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  • Crise au Quebec On construit des logements a un rythme beaucoup plus lent qu on en perd La mairesse de Longueui

    La crise du logement au Canada nécessite la construction de 620 000 nouvelles habitations au Québec d'ici 2030. Découvrez les facteurs derrière cette crise et les mesures envisagées par la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, lors de son entretien sur le Sommet de l’habitation. Crise au Québec | «On construit des logements à un rythme beaucoup plus lent qu’on en perd» – La mairesse de Longueui 2022-07-26 5 minutes Gabriel Ccopa CHRONIQUEUR EXPERT EN IMMOBILIER Vous avez pu constater ces derniers temps que nous traversons une importante crise du logement au pays. Selon la Société canadienne d’hypothèque et de logement, il faudrait construire plus de 620 000 habitations d’ici 2030 au Québec afin que le niveau cible d’abordabilité corresponde à 32 % du revenu moyen des ménages. Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette crise, dont l’inflation, la hausse des prix des matériaux de construction et la location à court terme comme Airbnb. Puisque l’immobilier est un sujet qui me tient particulièrement à cœur et que je suis moi-même un Longueuillois, j’étais soucieux de connaître les mesures qui seront adoptées par l’administration municipale, menée par la mairesse Catherine Fournier. Pour les fins de cette chronique, je me suis entretenu avec elle à propos de plusieurs sujets, dont le Sommet de l’habitation , qui aura lieu le 26 août 2022 à Laval. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien ( Vous pouvez aussi Aimer ) Chronique RÉALISER UN PROJET DE RÉNOVATION POUR AIDER LES ENFANTS Depuis mon jeune âge, j’ai toujours admiré les personnes qui ont rendu ce monde ... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Chronique QUELQUES PISTES POUR DEVENIR UN BON LEADER Si vos actions inspirent les autres à rêver mieux, apprendre... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Chronique ÉVITER BIEN DES TOURMENTS EN AFFAIRES GRÂCE AU MENTORAT Un jeune homme rempli d’ambition et d’enthousiasme m’a récemment posé la question ... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE À PROPOS DE L’AUTEUR(E) GABRIEL CCOPA À PROPOS DE Gabriel Ccopa est le fondateur d’Excellence Construction Rénovation, une entreprise spécialisée en projets immobiliers de luxe. Ce jeune entrepreneur a pour mission de redéfinir les standards de qualité en rénovation de propriétés haut de gamme. Sa participation à des émissions télévisées telles que Vie de chalet et On efface et on recommence présentées à Canal Vie lui ont permis de se faire connaître du grand public. Depuis 2015, Excellence Construction Rénovation aspire à défier le statu quo existant du service à la clientèle tant au niveau de la qualité des travaux que du respect de l’environnement du client. C’est ce dévouement qui lui a permis de remporter les 37e Prix Domus dans la catégorie Choix de l’acheteur en 2020. Durant ce sommet, plusieurs acteurs des milieux politique et économique seront présents pour discuter des solutions possibles afin d’atténuer la crise. Selon la SCHL, le taux d’inoccupation des logements à Longueuil a été de 1,2 % en 2021. Catherine Fournier a constaté que la crise préoccupe et touche l’ensemble des citoyens, d’où l’importance d’agir rapidement avec de bonnes stratégies. « En effet, le développement des projets immobiliers est un aspect important, mais il ne faut pas négliger l’importance de préserver le parc locatif actuel. Malheureusement, on construit des logements à un rythme beaucoup plus lent qu’on en perd », de dire la mairesse. Quelques solutions L’une des solutions déjà mise en place pour faciliter le développement immobilier est de répertorier l’inventaire des terrains disponibles et de les différencier de ceux dont la valeur écologique est élevée. La stratégie de l’eau est une autre mesure utilisée par la Ville de Longueuil pour faciliter le développement immobilier. Celle-ci consiste à réévaluer l’ensemble des installations des eaux usées et de l’eau potable. Une autre mesure à venir concerne la reconstruction de la plus grande usine d’eau potable à Longueuil afin de servir efficacement la population, qui est grandissante. Le chroniqueur immobilier et entrepreneur, Gabriel Ccopa, et la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier | Crédit photo : LUX Image solution Un partenariat La mairesse entend revoir la relation entre la municipalité et les promoteurs immobiliers comme un partenariat. La Ville désire accroître le nombre de logements disponibles et les promoteurs sont des acteurs clés dans l’atteinte de cet objectif. Pour assurer une collaboration saine, il est nécessaire de définir des règles claires afin de respecter l’identité des quartiers et le verdissement de ceux-ci. « La Ville entend faciliter les processus, assurer une meilleure prévisibilité des solutions possibles aux défis rencontrés et avoir des critères de développement qui sont bien définis », dit Catherine Fournier. Afin d’améliorer la qualité de vie des citoyens de Longueuil aux cours des prochaines années, plusieurs plans de développement sont prévus pour revitaliser divers secteurs. Que ce soit le métro de Longueuil ou encore l’ancienne usine de Pratt et Whitney, plusieurs projets sont évalués. La Ville prévoit également construire un complexe culturel moderne qui correspond aux besoins de la cinquième plus grande ville du Québec. Elle désire par ailleurs bâtir un centre multisport dans l’arrondissement de Saint-Hubert. Ceci dit, la majorité des investissements sera dédiée au maintien des infrastructures existantes. Longueuil et les projets éco-responsables Au Québec, quelques projets immobiliers écoresponsables de haute performance énergétique ont vu le jour, tel que l’espace Montmorency à Laval. Ceux-ci sont de plus en plus attrayants pour les acheteurs de condos, à cause de leur valeur de revente plus élevée que le condo traditionnel. Selon la mairesse, bien qu’il soit important de développer de façon responsable, notamment avec des immeubles certifiés LEED ou WELL, et que la Ville prévoit soutenir ce type de projets, la planification est de mise pour préserver le verdissement des milieux actuels. La mairesse de Longueuil, Catherine Fournier | Crédit photo : LUX Image solution Le succès de Catherine Fournier En 2021, Catherine Fournier est devenue la plus jeune femme élue au poste de mairesse de Longueuil. De plus, elle fût auparavant la plus jeune femme à avoir été élue députée à l’Assemblée nationale du Québec. Au dire de Tony Robbins, coach en développement personnel, le succès laisse des indices. Les personnes qui ont connu du succès dans un domaine précis ont suivi un plan d’actions qui peut être utilisé par d’autres. J’étais curieux de savoir quelles ont été les stratégies ayant permis à Catherine Fournier de se démarquer au sein de la relève politique québécoise. Son premier conseil à une jeune personne qui veut avoir du succès dans sa carrière : se faire confiance. Lorsqu’on est prêt à faire les efforts et les sacrifices nécessaires pour atteindre un objectif, « il faut se faire confiance et foncer ». Celle qui est à présent à la tête de Longueuil confie qu’elle a bâti sa confiance graduellement en relevant divers défis dans sa carrière. Qu’est-ce qui la motive à travailler aussi fort, au quotidien ? Le désir « de faire une différence auprès des citoyens, de donner le meilleur d’elle-même, et d’obtenir des résultats concrets ». Malgré les innombrables heures consacrées au boulot, elle n’a pas l’impression de travailler, car elle se sent privilégiée de servir les citoyens. Lorsque je me fais interpeller par des citoyens qui me partagent leurs préoccupations ou appréciations, cela me motive à exceller davantage. – Catherine Fournier Gabriel Ccopa, fondateur de l’entreprise Excellence Construction Rénovation , s’est entretenu avec Catherine Fournier à l’hôtel de ville de Longueuil, le 5 juillet. ENTREPRENEURIAT

  • Sonia Briand Marroquin Une pionniere dans lindustrie de la signalisation

    Depuis 10 ans, Signalisation de Ville transforme le secteur de la signalisation et de la sécurité sur les chantiers québécois. Fondée par Marilyne Vallières et Jimmy Girard, cette entreprise innovante a vu le jour pour combler un besoin urgent : offrir des solutions de sécurité qui vont au-delà des standards, avec une équipe passionnée de plus de 300 employés. Henkel Média est une plateforme numérique dédiée à inspirer la communauté d’affaires et à offrir des solutions aux défis actuels. Nous mettons en lumière des acteurs clés du milieu des affaires en racontant leurs histoires et en faisant rayonner leur savoir-faire. Engagés à promouvoir des pratiques plus humaines, responsables et inclusives, nous soutenons ceux qui osent faire une différence et aspirons à laisser une empreinte positive sur l'ensemble de l'écosystème professionnel. HENKEL À PROPOS DE Videos DÉCOUVREZ LA CULTURE D’ENTREPRISE UNIQUE DE SIGNALISATION DE VILLE Depuis sa création, Signalisation de Ville s’est imposée comme une force motrice dans le secteur... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Article SIGNALISATION DE VILLE ... Le secteur de la signalisation routière est souvent perçu comme figé... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE ( Vous pouvez aussi Aimer ) Dans un secteur historiquement occupé majoritairement par les hommes, Sonia Briand Marroquin , Chargée de projets chez Signalisation de Ville (SDV) , se distingue par son parcours inspirant et son rôle déterminant dans la transformation de son industrie. À travers son témoignage, elle nous dévoile son évolution professionnelle, les défis auxquels elle a fait face, et l’impact de la culture d'entreprise unique de SDV qui favorise l’épanouissement des femmes dans des secteurs techniques et industriels. Un parcours unique dans l’industrie de la signalisation Sonia Briand Marroquin n’avait aucune idée que l’univers de la signalisation de ville, un domaine technique et majoritairement masculin, deviendrait son terrain de jeu professionnel. Issue d’un milieu comptable, elle a plongé dans ce secteur par nécessité, cherchant un emploi correspondant à ses compétences. Quinze ans plus tard, elle est une figure incontournable de l’industrie, ayant gravi les échelons de répartitrice à adjointe de projet, puis à chargée de projets chez Signalisation de Ville. Elle occupe le poste de chargée de projet depuis 2021 chez Signalisation de ville. "Le quotidien, avec ses nouveaux défis chaque jour, me passionne. Chaque journée n'est jamais la même, bien que le cœur du travail reste constant." — Sonia Briand Marroquin Cette capacité à s’adapter aux changements et à évoluer dans un environnement exigeant est un pilier de son parcours, illustrant sa résilience et son engagement à exceller dans ce domaine. Gagner la confiance et s’imposer dans un milieu masculin Dans un environnement traditionnellement masculin, Sonia a dû briser des barrières et gagner la confiance de ses collègues. "Ce qui est crucial, c’est de démontrer que tu maîtrises ton domaine. Quand tu es capable de conseiller et d’accompagner, les gens commencent à avoir confiance en toi", explique-t-elle. Tout le monde, en construction, doit gagner le respect de ses partenaires d’affaires. C’est un domaine de performances et de résultats. Sonia a été accompagnée par des mentors inspirants qui ont joué un rôle clé dans son parcours, notamment Jimmy Girard et Marilyne Vallières , les cofondateurs de Signalisation de Ville . Marilyne a été une figure clé dans son parcours, lui offrant des conseils et un soutien précieux pour évoluer dans ce secteur exigeant. "Marilyne m'a toujours encouragée à croire en mes capacités et à ne pas avoir peur de prendre ma place. Elle m’a dit que chaque défi était une occasion de grandir et d'apprendre, et cela m'a profondément marqué", explique Sonia. Cet accompagnement bienveillant a permis à Sonia de s’épanouir dans un environnement où elle a pu se sentir soutenue, tout en apprenant à surmonter les obstacles et à faire face aux défis professionnels avec confiance et sérénité. Aujourd'hui, après des années de travail et de succès, Sonia observe que les mentalités changent. "Les femmes sont de plus en plus présentes et valorisées dans mon entreprise, et cela reflète le changement positif dans notre secteur." Une culture d’entreprise centrée sur la confiance et l’autonomie chez SDV L’un des éléments distinctifs de Signalisation de Ville est sa culture d'entreprise . Cette culture est un facteur clé qui a permis à Sonia de s’épanouir dans son rôle et de réussir. "Ce que j'apprécie le plus chez SDV, c’est la confiance qu’on m'accorde. Je suis autonome dans la gestion de mes projets, mais je sais que j'ai le soutien de mes collègues et de la direction. C’est une équipe qui mise sur l’implication de chacun et où l'on peut exprimer pleinement son potentiel", affirme-t-elle. SDV encourage l'initiative personnelle tout en veillant à ce que le travail d’équipe reste au cœur de ses projets. "Il y a un véritable esprit d’équipe, tout le monde se soutient et travaille ensemble pour faire avancer les projets. Cela permet à l'entreprise de progresser rapidement et d’accomplir de grandes réalisations." L’entreprise met également un accent particulier sur la diversité , un engagement qui se reflète dans la vision de Marilyne Vallières , la cofondatrice de SDV, qui a toujours soutenu l’intégration des femmes dans un secteur où elles étaient historiquement sous-représentées. "Chez SDV, on valorise réellement la diversité. C’est une entreprise où les femmes sont non seulement présentes mais aussi valorisées." — Sonia Briand Marroquin L’impact de Sonia chez SDV : Gestion de projets et défis Sonia joue un rôle crucial dans la gestion des projets chez Signalisation de Ville . Elle est responsable de la coordination de projets complexes, comme celui de la reconstruction de l’avenue Henri Bourassa, un projet de Signalisation de Ville qui nécessite une gestion de délais serrés et une coordination efficace avec les sous-traitants. "La signalisation est la dernière étape d’un projet de construction, et nous devons travailler dans des délais extrêmement courts. C’est un défi constant, mais cela fait partie de ce qui rend mon travail si stimulant", explique Sonia. En tant que gestionnaire de projets, Sonia fait preuve d’une grande autonomie tout en collaborant étroitement avec les équipes de SDV. "Le bureau reste un lieu fondamental pour échanger, partager et s’assurer que les informations circulent correctement. C’est ce qui nous permet d’être efficaces et de livrer un travail de qualité." L’avenir des femmes dans le secteur de la signalisation Sonia est convaincue que l’avenir des femmes dans le secteur de la signalisation et de la construction est prometteur. "Je pense que notre génération évolue rapidement et que de plus en plus de femmes s’y intéressent. Les mentalités changent et nous sommes de plus en plus nombreuses à occuper des postes importants", assure-t-elle. Son conseil pour les jeunes femmes qui souhaitent débuter dans un domaine technique ou industriel est simple : "Si c’est ce que tu veux faire, fonce ! Il y aura toujours des obstacles, mais ils ne doivent pas t’empêcher de poursuivre ta passion." Un exemple de réussite chez Signalisation de Ville Sonia Briand Marroquin incarne la réussite féminine dans un secteur complexe et compétitif. Son parcours, son engagement et sa capacité à se faire une place dans un environnement majoritairement masculin font d’elle une source d’inspiration pour toutes les femmes souhaitant percer dans des domaines techniques ou industriels. Chez Signalisation de Ville , Sonia continue de jouer un rôle essentiel et de tracer la voie pour les futures générations de femmes dans l’industrie de la signalisation et de la construction . Grâce à la culture d'entreprise innovante de SDV, elle trouve un environnement propice à son épanouissement et à la réalisation de ses ambitions professionnelles et personnelles. Pour en savoir plus, visitez le site de Signalisation de Ville : https://www.signalisationdeville.com Sonia Briand Marroquin: Une pionnière dans l’industrie de la signalisation 2025-04-02 HENKEL 6 minutes Dans un secteur historiquement occupé majoritairement par les hommes, Sonia Briand Marroquin , Chargée de projets chez Signalisation de Ville (SDV) , se distingue par son parcours inspirant et son rôle déterminant dans la transformation de son industrie. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) GESTION & RH

  • Thione niang de barack obama a la jeunesse africaine

    Défenseur mondial de la jeunesse, stratège politique, entrepreneur social, agriculteur, auteur, conférencier et célébrité internationale, l’Américano-Sénégalais Thione Niang est d’un calme olympien. Assis sur une banquette du lobby d’un hôtel montréalais, il revisite son passé pour la énième fois, mais le raconte avec enthousiasme. Il faut dire que son histoire n’est pas banale. Cet ancien responsable des jeunes démocrates aux États-Unis a notamment participé de près aux deux élections présidentielles de Barack Obama. Sans surprise, le slogan « Yes We Can » est devenu un leitmotiv pour la suite de son parcours balisé par les enjeux associés aux jeunes. Rencontre. Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been the industry's standard dummy text ever since the 1500s, when an unknown printer took a galley of type and scrambled it to make a type specimen book. It has survived not only five centuries, but also the leap into electronic typesetting, remaining essentially unchanged. JEAN-FRANÇOIS CYR À PROPOS DE Article PRINTEMPS NUMÉRIQUE : À LA RENCONTRE DES JEUNES... La mission de Printemps numérique (PN) est de propulser la transformation numérique LIRE TECHNOLOGIE & INNOVATION Article YMMA : DEUX PAPAS ET DES POUPÉES Créer des poupées noires et métisses, voilà le projet qui a réuni deux papas autour.. LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article JEAN-MARTIN FORTIER ET SULEYKA MONTPETIT... La pandémie a dévoilé des failles de notre système... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE ( Vous pouvez aussi Aimer ) Tout récemment, M. Niang a été invité à offrir une conférence pour l’événement MTL Connecte. Le sujet principal : les promesses et les défis de la révolution numérique en Afrique. Animé par la correspondante du journal français Le Monde au Canada, Hélène Jouan, cet entretien avait l’apparence d’un brillant plaidoyer pour une jeunesse mieux guidée et mieux outillée. En utilisant à la fois l’anglais et le français, Thione Niang a parlé d’un récent projet JeufZone , qui vise à stimuler et former des jeunes pour qu’ils prennent en main le sort de la terre africaine. Comment ? Tout simplement en développant l’agriculture, la base de toute activité économique. Par ailleurs, il a parlé de Give1Project , qui a pour but d’aider les jeunes à se construire un avenir sur leur terre natale. Au lendemain de cette conférence, nous avons rencontré en tête-à-tête l’homme de 43 ans afin qu’il puisse partager sa vision d’un monde meilleur. Kaolack, Dakar, New York et Cleveland Issu d’une famille pauvre de Kaolack, une grande ville du Sénégal, Thione Niang finit ses études secondaires dans un lycée de la capitale, Dakar, à 16 ans. À cette époque, il rêve comme bien d’autres Sénégalais de partir en Occident. Là où, semble-t-il, les perspectives de vie sont meilleures. Sa destination de prédilection : le pays de l’Oncle Sam. En 2000, Thione Niang migre donc aux États-Unis. Rien n’a été simple. C’est grâce à une quatrième demande de visa qu’il peut débarquer chez un ami de la famille qui habite dans le Bronx, à New York. Celui-ci travaille dans la mégapole comme chauffeur de taxi. « I was sleeping on his couch », de préciser Niang, qui n’avait que quelques dollars en poche à cette époque. Assez rapidement, il déniche un emploi dans un restaurant. Ayant amassé 800 $ en trois mois, il monte dans un bus et décide de déménager à Cleveland pour poursuivre ses études universitaires. Ce qu’il découvre dans cette ville de l’Ohio le laisse perplexe. « Au début, j’ai été choqué par cette ville. Je n’avais jamais vu autant de pauvreté et d’inégalités sociales au sein des communautés noires. Au début de ma vingtaine, je me suis donc demandé ce que je pouvais faire pour améliorer le sort de ces communautés, dont j’étais devenu proche. J’ai commencé à faire du bénévolat pour la mairie. Petit à petit, je suis devenu une sorte de spécialiste de campagne municipale auprès de Kevin Conwell, en 2005. » Ensuite, M. Niang devient directeur adjoint de la campagne du candidat à la mairie Frank Jackson, un démocrate métis qui est toujours en fonction. Plus tard, il travaille à titre de directeur de campagne aux côtés de la députée noire Shirley Smith, qui voulait devenir sénatrice. C’est elle qui lui présente le sénateur Barack Obama en 2006, à Columbus. Aujourd’hui, Thione Niang est d’avis que son séjour à Cleveland a été déterminant pour le reste de sa vie. « J’ai appris à apprécier l’endroit. C’est ma ville. J’ai vécu dix ans là-bas. J’ai dirigé les jeunes démocrates à partir de Cleveland. Tout ce que je connais de la politique américaine, je l’ai appris à Cleveland. J’ai même un fils de 15 ans qui y vit… Et j’y ai encore beaucoup d’amis. » « Yes, We Can » À 30 ans, en 2008, Thione Niang fait ses preuves dans la campagne électorale de Barack Obama. Le slogan Yes We Can lui sied à merveille. Il contribue notamment à lever des fonds. L’année suivante, alors qu’Obama dirige la Maison-Blanche, il est nommé président des affaires internationales des jeunes démocrates des États-Unis. En 2009, un discours d’Obama inspire M. Niang : il crée une fondation baptisée Give1Project. Présente dans 34 pays à travers le monde, dont 23 en Afrique, sa mission est d’assurer l’autonomie des jeunes. « Après la fin de la campagne électorale, il nous a parlé de l’importance de concrétiser des choses à partir de l’Amérique. J’ai décidé de créer une organisation pouvant construire des ponts pour la jeunesse, ce que je n’avais pas lorsque j’ai grandi au Sénégal. Give1Project apporte des connaissances dans l’entrepreneuriat et le leadership. Cette formation de quelques années s’adresse à des adolescents tout comme à des gens dans la quarantaine. « Elle leur fournit des outils afin qu’ils puissent apporter des solutions aux différents problèmes dans leur communauté. En plus, ils ont eu la chance de visiter d’autres pays afin de s’ouvrir à d’autres cultures. J’ai d’ailleurs accompagné des groupes pendant des années dans diverses nations. » En 2012, Thione Niang demande de nouveau le soutien des jeunes Américains en faveur de Barack Obama. Président national de Generation 44 (Gen44), Obama étant le 44e président des États-Unis, Thione Niang dirige le comité financier de la campagne destiné aux moins de 40 ans. Le nom de Thione Niang circule partout aux États-Unis. Il est considéré comme un activiste noir respecté. Agriculture : « You have to make it cool » Persuadé qu’un bon leader est celui qui prêche par l’exemple, il décide de retourner au Sénégal en 2014, et y cultiver lui-même plusieurs hectares de terre. Ce faisant, il incite les jeunes à changer leur point de vue quant à l’agriculture. « Quand je suis retourné au Sénégal, j’ai tenté de trouver des solutions adaptées à la population. J’ai constaté entre autres que la majeure partie de ce que les Sénégalais consomment provient de l’extérieur du pays. C’était choquant de voir ça. Je me suis dit : ’’ It’s time to go farming . “ Le Sénégal – qui a la jeunesse, le soleil, de bonnes terres, un bon climat – avait quand même de la difficulté à nourrir son monde. J’ai réfléchi à comment rendre l’agriculture attirante pour les jeunes. À leurs yeux, elle était synonyme de misère, loin de ce que pouvait constituer un “ vrai business ”. So, you have to make it cool. « S’ils voient des gens comme moi, qui ont eu la chance de vivre à Washington, qui ont voyagé dans le monde, ils acceptent mieux nos idées. S’ils nous voient aller aux fins fonds des villages avec nos bottes de caoutchouc aux pieds pour travailler, ils acceptent plus facilement la proposition. The best way to teach is through action . C’était donc à moi, et à des collègues, d’aller sur le terrain et de montrer l’exemple. Ils comprennent que l’agriculture, c’est du business. Aujourd’hui, des milliers de jeunes reviennent à la terre, à ma grande surprise. Je pense que dans quelques années, l’Afrique va peut-être nourrir d’autres populations dans le monde. Pourquoi pas ? C’est ça mon rêve. » Digital skills Dans cet univers agricole, un autre élément est crucial selon M. Niang. Les infrastructures sont encore très insuffisantes, au Sénégal, mais aussi partout en Afrique. « Je pense à l’accès à l’énergie et à Internet. Quand on parle d’outils numériques, on doit installer la fibre optique sur tout le continent africain. Actuellement, l’accès à Internet est très dispendieux. « Si les gouvernements pouvaient s’associer aux entreprises privées afin d’assurer la construction d’infrastructures adéquates, ça pourrait amener les populations africaines vers la prochaine étape, celle de commercer et d’échanger des capitaux grâce à Internet. Il y a plus de 400 millions de téléphones cellulaires sur le continent africain. Mais Internet leur est souvent inaccessible ou très limité. » Pour tenter de remédier à ce problème fondamental, Thione Niang a tout récemment fondé Give1Project Digital Skills Academy , un centre qui formera la jeunesse africaine aux métiers des technologies numériques. Basé à M’bour, ville au sud de Dakar, le centre est officiellement ouvert depuis juin 2021. Il accueille des jeunes qui sont formés au sujet de l’intelligence artificielle, le commerce en ligne, la cybersécurité, le codage, la cryptomonnaie, etc. Les étudiants admis obtiennent une bourse. Ils sont aussi logés et nourris durant leur cursus d’une durée de quatre mois. Les bons leaders Pour Thione Niang, qui finance ces différents projets grâce à des partenariats internationaux, des donateurs privés ou encore des revenus de conférence, l’entrepreneuriat social est l’une des solutions afin d’assurer un futur meilleur pour l’humanité. « On doit révolutionner le système d’éducation en Afrique pour former entre autres des jeunes quant aux métiers du numérique. La relève a besoin d’écoles modernes afin d’avoir les outils dont elle a besoin. « Je suis un éternel optimiste. Mais, je me demande sans cesse ce que je peux faire pour améliorer la vie des jeunes, qui gouverneront le monde demain. Je ne suis pas un expert de l’agriculture ou des transformations numériques. Cela dit, je pense que les bons leaders sont ceux qui trouvent des solutions, qui inspirent et accompagnent les personnes vers un meilleur futur. » Thione niang, de barack obama à la jeunesse africaine 2021-10-22 JEAN-FRANÇOIS CYR 8 minutes Défenseur mondial de la jeunesse, stratège politique, entrepreneur social, agriculteur, auteur, conférencier et célébrité internationale, l’Américano-Sénégalais Thione Niang est d’un calme olympien. Assis sur une banquette du lobby d’un hôtel montréalais, il revisite son passé pour la énième fois, mais le raconte avec enthousiasme. Il faut dire que son histoire n’est pas banale. Cet ancien responsable des jeunes démocrates aux États-Unis a notamment participé de près aux deux élections présidentielles de Barack Obama. Sans surprise, le slogan « Yes We Can » est devenu un leitmotiv pour la suite de son parcours balisé par les enjeux associés aux jeunes. Rencontre. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ÉDUCATION

  • La place des femmes dans le monde des technologies Tout passe par l humainDaniele Henkel

    Découvrez dans cet article de Henkel Media comment mettre en avant les femmes dans la technologie et leur donner une place essentielle dans la transformation numérique. Explorez des initiatives et des stratégies pour promouvoir l'égalité des genres dans ce secteur en pleine évolution. Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been the industry's standard dummy text ever since the 1500s, when an unknown printer took a galley of type and scrambled it to make a type specimen book. It has survived not only five centuries, but also the leap into electronic typesetting, remaining essentially unchanged. JEAN-FRANÇOIS CYR À PROPOS DE Article PRINTEMPS NUMÉRIQUE : À LA RENCONTRE DES JEUNES... La mission de Printemps numérique (PN) est de propulser la transformation numérique LIRE TECHNOLOGIE & INNOVATION Article MEHDI BENBOUBAKEUR | CONNECTER LES HUMAINS.. Le numérique est une des innovations les plus fulgurantes. On ne.. LIRE TECHNOLOGIE & INNOVATION Article ET BRILLENT LES FEMMES EN SCIENCES! Ingénieure-chercheuse s’étant spécialisée en biomécanique, professeure LIRE TECHNOLOGIE & INNOVATION ( Vous pouvez aussi Aimer ) © Printemps numérique Pourquoi si peu de femmes sont-elles actives dans le monde des technologies ? « D’abord, il y a les défis du fit culturel, affirme Mme Henkel. Quand on parle de technologie, il y a un biais conscient ou inconscient qui laisse penser que ce domaine s’adresse à la gent masculine. Il y a automatiquement une sorte d’exclusion des femmes qui se fait. » Par ailleurs, l’éducation est primordiale. Bien que 50 % des jeunes femmes expriment leur intérêt pour l’informatique, les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques, seulement 19 % obtiennent un diplôme… Pire encore, les femmes n’ont pratiquement pas accès aux technologies numériques : 2,2 milliards de femmes de moins de 25 ans n’ont pas l’Internet à la maison. Une donnée bien triste puisqu’elles ont le droit de participer à l’évolution numérique, d’après la conférencière. Selon elle, l’accès à cet univers professionnel n’est plus une question de genre, mais de « méritocratie », c’est-à-dire fondé sur le mérite individuel. Ceci dit, les femmes doivent mettre davantage leurs talents de l’avant, de l’avis de Mme Henkel. On doit aussi parler d’elles et raconter leurs histoires. « Pourquoi nous posons-nous encore cette question à propos de la place des femmes dans le secteur des technologies ? Les femmes ont des besoins particuliers. Évidemment, ils sont axés sur la famille. On doit donc mettre des choses en place avec et pour les femmes. Depuis toujours, tout a été pensé par et pour les hommes. Ce n’est pas un reproche, c’est une réalité. » De nombreuses fondatrices de start-up en Europe et en Amérique du Nord se heurtent par exemple à la discrimination associée au genre. En 2021, un mince 3 % des investissements financiers accordés aux jeunes entreprises évoluant dans les technologies de l’information s’adressent à des jeunes pousses de l’industrie appartenant à des femmes. Le partage du savoir Au cours de la pandémie de COVID-19, Danièle Henkel a été, de son aveu, très affectée émotivement par la crise qui a ébranlé son entreprise et de nombreuses autres compagnies au Canada. Après 25 ans de travail, elle a fait face à un gigantesque mur. Mais, elle a refusé de céder à la panique. « Je ne pouvais pas entrer en contact avec mes clients. L’entreprise n’était pas du tout en mode digital. Mes employés ont travaillé nuit et jour durant une semaine afin de créer un site web transactionnel pour la vente de certains produits. Après un mois, ils ont aussi sauvé l’Académie (qui offre plusieurs formations médico-esthétiques et thérapeutiques) en permettant l’accès aux formations partout au Canada. Si je n’avais pas investi pendant des années dans mes employés, mes collègues, mes fournisseurs, je n’aurais jamais pu y arriver. J’ai dû agir dans l’urgence et m’adapter. » Ainsi, Mme Henkel a réalisé, dans l’adversité, que les technologies numériques sont de superbes outils : « J’utilise les technologies pour faire rayonner l’humain, mais je ne leur permets pas de prendre le dessus. » L’avenir Questionnée par l’animatrice de la conférence à propos de sa vision de l’avenir, pour les femmes et pour les entreprises, la femme d’affaires a partagé son positivisme contagieux. « Je lance un défi à MTL Connecte ! On doit promouvoir le travail extraordinaire des femmes dans plusieurs domaines. On doit aussi valoriser l’engagement des femmes dans leur communauté. Celles-ci sont souvent associées aux secteurs des services. Toutefois, elles sont aussi des chercheuses, des scientifiques, des personnes engagées à améliorer le monde. On doit faire rayonner la créativité et les manières de travailler qu’ont les femmes. « L’avenir, je le vois beau. Puisqu’en réalité, on n’a pas le choix. On doit évoluer ensemble, utiliser les technologies numériques à bon escient et se faire les gardiens, notamment avec l’intelligence artificielle, de ces technologies digitales. On doit poser les bonnes questions et avoir des exigences éthiques rigoureuses. Il faut utiliser les technologies pour améliorer la vie de nos enfants et de nos petits-enfants. » Henkel média Il y a environ trois ans, avant la pandémie, Danièle Henkel a fondé un média numérique qui fait rayonner les entrepreneur.es du Québec. « Hormis mon travail comme femme d’affaires dans le milieu médico-esthétique, la plupart des gens m’ont connu grâce à ma participation comme juge à l’émission télé Dans l’œil du dragon , diffusée à Radio-Canada. J’ai alors eu le plaisir d’être éveillée par la diversité des innovations chez nous. Je me suis rendu compte de l’importance de l’entrepreneuriat. Je me suis déplacée en région pour découvrir les entrepreneurs. « J’avais le goût de mettre le projecteur sur eux. J’avais envie de partager leur voix et de démontrer à quel point ils sont engagés. Henkel média est un site internet alimenté pour et par les entrepreneurs. Il faut parler de notre pépite entrepreneuriale. On parle d’abord des personnes. Dans tous les domaines, rien n’existerait sans les histoires et les motivations des gens. Tout passe par l’humain. » La place des femmes dans le monde des technologies | «Tout passe par l’humain» – Danièle Henkel 2021-10-13 JEAN-FRANÇOIS CYR 5 minutes Lors d’une conférence offerte à l’événement MTL Connecte, la femme d’affaires Danièle Henkel a abordé le vaste sujet de la place des femmes dans le secteur des technologies numériques. Malgré des données peu reluisantes à bien des égards, elle se dit optimiste pour l’avenir.La position des femmes dans le domaine des technologies semble encore bien fragile. En Europe, aux États-Unis et au Canada, elles représentent seulement 12 pour cent des travailleurs dans le monde de l’intelligence artificielle. Seulement 13 pour cent des postes exécutifs dans ce secteur sont détenus par des femmes. Et seulement un cinquième des travailleurs de la Silicone Valley, en Californie, sont des femmes. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) TRANSFORMATION NUMÉRIQUE

  • Daniele en coulisses

    Un accès privilégié au quotidien de Danièle Henkel! Suivez les coulisses de ses déplacements et ses prises de parole. Un accès privilégié au quotidien de Danièle Henkel! Suivez les coulisses de ses déplacements et ses prises de parole. séries Danièle en coulisses LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Entretien HENKEL MÉDIA, UN AN PLUS TARD… En seulement un an, DanieleHenkel.tv a su se positionner en tant que leader médiatique... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Videos UNE PAROLE QUI PORTE… À TORONTO Danièle Henkel se rend à Toronto dans le cadre du Conseil de commerce canado-arabe... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Videos À WASHINGTON POUR LES FEMMES Danièle Henkel retourne à Washington... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Videos L’importance des habiletés sociales en entreprise Le 8 janvier 2019 avait lieu la toute première conférence de l’année. C’est avec fébrilité .. CHARGER CHARGER Vous pouvez aussi Aimer Le notariat décrypté pour des décisions éclairées Cette série a pour vocation de démystifier le rôle essentiel des notaires dans les moments clés de la vie. Mariage, succession, achat immobilier : des étapes souvent complexes qui nécessitent un accompagnement clair et précis. À travers des contenus accessibles et pédagogiques, nous vous donnons les clés pour comprendre les enjeux, anticiper les démarches et avancer en toute confiance. Une ressource incontournable pour transformer ces sujets parfois intimidants en décisions éclairées. Shop Now Dernier épisode: Repenser le recrutement Repenser le Recrutement – une websérie qui place l’humain au cœur du recrutement, là où tout commence. Caméléon développe une vision du recrutement qui ne se limite pas à remplir des postes vacants, mais qui transforme des vies et des entreprises. À travers des témoignages authentiques et des réflexions concrètes, Repenser le Recrutement explore comment Caméléon aide les entreprises à attirer, intégrer et fidéliser des talents brillants. Shop Now Dernier épisode: Apprendre aujourd’hui, transformer demain Plongez au cœur de l’Université de l’Ontario français, une institution dynamique qui forme les leaders de demain. À travers des contenus captivants, découvrez comment l’UOF met en œuvre une pédagogie innovante, centrée sur l’apprentissage expérientiel, pour répondre aux besoins actuels du marché du travail et préparer ses étudiants à relever les défis de demain. Shop Now Dernier épisode:

  • Reprendre lentreprise du patron confiance et engagement chez Morelli

    Le repreneuriat est plus qu’un transfert de titres. Même lorsque le cédant met les clés dans les mains du repreneur, ce n’est pas une ligne droite jusque chez le notaire. Pour Johnathan Côté, nouveau dirigeant de Morelli Designers, le processus a nécessité une réflexion sérieuse afin de redéfinir la vision de l’entreprise et d’y mettre ses couleurs. Rédactrice, analyste, critique, Isabelle Naessens est une femme réfléchie, engagée et versatile qui a œuvré en relations internationales avant de se tourner vers la communication. Stratège relationnelle créative, elle se joint à l’équipe de Henkel Média en tant que rédactrice principale et créatrice de contenus. ISABELLE NEASSENS À PROPOS DE Article REPRENDRE L'ENTREPRISE FAMILIALE Les sœurs Monna mènent la barque d’une entreprise familiale de l’île d’Orléans LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article LE MENTORAT, MAINTENANT PLUS QUE JAMAIS Les besoins en mentors se font sentir, particulièrement en cette période de crise. LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Article LA COOP, UNE VOIE POUR LE REPRENEURIAT Le modèle coopératif a plusieurs attraits, dont celui de permettre à des travailleurs... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP ( Vous pouvez aussi Aimer ) Lorsque Johnathan joint Morelli Designers , une agence de design industriel fondée en 1981, la roue se met à tourner plus vite. À un point tel que des clients disent au président d’« attacher sa tuque avec ce petit gars-là qui déplace de l’air! ». Michel Morelli voit d’un bon œil la détermination qu’a la recrue à insuffler un vent de jeunesse et de changement à son entreprise. Vouloir aller de l’avant Quand il est entré en 2007 chez Morelli, alors reconnue pour le design ferroviaire (notamment du prestigieux GoldLeaf du Rocky Moutaineer), Johnathan travaille comme concepteur pour un train de Charlevoix. Le poulain est motivé et il prend rapidement en main la gestion du projet. De plus en plus d’opérations de l’entreprise lui sont confiées par Michel qui se réjouit de ses succès et de l’impact sur le chiffre d’affaires. Le jeune homme met la main à la pâte: design industriel mobilier, manufacturier, sportif, résidentiel, urbain. « J’aime quand les choses fonctionnent bien, affirme Jonathan, le regard franc. Je suis axé sur les solutions et la réussite, alors j’ai tout de suite organisé le travail et placé les gens pour être le plus efficace possible ». Son engagement et sa passion ne passent pas inaperçus. En 2013, le patron lui propose d’acheter des parts de Morelli pour continuer à faire grandir l’entreprise. Il glisse aussi dans la conversation l’éventualité d’une relève prochaine. Un processus de réflexion « Je n’étais pas rendu là dans ma tête, confie Johnathan, en toute franchise. On a commencé à se renseigner sur la reprise. Nos forces et nos personnalités étaient complémentaires, mais je me voyais mal assurer la relève en solo ». Grâce à l’accompagnement offert par le Centre de transfert d’entreprise du Québec (CTEQ), les contours du transfert ont pu être mieux définis, mais Johnathan était toujours en réflexion. En 2015, Michel lui a donné carte blanche. « Il me faisait confiance, relate le repreneur. Il m’a dit : fais comme si c’était ton entreprise ». Morelli Designers était alors officiellement à vendre et Johnathan se cherchait un partenaire. Le CTEQ l’a mis en relation avec plusieurs entrepreneurs potentiels, mais il est resté indécis. « À 5 h du matin tous les jours, jusqu’à 7h30, j’essayais de construire mes idées, de penser où m’en aller avec l’entreprise si je reprenais le gouvernail, se souvient-il. Mon sous-sol était tapissé de schémas. Ma femme pensait que j’étais devenu fou ». Johnathan s’est entouré, a posé des questions, a lu beaucoup sur l’innovation et le développement des affaires. Quand un blocage devient une solution Sur le bord de la porte avant de sortir du bureau un soir, les deux hommes se regardent dans le blanc des yeux. « On venait d’apprendre que deux de nos clients n’avaient pas réussi à commercialiser leur produit, raconte Johnathan. Qu’est-ce qu’on pouvait faire pour leur éviter l’échec et de les perdre en cours de route? J’ai dit à Michel : il faudrait être en mesure de mieux les accompagner en amont et pendant toutes les étapes de développement du produit pour que ça n’arrive plus ». Johnathan venait de mettre le doigt sur le bobo et le pied sur l’accélérateur. « C’est idiot quand on y pense, mais c’est là que les choses ont débloqué, assure-t-il. Innovation, développement, déploiement : ces trois mots clés étaient tapissés sur mes murs. À ma femme, inquiète, j’avais lancé : “je ne sais pas ce que je suis en train de faire, mais ça va définir notre avenir”. J’avais raison. Aujourd’hui, ces concepts définissent notre mission d’entreprise ». Le 23 décembre 2016, Johnathan Côté confirmait son intention d’acheter seul Morelli Designers. « J’avais tracé ma route et pris confiance en moi. Je savais où je m’en allais, ma vision était claire. Michel m’a alors dit : je suis heureux que tu reprennes les rênes seul. Je savais qu’en ton temps, tu y parviendrais ». La transaction a été concrétisée en décembre 2017. Morelli a dessiné pour Mobilier Ora la nouvelle collection MODULO Le nouveau visage de Morelli Le nouveau PDG a développé un modèle d’affaires autour du credo « de l’opportunité au marché » qu’il a nommé l’ expérience globale Morelli . « Je sers de pont, illustre-t-il. Je mets en relation les équipes de marketing et de ventes avec celles de création et de design. J’accompagne les entreprises pour les aider à se situer dans le marché et à arrimer leurs stratégies, de l’innovation jusqu’au développement de produits et à la commercialisation. C’est une nouvelle offre de service-conseil en stratégie d’innovation. Je fais même des conférences sur l’intelligence en design, entre autres à la maîtrise en gestion de l’innovation de l’École de technologie supérieure ». Johnathan s’est entouré d’une équipe solide et multidisciplinaire à l’image de sa vision. Pour transformer son entreprise et la rendre florissante, il dit en devoir beaucoup à son entourage qui a su l’aider à éclaircir sa vision et à la concrétiser. Ces deux dernières années, il est devenu lui-même un incubateur privé. « Mon behag ( big hairy audacious goal ) est de m’impliquer dans des projets de déploiement d’entreprises avec lesquelles on a un bon fit, affirme cet amoureux de défis. Je veux être celui qui comble les éléments manquants sur le chemin jusqu’à la commercialisation. Ensemble, on peut éviter l’échec à nos clients, et c’est le point clé qui m’allume. Je veux faire partie de la solution et participer au succès ». Reprendre l’entreprise du patron : confiance et engagement chez Morelli 2021-04-28 ISABELLE NEASSENS 5 minutes Le repreneuriat est plus qu’un transfert de titres. Même lorsque le cédant met les clés dans les mains du repreneur, ce n’est pas une ligne droite jusque chez le notaire. Pour Johnathan Côté, nouveau dirigeant de Morelli Designers, le processus a nécessité une réflexion sérieuse afin de redéfinir la vision de l’entreprise et d’y mettre ses couleurs. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ENTREPRENEURIAT

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  • Se laisser inspirer pour se depasser

    Quelle est votre source d'inspiration ? Quel est votre modèle féminin en entrepreneuriat ? Comment se dépasser ? Découvrez des réponses et réflexions partagées par Henkel Media. Rédactrice, analyste, critique, Isabelle Naessens est une femme réfléchie, engagée et versatile qui a œuvré en relations internationales avant de se tourner vers la communication. Stratège relationnelle créative, elle se joint à l’équipe de Henkel Média en tant que rédactrice principale et créatrice de contenus. ISABELLE NEASSENS À PROPOS DE Entretien CODE DH: L'ARGENT EST UN OUTIL L’argent est un outil essentiel et il est grand temps qu’ose en parler. Il faut passer par-delà l... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article EN QUOI VOUS AI-JE INSPIRÉ? Vous me dites souvent que je vous inspire. Chaque fois, une question me brûle... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Videos DH DÉCOUVRE: L’ART DU PITCH AU PARCOURS INNOVATION PME MONTRÉAL Alors qu’elle occupait la fonction de responsable de la production logistique pour l’un des plus LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP ( Vous pouvez aussi Aimer ) Audrey Thoreau est une Française amoureuse du Québec. Une infirmière de 15 ans de carrière, devenue professeure, conférencière et auteure. Après avoir fait le tour de son métier, c’est la transmission de son savoir qui l’anime aujourd’hui. Une redéfinition de son travail qui est passée par un dépassement de ses croyances. En 2015, Audrey a choisi de faire le saut en enseignement. Elle offrait des formations depuis son domicile et se tissait un réseau par le bouche-à-oreille. Elle était aussi consultante pour différents organismes de formation où elle présentait des conférences. Pourtant, même si elle était confiante quant à son contenu, c’était une autre histoire quand venait le temps de faire valoir son expertise. « J’avais un blocage, confirme-t-elle. Le métier d’infirmier est perçu comme une vocation, alors j’étais mal à l’aise de parler de prix ». Au détour d’une conversation en plein brunch lors de ses vacances à Montréal l’année suivante, elle découvre l’existence de Danièle Henkel. « Et c’est là que les portes se sont ouvertes », confie-t-elle. « La vidéo Code DH – L’argent est arrivée à un moment clé. Je me souviens de ses mots : “J’aime l’argent !” J’étais bouleversée, marquée profondément. En Europe, vous savez, l’argent est encore tabou. Cette vidéo m’a débloqué ! J’ai appris à me faire confiance et à assumer que la qualité de mes interventions avait un juste prix ». Avec le temps, la demande s’est accentuée. En 2017, elle lançait la Toortue, un centre de formation agréé à distance pour accompagner un auditoire plus vaste, celui des candidats à travers le pays désirant postuler aux très sélectifs Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI), obligatoires pour exercer le métier. Le marché dans lequel elle a développé sa proposition d’affaires était nouveau. Il n’y avait à peu près pas de référence concurrentielle. Celle qui avait pourtant eu le cran de faire le grand saut de carrière devait sans équivoque se confronter à la question inconfortable du tarif, qui revenait éminemment sur le tapis. « Cette fameuse vidéo m’a permis de décomplexer et de trouver le juste prix ». Incarner son projet : incarner son entreprise Audrey s’est mise à regarder toutes les vidéos de Danièle Henkel. La capsule DH découvre: l’art du pitch au Parcours Innovation PME Mtl dans laquelle elle accompagne une candidate avant une présentation, l’a porté plus loin dans son projet. Voici le message qu’elle en a retenu et qui a marqué son esprit: « C’est ton histoire, c’est toi qui la connais mieux que quiconque. Si tu es convaincue de la pertinence de ton projet, tu convaincras les autres ». Ces paroles m’ont insufflé la motivation dont j’avais besoin. Audrey s’est alors attardée à la façon dont Danièle Henkel produisait le matériel: « Le ton, la mise en forme, le rythme ». Elle l’a aidé à trouver les mots justes pour convaincre lors de ses webinaires. En tant que coach sur sa plateforme éducative interactive, elle s’est sentie plus solide et mieux outillée. Audrey continue d’avancer, avec un œil sur l’entrepreneuriat au Québec. « Sait-on jamais?», lance-t-elle. En tant que femme, mère et entrepreneure, elle dit manquer de modèles vrais et apprécier « la voix tout en douceur, mais qui porte, de cette citoyenne du monde qui a su trouver le juste milieu dans le monde des affaires où c’est encore difficile d’affirmer son authenticité ». Sur la voie de la confiance, Audrey vient justement de publier à son tour deux ouvrages pour préparer au concours à l’entrée en IFSI. Comme quoi, l’inspiration peut donner des ailes! Un film qui inspire Audrey: Self-Made: inspired by the life of Madam C.J. Walker, u ne mini-série diffusée sur Netflix qui est un véritable rebooster pour entreprendre! Une femme noire, née de parents esclaves dans des plantations, devient blanchisseuse. Puis le virus de l’entreprenariat la pique. Cela lui permettra de passer les épreuves, de construire, de créer, d’être la fondatrice d’un empire pour des soins capillaires. Elle devient la première millionnaire autodidacte aux États-Unis. Se laisser inspirer pour se dépasser 2021-02-10 ISABELLE NEASSENS 4 minutes Comment trouve-t-on l’inspiration et comment nous pousse-t-elle à agir? Dans le cadre de notre série Inspiration, nous nous penchons sur le thème de cette impulsion qui nous fait grandir. Voici un témoignage recueilli suite à la vidéo En quoi vous ai-je inspiré? de Danièle Henkel. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ENTREPRENEURIAT

  • Hommage a une jeune femme exceptionnelle

    L’espace de Danièle Cette page est un espace privilégié où je vous donne rendez-vous et dans laquelle je vais partager mes coups de cœur, mes inspirations et mes prises de position. Cette semaine, je souligne le courage et la détermination de la jeune activiste Nadia Murad, prix Nobel de la Paix 2018. Danièle Henkel est une femme d’affaires, de cœur et de tête ayant su imposer sa marque, tant personnelle qu’entrepreneuriale, au Québec. Ses entreprises éponymes ont contribué à paver la voie du mieux-être et à positionner «beauté en toute vérité» au rang de nouvelle norme sociale dans le monde des affaires. DANIELE HENKEL À PROPOS DE Entretien CODE DH: LE POUVOIR DE CHOISIR Se partir en affaires est un choix et c’est nous qui en sommes les maîtres. Ne demandons... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article LANCEMENT DU LIVRE ⎥ CES DIFFÈRENCES QUI NOUS RASSEMBLENT C’est entourée des siens que Danièle Henkel a lancé le 23 novembre dernier LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article LA MORT DE L’EXPERTISE. VRAIMENT? ette page est un espace privilégié où je vous donne rendez-vous pour y partager mes coups de cœur... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP ( Vous pouvez aussi Aimer ) © Illustration: Niklas Elmehed. Copyright: Nobel Media AB 2018 La femme Nadia Murad est une ex-esclave yazidie qui a été violée, torturée et vendue par des terroristes de l’État islamique. Dans son livre Pour que je sois la dernière (Éditions Fayard, 2018), dont la préface est signée par son avocate Amal Clooney, elle livre un vibrant témoignage sur sa captivité entre les mains des djihadistes de Daech jusqu’à sa fuite miraculeuse. Son souhait en racontant son passé: être la dernière fille au monde à avoir à raconter une histoire pareille. Le Nobel La jeune femme de 25 ans a reçu le prix Nobel de la Paix 2018 à Oslo le 10 décembre dernier avec le gynécologue congolais Denis Mukwege «pour leurs efforts en vue de mettre fin à l’emploi des violences sexuelles en tant qu’armes de guerre». Hommage Cette jeune femme a transformé l’horreur en force qu’elle insuffle aux milliers de filles et de femmes de sa communauté. Elle ne souhaite pas être glorifiée, mais plutôt que l’on prenne action pour protéger les femmes, les enfants et les minorités contre l’oppression et l’injustice. Elle illustre parfaitement ma perception du pouvoir personnel: Nadia, au lieu de remettre sa destinée entre les mains de son adversaire, a repris son pouvoir et s’est élevée. Il n’y a rien de plus fort que ce pouvoir. Elle a pris le contrôle de sa vie! Cette force qui l’habite me rappelle la jeune militante pakistanaise Malala Yousafzai, prix Nobel de la paix 2014, que j’ai eu la chance d’interviewer dans le cadre d’Influence Montréal 2018. Je suis toujours émue d’observer la jeunesse qui lutte courageusement contre l’injustice et les inégalités, veut éveiller les consciences afin de prendre la place qui lui revient. Quand je vois ces jeunes femmes qui changent positivement le monde, je suis encore plus encouragée et motivée à continuer à faire ma part. Les jeunes et les femmes sont l’avenir du monde. Hommage à une jeune femme exceptionnelle 2018-12-13 DANIELE HENKEL 2 minutes L’espace de Danièle Cette page est un espace privilégié où je vous donne rendez-vous et dans laquelle je vais partager mes coups de cœur, mes inspirations et mes prises de position. Cette semaine, je souligne le courage et la détermination de la jeune activiste Nadia Murad, prix Nobel de la Paix 2018 . PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) CULTURE

  • INVESTISSEMENT D IMPACT LES FEMMES ONT LA COTE

    Créer de l’emploi et de la richesse, oui, mais avoir un impact positif dans son environnement et sa communauté, absolument! Ce désir est au centre des préoccupations des cheffes d’entreprise. Heureusement pour elles, l’oreille est de plus en plus tendue pour les projets à impact social et environnemental. Nous en discutons avec Sévrine Labelle, PDG de Femmessor et Alain-Olivier Desbois, investisseur et conseiller d’entreprises et de fonds d’investissement d’impact. Présenté par Henkel Media. Mélissa Proulx est une journaliste, chroniqueuse et rédactrice. Elle se consacre avec passion et créativité à l’élaboration de contenus journalistiques riches et variés depuis 2002. Bachelière en lettres françaises de l’Université d’Ottawa et diplômée en journalisme, Mélissa Proulx avait 21 ans lorsqu’on lui a confié les rênes de l’hebdomadaire culturel Voir Gatineau-Ottawa, une édition régionale qu’elle a dirigé pendant huit ans. Sa route l’a ensuite ramenée vers sa région où elle a été chef de la section Art de vivre du Voir Montréal puis comme rédactrice en chef adjointe du magazine Enfants Québec. MÉLISSA PROULX À PROPOS DE Article Confiantes, les futures entrepreneures? Au cours de la dernière décennie, l’entrepreneuriat féminin a nettement progressé au Québec... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Article FAIRE LA PAIX AVEC L’ARGENT Il existe plusieurs tournants dans la vie des gens d’affaires. Pour Myriam Tellier... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP ( Vous pouvez aussi Aimer ) «Depuis plusieurs années, de manière très répandue, nous remarquons que la raison d’être des entreprises dirigées par des femmes vise le bien commun, affirme Sévrine Labelle, PDG de Femmessor. Encore récemment, nous nous sommes entretenu avec 100 entrepreneures différentes et c’est ce qui en ressortait : leur principale motivation est de contribuer à changer le monde.» «Le mouvement d’investissement d’impact est relativement naissant, énonce Alain-Olivier Desbois, président chez Elements Financial. C’est en 2007 que la Fondation Rockerfeller a défini cette terminologie . Au Québec, l’engouement est surtout marqué depuis les deux dernières années. Plusieurs institutions et groupes ont pris la décision d’intégrer ces aspects dans leurs pratiques d’affaires et plusieurs investisseurs ont adapté leur stratégie d’investissement à cette nouvelle réalité.» Qu’est-ce qu’un investissement d’impact? C’est un placement dans une entreprise, un organisme ou un fonds avec l’intention d’avoir un impact social et environnemental positif et mesurable. «Au départ, il y a toujours une problématique que l’on souhaite régler, qu’elle soit environnementale, sociétale ou sociale et l’entrepreneuriat est le véhicule pour y arriver. Évidemment, le projet doit être rentable», souligne M. Desbois. Un vent soufflé par la jeune génération Le constat derrière le mouvement est le suivant : les organisations ne peuvent plus se soucier strictement de leur performance financière, mais évaluer leur performance sur les plans humain et écologique. «Cela inclut comment on se comporte avec ses employés, quel impact l’entreprise a dans sa communauté, précise Mme Labelle. Cette tendance est à grande échelle et est appelée à prendre beaucoup d’ampleur au courant des prochaines années.» Ces changements sont notamment portés par la jeune génération qui est beaucoup plus exigeante envers les entreprises afin qu’elles soient responsables socialement. Ainsi que largement par les femmes. «Avant, on croyait fermement qu’il y avait toujours un coût de rendement à faire du bien, énonce M. Desbois. C’était le discours traditionnel de la finance. Cette mentalité a changé, car on a réalisé qu’il y avait des opportunités financières à faire le bien, sans que ce soit au détriment du rendement. On a réalisé qu’une planète en santé égale une économie en santé.» 90% des femmes indiquent qu’il est important de tenir compte, dans une stratégie d’investissement, de l’impact social de ses placements.* Transformer ses pratiques Pour les entrepreneurs, le mouvement est l’occasion de changer leurs pratiques pour intégrer dans ses objectifs la responsabilité sociale. «La mesure d’impact n’est pas une chose simple, reconnaît M. Desbois. Il y a des méthodologies qui existent qui sont encore imparfaites. Plus nous avancerons dans la recherche sociale et dans les liens de cause à effet, plus on va permettre aux entrepreneurs d’avoir des données fiables. Ceux qui entreprendront ce virage auront une force mobilisatrice et une force d’attraction de la main-d’oeuvre et du talent.» Plus tôt les entrepreneurs intègreront les mesures d’impact dans leur processus, mieux ce sera, conviennent nos deux interlocuteurs. «Une étude de l’Université Harvard a démontré qu’il était préférable pour les entrepreneurs de mettre de l’avant les retombées sociales et environnementales lorsqu’ils rencontrent des prêteurs», souligne Sévrine Labelle. Une force mobilisatrice Les femmes entrepreneures devraient donc s’en servir comme une force, soutient Mme Labelle qui a entamé un virage en ce sens ces dernières années chez Femmessor. «Lors de notre dernière réflexion stratégique, on s’est posé la question : comment contribuer à répondre aux grands défis qui se dressent devant nous? Nous en sommes venus à la conclusion que nous avions un pouvoir et une responsabilité comme prêteur de sélectionner les entreprises où l’on décide de mettre nos billes. Nous nous sommes donné la mission d’accompagner les entrepreneures dans la réflexion quant à leurs impacts afin de les aider à prendre des décisions en ce sens.» «Le premier réflexe des entrepreneures est de suivre le modèle masculin. Je pense que c’est une erreur, renchérit M. Desbois. Les femmes n’abordent pas les problématiques de la même façon, elles prennent des décisions d’affaires autrement, elles sont davantage ancrées sur la prise en compte des générations futures, de leur progéniture. Elles devraient s’ancrer dans ce qu’elles sont, avoir confiance et croire en leurs forces.» *Source: Sondage international du Centre for Talent Innovation *Source: Sondage international du Centre for Talent Innovation Pour en savoir plus Femmessor , financement (prêts et capital-actions) et accompagnement pour les femmes entrepreneures SVX (Social Venture Connexion) est une plateforme d’investissement d’impact pour les entreprises *Source: Sondage international du Centre for Talent Innovation INVESTISSEMENT D’IMPACT : LES FEMMES ONT LA COTE! 2019-12-12 MÉLISSA PROULX 5 minutes Créer de l’emploi et de la richesse, oui, mais avoir un impact positif dans son environnement et sa communauté, absolument! Ce désir est au centre des préoccupations des cheffes d’entreprise. Heureusement pour elles, l’oreille est de plus en plus tendue pour les projets à impact social et environnemental. Nous en discutons avec Sévrine Labelle, PDG de Femmessor et Alain-Olivier Desbois, investisseur et conseiller d’entreprises et de fonds d’investissement d’impact. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) FINANCE & COMPTABILITÉ

  • DINTRAPRENEURE A ENTREPRENEURE A 50 ANS

    Comment devenir entrepreneur après avoir été intrapreneur ? Comment se lancer en entrepreneuriat à un âge mature ? Entreprendre dans le domaine innovant des technologies vertes et durables, selon Henkel Media. Rédactrice, analyste, critique, Isabelle Naessens est une femme réfléchie, engagée et versatile qui a œuvré en relations internationales avant de se tourner vers la communication. Stratège relationnelle créative, elle se joint à l’équipe de Henkel Média en tant que rédactrice principale et créatrice de contenus. ISABELLE NEASSENS À PROPOS DE Article SE RÉINVENTER À 50 ANS Après une perte d’emploi difficile à encaisser, Sylvie a trouvé la motivation LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article INVESTISSEMENT D’IMPACT : LES FEMMES ONT LA COTE! Créer de l’emploi et de la richesse, oui, mais avoir un impact positif dans son environnement... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE ( Vous pouvez aussi Aimer ) UNE INTRAPRENEURE DE CŒUR DÉÇUE Logisticienne de formation, gestionnaire de nature, elle s’est investie dans des postes de direction dans le domaine de la santé, d’abord en France, puis au Québec dès 1999. « J’ai longtemps été partie prenante des entreprises, explique Sabine. J’ai mené à bien des projets d’orientation stratégique, de gestion des opérations de A à Z, de déploiement des ventes en relation avec la clientèle et d’implantation de systèmes informatiques ». Pourtant, elle avoue sa déception face au manque de reconnaissance alors qu’elle s’est investie à fond, au-delà de ses mandats. Elle a siégé sur les comités de direction et lors de son dernier emploi, elle a assuré la direction d’une équipe dont le président était quasi absent. « En tant qu’intrapreneure, on récolte rarement tout ce que l’on sème, déplore-t-elle. Au contraire, on doit vivre avec des décisions qui ne sont pas les nôtres, même si c’est nous qui avons mis la table ». Elle conclut, tout sourire : Si tu veux plus que le boss, alors deviens le boss! – Sabine Le Névannau L'ENTREPRENEURIAT, SUITE LOGIQUE OU CONCOURS DE CIRCONSTANCES? Sortir du cadre employé/employeur est un pas qu’elle n’était pas certaine de franchir au départ. « C’était moi le pilier de la sécurité financière dans la famille, le revenu stable, la personne qui pouvait pallier les aléas, affirme-t-elle. Je connaissais les hauts et les bas de la vie d’entrepreneure. Je savais que ça nécessitait un moral d’acier, que ce n’était pas forcément sexy tous les jours. Et puis, il y a eu le timing ». Les enfants grandis, les espoirs déçus et l’amour des défis ont pavé le chemin. Au détour d’un voyage dans le désert en 2009 avec son mari est née une idée qui irait loin. « On a vu quelqu’un traverser les dunes debout sur une moto ou un vélo, un engin assez bas avec de gros pneus ballon et un moteur à explosion, certainement un véhicule traficoté par un gars ingénieux ». Le couple commence à rêver: lui, un entrepreneur du domaine des transports, passionné de motos et « pas mal patenteux » et elle, une gestionnaire de projets « un peu grano et écolo ». Pendant que son mari crée deux prototypes de « mobipode tout terrain » l’année suivante, elle analyse le marché et prépare les plans d’affaires. Résultat: le projet semble porteur et le besoin pour une option de déplacement écologique qui soit aussi ergonomique, bien présent. C’est à Key West en 2011 qu’ils testent leurs prototypes. Devant l’engouement évident qu’ils suscitent, Sabine s’est lancée officiellement dans l’aventure. DE L'INTRAPRENEURIAT À L'ENTREPRENEURIAT: L'EXPÉRIENCE COMPTE « Je n’ai jamais eu de syndrome de l’imposteur, révèle-t-elle, lucide. À 50 ans, tu sais ce que tu vaux sur le marché du travail : tes compétences, tes réalisations, les projets que tu as menés à terme, tout ce que tu es capable d’accomplir ». Consciente de ses forces, mais aussi de ses faiblesses, elle explique: « On sait aussi exactement comment repérer les bonnes personnes, celles qui vont pouvoir combler nos lacunes et nous compléter afin d’emmener l’entreprise plus loin », affirme-t-elle. La maturité donne aussi des ailes. « J’ai plus de guts maintenant!, dit-elle en riant. Je n’ai pas peur d’aller cogner aux portes du ministre de l’Économie et de l’Innovation Pierre Fitzgibbon, ou de papillonner dans une soirée réseautage. Qui ignorerait la petite dame aux cheveux gris? C’est un atout et je m’en sers! » Sûre d’elle, elle se fait militante auprès du ministre des Transports François Bonnardel afin que les petites entreprises puissent aussi bénéficier des subventions pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Elle n’hésite pas à pousser pour faire évoluer la réglementation afin que le Geebee soit autorisé par la SAAQ à circuler sur les voies publiques. Elle ne recule devant rien pour approcher de gros clients comme les centres de villégiature, les entreprises de navettage ou les municipalités, lesquelles achètent par flotte pour les déplacements de leurs employés, pour la police et pour l’entretien des parcs, notamment. Le Quartier de l’innovation de Montréal, le Parc Olympique de Montréal et Hydro-Québec s’en sont dotés. Depuis 2017, elle s’est lancée dans l’exportation pour conquérir les États-Unis et l’Europe. DIRIGER UNE JEUNE POUSSE À 60 ANS Évoluant au sein des grappes technologiques, comme Propulsion Québec et Écotech Québec , la femme d’affaires reste à l’affût de l’innovation. Le projet a d’abord incubé à l’ Espace-inc , un accélérateur d’entreprises innovantes. La quinquagénaire n’a pas froid aux yeux et n’hésite pas à faire sa marque dans un domaine novateur, durable et technologique. Son entreprise vient de recevoir la certification Efficient Solution de la Fondation Solar Impulse qui récompense les technologies propres durables et rentables à fort impact. Sabine Le Névannau a le vent dans les voiles et la tech dans les veines: « Pour mes 60 ans en 2021, je souhaite lancer le premier véhicule Geebee connecté, avec des systèmes de communication intégrés à un environnement sans fil ». D’INTRAPRENEURE À ENTREPRENEURE À 50 ANS 2021-04-12 ISABELLE NEASSENS 5 minutes Sabine Le Névannau a la tête remplie de projets. Longtemps intrapreneure, elle a franchi le pas menant à l’entrepreneuriat à 50 ans. Concept Geebee , qui propose un modèle hybride de vélo/trottinette électrique, est aujourd’hui en pleine expansion. Voici comment elle a fait le saut de l’intrapreneuriat à l’entrepreneuriat dans un marché innovant. Sabine Le Névannau est une de ces femmes pleines d’entrain qui n’ont pas froid aux yeux. « Je vais souffler 60 bougies cette année, s’exclame-t-elle. Je suis pleine d’expérience! Et je peux compter dessus pour continuer à avancer ». PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) INNOVATION

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    L’événement qui devait marquer le grand retour de la coopération à travers les Amériques et la fin de l’isolationnisme de Donald Trump a plutôt été marqué par la division. Les controverses et les problèmes de politique intérieure de Joe Biden ont porté ombrage à cette neuvième édition du Sommet des Amériques. Sommet des Amériques : le déclin de l’empire américain ? 2022-06-20 4 minutes Valérie Beaudoin Experte de la politique américaine Notre chroniqueuses Valérie Beaudoin, experte de la politique américaine L’événement qui devait marquer le grand retour de la coopération à travers les Amériques et la fin de l’isolationnisme de Donald Trump a plutôt été marqué par la division. Les controverses et les problèmes de politique intérieure de Joe Biden ont porté ombrage à cette neuvième édition du Sommet des Amériques. L’objectif est de faire une coupure avec le protectionnisme trumpiste et de freiner l’influence grandissante de la Chine dans la région. Pour cette édition, les gros dossiers ne manquaient pas : vaccination des pays les plus défavorisés, coopération économique, environnement et l’épineuse question de l’immigration. Deux de ces dossiers nous concernent La question de l’immigration – sans les gros joueurs Le président du Mexique a d’abord annoncé boycotter le Sommet pour protester contre l’exclusion de Cuba, du Venezuela et du Nicaragua (tous exclus en raison de politiques non démocratiques et de violations répétées des droits de l’Homme). Bien que des membres du gouvernement de Andrés Manuel López Obrador aient fait le voyage jusqu’à Los Angeles, cela démontre que la grande famille américaine élargie ne cohabite pas en harmonie. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien ( Vous pouvez aussi Aimer ) Chronique RETOUR VERS LE… PASSÉ Si vous consultez un peu l’actualité américaine, vous avez très certainement... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Entretien Pénurie de main-d’oeuvre Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, puis ... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Chronique RÉFORME SOCIALE AUX ÉTATS-UNIS | DES PROMESSES TROP AMBITIEUSES? Joe Biden vient de terminer sa première année à la présidence des États-Unis et malgré plusieurs... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE À PROPOS DE L’AUTEUR(E) VALÉRIE BEAUDOIN À PROPOS DE Valérie Beaudoin est analyse et chroniqueuse de politique américaine. Elle traite de divers enjeux de cette société, qui ont souvent un impact chez nous. Elle est également chercheure associée à l’Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand et membre du Groupe de recherche en communication politique de l'Université Laval. Valérie Beaudoin analyse la politique américaine pour différents médias québécois, depuis 2015, dont Radio-Canada, Noovo et le 98.5. Au cours de son cheminement académique, elle a concentré son énergie sur les États-Unis en plus de s’y rendre régulièrement pour faire de la recherche sur le terrain, que ce soit pour couvrir une élection, une assermentation ou encore différentes manifestations aux quatre coins du pays. Elle aime traiter de divers enjeux de la société américaine qui ont un impact chez nous. Elle s’intéresse particulièrement à la présidence, aux élections ainsi qu’aux médias. Outre son travail d’analyste et de chroniqueuse, Valérie est chercheure associée à l’Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand et membre du Groupe de recherche en communication politique de l’Université Laval. Le problème ? La question de l’immigration, qui est préoccupante pour les États-Unis à l’international, mais surtout politiquement explosive à l’intérieur du pays. Elle implique directement le Mexique, pays tampon entre l’Amérique centrale et les États-Unis. Leur collaboration est essentielle pour la gestion de l’immigration irrégulière à la frontière. Celle-ci est d’ailleurs exacerbée avec la fin des mesures associées à la pandémie et le désir de vivre, comme toujours, ne serait-ce qu’une fraction du rêve américain. Pour ajouter à la délicate situation, le Guatemala, le Honduras et l’El Salvador, d’où proviennent un grand nombre des migrants qui fuient la violence et la pauvreté, ont aussi décidé de refuser l’invitation du président Biden. Hausse de l'immigration latine prévue au Canada d'ici 2028 Le Canada va accueillir 4 000 migrants du Sud et confirme 50 000 travailleurs de plus Le premier ministre Trudeau a également rencontré Joe Biden lors du Sommet, mais la rencontre est passée sous le radar. Bien qu’il ait affirmé à nouveau que les États-Unis n’ont pas de meilleurs amis que le Canada, force est de constater que concrètement, nous ne sommes pas aussi importants dans l’agenda américain… Ensemble, ils ont réitéré leur aide militaire et humanitaire pour soutenir l’Ukraine. Mais l’engagement le plus concret est celui du Canada qui s’engage à accueillir 4000 migrants de l’Amérique latine d’ici 2028 pour enlever un peu de pression sur les États-Unis, ainsi que la confirmation de faire venir 50 000 travailleurs agricoles additionnels du Mexique, du Guatemala et des Caraïbes. Entente bilatérale Canada-Californie L’une des nouvelles positives ressortant du Sommet implique l’État de la Californie et le Canada. En plus d’une population presque identique, ils ont tous deux à cœur la question des changements climatiques et des mesures à prendre pour freiner le réchauffement de la planète. Est-ce que les deux vont aussi loin? Peut-être pas, mais le gouverneur de la Californie, Gavin Newsom, et le premier ministre canadien, Justin Trudeau, ont profité d’une rencontre en marge du Sommet pour signer une entente bilatérale. L’accord vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation des plastiques à usage unique, favoriser les véhicules électriques et prendre les moyens pour prévenir au maximum les feux de forêt qui ont fait rage à la fois en Californie et dans l’ouest canadien dans les dernières années. Les deux encouragent aussi, par leurs politiques, la création d’emplois dans le secteur de l’énergie renouvelable et de l’environnement. Les messages que passent Biden à l’international ont de plus en plus un objectif clair : être entendu par les citoyens américains qui ont vraiment besoin d’être convaincus de sa présidence, en chute libre dans les derniers sondages. Malheureusement, l’événement aura été une autre démonstration que l’influence des États-Unis n’est plus ce qu’elle a déjà été. Le Canada, qui restera toujours un partenaire essentiel comme pays voisin, fait bien de continuer à construire des alliances avec le reste de la planète. ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE

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