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- travail discipline perseverance avec jean pascal complices ep12
Jean Pascal, un lion dans l'arène, un humain au grand cœur !Dans cet épisode, Jean Pascal nous parle de son incroyable parcours, en passant par sa vision du succès et son rôle de père. Une discussion touchante, pleine de sagesse, qui vous donnera l'envie de vous dépasser ! « Travail, discipline, persévérance » - Avec Jean Pascal | Complices #EP12 10 septembre 2024 🥊 Jean Pascal, un lion dans l'arène, un humain au grand cœur ! Dans cet épisode, Jean Pascal nous parle de son incroyable parcours, en passant par sa vision du succès et son rôle de père. Une discussion touchante, pleine de sagesse, qui vous donnera l'envie de vous dépasser ! PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien NOS PARTICIPANT( e) S ( Vous pouvez aussi Aimer ) UNIVERS SPORTIF
- Comment je me sentirais Avec Sylvie Frechette
Pour inaugurer cette série, nous avons eu le plaisir d'accueillir Sylvie Fréchette. Double médaillée olympique en nage synchronisée, animatrice, conférencière, auteure et entraîneuse, elle nous partage son incroyable aventure : son retour à Barcelone, la fondation de son club, son engagement politique, son retour aux études, sa reconversion, et bien plus encore. « Comment je me sentirais ? » Avec Sylvie Fréchette 30 juillet 2024 En parallèle des JO 2024, nous avons eu l'honneur d'accueillir des athlètes extraordinaires sur Complices, le podcast. Pour inaugurer cette série, nous avons eu le plaisir d'accueillir Sylvie Fréchette. Double médaillée olympique en nage synchronisée, animatrice, conférencière, auteure et entraîneuse, elle nous partage son incroyable aventure : son retour à Barcelone, la fondation de son club, son engagement politique, son retour aux études, sa reconversion, et bien plus encore. Sylvie incarne la grâce, le succès et la force, mais elle a aussi connu son lot d’épreuves. Ne reculant devant aucun défi, elle a choisi de mener de front chacun de ses combats. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien NOS PARTICIPANT( e) S ( Vous pouvez aussi Aimer ) UNIVERS SPORTIF
- Chronique
35c52954-38ba-412b-a9a2-7c7048a720a1 ARTICLES ( 01 ) FORMATS Phrase d’accroche vient ici Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit dolor sit amet nsectetua. ( Articles ) Source essentielle pour les dernières tendances en Chroniques Chronique TOUT TOUT MANAGEMENT & LEADERSHIP SOCIÉTÉ & CULTURE AFFAIRES & ÉCONOMIE LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Chronique Immobilier: petit guide de la négociation La négociation peut sembler intimidante à première vue. Je dois admettre que lors de mes premièr... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Chronique LE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES À L’HEURE DE CHATGPT Tout le monde parle de ChatGPT, le célèbre outil conversationnel propulsé par... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Chronique ÉCRANS ET REPAS NE FONT PAS BON MÉNAGE Tout le monde le fait! Cela est devenu un geste anodin... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Chronique DÉVELOPPER L’ÉTAT D’ESPRIT DU MILLIONNAIRE J’ai toujours été intrigué par les personnes qui connaissent un succès ... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Chronique CONSEILS POUR ÊTRE UN LEADER EMPATHIQUE Quel leader ne rêve pas d’être en mesure de bien connecter avec son équipe ? LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Chronique LISTE DE BONNES RÉSOLUTIONS... ous cherchez de l’inspiration pour améliorer votre bien-être et celui de vos équipes ?... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Chronique SOURIEZ ! ON VOUS REGARDE … On me dit souvent que je souris beaucoup. C’est vrai ! C’est une deuxième nature. LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Chronique DIRE OUI AU MOMENT PRÉSENT En 2019, quand je suis partie en France pour visiter mes amis et ma famille, je savais… LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Chronique LUC POIRIER ET SON ART DE DÉVELOPPER DES TERRAINS Le nom de Luc Poirier n’est plus à faire. Accompagné de mon ami et ... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Chronique Vos employés vous font réagir ! Que faire ? Gérer une personne qui a des comportements dérangeants n’est pas ... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Chronique COMMENT DEVENIR UN LEADER TRANSFORMATIONNEL ? Quel type de leader êtes-vous? Avez-vous déjà pris le temps de vous poser la question? LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Chronique TROIS ASTUCES POUR METTRE FIN À LA PROCRASTINATION NUMÉRIQUE Vous avez une tâche importante à faire et tout d’un coup... CHARGER CHARGER LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Videos Recruter avec Succès L’Expérience de Distribution JRV avec Caméléon RH LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article L'héritage du Pape François : Vers un capitalisme compassionnel Un regard sur les appels du Pape François pour un capitalisme plus juste et empreint de compassion. LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article L’argent : 5 vérités essentielles pour réussir Prenez le contrôle de vos finances dès aujourd’hui pour assurer une croissance durable. LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Article 6 Astuces pour Remotiver Votre Équipe au Travail ! Découvrez des conseils pratiques pour raviver l'énergie et l'engagement de votre équipe au quotidien LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Balados « Ça va bien virer » - Avec Étienne Boulay Les Complices ont le plaisir d'inviter Étienne Boulay pour parler de santé mentale... ( Explorer tous nos Médias )
- Faire le plein de culture et dhumanite pour la rentree la grande nuit de la poesie de david goudreault et richard seguin
La cloche de la rentrée a bel et bien sonné : retentissant glas des vacances ! Pour les petits comme pour les grands, il est temps de reboutonner les chemises d’un cran et de retrouver le réveil caché sous un tas de poussière. Dans les sacs, il faut des livres, mais aussi de la motivation à toute épreuve et le cœur gonflé à bloc. Rédactrice, analyste, critique, Isabelle Naessens est une femme réfléchie, engagée et versatile qui a œuvré en relations internationales avant de se tourner vers la communication. Stratège relationnelle créative, elle se joint à l’équipe de Henkel Média en tant que rédactrice principale et créatrice de contenus. ISABELLE NEASSENS À PROPOS DE Article ADÈLE BLAIS ... Cette série met en lumière des artistes entrepreneurs LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article RELANCE CULTURELLE : VERS UNE REDÉFINITION DU MODÈLE D’AFFAIRES La pandémie a révélé la précarité du milieu culturel au Québec et un modèle d’affaires.. LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article LA CULTURE EN RÉGION EN MODE SOLUTION Le milieu culturel, on le sait, a eu la vie dure en 2020. Les festivals ont montré les dents LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE ( Vous pouvez aussi Aimer ) Le public avait les yeux brillants comme les perséides cette nuit-là. Pas celles de Geneviève Rioux, tranchantes et cinglantes ; celles, plutôt, qui coulent en pluie filante, remplies de promesses à toute épreuve. Lectures, karaoké de poèmes et vers libres à la volée sous le chapiteau dressé pour l’occasion, ateliers de création en toute intimité dans la maison de l’arbre ou dans l’enceinte des murs d’une bibliothèque étriquée… il y avait de la poésie à foison, jusqu’aux petites heures du matin. Un pari fou de douze heures d’affilée, pour se soûler de mots jusqu’à plus soif. Et de la chanson aussi, « la petite sœur de la poésie », avec Luce Duffault, Alexandre Poulin, Marc Hervieux, Amylie et Richard Séguin, offerte en bouquet pour tous ces amoureux des mots, lovés dans la nef de l’église du village, frigorifiés à l’aube, mais le cœur assurément brûlant. David Goudreault © Yves Harnois Guérir : des mots pour se dire « Je crois que la thérapie par la littérature est extrêmement efficace, a dit David Goudreault, l’homme de lettres, qui est surtout homme de cœur. Le directeur artistique de l’événement, aussi poète et romancier, a été travailleur social pendant plusieurs années. Il a le militantisme gravé sur la poitrine. Et le gars aime ses tatouages. Celui qui a reçu la médaille de l’Assemblée nationale, la Coupe du monde de poésie, le Grand prix littéraire Archambault, le Prix des nouvelles voix de la littérature, le Prix Radarts et Accès Culture, Roseq et Étoiles Stingray en plus du prestigieux Prix Clémence-Desrochers décerné par la Société professionnelle des auteurs et des compositeurs du Québec, (prenez une respiration ici) est aussi porte-parole du Mouvement Santé mentale Québec depuis 2018. Il est allé à la rencontre des jeunes pour la série documentaire Du Monde, des Mots sur ICI-Artv et pour donner des ateliers d’écriture dans le cadre du programme « La culture à l’école » du ministère de l’Éducation. Peut-être devrait-on dire de lui qu’il est un passeur culturel, ce qui résumerait bien l’impact de son travail auprès de tout un pan de notre société en mal de vivre… et de mots. Mots évocateurs, messagers, mots libérateurs. Mots qui transportent, mots qui résonnent. Qui font mal, qui déchirent, et qui cicatrisent. La poésie est un outil d’expression, mais surtout d’émancipation. « J’en appelle à la poésie […] pour que pousse la parole, toute croche et … vivante ». La littérature, comme planche de salut. J'en appelle à la poésie, collection Les grandes voix. Album illustré, le nouveau matériel. Démocratiser la poésie Pas pour rien qu’on parle de slam pour faire de la poésie engagée, c’est plus pop et glamour. « L’idée, c’est d’avoir quelque chose de très accessible, de très humain, et en même temps de spectaculaire, de par l’efficacité de la poésie », a dit l’égérie de la Grande nuit de la poésie qui parvient à rameuter une quantité fascinante d’humains avides de tendresse et de prose dans le petit village estrien d’à peine cent âmes où habite Richard Séguin, l’instigateur de tout cet affolement. La relève est impressionnante, et elle insuffle de l’espoir. La programmation, jeune et éclectique, fait foi de ce vent qui tourne. Même le financement de l’événement est touchant. Naturellement, et heureusement, il y a des commanditaires et des partenaires culturels. Mais bien des attentes sont portées vers la petite boîte de bois qui se tient timidement en haut des marches de l’église pour recueillir les dons volontaires. « Et comment nomme-t-on les habitants de St-Venant-de-Paquette ? lance au micro le pétillant David, devenu un chum pour tout le monde. Des bénévoles ! ». Et l’assemblée de s’esclaffer joyeusement. La soirée fut bonne. Le public, heureux de communier à nouveau avec les artistes, presque repu de paroles et de chansons, mais pas encore gavé d’humanité, a certainement fait déborder la petite boîte de bois. Ivre de mots, la nuit, elle, a fini par tituber aux petites heures du matin. Suggestions lecture de la rentrée Vif oubli , David Goudreault Mes forêts , Hélène Dorion Survivaces , Geneviève Rioux Pomme Grenade , Elkahna Talbi (Queen Ka) Trêves , Louise Marois Morceaux de mémoires , Mathieu Dubé Les odes radiophoniques VI , Jean-Paul Daoust Faire le plein de culture et d’humanité pour la rentrée ⎢ la grande nuit de la poésie de david goudreault et richard séguin 2022-08-25 ISABELLE NEASSENS 5 minutes La cloche de la rentrée a bel et bien sonné : retentissant glas des vacances ! Pour les petits comme pour les grands, il est temps de reboutonner les chemises d’un cran et de retrouver le réveil caché sous un tas de poussière. Dans les sacs, il faut des livres, mais aussi de la motivation à toute épreuve et le cœur gonflé à bloc. On dit que la santé mentale passe par le sport et une bonne hygiène de vie : la culture en fait partie. David Goudreault, auteur engagé qui sait manier à la fois le verbe et l’humain, avait le sourire facile et les cheveux au vent à la barre de la Grande nuit de la poésie de Saint-Venant-de-Paquette le 20 août dernier. Le pouvoir des mots, il en connait tout un rayon… PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) CULTURE
- OUTIL SE PROTEGER D UNE CRISE EN 10 QUESTIONS
Comment prévenir l’imprévisible? Rien ne vaut la préparation! Voici un questionnaire téléchargeable pour établir un plan de gestion de crise dans votre entreprise. Présenté par Henkel Media. Stratège en communication et marketing corporatif Experte-conseil en communication marketing et en relation avec les médias, Michelle Laberge est reconnue pour avoir livré avec brio des stratégies de communication à 360° innovantes qui plaçaient le client au centre de l’expression de la marque. Œuvrant depuis 20 ans à titre de gestionnaire auprès de certaines des plus grandes marques de produits de consommation et de commerce de détail canadiennes et internationales, Michelle est reconnue pour son excellent sens des affaires et son esprit entrepreneurial développé. Son expertise se situe dans la planification stratégique, le repositionnement de la marque entreprise, la stratégie de communication et le coaching de porte-parole. Michelle est passionnée par la psychologie, la sociologie et les tendances ainsi que sur l’impact des nouvelles technologies sur les comportements. Michelle est membre de l’Ordre des administrateurs agréée et titulaire d’un certificat de formation en gouvernance des entreprises. Obtenez plus d’information sur Michelle Laberge ici MICHELLE LABERGE À PROPOS DE ( Vous pouvez aussi Aimer ) Télécharger le formulaire de plan de crise À lire aussi: Gestion de crise 101 [OUTIL] SE PROTÉGER D’UNE CRISE EN 10 QUESTIONS 2018-12-18 MICHELLE LABERGE 1 minutes Comment prévenir l’imprévisible? Rien ne vaut la préparation! Voici un questionnaire téléchargeable pour établir un plan de gestion de crise dans votre entreprise. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) FINANCE & COMPTABILITÉ
- A la decouverte des programmes subvention salariale pour employes
À LA DÉCOUVERTE DES PROGRAMMES : SUBVENTION SALARIALE POUR EMPLOYÉS 2021-11-17 À LA DÉCOUVERTE DES PROGRAMMES : SUBVENTION SALARIALE POUR EMPLOYÉS Mon handicap, mon unicité En partenariat avec l’ Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ), Henkel média invite les employeurs à recruter des personnes compétentes handicapées. Pour faciliter le processus, plusieurs programmes existent dont la subventions salariale. Voici un aperçu de cette aide financière qui couvre une partie des salaires des employés et les frais reliés à la formation, entre autres. Cette vidéo est la seconde de la série « À la découverte des programmes » (avec langage des signes). ( Vous pouvez aussi Aimer ) Videos À LA DÉCOUVERTE DES PROGRAMMES : CONTRAT D’INTÉGRATION AU TRAVAIL En partenariat avec l’Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ), Henkel média invite les... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Videos DES COMPÉTENCES AVANT TOUT : LE TÉMOIGNAGE DE MARC-ANDRÉ En partenariat avec l’Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ), Henkel média invite les... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Videos DES COMPÉTENCES AVANT TOUT : LE TÉMOIGNAGE D’AUDREY En partenariat avec l’Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ), Henkel média invite les... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Voir tous les Medias de cette série GESTION & RH
- Alexandra Bastien a fleur de peau
Se réinventer comme artiste entrepreneur : se mettre de l'avant avec les réseaux sociaux à travers des hommages en body painting, un sujet soutenue par Henkel Media. Rédactrice, analyste, critique, Isabelle Naessens est une femme réfléchie, engagée et versatile qui a œuvré en relations internationales avant de se tourner vers la communication. Stratège relationnelle créative, elle se joint à l’équipe de Henkel Média en tant que rédactrice principale et créatrice de contenus. ISABELLE NEASSENS À PROPOS DE Article JACOB, ISA ET LE MIXBUS STUDIO Claude Dubois en aurait des chills partout dans le dos. Jacob Pomerleau n’a pas perdu le sens LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article ADÈLE BLAIS ... Cette série met en lumière des artistes entrepreneurs LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article ALEXANDRA BACHAND : LA HAUTE PARFUMERIE ET L’ART DU SLOWPRENEURIAT Dans cette série, les entrepreneurs artisans révèlent leurs talents de niche... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE ( Vous pouvez aussi Aimer ) Elle se souvient encore de sa première petite boîte rouge de Prismacolor, reçue à l’âge de trois ans. La diplômée des Beaux-Arts a toujours été fascinée par la représentation du corps humain. Elle a dessiné sans relâche, elle a peint, elle a exposé. Avec son art, elle veut toucher les gens. Il y a quelques jours, elle a rendu hommage à Danièle Henkel en peignant le visage de la femme d’affaires sur son propre buste, entouré de fleurs représentant ses nombreux accomplissements. Une expérience émouvante pour les deux entrepreneures, et une occasion de parler à l’artiste de son incroyable histoire. « Apprivoiser la bête » C’est le titre de sa première exposition, au sortir de deux années dans son atelier, à créer pour oublier, à créer pour sortir d’un état dépressif et d’un passé difficile. La tourmente, un présage de célébrité ? Peut-être. La jeune vingtenaire expose alors aux quatre coins de la planète, dont Londres, Paris et Los Angeles. En 2015, elle reçoit la médaille de l’Assemblée Nationale du Québec, accrochée à côté de celle de Allied Artists of America de New York, et de toutes les autres. Les distinctions s’empilent. Et pourtant, la fille qui peint avec une passion dans les tripes a puisé son rêve au fond d’un ventre creux, quand trois repas par jour n’étaient qu’une obsession qui gargouillait rageusement. Alexandra Bastien est un être de métamorphose et d’adaptation. Une fonceuse, une battante, une femme qui en a vu de toutes les couleurs et qui, quand il le faut, prend une direction sans regarder en arrière. Elle a très tôt découvert les limites de l’existence, elle a vacillé sur le bord de gouffres tentants. Cela fait 25 ans qu’elle travaille sept jours sur sept. Les causes qui lui tiennent à c œur et dont elle est porte-parole sont nombreuses. Entre autres, la violence conjugale et le sort des aînés. Elle a choisi de mettre son art au service du social : créer pour tendre la main. Hyper-sensible, son caractère fait d’elle une artiste étonnante, et surtout, émouvante. La peinture corporelle, un nouveau virage Alexandra a commencé sa carrière comme illustratrice. À quatorze ans, elle allait déjà aux États-Unis pour illustrer la série Star Wars . Puis elle a eu sa période Beaux-Arts. « En 2011, j’ai commencé à être fatiguée de cette vie-là. J’avais exposé dans plus de 160 musées et 75 villes, j’avais gagné tous les prix et toutes les bourses que je voulais ». Elle s’est alors tournée vers l’enseignement des arts plastiques pour les personnes âgées : « J’ai eu envie de faire une différence dans ma communauté, de faire rayonner ma lumière en touchant les gens et travailler avec eux ». Fini l’isolement dans son atelier, les mois à préparer des vernissages. En 2016, elle a envie de réaliser des œuvres vivantes et éphémères. La fin de semaine, elle maquille des corps pour célébrer des personnalités publiques, pour des événements spéciaux ou des œuvres caritatives. « Je suis arrivée un peu au body-painting par hasard. C’est une forme d’art qui bouge, qui respire, qui vit! Ça m’a fait un bien fou et j’en suis tombée amoureuse ». « Je me suis mise à en faire pendant un an à mes frais, pour me faire connaître de ce monde-là. Je peignais mon amie dans les toilettes publiques, on dormait dans mon auto. J’allais dans des événements auxquels je n’étais même pas invitée ! J’arrivais avec une modèle toute peinte à un lancement, les gens pensaient que je faisais partie du show et nous laissaient passer. C’est d’ailleurs comme ça que je suis rentrée aux États-Unis. Le lendemain, je faisais les front pages . J’étais vraiment intense, je voulais tellement réaliser mon rêve d’artiste ! Puis, les gros sous ont commencé à rentrer et je me faisais payer des sommes faramineuses pour des weekends à Hollywood et ailleurs » La pandémie, ou l’art d’effectuer un 360 Un an et demi avant la pandémie, l’artiste flyait à cent mille à l’heure. Elle avait tout fait pour défoncer les portes, et elle y était arrivée. « En mars 2020, la vie que j’avais construite a été détruite ». Plus de contrat, de voyage, d’exposition, d’enseignement. « J’ai vécu des deuils par centaines ». « J’ai passé cinq jours solides à me morfondre dans mon lit. Puis je me suis dit : j’ai le choix de capoter ou de continuer à peindre. Vu que je n’avais plus accès à mes modèles, que j’étais en confinement, je me suis peinte moi-même, comme Frida Khalo, à l’envers, à poignets cassés, à deux mains même, 18 heures par jour. C’était ma façon de m’en sortir financièrement et mentalement, de faire de l’art-thérapie sur moi-même. Pour moi, être artiste, c’est un combat seule. Mais j’ai tellement le feu sacré en moi, tellement de passion ». « Un jour, j’ai peint François Legault sur mon visage. Je l’ai envoyé à mes amis, ils ont tous adoré, alors je me suis décidée à le mettre en ligne. En 48 heures, c’était devenu viral ». Se mettre de l’avant par les réseaux sociaux Alexandra a appris à se mettre de l’avant, « un défi de confiance personnelle inimaginable », et à utiliser les réseaux sociaux. « J’avais même pas d’appareil photo, pas assez de maquillage, j’avais jamais fait de live. Je me suis toujours cachée derrière mes mannequins. Tout à coup, je devais montrer qui j’étais, mettre mon corps et mon visage à l’avant-scène, avoir des opinions et parler à mes fans. Mais j’ai rapidement réalisé que je n’avais pas le choix, c’était moi le branding ! C’est la survie qui m’a poussé à me mettre de front, et ça a changé ma vie ». Certes, plusieurs entretiennent une relation amour-haine avec les réseaux sociaux.. « Les gens ont besoin de savoir qui tu es, d’où tu viens, ce que tu aimes, ce que tu fais, quelle est ta démarche artistique, ton processus créatif, ton background, etc. Quand tu es un artiste entrepreneur, je pense que tu n’as pas le choix de te mettre de l’avant, je ne vois pas comment tu peux passer à côté en 2022. C’est comme ça que les gens peuvent s’attacher à toi, en te connaissant, en jasant avec eux. Il faut leur donner envie d’acheter une œuvre de toi », insiste Alexandra. Si elle a été touchée au départ par les critiques et les commentaires à son égard, Alexandra est aujourd’hui assumée. Elle a les cheveux mauves. Elle scintille, elle pétille. Depuis deux ans, elle fait du body painting sur elle-même, elle anime, elle chante, elle fait des capsules vidéo, des personnifications, des shows de télé, des murales, de l’art public. « Sur ma bucket list , j’en ai coché des affaires ! Je maîtrise pas mal tous les médiums artistiques et je sais comment mettre de l’avant mon unicité pour me vendre en tant qu’artiste. Maintenant, je vais laisser la vie me guider ». L’artiste pluridisciplinaire vient d’apprendre à tatouer… « On n’est pas là longtemps, dit-elle. Je les ai vu dépérir et partir, mes personnes âgées. On n’a pas de temps à perdre. Les défis, je les vois maintenant comme des propulseurs. Il faut savoir transformer les fardeaux en cadeaux». Pour visionner la rencontre entre Alexandra Bastien et Danièle Henkel, cliquez ici. Alexandra Bastien, à fleur de peau 2022-02-18 ISABELLE NEASSENS 7 minutes Avec les salles de spectacles, musées et centres d’exposition fermés, les festivals annulés et les frontières closes, les artistes entrepreneurs, bien que créatifs de nature, ont dû rivaliser d’ingéniosité et développer de nouvelles compétences afin de pouvoir diffuser leurs œuvres. Alexandra Bastien , une artiste visuelle de renommée internationale, a su ajouter de nouvelles cordes à son arc. À cause, ou plutôt grâce à la pandémie, Alexandra a plus que jamais le diable au corps… PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ENTREPRENEURIAT
- Les Voleurs dames Quand lintelligence Artificielle Devore Notre Humanite
Il était une fois un monde où l'on pouvait encore faire confiance à ce que l'on voyait. Henkel Média est une plateforme numérique dédiée à inspirer la communauté d’affaires et à offrir des solutions aux défis actuels. Nous mettons en lumière des acteurs clés du milieu des affaires en racontant leurs histoires et en faisant rayonner leur savoir-faire. Engagés à promouvoir des pratiques plus humaines, responsables et inclusives, nous soutenons ceux qui osent faire une différence et aspirons à laisser une empreinte positive sur l'ensemble de l'écosystème professionnel. HENKEL À PROPOS DE Article 8 Leçons Entrepreneuriales de Hulk Hogan 8 Leçons Entrepreneuriales de Hulk Hogan LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE ( Vous pouvez aussi Aimer ) Le Miroir Brisé de Notre Époque Il était une fois un monde où l'on pouvait encore faire confiance à ce que l'on voyait. Où le visage de Danièle Henkel ne pouvait pas mentir, où la voix de nos premiers ministres ne pouvait pas trahir, où une application créée pour protéger les femmes ne pouvait pas devenir leur bourreau. Ce monde-là n'existe plus. Nous vivons désormais dans l'ère du mensonge parfait, où la technologie a appris à singer nos âmes avec une précision diabolique. Six cent trente-huit millions de dollars. C'est le prix de notre naïveté collective en 2024. C'est le tribut que nous avons payé aux nouveaux seigneurs de la tromperie, ces alchimistes numériques qui transforment notre confiance en or. Mais derrière ces chiffres froids se cachent des histoires humaines. Des grand-mères qui ont cru voir leur idole leur promettre la fortune. Des travailleurs précaires qui ont mordu à l'hameçon d'un emploi de rêve. Des entrepreneurs qui ont vu leurs entreprises s'effondrer sous les coups de boutoir des rançongiciels. Cette chronique n'est pas seulement celle de la cybercriminalité au Canada. C'est le récit de notre époque, celle où l'humanité doit réapprendre à distinguer le vrai du faux dans un monde où cette distinction s'estompe chaque jour davantage. L'Ironie Cruelle de Tea Dating Advice L'histoire commence comme une fable moderne, teintée d'une ironie si amère qu'elle en devient presque poétique. Tea Dating Advice. Un nom qui évoque la douceur d'un après-midi entre amies, le réconfort d'une confidence partagée autour d'une tasse fumante. Cette application américaine avait été conçue comme un sanctuaire numérique, un lieu où les femmes pouvaient s'entraider, partager leurs expériences, se protéger mutuellement des prédateurs. Mais en juillet 2025, ce sanctuaire s'est transformé en piège. Plus de soixante-dix mille photos personnelles, soixante-dix mille fragments d'intimité, ont été arrachés à leurs propriétaires pour être jetés en pâture sur les forums les plus sombres d'internet. Les selfies, les pièces d'identité, tous ces petits morceaux de vie privée qui constituent notre identité numérique, éparpillés comme les pages d'un journal intime déchiré par le vent. L'ironie est cruelle, presque shakespearienne dans sa perfection tragique. Un outil de protection devient un instrument de destruction. Un bouclier se transforme en épée. Cette métamorphose révèle la fragilité fondamentale de notre époque numérique, où nos protections peuvent à tout moment se retourner contre nous. Car Tea Dating Advice n'est que le symbole d'une réalité plus vaste. Dans notre monde hyperconnecté, nous confions nos secrets les plus intimes à des serveurs lointains, nous remettons notre sécurité entre les mains d'algorithmes que nous ne comprenons pas. Et quand ces gardiens numériques faillissent, c'est notre humanité même qui se retrouve exposée, vulnérable, offerte aux regards les plus malveillants. Le Visage Volé de Danièle Henkel Imaginez un instant que votre visage ne vous appartienne plus. Que votre voix, cette signature unique qui vous définit depuis votre naissance, puisse être détournée, manipulée, utilisée pour tromper ceux qui vous font confiance. C'est le cauchemar qu'a v écu Danièle Henkel en juillet 2025, et c'est le cauchemar qui nous guette tous. La sénatrice et femme d'affaires québécoise a découvert avec horreur qu'une vidéo circulait sur Facebook, une vidéo où elle semblait promettre des gains mirobolants à quiconque investirait dans une plateforme frauduleuse. Mais ce n'était pas elle. C'était son double numérique, son fantôme créé par l'intelligence artificielle, son âme volée et prostituée au service de l'escroquerie. "Chaque citoyen qui investit à partir de 350 dollars canadiens est garanti de gagner 60 000 dollars canadiens dès le premier mois ! Places limitées !" Ces mots, elle ne les a jamais prononcés. Cette promesse, elle ne l'a jamais faite. Pourtant, c'était bien son visage, sa voix, son sourire qui les portaient. L'intelligence artificielle avait appris à la singer avec une perfection terrifiante. Le plus bouleversant dans le témoignage de Danièle Henkel, ce n'est pas la colère face à cette usurpation d'identité. C'est cette empathie profonde, cette humanité qui transparaît quand elle évoque les victimes potentielles : "Moi, je pense à des personnes qui sont démunies, et ce qui m'inquiète le plus, ce sont surtout les personnes d'un certain âge qui vont croire un peu tout, surtout venant d'une madame Henkel en qui ils ont confiance." Dans ces mots résonne toute la tragédie de notre époque. La confiance, ce lien invisible qui unit les êtres humains depuis la nuit des temps, est devenue une arme entre les mains des fraudeurs. Ils ne volent pas seulement de l'argent. Ils volent quelque chose de plus précieux encore : ils volent la confiance que nous nous portons les uns aux autres. Et quand Mme Henkel a tenté de faire retirer cette publicité mensongère, elle s'est heurtée au mur d'indifférence des géants du numérique. Meta, propriétaire de Facebook, a tardé à réagir malgré les signalements répétés. Cette inaction n'est pas qu'une négligence technique. C'est le symptôme d'un système qui a perdu de vue l'humain au profit du profit. Quand Nos Leaders Deviennent des Marionnettes Doug Ford et Justin Trudeau. Deux hommes que tout oppose politiquement, mais que le destin numérique a réunis dans une même tragédie. Leurs visages, leurs voix, leurs gestes ont été détournés par des fraudeurs pour créer de fausses vidéos d'investissement. Quinze mille dollars pour l'un, douze mille pour l'autre. Vingt-sept mille dollars de confiance brisée, de foi trahie. Ces chiffres ne disent pas tout. Ils ne disent pas la détresse de ce senior ontarien qui a cru voir son premier ministre lui conseiller un placement. Ils ne disent pas la honte de cette victime qui a réalisé trop tard qu'elle avait été dupée par un fantôme numérique. Ils ne disent pas l'érosion lente mais inexorable de la confiance que nous portons à nos institutions, à nos leaders, à notre société tout entière. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Les deepfakes ne se contentent pas de voler de l'argent. Ils empoisonnent le puits de la confiance collective. Ils sèment le doute là où devrait régner la certitude. Ils transforment chaque vidéo en question, chaque déclaration en suspicion. Comment faire confiance à un message vidéo de nos dirigeants quand nous savons que l'intelligence artificielle peut les faire mentir ? Comment croire ce que nous voyons quand nos yeux peuvent être trompés par des algorithmes ? Nous entrons dans une ère où la vérité devient un luxe, où la certitude se transforme en privilège. Chapitre V : Les Nouveaux Prédateurs de l'Emploi Il y a quelque chose de particulièrement cynique dans les fraudes à l'emploi. Elles s'attaquent à ce qu'il y a de plus fondamental dans l'être humain : le besoin de travailler, de contribuer, d'avoir sa place dans la société. Quarante-sept millions et cent mille dollars. C'est le prix de cette cruauté en 2024. Les fraudeurs ont compris que la pandémie avait changé notre rapport au travail. Le télétravail, autrefois exception, est devenu norme. Les entretiens par vidéoconférence, les contrats dématérialisés, les équipes dispersées aux quatre coins du pays : tout cela a créé un terreau fertile pour l'escroquerie. Imaginez ce jeune diplômé qui cherche désespérément un emploi dans un marché du travail difficile. Il reçoit une offre alléchante : télétravail, salaire attractif, horaires flexibles. Tout ce dont il rêve. Mais pour décrocher ce poste de rêve, il doit d'abord payer des "frais d'inscription", acheter du matériel informatique spécialisé, ou fournir ses coordonnées bancaires pour le "dépôt direct" de son salaire. L'arnaque est cruelle car elle joue sur l'espoir. Elle transforme la recherche d'emploi, déjà éprouvante, en parcours du combattant semé d'embûches. Elle fait de chaque offre d'emploi un piège potentiel, de chaque opportunité une source d'angoisse. Et quand la supercherie est découverte, c'est plus que de l'argent qui a été volé. C'est la confiance en l'avenir, la foi en ses propres capacités, l'espoir d'une vie meilleure. Les fraudeurs ne se contentent pas de vider les comptes bancaires. Ils vident les âmes de leur espérance. Chapitre VI : L'Or Numérique des Investissements Fantômes Trois cent dix millions six cent mille dollars. Cette somme vertigineuse représente les pertes liées aux fraudes à l'investissement au Canada en 2024. Mais au-delà des chiffres, c'est l'histoire de rêves brisés, d'avenirs hypothéqués, de confiance trahie. Les fraudeurs modernes ont compris que l'appât du gain n'était plus suffisant. Il fallait y ajouter la peur de rater une opportunité, l'urgence de l'action, la caution de la célébrité. Ils ont transformé l'investissement en spectacle, la finance en divertissement, l'escroquerie en art. Leurs plateformes brillent de mille feux, leurs promesses scintillent comme des diamants, leurs témoignages de clients satisfaits défilent comme autant de preuves de leur légitimité. Cryptomonnaies révolutionnaires, actions technologiques prometteuses, placements garantis sans risque : ils vendent du rêve à crédit et de l'espoir à tempérament. Mais derrière ces façades rutilantes se cachent des serveurs vides, des comptes fantômes, des promesses creuses. Quand les victimes tentent de récupérer leur mise, elles découvrent que leur eldorado numérique n'était qu'un mirage, que leur fortune virtuelle n'était qu'une illusion. Le plus tragique, c'est que ces fraudes touchent souvent ceux qui peuvent le moins se permettre de perdre. Ces retraités qui espéraient arrondir leur pension, ces familles qui rêvaient d'offrir un avenir meilleur à leurs enfants, ces entrepreneurs qui cherchaient à financer leur projet de vie. L'escroquerie à l'investissement ne vole pas que de l'argent. Elle vole les rêves, elle hypothèque l'avenir, elle transforme l'espoir en cauchemar. Chapitre VII : Les Gardiens Défaillants du Temple Numérique Il y a quelque chose de profondément troublant dans l'attitude des géants du numérique face à ces fléaux. Meta, Google, Apple : ces entreprises qui se présentent comme les architectes de notre avenir numérique semblent parfois aveugles aux dégâts collatéraux de leurs créations. Cette déshumanisation de la relation entre les plateformes et leurs utilisateurs n'est pas qu'un problème technique. C'est un symptôme de la dérive de notre époque, où l'humain devient variable d'ajustement dans l'équation du profit. Les algorithmes optimisent l'engagement, les publicités génèrent des revenus, mais qui se soucie des victimes laissées sur le bord du chemin numérique ? L'action collective lancée au Québec contre Meta en mars 2024 n'est pas qu'une procédure judiciaire. C'est un cri de détresse, un appel à la responsabilité, une tentative désespérée de rappeler à ces géants qu'ils ont des devoirs envers ceux qui font leur fortune. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Ces plateformes prospèrent grâce à notre attention, nos données, notre confiance. Elles construisent leurs empires sur nos vies numériques. N'ont-elles pas, en retour, l'obligation morale de nous protéger ? L'Art de la Résistance Numérique Face à cette marée noire de la cybercriminalité, que peut faire l'individu ? Comment résister quand l'ennemi maîtrise des technologies que nous peinons à comprendre ? Comment se protéger quand nos propres outils de protection peuvent se retourner contre nous ? La première arme de cette résistance, c'est la connaissance. Comprendre que derrière chaque message urgent se cache peut-être un piège. Savoir que les vraies institutions ne demandent jamais d'informations sensibles par email ou par téléphone. Réaliser que les opportunités trop belles pour être vraies le sont généralement. Mais la connaissance ne suffit pas. Il faut aussi développer une nouvelle forme d'intuition, une méfiance bienveillante qui nous permet de naviguer dans ce monde de faux-semblants sans pour autant sombrer dans la paranoïa. Il faut apprendre à faire confiance tout en vérifiant, à espérer tout en restant vigilant. L'authentification à deux facteurs, les mots de passe complexes, les mises à jour régulières : ces gestes techniques sont les nouveaux rituels de protection de notre époque. Ils peuvent sembler dérisoires face à la sophistication des attaques, mais ils constituent notre première ligne de défense. Plus important encore, il faut cultiver le doute constructif. Quand Doug Ford ou Justin Trudeau apparaissent dans une vidéo promotionnelle, notre premier réflexe doit être de vérifier l'information auprès de sources officielles. Quand Danièle Henkel semble nous promettre des gains extraordinaires, nous devons nous demander si cette promesse correspond à ce que nous savons de cette personnalité. Chapitre IX : Les Entreprises Face à l'Hydre Cybercriminelle Un million cent trente mille dollars. C'est le montant moyen des rançons versées par les entreprises canadiennes en 2023. Derrière ce chiffre se cachent des PME acculées à la faillite, des hôpitaux paralysés, des écoles privées de leurs outils pédagogiques. Les rançongiciels ne se contentent pas de chiffrer des données. Ils paralysent des vies, interrompent des soins, compromettent des avenirs. Quand un hôpital voit ses systèmes informatiques bloqués, ce ne sont pas que des fichiers qui sont pris en otage. Ce sont des patients qui ne peuvent plus être soignés, des opérations qui doivent être reportées, des vies qui sont mises en danger. Les cybercriminels ont compris que les entreprises étaient des cibles plus lucratives que les particuliers. Elles ont plus d'argent, elles sont plus dépendantes de leurs systèmes informatiques, elles sont plus pressées de retrouver l'usage de leurs outils. Elles constituent donc des victimes idéales pour ces nouveaux bandits de grand chemin. Mais la cybersécurité d'entreprise ne peut plus être considérée comme un coût. C'est un investissement dans la survie, une assurance contre l'extinction. Les entreprises qui négligent leur sécurité informatique jouent à la roulette russe avec leur existence même. La formation des employés, la sauvegarde des données, la segmentation des réseaux, la planification de la continuité d'activité : ces mesures peuvent sembler coûteuses et contraignantes. Mais elles sont dérisoires comparées au prix de la paralysie totale. Chapitre X : Les Sentinelles de l'Espoir Dans cette guerre contre la cybercriminalité, le Canada ne combat pas seul. Le Centre antifraude du Canada, le Centre canadien pour la cybersécurité, la Gendarmerie royale du Canada : ces organismes constituent nos sentinelles dans la nuit numérique. Le numéro 1-888-495-8501 du Centre antifraude du Canada n'est pas qu'une ligne téléphonique. C'est une bouée de sauvetage pour ceux qui se noient dans l'océan de la cybercriminalité. C'est une oreille attentive pour ceux qui ont besoin de raconter leur mésaventure. C'est un phare dans la tempête pour ceux qui cherchent leur chemin. Ces organismes ne se contentent pas de collecter des statistiques. Ils tissent un réseau de protection, ils éduquent le public, ils traquent les criminels. Ils rappellent que derrière chaque chiffre se cache un être humain, que derrière chaque fraude se trouve une victime qui mérite d'être aidée. Le site cyber.gc.ca du Centre canadien pour la cybersécurité n'est pas qu'un portail d'information. C'est un arsenal de connaissances, un manuel de survie numérique, un guide pour naviguer dans les eaux troubles de notre époque connectée. L'initiative "Pensez cybersécurité" ( pensezcybersecurite.gc.ca ) va plus loin encore. Elle démocratise la sécurité informatique, elle rend accessible ce qui était réservé aux experts, elle transforme chaque citoyen en acteur de sa propre protection. Épilogue : L'Aube d'une Nouvelle Conscience Nous voici arrivés au terme de cette chronique de notre époque troublée. Six cent trente-huit millions de dollars, cent huit mille huit cent soixante-dix-huit victimes, des milliers d'histoires humaines brisées par la cupidité et la technologie. Ces chiffres pourraient nous désespérer, nous pousser à débrancher nos ordinateurs et à fuir ce monde numérique devenu hostile. Mais ce serait oublier l'essentiel. Car cette crise révèle aussi notre capacité de résistance, notre aptitude à nous adapter, notre détermination à préserver ce qui fait notre humanité. Danièle Henkel aurait pu se contenter de subir. Elle a choisi de se battre, de témoigner, d'alerter. Les victimes de fraudes auraient pu se taire par honte. Elles ont choisi de parler, de signaler, de prévenir d'autres victimes potentielles. Cette prise de conscience collective n'est que le début. Nous apprenons, lentement mais sûrement, à vivre dans ce monde où la vérité et le mensonge se mélangent, où la confiance doit être méritée plutôt qu'accordée aveuglément, où la vigilance devient une vertu cardinale. L'intelligence artificielle peut apprendre à imiter nos visages, nos voix, nos gestes. Mais elle ne peut pas reproduire ce qui fait l'essence de notre humanité : notre capacité d'empathie, notre sens de la justice, notre solidarité face à l'adversité. C'est sur ces fondations inébranlables que nous construirons notre résistance. Le Canada de 2025 se trouve à un carrefour. Il peut choisir de subir cette criminalité technologique ou de la combattre avec détermination. Il peut accepter que la confiance devienne un luxe ou lutter pour qu'elle reste un droit. Il peut laisser les fraudeurs empoisonner notre société numérique ou construire ensemble un avenir où la technologie serve l'humain plutôt que de l'asservir. Car au final, cette guerre ne se gagnera pas avec des algorithmes ou des pare-feu. Elle se gagnera avec ce que nous avons de plus précieux : notre humanité, notre solidarité, notre refus de laisser la peur gouverner nos vies. Les fraudeurs volent notre argent, mais ils ne voleront pas notre âme. Pas si nous restons unis. Pas si nous restons humains. Dans cette bataille pour l'âme de notre époque numérique, chaque geste compte, chaque vigilance importe, chaque solidarité fait la différence. Car nous ne sommes pas que des utilisateurs, des consommateurs, des cibles. Nous sommes des citoyens d'un monde en mutation, et c'est à nous d'écrire la suite de cette histoire. L'aube se lève sur une nouvelle conscience. Une conscience où la technologie n'est plus subie mais maîtrisée, où la confiance n'est plus naïve mais éclairée, où l'humanité reprend ses droits face à la machine. Cette aube-là, nous la construisons ensemble, un geste de vigilance à la fois, une solidarité à la fois, une victoire à la fois. Car les voleurs d'âmes n'auront pas le dernier mot. Pas tant que nous gardons vivante la flamme de notre humanité. Sources et témoignages recueillis auprès du Centre antifraude du Canada, du Centre canadien pour la cybersécurité, et de l'interview de Danièle Henkel publiée par Protégez-Vous en juillet 2025. Les voleurs d'âmes : Quand l'Intelligence Artificielle dévore notre Humanité 2025-10-10 HENKEL 6 minutes Il était une fois un monde où l'on pouvait encore faire confiance à ce que l'on voyait. Où le visage de Danièle Henkel ne pouvait pas mentir, où la voix de nos premiers ministres ne pouvait pas trahir, où une application créée pour protéger les femmes ne pouvait pas devenir leur bourreau. Ce monde-là n'existe plus. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) TRANSFORMATION NUMÉRIQUE
- Financement des entrepreneures noires Plus complexe quil ny parait
Bien que la diversité et l’inclusion soient un des sujets de l’heure, nous constatons qu’ il y a encore bien du travail à faire. C’est le cas notamment lorsqu’on regarde la situation chez les entrepreneur·e·s noir·e·s et plus spécifiquement, au niveau de l’accès au financement. Nous en avons d’ailleurs parlé avec Cadleen Désir dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs. Rédactrice, analyste, critique, Isabelle Naessens est une femme réfléchie, engagée et versatile qui a œuvré en relations internationales avant de se tourner vers la communication. Stratège relationnelle créative, elle se joint à l’équipe de Henkel Média en tant que rédactrice principale et créatrice de contenus. ISABELLE NEASSENS À PROPOS DE Article ENTREPRENEURIAT INCLUSIF | FEMMESSOR... L’organisation Femmessor, qui a célébré ses 25 années d’existence... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article INDIRA MOUDI: LA DIVERSITÉ EN ENTREPRISE EST UNE RICHESSE QUI S... Bourrée de talents, d’expériences et de diplômes, Indira Moudi est une entrepreneure québécoise ... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Article PAPE WADE: FAIRE BRILLER LA DIVERSITÉ HUMAINE AU SEIN... La diversité en entreprise est enfin reconnue comme une carte atout. Pour rebâtir notre... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP ( Vous pouvez aussi Aimer ) « Ce n’est pas parce que tu es un entrepreneur noir que tu n’as pas accès à du financement. C’est la complexité de la diversité, les freins à plusieurs niveaux qui, multipliés ensemble, font en sorte que tu pars de beaucoup plus loin ». Son histoire Cadleen Désir est sans aucun doute un modèle de réussite, l’incarnation de l’effort et de la détermination. Élevée dans une culture du travail par des parents Haïtiens immigrants qui étaient repartis de zéro pour devenir notaire et entrepreneur, la jeune femme a appris très tôt à se relever les manches, à croire en ses rêves et à foncer : « N’écoute pas les gens qui disent que tu ne peux pas, que c’est impossible. Sky is the limit ». Démarrer une entreprise dans le fond d’un garage ou d’un sous-sol, plusieurs l’ont fait. Le père de Cadleen, d’ailleurs. Et elle aussi. Elle se souvient encore de ces soirs où la fratrie terminait l’école et partait pour la manufacture. Elle cousait des épaulettes dans les chemises et repassait les vêtements avant de s’endormir sur le chemin du retour. « Ce n’est pas comme si on avait une longue histoire d’affaires, un patrimoine transmis de génération en génération sur lequel compter. La diaspora a vécu d’autres enjeux, on devait se sortir de la pauvreté d’abord. Mes parents ont toujours créé leurs possibles ». « J’ai démarré mon entreprise avec 500 $ sur ma carte de crédit, se rappelle-t-elle. Alors que j’étais en arrêt de travail en 2006, j’ai découvert que j’étais enceinte. Mes parents m’ont poussé à me lancer dans le projet d’affaires qui me tenait à cœur. Ma mère m’a prêté un local. J’avais neuf mois pour faire de l’argent ! Mon chum était aux études. Subvenir aux besoins de ma famille a été un puissant motivateur. Trouver une façon d’être en cohérence avec mes valeurs aussi. Parce qu’être entrepreneure, c’était me permettre de créer mon propre chemin, d’opérer moi-même le changement que je voulais voir dans la société. En trois mois, j’avais six employés et le vent dans les voiles ». Aujourd’hui, Déclic emploie plus d’une vingtaine d’experts en santé et en éducation. Sa raison d’être ? Faire briller le potentiel des enfants et ceux qui gravitent autour d’eux. Son entreprise, qui accompagne les enfants ayant des besoins particuliers, est devenue une référence dans son domaine. La fondatrice a récemment guidé son équipe dans le virage vers une entreprise libérée, une forme de gestion inclusive et décentralisée, qui lui a valu moult éloges. Se libérer pour mieux rayonner, telle est la devise de Cadleen Désir, qui résonne au-delà de sa propre entreprise. Réalités et défis de financement On a parlé du manque de garantie, de capital et d’historique de crédit. Selon une étude de 2021 de la Chambre de commerce noire du Canada effectuée en partenariat avec la Banque de développement du Canada, 71 % des propriétaires noir·e·s ont autofinancé leur entreprise. Des chiffres qui confirment que l’accès au financement est le principal obstacle. Et les facteurs qui l’expliquent sont nombreux. Parlons de la méconnaissance des réalités. « Les institutions sont frileuses quand on leur présente des produits exotiques qu’elles ne connaissent pas ou un salon de coiffure pour les cheveux crépus, par exemple. Elles ne sont pas au courant du marché et du levier que l’entrepreneur·e peut aller chercher en termes de vente s ». Il faut donc partir d’encore plus loin pour convaincre. Selon l’étude citée ci-haut, seuls 30 % des entrepreneur·e·s noir·e·s se disent à l’aise de discuter de leurs options de financement avec leur institution financière. « Moins le bailleur de fonds a de similitude avec la personne en face de lui, plus il va être pris dans ses biais. Ne serait-ce qu’un accent différent, c’est un frein de plus. L’entretien devient moins agréable, moins fluide. On rentre dans les questions clichées, sans rapport avec le projet dont on veut parler. Une distance s’installe, qui empêche de connecter sur le plan humain, de faire de l’humour peut-être, ou d’avoir des conversations d’affinités ». Et le cycle de méfiance se poursuit : l’entrepreneur·e, qui se sent jugé(e), se retrouve sur la défensive, laquelle est perçue comme quelque chose à cacher. Au fur et à mesure, la confiance s’effrite. « Le besoin d’un réseau sur lequel s’appuyer et bâtir sa confiance est criant. Mais comment faire pour avoir un réseau lorsque tu es confronté à des obstacles constants ? On réalise aujourd’hui que les entrepreneur·e·s de la diversité ont moins d’alliés et moins de modèles. » Le manque de représentativité dans un monde des affaires homogène semble évident : « Quand on veut parler de diversité au Québec, et qu’on cherche une image d’entrepreneur noir, de femme par surcroit, ce sont toujours les mêmes qui reviennent. On est quatre au Québec : Vickie Joseph, Dorothy Rhau, Déborah Chèrenfant et moi! On a besoin d’élargir ! » « Ce n’est pas normal que ce soit encore si difficile pour un·e entrepreneur·e noir·e d’avoir accès au financement, conclut Cadleen. On en vient à se questionner soi-même sur ses capacités. Pourtant, je sais que je suis capable de pitcher, que je communique bien, que j’ai du charisme et que mon projet tient la route. On en vient à se culpabiliser, c’est fou comme c’est corsé et complexe l’accès au financement pour les personnes de la diversité ! En parler pour que tout le monde réalise vraiment que c’est un non-sens est important, pour que le nœud se défasse enfin . » Depuis quelques années, les deux paliers gouvernementaux multiplient les programmes et les mesures afin de mieux soutenir les entrepreneurs de la diversité. Evol a d’ailleurs reçu des appuis significatifs afin d’offrir du financement et de l’accompagnement aux entreprises à propriété diversifiée et inclusive. L’organisation a aussi dressé une liste des organismes de soutien oeuvrant auprès des entrepreneur·e·s noir·e·s. « Nous devons les soutenir et les accompagner à toutes les étapes, du démarrage jusqu’à la croissance. Et pour se faire, je crois que les institutions financières doivent pouvoir se doter de moyens et des ressources pour y parvenir pleinement. » Financement des entrepreneur·e·s noir·e·s | « Plus complexe qu’il n’y paraît » 2022-02-24 ISABELLE NEASSENS 6 minutes Bien que la diversité et l’inclusion soient un des sujets de l’heure, nous constatons qu’ il y a encore bien du travail à faire. C’est le cas notamment lorsqu’on regarde la situation chez les entrepreneur·e·s noir·e·s et plus spécifiquement, au niveau de l’accès au financement. Nous en avons d’ailleurs parlé avec Cadleen Désir dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs. Fondatrice de Déclic, présidente du conseil d’administration d’Evol et entrepreneure engagée, Cadleen s’illustre parmi la communauté d’affaires québécoise avec un aplomb empreint d’humanisme et chargé d’espoir. Voici ce qu’elle pense des défis actuels. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) FINANCE & COMPTABILITÉ
- 7 actions pour changer le monde du travail
Le monde du travail est résolument entré dans une nouvelle ère. Quels que soient nos origines, notre âge, notre métier et nos diplômes, nous avons toutes et tous un rôle à jouer dans son évolution. Il faut agir maintenant pour s’assurer que les changements à venir soient porteurs de progrès et non de division. 7 actions pour changer le monde du travail 2020-11-12 6 minutes Jenny Ouellette Fondatrice de BonBoss JENNY OUELLETTE RECRUTEMENT ET MANAGEMENT Le monde du travail est résolument entré dans une nouvelle ère. Quels que soient nos origines, notre âge, notre métier et nos diplômes, nous avons toutes et tous un rôle à jouer dans son évolution. Il faut agir maintenant pour s’assurer que les changements à venir soient porteurs de progrès et non de division. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien ( Vous pouvez aussi Aimer ) Article ET LA SANTÉ MENTALE, ELLE? La situation que nous vivons actuellement est sans précédent et elle bouscule nos habitudes, LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Chronique Seuls (et stressés!) au sommet Les mythes concernant la détresse psychologique ont souvent bonne presse. Je profite de cette... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE À PROPOS DE L’AUTEUR(E) Jenny Ouellette À PROPOS DE Jenny est la fondatrice de BonBoss.ca inc., l’entreprise qui a pour mission de changer le monde du travail, un bon boss à la fois. Détentrice d’un baccalauréat en relations industrielles, elle commence sa carrière en gestion des ressources humaines avant d’amorcer sa vie d’entrepreneure en marketing de contenus. Son parcours atypique l’amène à développer une expertise et une vision uniques de l’avenir du recrutement et de la gestion. Passionnée par le leadership, cette visionnaire développe avec son équipe des services et des formations servant à mettre l’humain au coeur du travail. Ensemble, ils instaurent un mouvement servant à valoriser les bons gestionnaires et à inspirer les prochains leaders dans leurs fonctions. S’illustrant comme une leader de la relève, Jenny cumule les distinctions depuis 2018: prix du Leadership au féminin au Gala des Grands Prix de la relève d’affaires du RJCCQ, prix Nueva 2018 de Femmes Alpha pour sa mission commerciale aux Entretiens Jacques-Cartier de Lyon et prix Leadership 2019 du Business Community 360. Le travail n’est pas toujours synonyme d’épanouissement. Un lot de discrimination existe envers les femmes, les hommes, les jeunes, les personnes âgées, les neurodivergeants, les personnes ayant des incapacités, etc. Le marché du travail profite parfois aux privilégiés. Fort est de constater qu’au sein de certaines organisations, les plus forts et compétitifs atteignent le sommet de la pyramide au détriment de l’esprit d’équipe et de la bienveillance. Ces dynamiques sont celles qui doivent disparaître dans cette nouvelle ère. Pourquoi? Parce qu’elles nous ont conduites au marché du travail actuel, qui lui, doit changer. Aujourd’hui, les valeurs d’inclusion, de collaboration et d’innovation doivent prendre les devants. Les affaires ne peuvent plus passer devant l’humain. Voici les sept actions que je propose pour amorcer un virage humainement prospère: 1. Harmoniser vie et travail Le télétravail est bon lorsqu’il est équilibré. Nous avons parlé maintes et maintes fois de conciliation travail-famille-vie personnelle. Jamais nous n’avons entendu parler de concilier humain-affaires! Au lieu de trouver une solution temporaire qui permet de travailler de la maison, d’étudier et d’aller chercher les enfants à la garderie, nous gagnerions à réfléchir à une nouvelle façon de penser qui permettrait de vivre et de travailler. Ici, je ne parle pas de concilier des horaires. Je souligne un changement plus profond: une harmonisation. Cessons d’employer le mot «conciliant», parlons d’harmonisation entre notre vie et le travail! La conciliation sous-entend qu’il y a un conflit entre deux parties et que celles-ci doivent en venir à une entente. Harmoniser, a une portée davantage positive: c’est unifier des éléments dans un tout cohérent. En bref, il doit avoir une cohérence entre la vie professionnelle et la vie celle personnelle. 2. Former les gestionnaires au jour 1 De 50% à 75% des nouveaux gestionnaires disent manquer d’outils ou de formation pour bien occuper leurs fonctions. Dans ce contexte, les erreurs sont inévitables. Or, ces bévues risquent d’être faites au désavantage des employés ou même de la qualité de vie du gestionnaire. La formation ne doit pas être réservée qu’aux gestionnaires des niveaux supérieurs, mais bien à tous. Avec elle, les gestionnaires, les employés et même l’entreprise en bénéficieront. 3. Noyer l’idée de la perle rare Alors que plusieurs cherchent ardemment la perle rare, certains ont compris que c’est l’océan qui façonne la perle. Toute perle prend vie et se forme dans un écosystème complet. À trop vouloir chercher une perle, parfois nous pouvons être fermé aux profils atypiques qui ont tant à offrir. Pour ma part, j’ai compris que j’embauche une personne qui a tout à apprendre de mon organisation. Peu importe son parcours. Or, le rôle de la culture organisationnelle, de mon leadership et de mon équipe est de l’aider à révéler ses talents et de détruire ses limites imaginées. 4. Prendre en charge notre développement Un nombre inimaginable de nouveaux métiers apparaîtront dans les prochaines années. De nouvelles compétences devront être acquises par toutes et tous. À mes yeux, il est évident que les universités, les subventions du gouvernement et les entreprises ne peuvent être les seuls véhicules pour développer les compétences de l’ensemble du Québec. Nous devons tous travailler dans une même voie afin de développer ces compétences. Faire des lectures, demander des formations, avoir des mentors et devenir un mentor pour un collègue ou un proche sont des exemples de pratiques à adopter dès aujourd’hui. Peu importe notre âge ou notre degré de scolarité, nous devons mettre la main à la pâte. 5. Voir la force de l’inclusion et de la diversité La diversité est synonyme de progrès et de prospérité pour tous: employés, équipe, entreprises et société. Soyons inclusifs! Abordons ce changement maintenant et soyons ouverts à la beauté des différences. Croyez-moi, les entreprises qui ont réussi à inclure la diversité avancent vite, très vite même, pendant que celles qui résistent ralentissent. Et vous, à quelle vitesse avancez-vous? 6. Appuyer les entreprises humaines En choisissant de travailler pour une organisation, nous choisissons de la faire grandir et prospérer. Nous contribuons à sa mission et parfois involontairement à ses impacts tant positifs que négatifs sur les gens, les clients et l’environnement. Lorsque nous postulons pour un emploi, c’est aussi le choix subtil que nous faisons. Alors, pour changer le monde du travail, il s’agit de prendre conscience de cette réalité et aussi, de choisir une entreprise que nous souhaitons voir grandir. À mes yeux, trouver un emploi n’est pas magasiner un salaire. Pour qui travaillez-vous? 7. Contrer le harcèlement par la psychologie et la technologie La cofondatrice de SPOT, Julia Shaw, mentionne dans son TED Talk que 93% des gestes de harcèlement ou de discrimination se font en présence de témoins. Toutefois, des études tendent à démontrer que peu de gestes d’harcèlement et de discrimination sont reportés aux départements des ressources humaines. Ceci dit, encourager les victimes et les témoins à dénoncer un harceleur ne serait vraisemblablement pas la meilleure façon d’irradier le harcèlement en milieu de travail. Mme Shaw souligne plusieurs solutions, mais celle qui retient mon attention est d’utiliser un sondage anonyme envoyé aux employés. Celui-ci doit contenir des questions précises portant sur des situations claires. Par exemple, avez-vous déjà vu un collègue se faire toucher le bas du dos sans consentement? Surtout, évitez les questions larges: avez-vous été témoin de harcèlement au travail? À cette question, bien des répondants diront non. Poser des questions précises augmente les chances de prendre le vrai pouls de la situation dans une organisation. Vous voulez découvrir les autres solutions, consultez ce lien . À l’aube de certains changements, il apparaît que c’est le système qui est défaillant. Personne n’est à pointer du doigt, l’heure est à la créativité et à l’espoir. Je crois que, derrière toutes les imperfections de nos milieux de travail, se cache une chance de progresser. Les quelques gestes cités précédemment ne sont qu’une infime partie des améliorations possibles pour changer notre monde du travail. Or, pour réussir, nous devons tous agir, un jour à la fois. GESTION & RH
- IMMOBILIER UN MARCHE LOIN DE SESSOUFFLER
Comment gérer la croissance du marché immobilier, exacerbée par les facteurs créés par la pandémie? La gestion d'équipe et de secteur est essentielle, comme l'explique un article de Henkel Media qui propose des stratégies adaptées à cette nouvelle réalité. Rédactrice, analyste, critique, Isabelle Naessens est une femme réfléchie, engagée et versatile qui a œuvré en relations internationales avant de se tourner vers la communication. Stratège relationnelle créative, elle se joint à l’équipe de Henkel Média en tant que rédactrice principale et créatrice de contenus. ISABELLE NEASSENS À PROPOS DE Article GARDER OU NE PAS GARDER SON ESPACE COMMERCIAL EN 2021? La pandémie nous oblige à revoir nos façons de travailler. Les espaces.. LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article LA CRISE COMME TREMPLIN POUR SOLIDIFIER SON ENTREPRISE Cofondateur du groupe français INEAT implanté à Montréal depuis 2018, Yves Delnatte dirige LIRE TECHNOLOGIE & INNOVATION Article COVID-19 ET LOYER COMMERCIAL : SUIS-JE TENU DE PAYER ? Les locataires liés à un bail commercial et visés par une fermeture pendant la COVID-19 LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE ( Vous pouvez aussi Aimer ) Un marché en feu et déséquilibré « La flambée des prix et le phénomène des offres multiples, qui avaient commencé à se faire sentir dans le monde immobilier à la fin de 2019, se sont emballés en 2020. Et la folie se poursuit », avance Marie-Catherine Jetté, qui dirige l’agence immobilière Triomphe sur la Rive-Sud, une franchise indépendante et autonome sous la bannière de Royal LePage. « On pensait pourtant que l’insécurité liée à la Covid-19 allait rendre les acheteurs plus frileux, mais les sondages montrent clairement que l’intention d’acheter est à la hausse ». La croissance continue de la demande combinée à la faiblesse de l’offre déséquilibre complètement le marché. L’ Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) a souligné les records historiques de 2020: « une augmentation de 19% par rapport à 2019 ». L’année présente s’annonce similaire. Un nouveau record sur le nombre de ventes immobilières au pays en janvier 2021 (35% de plus qu’à pareille date l’année dernière) vient d’être publié par l’ Association canadienne de l’Immeuble (ACI). Pour la province, c’est déjà 23% plus de ventes ( tableau à gauche ). « L’accroissement continu des ventes est annoncé par plusieurs: au minimum 5% à 7% de plus qu’en 2020 selon certains experts , et jusqu’à 20% selon Desjardins », se réjouit Mme Jetté. Elle confirme par ailleurs que « les facteurs qui permettraient de dire qu’on est en présence d’une bulle passagère ne sont pas présents ». Des solutions pour s’adapter au marché Le marché de l’immobilier profite actuellement aux vendeurs. Mais pour donner une chance aux acheteurs potentiels, les courtiers condensent les visites aux demi-heures depuis la réouverture fin mai, et même aux quinze minutes, sur une période d’une fin de semaine ou de quelques jours. Ils présentent ensuite toutes les offres en même temps au vendeur (c’est le principe des offres multiples). « Les règles du courtage ne sont pas adaptées à cette situation », soulève Mme Jetté. « Ce que font les courtiers en ce moment, de façon presque généralisée, est toléré. Ils laissent la chance à davantage de clients de visiter et de faire une offre. Un plus grand nombre d’acheteurs peuvent entrer dans la compétition ». Le couvre-feu est venu ajouter un défi supplémentaire et certains se sont montrés futés: « à Montréal, il y a des courtiers qui payent des chambres d’hôtel à leurs clients pendant les visites de fins de semaine! » partage Mme Jetté. Motiver ses troupes pour gérer le stress de l’hypercroissance Le marché des offres multiples, qui induit naturellement le phénomène de surenchère, est anxiogène pour tous les acteurs impliqués. « On peut s’estimer heureux d’obtenir une plage horaire de visite pour son client et il aura seulement 20 minutes pour évaluer la propriété. Dans les conditions actuelles, il n’y a plus de prix plafond, alors comment conseiller judicieusement son client pour que son offre soit acceptée, sachant qu’il y en a plusieurs en même temps et qu’elles sont inconnues? Ce n’est pas évident à gérer », confie celle qui gère et forme 130 courtiers. « J’ai des rencontres Zoom, six à sept par jour, pour les aiguiller et les motiver. Mes formations, qui rejoignaient une quinzaine de courtiers, sont maintenant remplies avec un auditoire allant jusqu’à quarante personnes. Je les laisse davantage échanger entre eux aussi, je sens qu’ils ont besoin de partager, d’évacuer le stress, de trouver des solutions et de s’encourager ». Machine qui roule et qui amasse mousse Du côté de l’agence Triomphe, la roue tourne ! « Les bureaux sont fermés et mes employés, en télétravail, en font plus sans être constamment dérangés. La centrale d’appel en externe, elle, ne dérougit certainement pas ! », affirme la propriétaire. La femme d’affaires, dont l’agence vient d’être nommée agence de l’année par sa bannière, pour son leadership, sa croissance et son recrutement, a annoncé fièrement : « j’ai engagé plus de courtiers. D’habitude, au premier trimestre, j’en recrute huit ou neuf. En un mois et demi seulement, j’en ai déjà 20 ! ». Un beau clin d’œil au succès du marché actuel. Les facteurs du déséquilibre Marie-Catherine Jetté explique les facteurs qui induisent un déséquilibre dans le marché actuel : Déclencheur intrinsèquement lié à la pandémie, le télétravail à 100% vide les centres-villes et stimule l’achat de propriétés en banlieue, et encore plus en région. C’est l’espoir d’un terrain de jeu plus vaste et plus vert. Augmentation de l’épargne, passée de 5 à 25% selon Statistique Canada . Un revenu disponible significatif pour une belle mise de fonds. Les taux hypothécaires historiquement bas. Les clients potentiels qui envisageaient de déménager dans les prochaines années (souvent des familles qui s’agrandissent), décident d’acheter maintenant avant que le marché des plus grosses maisons devienne inatteignable. Ils voient aussi la hausse de prix des maisons voisines grimper comme une occasion de vendre leur propriété à profit. La nouvelle cohue de locataires qui ne veulent plus se retrouver à la recherche d’un logement parce que leur propriétaire vend l’immeuble dont la valeur a subitement augmenté. Ou qui veulent intégrer le marché avant qu’il ne soit trop tard. Par contre, en tant que nouveaux acheteurs, il leur est difficile d’égaler les offres de propriétaires qui réalisent d’importants gains sur l’équité de leur propriété actuelle. Le nombre important d’aînés qui choisissent de garder leur maison (par crainte des résidences et risques des visites pour leur santé), réduisant davantage l’inventaire de propriétés, une considération notable dans un contexte de vieillissement de la population. Ceux qui cherchent à acheter avant de vendre, pour ne pas se retrouver le bec à l’eau, déséquilibrent aussi le marché. Immobilier: un marché loin de s'essouffler 2021-03-01 ISABELLE NEASSENS 5 minutes S’il est un secteur que la pandémie a épargné, c’est celui de l’immobilier. Au Québec, le marché a été propulsé avec des records de ventes et de prix en 2020. Et il ne semble pas près de s’essouffler. Entretien avec Marie-Catherine Jetté, propriétaire d’agence, formatrice et courtière, au sujet des récents soubresauts d’une industrie qui s’est ajustée pour mieux poursuivre dans sa lancée. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE
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