501 du Centre antifraude du Canada n'est pas qu'une ligne téléphonique. C'est une bouée de sauvetage pour ceux qui se noient dans l'océan de la cybercriminalité. C'est une oreille attentive pour ceux qui ont besoin de raconter leur mésaventure. C'est un phare dans la tempête pour ceux qui cherchent leur chemin.
Ces organismes ne se contentent pas de collecter des statistiques. Ils tissent un réseau de protection, ils éduquent le public, ils traquent les criminels. Ils rappellent que derrière chaque chiffre se cache un être humain, que derrière chaque fraude se trouve une victime qui mérite d'être aidée.
Le site cyber.gc.ca du Centre canadien pour la cybersécurité n'est pas qu'un portail d'information. C'est un arsenal de connaissances, un manuel de survie numérique, un guide pour naviguer dans les eaux troubles de notre époque connectée.
L'initiative "Pensez cybersécurité" (pensezcybersecurite.gc.ca) va plus loin encore. Elle démocratise la sécurité informatique, elle rend accessible ce qui était réservé aux experts, elle transforme chaque citoyen en acteur de sa propre protection.
Épilogue : L'Aube d'une Nouvelle Conscience
Nous voici arrivés au terme de cette chronique de notre époque troublée. Six cent trente-huit millions de dollars, cent huit mille huit cent soixante-dix-huit victimes, des milliers d'histoires humaines brisées par la cupidité et la technologie. Ces chiffres pourraient nous désespérer, nous pousser à débrancher nos ordinateurs et à fuir ce monde numérique devenu hostile.
Mais ce serait oublier l'essentiel. Car cette crise révèle aussi notre capacité de résistance, notre aptitude à nous adapter, notre détermination à préserver ce qui fait notre humanité. Danièle Henkel aurait pu se contenter de subir. Elle a choisi de se battre, de témoigner, d'alerter. Les victimes de fraudes auraient pu se taire par honte. Elles ont choisi de parler, de signaler, de prévenir d'autres victimes potentielles.
Cette prise de conscience collective n'est que le début. Nous apprenons, lentement mais sûrement, à vivre dans ce monde où la vérité et le mensonge se mélangent, où la confiance doit être méritée plutôt qu'accordée aveuglément, où la vigilance devient une vertu cardinale.
L'intelligence artificielle peut apprendre à imiter nos visages, nos voix, nos gestes. Mais elle ne peut pas reproduire ce qui fait l'essence de notre humanité : notre capacité d'empathie, notre sens de la justice, notre solidarité face à l'adversité. C'est sur ces fondations inébranlables que nous construirons notre résistance.
Le Canada de 2025 se trouve à un carrefour. Il peut choisir de subir cette criminalité technologique ou de la combattre avec détermination. Il peut accepter que la confiance devienne un luxe ou lutter pour qu'elle reste un droit. Il peut laisser les fraudeurs empoisonner notre société numérique ou construire ensemble un avenir où la technologie serve l'humain plutôt que de l'asservir.
Car au final, cette guerre ne se gagnera pas avec des algorithmes ou des pare-feu. Elle se gagnera avec ce que nous avons de plus précieux : notre humanité, notre solidarité, notre refus de laisser la peur gouverner nos vies. Les fraudeurs volent notre argent, mais ils ne voleront pas notre âme. Pas si nous restons unis. Pas si nous restons humains.
Dans cette bataille pour l'âme de notre époque numérique, chaque geste compte, chaque vigilance importe, chaque solidarité fait la différence. Car nous ne sommes pas que des utilisateurs, des consommateurs, des cibles. Nous sommes des citoyens d'un monde en mutation, et c'est à nous d'écrire la suite de cette histoire.
L'aube se lève sur une nouvelle conscience. Une conscience où la technologie n'est plus subie mais maîtrisée, où la confiance n'est plus naïve mais éclairée, où l'humanité reprend ses droits face à la machine. Cette aube-là, nous la construisons ensemble, un geste de vigilance à la fois, une solidarité à la fois, une victoire à la fois.
Car les voleurs d'âmes n'auront pas le dernier mot. Pas tant que nous gardons vivante la flamme de notre humanité.
Sources et témoignages recueillis auprès du Centre antifraude du Canada, du Centre canadien pour la cybersécurité, et de l'interview de Danièle Henkel publiée par Protégez-Vous en juillet 2025.
Les voleurs d'âmes : Quand l'Intelligence Artificielle dévore notre Humanité
2025-10-10
HENKEL
6 minutes

Il était une fois un monde où l'on pouvait encore faire confiance à ce que l'on voyait. Où le visage de Danièle Henkel ne pouvait pas mentir, où la voix de nos premiers ministres ne pouvait pas trahir, où une application créée pour protéger les femmes ne pouvait pas devenir leur bourreau. Ce monde-là n'existe plus.
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