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- Grand cercle economique des Peuples autochtones et du Quebec ca donne du vent dans les ailes pour decoller
Henkel Média met en lumière des acteurs clés du milieu des affaires et promeut des pratiques responsables et inclusives. Le Grand cercle économique favorise les liens entre les communautés d’affaires autochtones et allochtones, valorisant l’intégration économique des Autochtones et la protection du territoire. Henkel Média est une plateforme numérique dédiée à inspirer la communauté d’affaires et à offrir des solutions aux défis actuels. Nous mettons en lumière des acteurs clés du milieu des affaires en racontant leurs histoires et en faisant rayonner leur savoir-faire. Engagés à promouvoir des pratiques plus humaines, responsables et inclusives, nous soutenons ceux qui osent faire une différence et aspirons à laisser une empreinte positive sur l'ensemble de l'écosystème professionnel. HENKEL À PROPOS DE Article PRINTEMPS NUMÉRIQUE : À LA RENCONTRE DES JEUNES... La mission de Printemps numérique (PN) est de propulser la transformation numérique LIRE TECHNOLOGIE & INNOVATION Article MINI TIPI: SUR LA TRACE DES ORIGINES AUTOCHTONES Les rencontrer, même virtuellement... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article VERS UNE RELANCE QUI TIENT COMPTE DE LA DIVERSITÉ La Chambre de commerce du Montréal métropolitain, en collaboration avec Femmessor, était l’hôte... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP ( Vous pouvez aussi Aimer ) Le Grand cercle économique est une occasion pour les communautés d’affaires allochtones de créer des liens qui pourront mener à la réalisation de projets économiques significatifs avec les peuples autochtones. C’est aussi un geste de rapprochement entre deux populations vivant sur un même territoire, le Québec. Évidemment, cette rencontre est également le point de départ d’un mouvement qui valorise une plus grande intégration économique des Autochtones. Au cours des discussions qui ont eu lieu la première journée, de nombreux thèmes ont été abordés, dont l’implication des femmes dans l’économie, la protection du territoire, l’entrepreneuriat responsable et les alliances dans le milieu des affaires. Chef Picard © Chambre de commerce de Québec La pleine participation C’est Ghislain Picard, chef de l’ Assemblée des Premières Nations Québec et Labrador , qui a lancé officiellement les échanges : « Ce dont on parlera durant le Grand cercle doit avoir des bénéfices pour toutes les populations de nos communautés. Il n’est pas une finalité, mais le début d’un mouvement pour la pleine participation des peuples autochtones à l’économie du Québec. Bien sûr, il y a eu des progrès et des histoires à succès. Il faut s’en inspirer pour en multiplier d’autres. Comme disait Félix Leclerc : » La meilleure façon de tuer un homme c’est de le payer à ne rien faire. » Chef Gilbert Dominique (au centre) © Chambre de commerce de Québec C’est exactement ce qu’on a voulu faire avec la Loi sur les Indiens, la création des réserves et toutes les politiques coloniales qui ont nourri l’idéologie des gouvernements jusqu’à maintenant. Force est de constater que les politiques d’assimilation ont échoué. Nos peuples sont encore debout, malgré les nombreuses blessures causées par les chapitres sombres de l’histoire canadienne. Là où elles ont réussi, c’est dans la destruction de nos économies et dans la capacité à assurer un développement autonome. Aujourd’hui, je constate que les femmes de nos nations reprennent leur place et que les jeunes sont plus déterminés que jamais à tracer un avenir empreint de fierté. Pour y parvenir, nous avons besoin d’une société prête à s’ouvrir à nous. » L’implication des femmes autochtones Dans un panel présenté en matinée, le chef de la communauté Pekuakamiulnuatsh Takuhikan, Gilbert Dominique, a affirmé que les femmes doivent désormais prendre leur place dans les plans économiques. « C’est pour le bien de nos communautés. Cela laisse entendre une meilleure implication, une meilleure collaboration et une meilleure prise en charge des divers volets de notre économie. J’en conviens, ce n’est pas facile. En fait, le défi est de taille. Mais, la sagesse, l’expérience et l’approche différente des femmes sont indispensables à l’équilibre de nos économies. » Outre l’urgence de l’implication des femmes, Gilbert Dominique a souligné la nécessité de briser les vieilles habitudes acquises au fil des décennies. « On nous a encarcanés dans une réserve de 15 kilomètres carrés. C’est impossible d’assurer une économie saine. Nous voulons être partie prenante du développement économique du Québec, car il fera vivre nos familles. « Mais, celui-ci doit être en respect de nos valeurs, nos aspirations et nos enjeux culturels et sociaux. Trop souvent, nous sommes évacués des décisions. Trop souvent, nous sommes considérés comme des organismes de pression. Il existe deux nations qui cohabitent sur le territoire. Il faut travailler ensemble, les Premières Nations et la Nation québécoise. Il faut faire preuve d’audace et d’innovation. Il faut délaisser l’approche de la colonisation. » Cheffe Archibald © Chambre de commerce de Québec La protection du territoire Dans un autre panel qui réunissait trois cheffes des Premières Nations,, celles-ci ont martelé que la protection du territoire est au centre de leurs préoccupations en ce qui concerne le développement économique. « J’ai toujours eu des priorités fortes à propos des enjeux économiques dans les communautés autochtones, a indiqué RoseAnne Archibald, la cheffe nationale de l’Assemblée des Premières Nations et des entrepreneurs autochtones. Mais la base de tout patrimoine, de toute richesse est le territoire. Il est très important dans l’économie. Les droits inhérents des peuples autochtones doivent être respectés par les gouvernements du Québec et du Canada. Je pense à l’eau et à la forêt. (…) On n’honore pas toujours la Terre et ses ressources. » Cheffe Sky-Deer @ Chambre de commerce de Québec Même son de cloche du côté de la Grande cheffe Kahsennehawe Sky-Deer, du Conseil mohawk de Kahnawá:ke : « Les Autochtones doivent être considérés comme des partenaires par le peuple allochtone. Il faut atteindre la réconciliation économique entre les deux peuples en respectant le territoire. Il faut trouver les bons partenariats, ceux qui respecteront l’esprit autochtone. Heureusement, les gens ont une nouvelle attitude, je crois. Nous ne sommes plus le problème indien. Nous pouvons être des acteurs de l’économie du Québec. L’avenir semble meilleur… » Mélanie Paul « Quand nous parlons de développement économique, il faut respecter les critères qui nous permettent de définir ce qu’est la protection du territoire, a ajouté la Grande cheffe Mandy Gull-Masty, du Grand Conseil des Cris. Aussi, les jeunes disposent de beaucoup plus d’outils et de compétences que nous en avions. Nos jeunes doivent participer à l’industrie et partager ensuite leurs connaissances au sein de nos communautés. Nous avons déjà un portefeuille de projets ayant connu des succès. Je pense à des alliances avec des compagnies des mondes des mines et des pêcheries. Chose certaine, il faut miser sur le développement durable et l’acceptabilité sociale. » Les alliances entrepreneuriales Quelques heures plus tard, l’entrepreneure autochtone Mélanie Paul – qui est présidente d’Inukshuk Synergie, d’Akua Nature et cofondatrice de Mocassins et talons hauts – a soutenu que la création de ponts entre les deux nations du Québec est possible, voire bénéfique de part et d’autre. « Mes entreprises sont basées sur des modèles d’affaires qui regroupent les forces de chacun. C’est la clé du succès. Il faut s’ouvrir aux autres. Ainsi, Mocassins et talons hauts profitera d’alliances. Avec l’aide de la femme d’affaires Danièle Henkel, cette entreprise s’engage à créer des maillages entre les femmes autochtones et allochtones. Nous voulons pousser les belles choses qui se font dans les Premières Nations en mettant les femmes à l’avant-scène. « Il faut profiter de l’approche holistique des Premières Nations : les valeurs d’inclusion, de communautarisme, de partage, d’entraide et de partenariat. C’est ce qui fait que Mme Henkel et Evol (un organisme avant-gardiste de développement économique) sont notamment interpellés par ce projet. Leur soutien donne du vent dans les ailes pour décoller ! Aujourd’hui, nous avons tout ce qu’il faut au Québec pour construire ensemble un bel avenir. » Grand cercle économique des Peuples autochtones et du Québec | « Ça donne du vent dans les ailes pour décoller » 2021-11-26 HENKEL 6 minutes Élu.es politiques et entrepreneur.es se sont rassemblés à Montréal à l’occasion du Grand cercle économique des Peuples autochtones et du Québec. Lors de conférences, d’ateliers et de panels qui sont proposés les 25 et 26 novembre au Sheraton de Montréal, plusieurs intervenants ont discuté de la participation des gens des Premières Nations dans l’économie du Québec. Ouverture, inclusion et entraide sont certains des mots clés. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE
- Previsio vu par Marie Malgorn
Previsio, vu par Marie Malgorn 2020-09-14 Previsio, vu par Marie Malgorn Les outils DH Marie Malgorn, fondatrice de La Bouture, raconte commente la plateforme Previsio , développée par l’ École des entrepreneurs du Québec , lui a permis d’avoir une vue d’ensemble de son projet au niveau financier. Découvrez la solution Previsio et diffusez-la dans votre réseau, au bénéfice des entrepreneurs. ( Vous pouvez aussi Aimer ) Article PREVISIO, PAR ET POUR DES ENTREPRENEURS Alors que les entrepreneurs doivent s’adapter à la vitesse grand V dans le contexte de la pandémie.. LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article PREVISIO, UN OUTIL GRATUIT DE PRÉVISIONS FINANCIÈRES Alors que de nombreuses entreprises encaissent une baisse de leurs activités et... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Videos AVOIR SU: L'INTÉGRALE Si c’était à refaire, qu’est-ce que vous auriez aimé savoir avant de vous lancer en entreprise? LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Voir tous les Medias de cette série FINANCE & COMPTABILITÉ
- 5 des articles les plus lus en 2021
Quel est le top 5 des articles ? Quels sont les articles populaires qui ont attiré l'attention ? Découvrez les meilleurs articles en 2021, une sélection mise en avant par Henkel Media pour vous tenir informé des tendances. Henkel Média est une plateforme numérique dédiée à inspirer la communauté d’affaires et à offrir des solutions aux défis actuels. Nous mettons en lumière des acteurs clés du milieu des affaires en racontant leurs histoires et en faisant rayonner leur savoir-faire. Engagés à promouvoir des pratiques plus humaines, responsables et inclusives, nous soutenons ceux qui osent faire une différence et aspirons à laisser une empreinte positive sur l'ensemble de l'écosystème professionnel. HENKEL À PROPOS DE Chronique APPROVISIONNEMENT AUX ÉTATS-UNIS | JOE BIDEN, LE GRINCH... À l’approche des Fêtes, le traditionnel discours « les démocrates veulent annuler Noël »... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Chronique L’IMPORTANCE DE DÉFINIR SA MISSION D’ENTREPRISE Le monde des affaires n’est pas de tout repos. Et il faut faire beaucoup... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Chronique La deuxième porte | Le comportement Tout part de soi, c’est la clé LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE ( Vous pouvez aussi Aimer ) 63 marques de vêtement québécoises s'unissent À l’initiative de la Grappe métropolitaine de la mode, une soixantaine de marques québécoises ont fait front commun au début 2021 afin de donner un coup de fouet aux ventes en ligne. Henkel média a discuté avec Jackie Tardif, présidente de Reitmans, qui explique comment des concurrents naturels se sont unis face à une conjoncture économique difficile accentuée par une crise sanitaire historique. « L’industrie de la mode québécoise est en crise, rappelle Jackie Tardif. Même si nous sommes des concurrents, nous avons choisi de nous unir devant l’adversité, car nous avons la conviction qu’ensemble, nous sommes plus forts. » Cette mobilisation a pris la forme d’une campagne de livraison gratuite offerte par 63 marques québécoises participantes. Lisez l’article complet ici . Isabèle Chevalier : vendre son entreprise en pleine pandémie La femme d’affaires Isabèle Chevalier est passée par toute la gamme d’émotions en 2020. Jonglant avec une entreprise en pleine expansion, le développement d’une plateforme d’achat local et la vie de famille, elle a procédé à une étape importante dans sa vie d’entrepreneure : vendre la société qui l’a vu grandir. « Nous étions dans les démarches pour trouver des partenaires mondiaux afin de poursuivre notre déploiement à l’international, raconte-t-elle. Chemin faisant, il nous est apparu que la meilleure décision stratégique, tant pour l’entreprise que pour la famille, était de vendre pour que l’entreprise atteigne son plein potentiel. » Henkel média s’est entretenu avec Mme Chavalier en mars 2021. Avoir la vingtaine et racheter Capitaine homard | Deux amis vivent le rêve à Sainte-Flavie Le repreneuriat peut s’avérer un processus complexe et long, mais il peut se révéler simple et rapide. C’est le cas pour l’entreprise Capitaine Homard, une entreprise du Bas-Saint-Laurent rachetée par deux jeunes amis dans la vingtaine. Laurence Marquis et Nicolas Horth, de Rimouski, ont acheté Capitaine Homard, avec ses viviers, ses fumoirs, sa poissonnerie, son restaurant, sa boutique, son camping et sa poignée de chalets léchés par les vagues. Cette entreprise a été dirigée par Alain Bellavance durant près de 20 ans. « Nic et moi, on faisait partie de la même gang d’amis à Rimouski. Quand est venu le temps d’aller à l’université, on s’est retrouvés à Montréal. C’est là qu’on a appris à se connaître. » Découvrez leur histoire ici . Devenir une meilleure gestionnaire grâce à la formation continue Devenue maman d’un petit garçon à besoins particuliers à 21 ans, Geneviève Richard avait fait une croix sur la poursuite de ses études. Du moins, jusqu’à ce que l’occasion de revenir sur les bancs d’école se soit présentée en 2014 à travers la formule hybride à temps partiel des programmes crédités en gestion de la Formation continue de l’Université Laval. Elle a ensuite commencé sa carrière avec une attestation d’études collégiales en communication avec les médias. Elle a gravi les échelons dans les entreprises qui l’ont employée jusqu’à devenir coordonnatrice du centre d’admission et de contact client au Réseau de transport de la Capitale. « J ’ai hâte d’être la petite fierté de la famille, de traîner mes enfants, ma mère et mon père à ma remise de diplôme. Leur montrer qu’il n’y a pas d’âge pour continuer à se former et pour assouvir ce sentiment d’accomplissement personnel et professionnel. Ça m’aura pris plus de temps, mais j’y suis arrivée. » Cette femme débrouillarde a partagé son expérience avec Henkel média. Arrêtons de vendre du bonheur Jenny Ouellette, fondatrice de BonBoss a traité dans une chronique du bonheur au travail. Est-ce une mode ? Le boulot doit-il vraiment nous rendre heureux ? « Trop souvent, je constate que des organisations perçoivent le bonheur des employés comme une simple tâche à réaliser. Chaque fois, quelque chose sonne faux à mes oreilles. Il faut arrêter de vendre et d’imposer le bonheur au travail, parce que ce n’est pas ainsi que nous rendrons les gens heureux. » Il semble que 90 % des employés s ’attendent à ressentir de la joie au travail. Or, seuls 37 % d’entre eux y parviennent, selon le sondage de Siegel + Gale. Alors, si le bonheur est important pour les employés et les entreprises, pourquoi n’est-il pas plus présent? Et si la meilleure façon d’être heureux était d’oublier le bonheur au travail ? Voici sa chronique complète . 5 des articles les plus lus en 2021 2021-12-21 HENKEL 4 minutes PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) GESTION & RH
- Isabele chevalier vendre son entreprise en pleine pandemie
La femme d’affaires et dragonne Isabèle Chevalier est passée par toute la gamme d’émotions cette dernière année. Jonglant avec une entreprise en pleine expansion, le développement d’une plateforme d’achat local et la vie de famille, elle a procédé à une étape importante dans sa vie d’entrepreneure: vendre la société qui l’a vu grandir. Mélissa Proulx est une journaliste, chroniqueuse et rédactrice. Elle se consacre avec passion et créativité à l’élaboration de contenus journalistiques riches et variés depuis 2002. Bachelière en lettres françaises de l’Université d’Ottawa et diplômée en journalisme, Mélissa Proulx avait 21 ans lorsqu’on lui a confié les rênes de l’hebdomadaire culturel Voir Gatineau-Ottawa, une édition régionale qu’elle a dirigé pendant huit ans. Sa route l’a ensuite ramenée vers sa région où elle a été chef de la section Art de vivre du Voir Montréal puis comme rédactrice en chef adjointe du magazine Enfants Québec. MÉLISSA PROULX À PROPOS DE Article Carla Beauvais: unir les voix pour être plus forts Alors qu’elle s’apprête à lancer la plateforme UP, Carla Beauvais aborde avec nous ... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article AVOIR SU: «LE RÔLE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION» L’ENTREPRENEUR ET LA BONNE GOUVERNANCE LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP ( Vous pouvez aussi Aimer ) Lorsque la pandémie a frappé, la société Bio-K+ International était au centre de la vie d’Isabèle Chevalier, aussi connue pour son rôle de dragonne à Radio-Canada . Oeuvrant depuis 1996 dans l’organisation de biotechnologie qu’elle a bâtie aux côtés de sa famille, elle a été à la tête de l’organisation de 2011 jusqu’à sa vente. Devenue mère de trois garçons au fil du temps, elle avait aussi vu son mari joindre l’aventure au cours des 10 dernières années. « Nous étions dans les démarches pour trouver des partenaires mondiaux afin de poursuivre notre déploiement à l’international, raconte l’entrepreneure. Chemin faisant, il nous est apparu que la meilleure décision stratégique, tant pour l’entreprise que pour la famille, était de vendre pour que l’entreprise atteigne son plein potentiel. Nous avons trouvé le partenaire idéal pour le faire. On s’est retrouvé devant une offre où tous les partis y trouvaient largement leur compte et où l’entreprise était positionnée de façon optimale. C’était la prochaine étape pour assurer la croissance et le déploiement mondial de la marque. » En novembre 2020, Bio-K+ International concluait donc la vente au groupe irlandais Kerry qui s’est engagé à garder le siège social et les emplois au Québec. Faire son deuil Refuser cette étape dans la croissance de Bio-K+ International aurait été nier son évolution, affirme Isabèle Chevalier. Par contre, l’entrepreneure parle volontiers de deuil. « Un peu comme un enfant qui quitte la maison pour voler de ses propres ailes, il y a un certain vide après le départ, illustre-t-elle. C’est une transition, il faut la vivre, l’accepter. On est à la fois heureux pour lui et triste de le voir partir. C’est aussi le début d’une nouvelle vie, d’un nouveau chapitre pour soi. » Le plus difficile pour elle? Annoncer la nouvelle à son équipe… de façon virtuelle! « Ces gens que j’aime d’amour, je les côtoie depuis 25 ans. On a grandi ensemble, on a bâti cette société de la start-up jusqu’à son niveau actuel. Devoir leur dire au revoir en vidéoconférence a été réellement crève-cœur. » Le changement apporte toujours une dose d’insécurité, reconnaît la femme d’affaires: « S’il y a une constance dans la vie, c’est le changement. Dans le domaine de l’innovation, le changement, la croissance, les acquisitions, c’est ce qui te garde en vie. Nous en avons connu tout au long de l’évolution de l’entreprise qui était restée très humaine malgré tout. » « Il faut parler du deuil entrepreneurial, car beaucoup de personnes vont le vivre. On s’apprête à connaître au Québec une importante vague de passation d’entreprises. Le deuil est sain et normal pour les fondateurs. Le reconnaître permet de sauter dans la prochaine aventure sans retenue. » – Isabèle Chevalier Nouveau chapitre À la suite de la vente, Isabèle Chevalier a pris le temps de faire le tri dans la paperasse, les souvenirs. Elle vient de compléter la certification ICD.D d’administrateur de sociétés de la Rotman School of Management pour ajouter une corde à son arc, bien qu’elle siège déjà à différents conseils d’administration. « Afin d’amener de réels changements sur les conseils d’administration, je veux m’assurer d’être le mieux préparé et à jour avec les meilleures pratiques », explique celle qui a aussi cofondé Ma Zone Québec au début de la pandémie. En février et mars, elle a aussi tourné dans la dixième saison de Dans l’oeil du dragon . «L’année 2021 en est une de transition et de renouveau durant laquelle je souhaite avoir une petite accalmie pour prendre le temps de me poser et voir quelle sera la suite, souhaite la mère de famille et amoureuse de la nature. À travers mes engagements et investissements, je souhaite faire rayonner des valeurs associées à la santé et au mieux-être, à la responsabilité sociale et environnementale ainsi qu’au leadership féminin ». Isabèle chevalier: vendre son entreprise en pleine pandémie 2021-03-24 MÉLISSA PROULX 4 minutes La femme d’affaires et dragonne Isabèle Chevalier est passée par toute la gamme d’émotions cette dernière année. Jonglant avec une entreprise en pleine expansion, le développement d’une plateforme d’achat local et la vie de famille, elle a procédé à une étape importante dans sa vie d’entrepreneure: vendre la société qui l’a vu grandir. 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- Batir un reseau de franchises brique par brique
Le franchisage est un mode d’exploitation intéressant qui permet à certains entrepreneurs de connaître un important succès commercial. La récente diffusion de la vidéo avec Nancy Raymond Guillaume est un avocat d’affaires passionné par l’entrepreneuriat qui est à l’affût des besoins de ses clients et soucieux de leur fournir les meilleurs outils et conseils. Son objectif: aider les entrepreneurs à diminuer leurs risques et à structurer adéquatement leurs activités tant sur le plan légal que sur le plan des affaires. Engagé dans sa communauté, il n’hésite jamais à user de stratégies et d’audace afin de trouver des solutions efficaces et pratiques aux enjeux juridiques actuels. ME GUILLAUME LAPIERRE À PROPOS DE Article FRANCHISÉS: 4 QUESTIONS CRUCIALES À SE POSER AVANT DE SIGNER En pleine expansion partout en Amérique du Nord, le franchisage est un mode d’exploitation qui... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Entretien NANCY RAYMOND, UN AN APRÈS Cette rencontre avait été un véritable coup de coeur pour l’équipe de DanieleHenkel.tv... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Entretien DH DÉCOUVRE: NANCY RAYMOND DE STEAMATIC CANADA Dans la série DH découvre, Danièle Henkel part à la rencontre d’entrepreneurs d’exception. LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE ( Vous pouvez aussi Aimer ) BIEN CONNAÎTRE LE MODE D’EXPLOITATION Avant toute chose, un entrepreneur désirant lancer son réseau doit comprendre la mécanique de ce mode d’exploitation et ses inconvénients. Le franchisage permet à un entrepreneur de croître en augmentant considérablement son chiffre d’affaires tout en limitant son risque commercial. En effet, ce sont les franchisés qui acquièrent les droits d’exploitation de commerce, ils assument donc une part importante des risques commerciaux associés au démarrage d’un nouvel établissement. Afin que cette aventure en soit une positive, les futurs franchiseurs doivent bien sélectionner leurs franchisés dès le départ, afin de limiter les risques de conflits commerciaux ou de personnalités. LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE Avant même de démarrer un réseau de franchises, un entrepreneur doit protéger adéquatement sa propriété intellectuelle, laquelle représente l’un de ses principaux actifs, et ce, assez tôt dans son stade de croissance. Il est primordial de protéger notamment le nom de son entreprise, ses principaux slogans ainsi que ses logos et dessins lui permettant de se distinguer. L’histoire du franchisage au Canada regorge d’exemples* où des dirigeants ont tenté de franchiser leur entreprise sans procéder à l’enregistrement préalable de leurs éléments de propriété intellectuelle ou en choisissant des noms ou des éléments qui ne peuvent être «protégeables» au sens de la loi, comme les idées ou les innovations en phase de création. L’ACHALANDAGE Pour le développement d’un réseau, une certaine reconnaissance et notoriété publique sont primordiales. La clientèle d’un franchisé se doit d’être sans cesse en progression. Un investissement en publicité et en marketing de la part du franchiseur est donc non négligeable. Habituellement, dans les contrats de franchise, ce sont les franchisés qui doivent investir dans le fonds publicitaire du réseau, qui est cependant géré par le franchiseur. LA PROTECTION DES ACTIFS De plus, il est important de protéger les éléments d’actifs personnels du franchiseur. Pour ce faire, il existe plusieurs structures corporatives , notamment la société par actions, favorisant cette protection, d’où la pertinence de bien les comprendre et de les mettre en application dès le moment où une entreprise désire étendre ses activités vers un réseau de franchises. LA STANDARDISATION Ensuite, la standardisation des opérations est un autre élément important à prendre en considération. Un futur franchiseur se doit de mettre en œuvre des politiques internes de même que des processus favorisant les plus hauts standards de qualité. À titre illustratif, certains franchiseurs se dotent d’un manuel d’opérations dans lequel sont expliqués l’ensemble des processus à suivre pour l’exploitation du concept par un franchisé. Cette façon de procéder permet par ailleurs aux franchiseurs d’uniformiser leur concept. Se préparer tôt est primordial pour qui aspire à franchiser son entreprise. S’entourer de professionnels compétents dans le domaine du franchisage est d’autant plus utile afin de faire croître son entreprise et d’éviter notamment de sérieux faux pas. *Les entreprises qui n’effectuent pas ces démarches de protection encourent un risque accru de confusion avec d’autres concepts similaires ou de violation de leurs actifs de propriété intellectuelle. Bâtir un réseau de franchises, brique par brique 2021-05-13 ME GUILLAUME LAPIERRE 3 minutes Le franchisage est un mode d’exploitation intéressant qui permet à certains entrepreneurs de connaître un important succès commercial. La récente diffusion de la vidéo avec Nancy Raymond , présidente de Steamatic Canada, témoigne de ce phénomène. Or, mettre sur pied une bannière et devenir un franchiseur émérite ne se fait pas du jour au lendemain. Voici quelques étapes que l’entrepreneur aurait avantage à suivre afin d’éventuellement bâtir un réseau de franchises. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) FINANCE & COMPTABILITÉ
- Comment une Kiss Cam a fait chuter deux dirigeants et ebranle une startup valorisee 740 millions de dollars
Chronologie d’une crise virale : en 9 jours, Astronomer est passé du silence gênant aux démissions en chaîne, avant de transformer le scandale en coup de com Henkel Média est une plateforme numérique dédiée à inspirer la communauté d’affaires et à offrir des solutions aux défis actuels. Nous mettons en lumière des acteurs clés du milieu des affaires en racontant leurs histoires et en faisant rayonner leur savoir-faire. Engagés à promouvoir des pratiques plus humaines, responsables et inclusives, nous soutenons ceux qui osent faire une différence et aspirons à laisser une empreinte positive sur l'ensemble de l'écosystème professionnel. HENKEL À PROPOS DE Chronique COMMENT ÊTRE UN BON LEADER QUAND TOUT VA MAL ? Qu’on se le dise: être un leader en période de turbulence n’est jamais facile. LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP ( Vous pouvez aussi Aimer ) Chronologie d'une crise : 9 jours qui ont tout changé Jour 1 - L'étincelle : Grace Springer, spectatrice du concert, filme la scène et la publie sur TikTok. L'enquête collective commence : qui sont ces personnes ? Pourquoi réagissent-elles ainsi ? Les internautes identifient rapidement Byron et Cabot, découvrent leurs liens professionnels et leurs situations familiales respectives, mariés mais pas ensemble. La vidéo explose sur les réseaux sociaux avec plus de 10 millions de vues. Jour 2 - Le silence gênant : Pendant près de 48 heures, c'est le vide sidéral. Ni excuses, ni explications. L'entreprise laisse la rumeur enfler, les théories se multiplier. Byron et Cabot suppriment leurs profils LinkedIn, ce qui accentue le malaise et renforce les soupçons. Dans ce vide, les réseaux sociaux font leur œuvre : plus de 22 000 articles mentionnent Astronomer dans les premières 24 heures. Jour 3 - Réveil tardif : Un communiqué laconique annonce que les deux dirigeants sont mis "en congé administratif" pendant qu'une enquête interne est menée. La déclaration évoque vaguement un "manquement aux normes de conduite", sans jamais nommer explicitement le problème. Un faux communiqué attribué à Byron circule même sur internet, obligeant l'entreprise à préciser qu'il s'agit d'une contrefaçon. Jour 4 - La chute du PDG : Andy Byron présente sa démission. Pete DeJoy, co-fondateur et directeur des produits, est nommé PDG par intérim. Dans un élan de positivité toxique digne d'un coach en développement personnel, publie sur LinkedIn : "Les événements des derniers jours ont reçu un niveau d'attention médiatique que peu d'entreprises rencontrent jamais. Bien que je n'aurais jamais souhaité que cela se produise ainsi, Astronomer est désormais un nom connu de tous." Il a raison. Mais être connu et être respecté, ce sont deux choses différentes. McDonald's est connu de tous. Ça n'en fait pas un restaurant gastronomique. Transformer un naufrage en opération marketing, il fallait y penser. Jour 9 - L'épilogue : Kristin Cabot annonce à son tour sa démission, bouclant ainsi une semaine catastrophique pour Astronomer. Et si Byron avait joué ses cartes différemment ? Imaginez un instant un monde parallèle où Andy Byron aurait géré sa communication personnelle avec intelligence. Un monde où au lieu de disparaître dans le silence, il aurait pris les devants. Ce qu'il a fait : Silence total, suppression de LinkedIn, démission sans déclaration, laisser les fake news circuler. C'est la stratégie de l'autruche : si je ne vois pas le problème, le problème n'existe pas. Ce qu'il aurait pu faire : Publication rapide d'un communiqué reconnaissant le malaise public, réaffirmation de son engagement envers les valeurs de l'entreprise, distinction entre vie personnelle et professionnelle tout en assumant sa responsabilité. Une déclaration rapide, digne et professionnelle aurait pu humaniser Byron et déplacer la conversation vers le leadership plutôt que le scandale. Mais non. Byron a choisi la voie du silence. Et le silence, dans une crise médiatique, c'est comme jeter de l'essence sur un feu : ça ne l'éteint pas, ça l'alimente. Cette histoire met en lumière une vérité plus large : les dirigeants ne sont plus des figures privées. À l'ère des caméras omniprésentes et des médias sociaux, les choix personnels entraînent des conséquences professionnelles. C'est un exemple parfait de la façon dont le leadership doit évoluer dans un monde hypervisible et numériquement connecté. L'ex-épouse qui transforme le scandale en coup de génie Alors que Byron et Cabot retournent à l'anonymat, leurs carrières probablement finies, Astronomer a réussi l'impossible : transformer sa notoriété toxique en coup de communication brillant. Le 26 juillet 2025, l'entreprise engage Gwyneth Paltrow comme porte-parole "très temporaire". L'ironie est savoureuse : Paltrow, l'ex-épouse de Chris Martin – celui-là même qui avait déclenché le scandale –, devient le visage d'Astronomer. Dans une vidéo produite par l'agence de Ryan Reynolds, elle s'adresse à la caméra avec un mélange parfait d'ironie et de professionnalisme : "Astronomer a reçu beaucoup de questions ces derniers jours. Oui ! Astronomer est le meilleur endroit pour faire fonctionner Apache Airflow." En quelques secondes, Paltrow détourne l'attention du scandale vers l'activité réelle de l'entreprise. La vidéo explose : plus de 500 000 vues sur YouTube, 64 000 likes sur Instagram. Un coup de génie qui démontre qu'à l'ère des réseaux sociaux, même les crises les plus embarrassantes peuvent être retournées en opportunités marketing. Cette affaire restera dans les annales comme un parfait exemple de navigation dans les eaux troubles de la viralité négative. Pour les dirigeants d'entreprise, la leçon est claire : à l'ère des caméras omniprésentes, assurez-vous que votre "maquillage" soit toujours impeccable. Et si tout s'effondre, parfois la meilleure défense, c'est une attaque... avec de l'humour et une ex-épouse célèbre. Comment une Kiss Cam a fait chuter deux dirigeants et ébranlé une startup valorisée 740 millions de dollars 2025-09-02 HENKEL 5 minutes L'affaire Astronomer illustre les nouveaux risques réputationnels auxquels font face les dirigeants d'entreprise à l'ère des réseaux sociaux. Retour sur une crise qui a coûté leur poste à un PDG et une DRH en moins d'une semaine. En 2025, plus besoin d'un tribunal pour juger les puissants : les projecteurs d'un concert et l'œil d'une caméra suffisent. Le 16 juillet dernier, au stade Gillette de Foxborough dans le Massachusetts, le public est venu pour vibrer au son des tubes de Coldplay. L'ambiance est électrique, les lumières hypnotiques. Chris Martin, le charismatique chanteur du groupe, parcourt la foule avec la fameuse "Kiss Cam" qui projette des couples sur l'écran géant. Routine habituelle. Sauf que cette fois, au lieu de voir un couple s'embrasser tendrement, il assiste à une chorégraphie de la panique. L'homme se baisse. La femme se retourne. "Soit ils ont une liaison, soit ils sont très timides", lance Martin avec l'innocence d'un enfant qui vient de mettre le feu à une forêt. Il venait de transformer Andy Byron, PDG d'Astronomer (valorisée à 740 millions de dollars), et Kristin Cabot, directrice des ressources humaines, en stars involontaires d'un scandale. Résultat : plus de 22 000 articles de presse en 24 heures. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) CULTURE
- Les patates dolbec ont germe ubald distillerie a pousse
La pandémie a dévoilé des failles de notre système. Elle a notamment révélé la fragilité de notre chaîne d’approvisionnement. Notre production en mode intensif et à grande échelle n’est pas aussi résiliente qu’on le croyait. La transformation du modèle actuel passe par des initiatives régénératives, conscientisées et autosuffisantes. Cette série traite de l’éco-entrepreneuriat. Rédactrice, analyste, critique, Isabelle Naessens est une femme réfléchie, engagée et versatile qui a œuvré en relations internationales avant de se tourner vers la communication. Stratège relationnelle créative, elle se joint à l’équipe de Henkel Média en tant que rédactrice principale et créatrice de contenus. ISABELLE NEASSENS À PROPOS DE Article JEAN-MARTIN FORTIER ET SULEYKA MONTPETIT... La pandémie a dévoilé des failles de notre système... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article BLANC DE GRIS... Des grappes de pleurotes sortent leurs têtes farouches... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article LE BRASSEUR DU COIN En devenant président, directeur général et actionnaire des BRASSEURS DU NORD, Sébastien Paradis LIRE TECHNOLOGIE & INNOVATION ( Vous pouvez aussi Aimer ) Diplômée en gestion des affaires et issue d’une famille d’entrepreneurs comme son conjoint Stéphan Dolbec, Josée Petitclerc s’enflamme lorsqu’elle parle de terroir, d’autonomie alimentaire et des régions. Le couple et sept partenaires dirige Patates Dolbec de front: c’est aujourd’hui le plus gros producteur et emballeur de pommes de terre de l’Est du Canada. Tout un héritage à promouvoir pour le dirigeant et petit-fils de la lignée Dolbec qui a le vent dans les voiles. Une rencontre heureuse Alors que leur directeur général chez Dolbec, Hugo d’Astous, et sa femme Pascale Vaillancourt rentraient d’un énième voyage d’oenotourisme et spiritueux en Europe de l’Est, une idée a germé. Là-bas aussi poussent des tubercules. Et qu’en font-ils? De la vodka! « Un rêve fou et la rencontre heureuse entre passionnés de projets et de spiritueux, sourit Josée. Ça faisait sept ans qu’ils en parlaient. Le déclic s’est fait en 2018 et on a monté le plan d’affaires en 2019 » À la base de la distillerie, les pommes de terre déclassées de Dolbec. Les deux couples lancent ensemble une start-up comme une suite logique des choses. Une véritable synergie s’est opérée. Rien ne se perd, tout se transforme Les avenues pour les pommes de terre sont claires : la table, la transformation, l’alimentation animale ou la poubelle. « Depuis la vente de notre ferme bovine de 8000 têtes en 2019, on n’avait plus d’utilité pour les patates déclassées, blessées mécaniquement ou moins jolies, explique Josée. Mais elles sont encore bonnes! » Manifestement en amour avec ses patates, Josée devait leur trouver un marché. Avec le projet de distillerie, les tubercules sont envoyés pour être râpés et chauffés dans une cuve d’empâtage; le gruau de patates passe ensuite à la cuve de fermentation et aux alambics pour la distillation. Aucun autre intrant n’est ajouté. La drêche, le résidu, est épandue dans les champs pour fertiliser. Avec 10 000 acres de terre, dont 4000 pour la culture de la pomme de terre, et 6000 en rotation pour protéger les sols, l’entreprise pousse plus loin sa réflexion d’économie circulaire et de zéro déchet. « On fait un an de patates et deux ans de céréales ou d’engrais vert, précise Josée. Ce qui veut dire qu’on pourra prochainement faire du gin ou du whisky à base de céréales ! ». L’entreprise a prévu le coup avec un troisième alambic. « Faire de la vodka avec des patates, il n’y a que nous pour être aussi fous! C’est important que tout soit produit chez nous de A à Z, jusqu’à l’embouteillage. C’est ce qui nous différencie. On est sept ou huit au Québec à produire notre alcool de base au lieu de l’acheter en Ontario ou ailleurs. C’est coûteux et très exigeant, mais on obtient un produit pur et stable dont on est fier ». L’innovation Chez Patates Dolbec, les systèmes d’emballage sont à la fine pointe de la technologie. Chez Ubald aussi. Les quatre comparses tiennent à tout comprendre et maîtriser le cycle complet de production. L’entrepôt réservé aux patates a été rapidement transformé en distillerie. Hugo fait venir un alambic en continu d’Italie, un type particulier qui permet de conserver la texture et le caractère distinctif de chaque matière première. Pas question de lésiner sur la qualité. La distillerie est la seule au Québec à en avoir un. « L’installateur italien n’a pas pu venir à cause de la Covid, alors ce sont nos collègues de Patates Dolbec qui ont fait l’installation, le filage, la soudure, plans en main, fournisseur italien en vidéoconférence! raconte Josée. On est comme une grande famille ici, tout le monde tire une grande fierté de ce projet-là ». « Les régions, c’est l’fun ! » Le produit sera sur les tablettes au printemps, un moment judicieux considérant que les ventes de spiritueux québécois à la SAQ ont bondi de 79% en 2020 par rapport à 2019 , la plus forte croissance selon l’ Union des Microdistilleries du Québec . Route 363 de Ubald Distillerie sera la première vodka de patates 100% Québec. C’est aussi le nom de la route qui a vu naître Patates Dolbec et qui passe à travers la municipalité de Sainte-Ubalde. Voilà qui démystifie le nom de la distillerie. « On voulait mettre notre communauté sur la map ! » claironne Josée, avec beaucoup de fierté. Les régions, c’est l’fun ! Il y a du talent ici à Portneuf et en Mauricie juste à côté. On veut démontrer que l’entrepreneuriat dans nos régions peut amener tout le monde à grandir. On est un coin de pays de gens talentueux à découvrir ». Prochaine étape? L’agrotourisme. La boutique d’Ubald Distillerie ouvrira ses portes cet été avec des produits dérivés, visites guidées, vente d’alcool directe et bien sûr, dégustation. Les patates dolbec ont germé : ubald distillerie a poussé 2021-03-25 ISABELLE NEASSENS 5 minutes La pandémie a dévoilé des failles de notre système. Elle a notamment révélé la fragilité de notre chaîne d’approvisionnement. Notre production en mode intensif et à grande échelle n’est pas aussi résiliente qu’on le croyait. La transformation du modèle actuel passe par des initiatives régénératives, conscientisées et autosuffisantes. Cette série traite de l’éco-entrepreneuriat. Au détour d’un champ de patates est née l’idée d’une vodka artisanale. Un projet d’économie circulaire qui prend racine dans une municipalité de 1400 âmes aux confins de Portneuf. Entretien avec Josée Petitclerc, une des quatre fondatrices d’ Ubald Distillerie , une start-up en synergie avec Patates Dolbec . PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ÉCORESPONSABILITÉ
- Trois livres a acheter au salon du livre de montreal
La 44e édition du Salon du livre de Montréal a pour thème « se rencontrer, enfin ». C’est invitant. Lire, c’est aussi une rencontre avec soi. Le temps de délaisser l’écran et de changer le rythme pour s’adonner au simple plaisir de lire et d’apprendre grâce à l’autre. Lire a aussi pour bienfait de garder notre cerveau en bonne santé ! Trois livres à acheter au salon du livre de montréal 2021-11-19 4 minutes Micheline bourque CHRONIQUEUR LITTÉRAIRE La 44e édition du Salon du livre de Montréal a pour thème « se rencontrer, enfin ». C’est invitant. Lire, c’est aussi une rencontre avec soi. Le temps de délaisser l’écran et de changer le rythme pour s’adonner au simple plaisir de lire et d’apprendre grâce à l’autre. Lire a aussi pour bienfait de garder notre cerveau en bonne santé ! Le Salon est le moment idéal pour faire le plein de livres. Ces trois ouvrages québécois vous y attendent. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien ( Vous pouvez aussi Aimer ) Article SANTÉ MENTALE AVEC MARTIN ENAULT Martin Enault est reconnu comme étant un bâtisseur avant-gardiste de nouvelles industries. LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP À PROPOS DE L’AUTEUR(E) MICHELINE BOURQUE À PROPOS DE Entrepreneure, Micheline Bourque agit comme consultante en marketing et animatrice d’entrevues et de groupes de discussion en recherche marketing depuis plus de 20 ans. JE SUIS TOMBÉ DEUX FOIS : LA COURSE LA PLUS ARDUE DE LOUIS GARNEAU VALÉRIE LESAGE, ÉDITIONS DE L’HOMME, 2021 Le récit biographique de ce grand athlète, entrepreneur et artiste québécois nous démontre qu’on peut tous tomber un jour. Louis Garneau manifeste un grand courage en parlant très ouvertement de son épuisement professionnel. Des années à ne pas être lui-même, sans carburant pour poursuivre « sa course », celle à la tête de laquelle il a toujours voulu être, dit-il. Il a vécu des moments de doute et connu la peur de tout perdre. Il a également ressenti une profonde tristesse d’avoir créé une fissure dans la relation avec un de ses fils. Une anecdote de vie très tendre d’un père qui pensait bien faire pour garder l’entreprise au sein de la famille… On y apprend aussi beaucoup sur Louis Garneau Sports, des débuts presque romantiques avec son épouse Monique qui a cousu les premiers vêtements LG, jusqu’à une crise financière majeure. Les leçons de vie – personnelle et professionnelle – ont été nombreuses et fascinantes. Sa lettre aux entrepreneurs est d’ailleurs un élégant témoignage empreint d’espoir, de pardon et d’harmonie. Aujourd’hui, Louis Garneau a repris sa course et a repositionné son entreprise. On le sent plus créatif que jamais. Valérie Lesage est une des rares auteurs à cumuler des projets d’écriture autour d’entrepreneurs. Elle a développé une belle plume pour livrer leurs histoires. JE « CONNAIS-TOI TOI-MÊME » : OUI, MAIS COMMENT FAIRE ? SERGE MARQUIS, EDITO, 2021 Serge Marquis est un médecin spécialiste en santé communautaire qui aime écrire. Et je crois qu’il le fait pour deux raisons. A priori pour nous aider, parce que c’est dans sa nature. Mais aussi pour qu’il puisse donner libre cours à sa créativité sans borne. L’auteur du populaire Pensouillard le hamster nous plonge dans une histoire qui tourne autour de la rencontre entre Socrate et Page Blanche, qui cherchent l’âme sœur. Leurs discussions génèrent de délicieux débats qui portent sur des préoccupations fondamentales : ils vont de l’avenir de la planète à la violence faite aux femmes. Et sur l’amour aussi. L’histoire est surtout celle de Socrate, attachant et authentique, qui nous propose d’emprunter le chemin de la prise de conscience du « JE » dans nos vies, notre égo. L’ouvrage est rempli d’anecdotes parfois très drôles qui nous aident à mieux comprendre le cycle qu’emprunte le JE. « Il est tellement plus facile de se raconter des histoires que de se connaitre », nous rappelle Serge Marquis. LE RÉFLEXE DU CASTOR, 19 PHRASES QUI M’EMPÊCHENT D’AVANCER ET DE CHANGER DIANE BÉRARD ET RÉMI TREMBLAY, ÉDITIONS GUY SAINT-JEAN, 2021 Beaucoup de lecteurs aiment ce genre de livre. Assez succinct et facile à transporter, il nous propose des pistes de réflexion sur des questions particulières. Dans ce petit ouvrage, Diane Bérard et Rémi Tremblay cherchent à nous faire prendre conscience que notre état d’esprit peut nous limiter et bloquer la route vers le changement. Ils ont donc identifié 19 « phrases-barrages » qui nous limitent parce que nous idéalisons trop le passé, parce que nous ne sommes pas prêts au changement ou parce que nous refusons de nous responsabiliser. Connus des gens d’affaires, les auteurs s’adressent à eux pour les inciter à voir grand et à participer à la création d’un monde meilleur. Le Salon du livre aura lieu du 25 au 28 novembre au Palais des congrès de Montréal, et dans la ville et en ligne à partir du 13 novembre. CULTURE
- Animer de bonnes rencontres dequipe a distance
« Aurais-tu des trucs pour m’aider à animer de bonnes rencontres d’équipe à distance? » C’est la question qui m’a été posée le plus souvent au cours du dernier mois par les jeunes entrepreneurs que j’accompagne à l’Accélérateur entrepreneurial Desjardins (AED) de l’Université de Sherbrooke. Sans le langage corporel, parfois avec les enfants qui courent en arrière-plan, cette nouvelle réalité représente un réel défi pour plusieurs. Voici une chronique en deux volets qui présente des astuces pour vous adapter à cette nouvelle réalité virtuelle. Animer de bonnes rencontres d’équipe à distance 2020-06-30 5 minutes Clément Moliner-Roy Entrepreneuriat social Clément Moliner-Roy Entrepreneuriat social « Aurais-tu des trucs pour m’aider à animer de bonnes rencontres d’équipe à distance? » C’est la question qui m’a été posée le plus souvent au cours du dernier mois par les jeunes entrepreneurs que j’accompagne à l’Accélérateur entrepreneurial Desjardins (AED) de l’Université de Sherbrooke. Sans le langage corporel, parfois avec les enfants qui courent en arrière-plan, cette nouvelle réalité représente un réel défi pour plusieurs. Voici une chronique en deux volets qui présente des astuces pour vous adapter à cette nouvelle réalité virtuelle. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien ( Vous pouvez aussi Aimer ) Chronique S'ADAPTER AUX CHANGEMENTS AVEC UNE ATTITUDE SAINE Les prochaines semaines de déconfinement progressif seront difficiles. Les entrepreneurs et trava... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Chronique 10 BONS COUPS POUR DYNAMISER LE TÉLÉTRAVAIL Comment maintenir la productivité et mobiliser ses troupes à distance? Voici 10 pratiques.... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP À PROPOS DE L’AUTEUR(E) Clément Moliner-Roy À PROPOS DE Clément est conseiller aux initiatives à impact de l’Accélérateur entrepreneurial Desjardins (AED) de l'Université de Sherbrooke. Il a pour mission de former le plus grand nombre d’agents de changement, soit des étudiants avec le vouloir de changer monde ainsi que le pouvoir de développer des projets à impact. Depuis août 2018, il oeuvre comme conseiller aux initiatives à impact à l’Accélérateur entrepreneurial Desjardins (AED) de l’Université de Sherbrooke où il coache les aspirants entrepreneurs qui développent des projets à impact social et environnemental. Avec son équipe, il élabore des stratégies pour permettre au plus grand nombre d’étudiants et d’étudiantes de différentes disciplines de travailler ensemble sur des projets concrets. Ayant passé six ans à étudier et travailler à l’international au Pays de Galles, aux États-Unis, en Chine, au Pérou et au Japon, Clément se définit comme un citoyen du monde. Il a travaillé sur plusieurs projets d’innovation en éducation à l’international, notamment sur HELIO, un programme visant à ouvrir une nouvelle ère de l’enseignement supérieur japonais. Saviez-vous qu’il existe différents types de rencontres d’équipe virtuelles? Voici les sept plus communs avec lesquels vous familiariser. 7 TYPES DE RENCONTRES Suivi (« check-in ») – À toutes les semaines (30-60 minutes) Ces rencontres sont particulièrement importantes dans un contexte de travail à distance. Elles s’apparentent à ces rencontres informelles que vous auriez normalement eues autour de la machine à café. L’intention est de faire un suivi pour voir comment se sent un coéquipier ou un employé et de vérifier si sa perception de ses tâches à effectuer est bien alignée. Par exemple, je prévois souvent un temps le lundi matin pour appeler mes collègues afin d’entendre leurs histoires du week-end et pour explorer comment on peut s’entraider dans nos tâches respectives de la semaine. Rencontre informative – Lorsqu’il y a de l’information à partager (+/- 60 minutes) L’idée ici est de communiquer l’information de façon claire et précise. Il est important d’accorder du temps pour les questions de clarification. Un bon exemple ici serait les points de presse du premier ministre François Legault pendant la crise de la Covid-19 qui visaient à diffuser de l’information au plus grand nombre. Dans les grandes organisations, l’information envoyée par courriel peut facilement être mal interprétée, c’est pourquoi les rencontres de partage d’information sont clef. Il vaut mieux toujours prévoir presque autant de temps pour les questions de clarification que pour la diffusion d’information. Rencontre d’idéation – Lorsqu’il faut générer des idées (45-60 minutes) Dans une rencontre d’idéation, il faut présenter rapidement le contexte, l’enjeu, la problématique ou la grande question, pour ensuite essayer de générer le plus d’idées possible en accueillant les perspectives de tout le monde. C’est contre-intuitif, mais en idéation on dit souvent que c’est la «quantité qui compte et non la qualité». Il existe des outils pour animer de telles rencontres, comme les tableaux blancs interactifs dont je vous parlerai dans une prochaine chronique. Rencontre décisionnelle – Lorsqu’il faut converger vers un choix clair (+/- 60 minutes) Souvent planifiées après les rencontres d’idéation, les rencontres décisionnelles permettent de prendre un temps pour discuter des différentes options afin de faire un choix éclairé. Rencontre de rétroaction – Après avoir complété une action / un projet (30-60 minutes) Souvent oubliées faute de temps, les rencontres de rétroaction sont essentielles pour l’amélioration en continu de votre entreprise. Elles vous permettent d’explorer ce qui a bien fonctionné, ce qui a moins bien fonctionné et d’apprendre comment mieux aller de l’avant. Rencontre stratégique – Aux deux à quatre semaines (+/- 2 heures) Les rencontres stratégiques, souvent négligées elles aussi, permettent de prendre un pas de recul en groupe sur vos actions du quotidien pour vous questionner à plus grande échelle. Êtes-vous en train d’accomplir votre mission? Devriez-vous vous ajuster aux nouvelles tendances des marchés ? Voyez-vous d’autres occasions à saisir?, etc. Rencontre de consolidation d’équipe – aux deux à trois semaines (+/- 60 minutes) Prendre le temps avec votre équipe d’échanger de manière informelle est essentiel, même en contexte de travail à distance. Les rencontres de consolidation d’équipe (team building) permettent de générer une chimie de groupe et une connexion humaine. Ça peut être aussi simple que de prévoir un temps pour jaser en formule décontractée comme dans un 5 à 7, mais sachez qu’il y a plusieurs facilitateurs qui offrent maintenant des activités de team building à distance. Vous pouvez faire des jeux-questionnaires en ligne avec des plateformes comme Kahoot.it et www.mentimeter.com , ou vous pouvez simplement inviter chacun à partager une histoire, par exemple, d’un point tournant dans leur vie. Vous pouvez aussi trouver d’autres gabarits d’activités en ligne sur les sites comme www.mural.com . Voir également, How Leaders Can Use Virtual Teambuilding Activities to Boost Company Morale une entrevue avec Jessica Malz, fondatrice de Inbo , avec qui j’ai eu la chance de collaborer à maintes reprises et qui offre toute une gamme d’activités en ligne. Évidemment, ce n’est pas une science infuse et il est possible de combiner différents types de rencontres de façon intentionnelle. Or, si vous avez déjà vécu une rencontre décevante, c’est peut-être parce que vous vous attendiez à être écouté (rencontre d’idéation), alors que l’organisateur voulait juste partager de l’information (rencontre informative), sans ouvrir aucun espace pour vos opinions (rencontre de rétroaction)… Dans le deuxième volet de cette chronique, je vous partagerai 5 astuces pour améliorer vos rencontres virtuelles. ENTREPRENEURIAT
- De limportance de celebrer les autrices du savoir
Plein de personnes brillantes au Québec ont le rêve de publier un livre et certaines réussissent à le concrétiser. De l’importance de célébrer les autrices du savoir 2022-03-01 4 minutes Micheline Bourque CHRONIQUEUR LITTÉRAIRE CHRONIQUE LITTÉRAIRE Plein de personnes brillantes au Québec ont le rêve de publier un livre et certaines réussissent à le concrétiser. À l’aube de la Journée internationale des droits des femmes, j’ai choisi de lever mon verre à la santé des autrices du savoir, pour célébrer leur détermination et leur intelligence. Je vous propose donc trois écrivaines et leurs ouvrages uniques PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien ( Vous pouvez aussi Aimer ) À PROPOS DE L’AUTEUR(E) MICHELINE BOURQUE À PROPOS DE Entrepreneure, Micheline Bourque agit comme consultante en marketing et animatrice d’entrevues et de groupes de discussion en recherche marketing depuis plus de 20 ans. Karen Messing, Le deuxième corps : Femmes au travail, de la honte à la solidarité, Les Éditions Écosociété 2021 Que ce soit clair, Karen Messing est une féministe qui s’assume. Elle a connu une brillante carrière dans le milieu universitaire et est reconnue internationalement pour son expertise à titre de généticienne et ergonome. Elle est aussi cofondatrice de CINBIOSE, un groupe de recherche interdisciplinaire sur le bien-être, la santé, la société et l’environnement. Il est important de le mentionner, car en créant ce groupe, elle a réussi à changer la vie de nombreuses travailleuses dans bien des domaines d’activité économique. Si les caissières peuvent s’asseoir sur une chaise ou si les femmes occupant des emplois non traditionnels ont des conditions de travail mieux adaptées, c’est en partie grâce à sa science et sa capacité de travailler avec des acteurs clés qui ont le pouvoir de transformer la vie des travailleuses, notamment les syndicats. Cet ouvrage n’est pas un livre universitaire. C’est l’histoire remarquable et émouvante d’une scientifique féministe. Prendre le temps de le lire, c’est rendre hommage à cette femme exceptionnelle qui a cherché à trouver des réponses à des questions pertinentes. Depuis plusieurs décennies, elle cherche à transformer le milieu du travail pour qu’il accueille vraiment qui nous sommes comme femmes, sous le regard du sexe biologique et l’identité de genre. Bravo Karen Messing ! Alexandra Martel, Ajoute un zéro : comment fixer ses prix et s’enrichir quand on est travailleur autonome, Guy Saint-Jean éditeur, 2021 S’il y a bien un sujet qui chicote les travailleurs autonomes, c’est bien la tarification. Est-ce que je facture suffisamment ? Comment établir une tarification à la hauteur de ce qu’on mérite ? Avec brio et humour, Alexandra Martel a pris le bœuf par les cornes pour présenter son point de vue et suggérer des trucs qui permettent de déterminer sa tarification. Son ouvrage nous révèle une femme directe qui sait dire les vraies choses. Rédactrice persuasive, aka copywriter de métier, elle est effectivement très convaincante dans son argumentation contre la tarification à l’heure. Elle prône une tarification basée sur la valeur (le pricing de valeur) qu’elle nous explique simplement en ajoutant des exercices pertinents. En bonus, elle propose des moyens d’aviser nos clients à propos de cette nouvelle tarification. Elle communique en connaissance de cause, tant par son expérience professionnelle que par une recherche approfondie du sujet, qu’elle documente adroitement. Ainsi, n’ayez plus peur, Alexandra vous aide à mettre fin au tabou et vous encourage à passer à l’action. Sylvie Huard, Entreprise familiale – Jaser d’affaires en famille sans casser la vaisselle, Les Éditions JFD inc., 2021 Le repreneuriat fait beaucoup jaser. Dans le contexte démographique du Québec, il y a de quoi s’inquiéter pour la survie de nos entreprises. Parmi ce lot, il y a bien sûr les compagnies entreprises familiales dont les enjeux de transfert générationnel sont très importants et complexes. Récemment, Louis Garneau a révélé dans son propre livre les défis auxquels il a été confronté en voulant qu’un de ses fils assure la succession de cette grande marque. Sylvie Huard est une femme d’affaires, coach et consultante chevronnée qui a développé une spécialité en matière de transfert d’entreprises familiales. Dans ce guide qui s’adresse justement aux familles qui font face à cette importante étape de vie, elle nous livre tous ses secrets. Ne vous attendez pas à un livre technique. Sylvie Huard parle plutôt d’émotions ; elle explique comment les reconnaître et les gérer dans toutes les étapes du repreneuriat. Rédigé dans un style efficace, le texte est accompagné de nombreuses illustrations. Les familles en affaires pourront s’en inspirer pour suivre la route vers la pérennité de façon harmonieuse. Conseils et outils viennent également en appui et sont enrichis par du contenu accessible sur le site web Harmonie intervention, qui se spécialise dans ce type de problématique. CULTURE
- Pourquoi tout le monde innove sauf moi
Les entreprises doivent innover. Près de 90 % des cadres à l’échelle mondiale le pensent, mais la majorité d’entre eux considèrent que les solutions qui leur sont proposées manquent d’ambition. «Pourquoi tout le monde innove sauf moi?» est un questionnement qui interpelle bon nombre d’entrepreneurs, souvent aux commandes de moyennes ou de grandes entreprises. Ceux-ci tentent souvent de mettre leurs projets d’innovation à exécution à l’interne sans que rien voie le jour pour autant. Comment l’expliquer? Pourquoi tout le monde innove sauf moi? 2019-03-14 4 minutes Claude Auchu Expériences de marque Les entreprises doivent innover. Près de 90 % des cadres à l’échelle mondiale le pensent, mais la majorité d’entre eux considèrent que les solutions qui leur sont proposées manquent d’ambition. «Pourquoi tout le monde innove sauf moi?» est un questionnement qui interpelle bon nombre d’entrepreneurs, souvent aux commandes de moyennes ou de grandes entreprises. Ceux-ci tentent souvent de mettre leurs projets d’innovation à exécution à l’interne sans que rien voie le jour pour autant. Comment l’expliquer? À mon avis, il existe plusieurs raisons pour lesquelles l’innovation n’aboutit finalement jamais: PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien ( Vous pouvez aussi Aimer ) Chronique Immobilier: petit guide de la négociation La négociation peut sembler intimidante à première vue. Je dois admettre que lors de mes premièr... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Chronique LE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES À L’HEURE DE CHATGPT Tout le monde parle de ChatGPT, le célèbre outil conversationnel propulsé par... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP À PROPOS DE L’AUTEUR(E) Claude Auchu À PROPOS DE Claude est un entrepreneur fougueux et un leader courageux, engagé et rassembleur qui fait l’unanimité au sein de son équipe, auprès des clients et de l’industrie. À la barre de la vision d’avenir de lg2, il est à concrétiser les grandes ambitions d’expansion de l’agence, tout en appuyant les présidents des 3 bureaux de lg2 à Toronto, Montréal et Québec. 1. Ne pas prévoir en amont L’innovation ne fait pas partie des plans stratégiques de l’entreprise, car elle n’a jamais été nécessaire jusqu’à maintenant. Par conséquent, l’organisation n’a pas de budget alloué à l’innovation. 2. Ne pas savoir comment s’y prendre La réflexion se fait de manière « insulaire » et homogène entre équipiers. La méthodologie est absente ou manque de rigueur, et le choc des talents ou d’expertises différentes est peu considéré. 3. Manquer d’empathie L’ego peut prendre le dessus sur le bien collectif. Dans tout le processus de réflexion et d’idéation, on doit mettre notre égo personnel de côté pour se mettre à la place de l’autre et ainsi, assurer le succès de la démarche. Il faut penser aux utilisateurs, et non à bien paraître. 4. Manquer de pertinence C’est la principale raison pour laquelle une solution innovante meurt, car elle ne crée tout simplement pas de valeur. On pense aux serrures d’auto à numéros (qui gèlent en hiver et qui sont moins facilement utilisables que le déverrouillage automatique), aux fameux Segway (ces transporteurs électriques monoplaces, qui ne comblaient pas un réel besoin pour le prix vendu) et à plusieurs autres exemples encore. 5. Sous-estimer le temps de préparation Celui-ci est essentiel pour analyser correctement les motivations et les irritants d’un groupe cible ou d’un utilisateur. Une bonne préparation permet en outre d’éviter de tomber dans le panneau des fausses bonnes idées innovantes, non appuyées par des données pertinentes et quantitatives. 6. Sous-évaluer la chaîne de valeurs et les ressources de l’organisation Les départements au sein de l’entreprise ne sont pas toujours adaptés pour travailler en mode innovation. Les opérations, la production et les finances n’ont parfois pas les coudées franches pour exiger des changements dans les façons de faire à l’interne. Ces vieilles habitudes, qui nous font parfois répondre « Je l’ai toujours fait comme ça », tuent instantanément l’innovation. 7. Voir l’innovation comme une dépense ou comme un exercice de réduction de coûts Elle devrait plutôt être considérée comme un investissement créateur de valeur pour l’avenir. Les organisations tendent malheureusement trop facilement à s’handicaper d’une vision à court terme (que j’appelle la « myopie corporative »), nocive pour l’innovation. 8. Penser qu’une innovation est nécessairement technologique Elle peut l’être parfois, mais pas toujours. L’exemple de Chalk Soap, qui a remporté les honneurs au Festival de créativité de Cannes en 2018, est un excellent exemple. Les plus grandes innovations sont souvent très simples et d’une pertinence criante. La marque indienne Savlon l’a bien compris. La croissance comme référence économique mondiale est compromise par plusieurs facteurs comme la baisse de productivité, la pénurie de main-d’œuvre et l’inégalité sociale. C’est pourquoi je suis persuadé que l’innovation ne doit pas exclusivement être pensée pour produire et vendre plus. De nos jours, elle doit aussi améliorer une expérience. De cette façon, elle aura davantage de valeur aux yeux des entreprises et de leur clientèle et parfois, de la société en général. Notre projet Au cœur de toi , pour l’organisme Enfants transgenres Canada, est un bon exemple: inventer de toutes pièces un outil pédagogique pour arrêter la transphobie, avant qu’elle ne commence. De plus, si on veut rendre l’innovation davantage pertinente au 21e siècle, il faut innover de manière responsable, c’est-à-dire sans utiliser de matières premières neuves et sans polluer en produisant, en consommant ainsi qu’en disposant. Il faut cesser le « kill, take, make, waste », car seulement 6 % des matières achetées et consommées sont recyclées en nouveaux produits. Les entreprises n’ont plus le choix aujourd’hui d’être authentiquement plus responsables, au point de s’allier avec des concurrents pour porter le même message. Prenons simplement l’exemple de McDonald’s et Starbucks qui s’allient pour repenser les tasses à café recyclables et compostables ( à lire dans Fast Company [en anglais] ). L’innovation sera de plus en plus essentielle pour les dirigeants et les entrepreneurs afin d’enrichir les expériences humaines, mais aussi assurer la pertinence et la pérennité des organisations. Alors, avez-vous les capacités pour bien innover ? Une réelle innovation permet de créer de la valeur : pour l’humain, en améliorant une expérience, et pour une entreprise, en générant de la croissance et en assurant une pérennité. Regardez le portrait vidéo de Claude Auchu . MARKETING & COMMUNICATION
- 5 approches anti detresse psychologique
La détresse psychologique est un enjeu qui prend de l’ampleur dans les milieux de travail. Elle affecte de plus en plus les dirigeants, comme le soulignait Dr Nicolas Chevrier dans sa chronique, mais aussi leurs employés. Comment s’assurer de prévenir le stress chronique et ses répercussions en entreprise? 5 approches anti-détresse psychologique 2021-06-04 4 minutes Sylvie Lepage La détresse psychologique est un enjeu qui prend de l’ampleur dans les milieux de travail. Elle affecte de plus en plus les dirigeants, comme le soulignait Dr Nicolas Chevrier dans sa chronique , mais aussi leurs employés. Comment s’assurer de prévenir le stress chronique et ses répercussions en entreprise? PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien ( Vous pouvez aussi Aimer ) Article ENTREPRENDRE POUR PRÉVENIR ENSEMBLE LE CRASH ÉMOTIONNEL Personne n’est à l’abri de la dépression. Jean-François Lacasse était loin de se douter qu’il en ... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE À PROPOS DE L’AUTEUR(E) Sylvie Lepage À PROPOS DE Membre de l’Ordre des CRHA et coach de gestion certifié (RCC), Sylvie Lepage a fondé en 2004, la firme-conseil Innovation RH spécialisée en gestion des ressources humaines. Elle possède à son actif un nombre important de mandats stratégiques en gestion des ressources humaines, coaching de gestion, développement organisationnel, gestion des talents et rémunération. Détentrice d’un baccalauréat en administration des affaires de l’Université de Sherbrooke, elle est reconnue pour son sens des affaires et son leadership charismatique. Que ce soit dans un contexte de démarrage, de croissance rapide, de gestion du changement organisationnel ou technologique, elle accompagne ses clients et leurs employés afin d’optimiser l’atout le plus précieux d’une organisation : les ressources humaines. Ses interventions sont personnalisées en fonction des besoins spécifiques des mandats. Ayant à cœur la réussite de ses clients, elle préconise des solutions simples tout en partageant généreusement son savoir et son expertise. Au cours de son cheminement, Sylvie a participé activement à des projets d’acquisition et de fusion d’entreprises et elle a démarré avec succès des services de ressources humaines pour des PME tant au Québec qu’à l’international. Passionnée par sa profession, elle se distingue par son approche humaine et mobilisatrice ainsi que son désir d’aider les gens. Les situations familiales difficiles, les obligations financières, les pressions sociales et professionnelles, l’ hyperconnectivité sont autant de facteurs qui contribuent à maintenir un climat de stress chronique chez les travailleurs. En outre, la pénurie de main-d’oeuvre et le taux de roulement de personnel font en sorte que les charges de travail augmentent sans cesse. Malgré ce rythme effréné, les gestionnaires doivent rester à l’écoute de leur personnel afin d’agir de façon proactive. Ils ont tout à gagner de s’asseoir avec chacun de leurs employés afin de prendre le «pouls» et ce, de manière régulière. Pour ce faire, il importe de créer des moments d’échanges, de favoriser les contacts «humains» et de développer l’entraide. Voici 5 approches proactives pour prévenir la détresse psychologique: 1. Mettre en place un programme d’aide aux employés Cet outil, généralement offert par les programmes d’assurances collectives, fait en sorte que les employés peuvent contacter une personne 24h sur 24h en cas de besoin, peu importe la raison. Le service agit comme répondant de première ligne pour offrir du support et ensuite rediriger la personne vers des professionnels de la santé ou autres (notaires, avocats) et ce, en toute confidentialité. Lorsqu’un travailleur ne voit plus clair, a besoin d’apaiser ou de désamorcer une situation difficile, l’accès à une oreille attentive, sans jugement, peut faire toute la différence. 2. Surtout, en parler! Organiser des conférences, des ateliers sur la gestion du stress et sur la gestion du temps permet d’entretenir la discussion sur un sujet qui ne devrait pas être tabou en entreprise. En échangeant sur la réalité et les défis de leurs employés, l’employeur peut mettre en place des programmes de conciliation travail-famille en faisant preuve de flexibilité (horaires adaptés ou réduits) et en offrant des services ou rabais pour les employés (traiteur, nettoyage ménager). 3. Sensibiliser les gestionnaires à surveiller les signes de détresse Les gestionnaires doivent faire preuve d’écoute et d’empathie. Comment? D’abord, en prenant le temps de discuter avec leurs employés, d’observer leurs comportements et leur langage non verbal. Ensuite, en évaluant ses charges de travail afin d’assurer un meilleur équilibre ou de l’aide dans la gestion des priorités. Les charges de travail trop lourdes, la pression des livrables dans de courts délais, les exigences de performance, sont tous des facteurs pouvant occasionner un stress accru en milieu de travail.J’invite également les gestionnaires à se tenir à jour quant aux enjeux de la détresse psychologique à travers les formations offertes par les organismes en santé mentale ou par l’ Ordre des CRHA . 4. Avoir les bonnes personnes dans les bons postes Très souvent, une personne qui n’est pas bien dans son emploi développera du stress. Il importe donc de s’assurer d’avoir les bonnes personnes dans les «bons» postes. Le bilan d’appréciation annuelle s’avère une bonne occasion pour poser les questions relatives à l’évolution de l’employé(e) dans son poste. Une rencontre à la mi-année permet ensuite de valider si la personne est toujours heureuse dans ses fonctions et si elle maîtrise les compétences pour le poste. Or, il ne faut pas attendre cette évaluation pour faire ces validations. En cas de doute, il faut intervenir rapidement et discuter avec elle. Peut-être lui manque-t-il simplement un peu de formation ou d’accompagnement pour se sentir plus “en contrôle”, plus solide et moins stressée? 5. Offrir les bons outils D’abord, il faut s’assurer que chacun de ses employés a un bon environnement de travail ou de télétravail (poste de travail adéquat et ergonomique) et des outils adaptés à son travail. Ensuite, il peut être intéressant d’offrir des ateliers pouvant améliorer la qualité de vie au travail des employés, tels que les séances de conditionnement physique, de méditation ou de yoga, les ateliers de nutrition. Bref, tout ce qui permettra à l’employé de se sentir bien, d’évacuer le stress, de manger et de dormir mieux aura un effet positif sur son bien-être. GESTION & RH












