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- le seul metier que je suis capable de faire avec anie rouleau complices ep17
Rencontre avec Anie Rouleau, fondatrice et PDG de The Unscented Company @unscentedco Dans cet épisode, nous avons l'honneur d'accueillir une entrepreneure au parcours inspirant et engagé. Dès son plus jeune âge, la seule voie possible pour elle était celle de l'entrepreneuriat social, une conviction profondément ancrée.Ensemble, nous discutons de ce que cela signifie d'être une entrepreneure à impact social, des responsabilités que cela implique et de l'importance de garder la flamme allumée pour accomplir ses rêves.Un épisode à ne pas manquer pour tous ceux et celles qui veulent s'inspirer du parcours d'une femme qui change le monde un geste à la fois. « Le seul métier que je suis capable de faire » - Avec Anie Rouleau | Complices #EP17 15 octobre 2024 🎙️ Rencontre avec Anie Rouleau, fondatrice et PDG de The Unscented Company 🌿 @unscentedco Dans cet épisode, nous avons l'honneur d'accueillir une entrepreneure au parcours inspirant et engagé. Dès son plus jeune âge, la seule voie possible pour elle était celle de l'entrepreneuriat social, une conviction profondément ancrée. Ensemble, nous discutons de ce que cela signifie d'être une entrepreneure à impact social, des responsabilités que cela implique et de l'importance de garder la flamme allumée pour accomplir ses rêves. 🔥 Un épisode à ne pas manquer pour tous ceux et celles qui veulent s'inspirer du parcours d'une femme qui change le monde un geste à la fois. 🌍 🎧 Bonne écoute ! PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien NOS PARTICIPANT( e) S ( Vous pouvez aussi Aimer ) ENTREPRENEURIAT
- il faut suivre le flow avec jessica harnois
Jessica Harnois rejoint les Complices Danièle et Nawel pour un épisode incroyable où on parle de maternité, d'éducation, et du pouvoir de choisir ! « Il faut suivre le flow » - Avec Jessica Harnois 2 juillet 2024 Jessica Harnois rejoint les Complices Danièle et Nawel pour un épisode incroyable où on parle de maternité, d'éducation, et du pouvoir de choisir ! PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien NOS PARTICIPANT( e) S ( Vous pouvez aussi Aimer ) SANTÉ & BIEN-ÊTRE
- Reforme sociale aux Etats Unis Des promesses trop ambitieuses
oe Biden vient de terminer sa première année à la présidence des États-Unis et malgré plusieurs réussites en début de mandat, il est bien loin d’obtenir un A+ au regard de ses promesses tenues. Nous avons tendance à regarder notre voisin du Sud avec des lunettes roses et à aspirer au rêve américain. Les États-Unis ont beau être « the land of the free », ils sont exceptionnellement en retard à plusieurs niveaux par rapport à de nombreuses nations de la planète. Réforme sociale aux États-Unis | Des promesses trop ambitieuses? 2022-02-02 6 minutes Valérie Beaudoin Experte de la politique américaine Joe Biden vient de terminer sa première année à la présidence des États-Unis et malgré plusieurs réussites en début de mandat, il est bien loin d’obtenir un A+ au regard de ses promesses tenues. Nous avons tendance à regarder notre voisin du Sud avec des lunettes roses et à aspirer au rêve américain. Les États-Unis ont beau être « the land of the free », ils sont exceptionnellement en retard à plusieurs niveaux par rapport à de nombreuses nations de la planète. Je dois préciser ici que ces comparaisons concernent des pays industrialisés, capitalistes, démocratiques et, disons-le, riches. Je ne vous apprendrai sûrement rien en vous disant qu’il n’existe actuellement pas d’assurance maladie universelle aux États-Unis et que le secteur privé a une place très importante dans les soins de santé. Pour des millions d’Américains, imaginer un système comme celui du Canada relève du socialisme, voire du communisme. Les changements, aussi petits soient-ils, sont donc extrêmement difficiles. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien ( Vous pouvez aussi Aimer ) Chronique APPROVISIONNEMENT AUX ÉTATS-UNIS | JOE BIDEN, LE GRINCH... À l’approche des Fêtes, le traditionnel discours « les démocrates veulent annuler Noël »... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE À PROPOS DE L’AUTEUR(E) VALÉRIE BEAUDOIN À PROPOS DE Valérie Beaudoin est analyse et chroniqueuse de politique américaine. Elle traite de divers enjeux de cette société, qui ont souvent un impact chez nous. Elle est également chercheure associée à l’Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand et membre du Groupe de recherche en communication politique de l'Université Laval. Valérie Beaudoin analyse la politique américaine pour différents médias québécois, depuis 2015, dont Radio-Canada, Noovo et le 98.5. Au cours de son cheminement académique, elle a concentré son énergie sur les États-Unis en plus de s’y rendre régulièrement pour faire de la recherche sur le terrain, que ce soit pour couvrir une élection, une assermentation ou encore différentes manifestations aux quatre coins du pays. Elle aime traiter de divers enjeux de la société américaine qui ont un impact chez nous. Elle s’intéresse particulièrement à la présidence, aux élections ainsi qu’aux médias. Outre son travail d’analyste et de chroniqueuse, Valérie est chercheure associée à l’Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand et membre du Groupe de recherche en communication politique de l’Université Laval. Le président américain Joe Biden Biden, le nouveau Roosevelt ? À défaut de transformer tout le système de santé, les démocrates de Joe Biden ont promis à leurs électeurs qu’ils allaient entreprendre de grandes réformes sociales et économiques, les plus importantes depuis le New Deal de Franklin D. Roosevelt après la Grande Dépression. Cette promesse démocrate s’incarne dans le plan de réformes Build Back Better , un gigantesque projet originalement évalué 3 500 milliards $ américains. Mais voilà que ce plan ne verra pas le jour, puisque deux sénateurs démocrates centristes refusent de le soutenir au Sénat et empêchent ainsi cette réforme de devenir loi. Pourquoi ? Le coût qui lui est associé est énorme et l’économie américaine est déjà en mauvaise posture, dit l’un des deux sénateurs, Joe Manchin, de la Virginie-Occidentale. Pourtant, j’estime que plusieurs mesures proposées dans ce projet n’ont rien de révolutionnaire pour nous au Canada. Voici quelques-unes d’entre elles : L’éducation préscolaire gratuite (l’équivalent de notre maternelle quatre ans) Des services de garde abordable Allocations pour les enfants Baisse du prix des médicaments sous prescription, dont un prix fixe pour l’insuline Élargissement de ce qui est couvert par l’assurance publique Medicare Congés parentaux Cette liste, non exhaustive, n’inclut pas une section très importante du plan qui touche l’environnement et la transition énergétique amorcée par la majorité des grands pays industrialisés. En effet, environ 555 milliards de $ US du plan serviraient à favoriser l’énergie renouvelable, autant pour les entreprises que pour les citoyens, ainsi que le transport électrique. Maman, papa L’une des mesures qui frappent le plus notre imaginaire concerne les congés parentaux. En 2020, seulement 20 % des employés du secteur privé ont pu bénéficier d’un tel service . En fait, les États-Unis sont le seul pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques à ne pas avoir de programme de congé parental. Actuellement, l’unique mesure qu’on peut retrouver est celle touchant les compagnies de 50 employés et plus qui sont dans l’obligation d’accorder un congé de 12 semaines, en garantissant que la personne ne perdra pas son emploi. Attendez avant de pousser un soupir de soulagement, il n’y a aucune obligation monétaire associée à cette mesure : seulement une garantie d’emploi. C’est justement ce congé parental payé que réclamait une majorité de démocrates avant d’abaisser leur proposition à quatre semaines. Finalement, ils ont choisi de morceler le plan de réformes en différentes mesures parce que cette proposition des 12 semaines, même abaissée, était trop coûteuse selon certains politiciens. Les inégalités en santé En ce qui concerne les soins de santé, 2,2 millions d’Américains vivant sous le seuil de la pauvreté n’ont pas accès à l’assurance publique. La majorité d’entre eux sont des Afro-Américains, ce qui n’aide pas à atteindre l’égalité des chances. Dans une trentaine d’États, les Américains de classe moyenne dédient environ 10 % de leur salaire pour payer des frais liés à leur assurance médicale. De toute évidence, ils sont très loin de la gratuité retrouvée au Canada. Éduqués, mais endettés Selon moi, un autre débat majeur aux États-Unis touche la dette des étudiants. D’ailleurs, Joe Biden souhaite que l’éducation universitaire soit plus abordable. Il a proposé, dans son plan original, de payer quelques sessions dans les universités publiques américaines pour favoriser l’accès aux études supérieures, où les gens moins fortunés sont défavorisés. À la mi-janvier, la dette totale des étudiants s’élevait à plus de 1873 milliards $ US . Près de 45 millions d’Américains sont lourdement endettés en raison de leurs études. Il en coûte en moyenne 35 720 $ US par année pour étudier à l’université. À moins de gagner rapidement un salaire dans les six chiffres, je crois qu ’il est difficilement envisageable pour un jeune adulte de rembourser rapidement une dette de cette ampleur. Le président Biden avait promis d’annuler 10 000 $ US de la dette de chaque étudiant, mais aucun projet de loi n’a été voté en ce sens jusqu’à maintenant. Une autre promesse non tenue. Une bonne idée pour tout le monde ? Le flamboyant homme d’affaires Elon Musk, fondateur de Tesla , a fait plusieurs déclarations dans les médias pour demander aux membres du Congrès de refuser le plan de Joe Biden. Il estime que l’État en fait déjà trop et que ce projet est excessivement coûteux. À l’opposé, plusieurs dirigeants de grandes entreprises comme General Motors , Ford ou encore Microsoft font pression sur les politiciens pour que Build Back Better puisse voir le jour. Quant au Canada, le gouvernement fédéral s’inquiète d’un élément important du plan : un crédit de 12 500 $ US qui serait accordé aux citoyens faisant l’acquisition d’une voiture électrique produite en totalité aux États-Unis et par une entreprise syndiquée ! Pour Justin Trudeau, cette mesure va à l’encontre des règles de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) qui vise à favoriser une chaîne de production traversant les frontières. Dans l’éventualité où cette mesure est adoptée, l’effet sur l’industrie automobile canadienne pourrait être brutal. Quand on se compare, on se console Notre système de santé est loin d’être parfait (nous n’avons qu’à regarder les problématiques soulevées durant la pandémie de COVID-19), mais jamais une personne ne se verrait refuser des soins en fonction de ce qu’elle a dans son compte en banque. Quant aux congés parentaux, les Québécois sont très loin de plusieurs citoyens des pays scandinaves en ce qui a trait aux avantages sociaux, mais bien au-devant de nos voisins américains. Il reste maintenant trois ans au mandat de Joe Biden. Dire que les attentes sont très élevées est un euphémisme… ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE
- quel est ton impact avec georges laraque complices ep15
Dans ce nouvel épisode, Georges Laraque se dévoile avec une grande ouverture d'esprit et une précieuse sagesse. Il nous partage ses combats, ses engagements, sa vision du succès et la quête de sens qui l’anime. Un échange authentique, rempli d’humanité, qui vous invite à voir la vie sous un nouveau jour. « Quel est ton impact ? » - Avec Georges Laraque | Complices #EP15 1 octobre 2024 Dans ce nouvel épisode, Georges Laraque se dévoile avec une grande ouverture d'esprit et une précieuse sagesse. Il nous partage ses combats, ses engagements, sa vision du succès et la quête de sens qui l’anime. Un échange authentique, rempli d’humanité, qui vous invite à voir la vie sous un nouveau jour. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien NOS PARTICIPANT( e) S ( Vous pouvez aussi Aimer ) LEADERSHIP
- L IMPORTANCE DE DEFINIR SA MISSION D ENTREPRISE
Dans un récit poignant, un jeune entrepreneur partage ses luttes en 2017, entre sacrifices personnels et échecs professionnels. Découvrez comment une mauvaise gestion et l'absence de mission claire ont impacté son entreprise, malgré une motivation initiale axée sur la dette et la réussite financière. L’IMPORTANCE DE DÉFINIR SA MISSION D’ENTREPRISE 2021-12-09 4 minutes Gabriel Ccopa Chroniqueur Immobilier Le monde des affaires n’est pas de tout repos. Et il faut faire beaucoup de sacrifices ! C’est ce que je répétais constamment durant un épisode ardu de ma vie de jeune entrepreneur en 2017. J’étais fatigué et au bout du rouleau. J’avais pris beaucoup de poids à cause d’une mauvaise alimentation et d’un manque d’exercice physique. Normal, puisque les heures au travail étaient interminables. En rétrospective, j’étais motivé principalement par le désir d’amasser de l’argent pour me libérer de mes dettes. Ironiquement, mon entreprise ne connaissait pas le succès voulu, malgré tous les efforts. Était-ce causé par les membres de mon équipe ou par des lacunes dans ma façon de gérer mon entreprise ? Au fil du temps, à force de me développer en tant que gestionnaire, j’ai saisi que ma compagnie n’avait pas de mission bien définie et que cela avait des répercussions beaucoup plus grandes que je ne le croyais… PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien ( Vous pouvez aussi Aimer ) Chronique AUGMENTEZ VOTRE PRODUCTIVITÉ GRÂCE À LA LOI DE PARETO C’est un après-midi plutôt typique durant mon projet de flip de maison à ... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Chronique Transformer les conflits au travail et développer son leadership Alors que le sous-traitant quittait le chantier dans un élan de frustration tout en... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Chronique L’importance des objectifs écrits Je me souviens encore de ce moment comme si c’était hier: j’étais assis dans mon... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE À PROPOS DE L’AUTEUR(E) GABRIEL CCOPA À PROPOS DE Gabriel Ccopa est le fondateur d’Excellence Construction Rénovation, une entreprise spécialisée en projets immobiliers de luxe. Ce jeune entrepreneur a pour mission de redéfinir les standards de qualité en rénovation de propriétés haut de gamme. Sa participation à des émissions télévisées telles que Vie de chalet et On efface et on recommence présentées à Canal Vie lui ont permis de se faire connaître du grand public. Depuis 2015, Excellence Construction Rénovation aspire à défier le statu quo existant du service à la clientèle tant au niveau de la qualité des travaux que du respect de l’environnement du client. C’est ce dévouement qui lui a permis de remporter les 37e Prix Domus dans la catégorie Choix de l’acheteur en 2020. Construire une mission et construire une entreprise vont de pair. – Mark Zuckerberg Crédit : LUXImageSolution Au fil de mon évolution en tant qu’entrepreneur, j’ai réalisé l’importance d’une planification stratégique au sein d’une organisation. La mission d’entreprise fait partie de celle-ci… J’ai compris que mes clients n’achètent pas ce que je fais, mais plutôt « pourquoi » je le fais. L’histoire moderne a démontré que ce sont les personnes ayant un « pourquoi » suffisamment puissant qui ont la capacité de mobiliser les autres. Alors, définir une mission pour mon entreprise est devenu une priorité. Cependant, je ne l’ai pas créée du jour au lendemain. Elle a pris forme lentement, au fil des discussions et des lectures. Le livre « Commencer par pourquoi », de Simon Sinek , m’a particulièrement inspiré. Selon lui, il est impératif pour une entreprise de déployer tous les efforts nécessaires pour créer de la clarté, de la discipline et de la cohérence. If companies do not actively work to keep clarity, discipline and consistency in balance, then trust starts to break down. – Simon Sinek Crédit : LUXImageSolution Mon histoire J’ai élaboré une mission qui reflétait mon histoire, mes valeurs, mes talents et la façon dont je voulais contribuer à la communauté. Une mission doit être simple à comprendre et facile à communiquer. Je désirais aussi élaborer une mission qui allait inspirer l’ensemble des membres de mon équipe et témoigner de leur dévotion à l’égard d’un bon service à la clientèle. C’est ainsi que la mission d’ Excellence Construction Rénovation est née : Nous embellissons des quartiers avec l’excellence de nos projets . Celle-ci a fait naître une vision commune dans l’équipe. Elle a également créé un nouveau sentiment d’appartenance envers l’entreprise. J’ai constaté par ailleurs que les tâches associées à mon travail se sont précisées. La raison d’être d’une entreprise guide le travail d’un dirigeant ou d’un gestionnaire, puis celui des employés. Solliciter l’opinion des membres de mon équipe durant l’élaboration de ma mission d’entreprise a été un élément clé. J’ai été surpris de constater à quel point le service à la clientèle était un élément crucial selon eux. J’ignorais la grande fierté ressentie par mes collègues au sujet de nos récents accomplissements. Je l’ai ressentie lorsque l’entreprise a reçu une récompense au 37e Prix Domus dans la catégorie « Service à la clientèle ». C’est notre mission d’entreprise qui m’a incité à fonder le mouvement bénévole Unis pour l’Excellence afin de faire une différence dans ma communauté. Au sein de mon entreprise, tous les employés sont convaincus que l’ensemble de la communauté, incluant les enfants, doit pouvoir bénéficier de l’embellissement des quartiers. Ce projet, qui sera réalisé au bénéfice de la Fondation du Centre Jeunesse de la Montérégie , a pour objectif d’offrir le plus bel environnement possible à des enfants ayant connu un passé difficile. Il est plus facile de construire des enfants forts que de réparer des hommes brisés – Frederick Douglass Crédit : Samuel Audesse Ayant travaillé passionnément à faire prospérer mon entreprise au cours des sept dernières années, j’ai fait la connaissance de plusieurs entrepreneurs au grand cœur qui ont accepté de se joindre au mouvement avec nous. Ce projet réunira plus de 25 entrepreneurs et fournisseurs désirant faire une différence. En définitive, l’élaboration d’une mission est primordiale pour qu’une entreprise puisse atteindre son plein potentiel. Les entreprises les plus performantes, dont Apple et Facebook, ont une mission clairement définie qui inspire autant les employés que les utilisateurs à rester fidèle à leur marque. C’est en servant une cause au-delà du gain personnel que l’on trouve la plus grande motivation à se réaliser. ENTREPRENEURIAT
- TRANSFORMER LES CONFLITS AU TRAVAIL ET DEVELOPPER SON LEADERSHIP
Dans un moment de conflit sur un chantier, l'auteur confronté à un sous-traitant frustré explore les malentendus qui surgissent de perspectives opposées. Découvrez comment cette situation révèle des réflexes de blâme et d'incompréhension. TRANSFORMER LES CONFLITS AU TRAVAIL ET DÉVELOPPER SON LEADERSHIP 2021-07-25 5 minutes Gabriel Ccopa Chroniqueur Immobilier Alors que le sous-traitant quittait le chantier dans un élan de frustration tout en marmonnant des insultes, je fermais la porte derrière lui tout en lui renvoyant le même compliment. La raison de ce conflit? Selon moi, son ouvrage n’avait pas été bien réalisé mais il s’acharnait à me dire le contraire. Deux perspectives qui s’entrechoquaient, un peu comme si nous ne parlions pas le même langage… Par réflexe, ma première réaction a été de le blâmer pour son incompétence et de le rendre responsable. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien ( Vous pouvez aussi Aimer ) Chronique L’importance des objectifs écrits Je me souviens encore de ce moment comme si c’était hier: j’étais assis dans mon... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article SIX ACTIONS POUR UN LEADERSHIP BIENVEILLANT Et si le leadership empathique devenait LA compétence clef du leadership de demain? LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Article Se développer comme entrepreneur pour grandir Il faut parfois prendre un pas de recul pour mieux avancer. Évoluant dans ... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP À PROPOS DE L’AUTEUR(E) GABRIEL CCOPA À PROPOS DE Gabriel Ccopa est le fondateur d’Excellence Construction Rénovation, une entreprise spécialisée en projets immobiliers de luxe. Ce jeune entrepreneur a pour mission de redéfinir les standards de qualité en rénovation de propriétés haut de gamme. Sa participation à des émissions télévisées telles que Vie de chalet et On efface et on recommence présentées à Canal Vie lui ont permis de se faire connaître du grand public. Depuis 2015, Excellence Construction Rénovation aspire à défier le statu quo existant du service à la clientèle tant au niveau de la qualité des travaux que du respect de l’environnement du client. C’est ce dévouement qui lui a permis de remporter les 37e Prix Domus dans la catégorie Choix de l’acheteur en 2020. Mes critères de qualité étaient-ils trop élevés ? Avais-je été assez précis dans mes attentes ? J’avais à ce moment l’impression d’être mal outillé pour gérer ce genre de situation adéquatement. Puisque je n’en étais pas à ma première fois, il était temps d’y remédier! Dans le domaine de la rénovation, les situations potentielles de conflits sont légion, que ce soit par rapport à l’état des chantiers, aux délais de livraison ou à la qualité du rendu final. Développer son pouvoir d’influence et de motivation Alors que j’étais en chemin de retour à la maison, je me suis souvenu d’un livre sur la résolution de conflits, la négociation et les comportements humains, How to win friends and influence people de Dale Carnegie. En m’y replongeant le soir même, je suis resté bouche bée en déterrant peu à peu toutes les erreurs que j’avais commises au cours des dernières années. Nombreuses avaient été les fois où face à des délais serrés, j’avais poussé les employés à accélérer leur cadence sous prétexte que nous étions trop lents et pas assez productifs. Évidemment, ceci avait eu pour incidence de les démoraliser et, ironiquement, de nuire à leur productivité. Charles Schwab, éminent homme d’affaires du 20ième siècle, a dit que c’est en encourageant l’autre que l’on révèle et que l’on développe ses meilleurs dons. Comment appliquer ce principe afin de réussir à influencer un employé ou un sous-traitant à vouloir donner le meilleur de lui-même au travail? Se mettre à la place de l’autre Henry Ford aussi a dit : « L’un des secrets du succès, c’est la faculté de se mettre à la place de l’autre et de considérer les choses de son point de vue autant que du nôtre. » Si ce grand entrepreneur vivait avec ce principe, j’ai jugé que c’était probablement une bonne idée de le mettre moi aussi en pratique afin d’améliorer mes relations avec autrui. Après tout, la règle d’or n’est-elle pas de traiter les autres de la manière qu’on aimerait qu’on nous traite? Il est souvent plus simple de trouver les erreurs et de blâmer plutôt que d’essayer de comprendre. L’expérience m’a appris que critiquer est un acte futile qui ne fait que mettre la personne sur la défensive et ternir son sentiment d’importance. Voilà des vérités qui ont définitivement remis mes compétences de gestion en question. Être compréhensif et indulgent requiert du caractère et du contrôle de soi, une maîtrise qu’il est possible d’acquérir si on le désire. Engager et communiquer À mes débuts en affaires, lorsqu’un employé commettait une erreur, ma première réaction était de le réprimander sans même avoir sa version des faits. Je gérais maladroitement mon équipe en donnant des ordres directs, que je croyais clairs et évidents. L’expérience m’a appris qu’il est plus efficace de formuler ma directive autrement, sous forme de question par exemple, et de me mettre à sa place pour mieux comprendre et l’engager dans la façon d’arriver au résultat. Dernièrement, il m’est arrivé cet incident: j’avais donné la consigne de protéger les planchers nouvellement installés et quand je suis arrivé, ils étaient couverts de débris. Mais cette fois-ci, ma réaction a été en deux temps. D’abord, j’ai souligné ce qui avait été bien fait: “le travail d’installation est impeccable”. Puis, j’ai ajouté un commentaire constructif, engageant et empathique: “je sais à quel point c’est important pour vous, comme pour moi, que le travail soit bien fait. En protégeant mieux les planchers, on va pouvoir maintenir notre standard de qualité jusqu’à la fin du projet. Depuis, les planchers ont toujours été protégés. J’ai pris conscience de l’importance de souligner régulièrement les accomplissements de mes employés plutôt que de mettre l’emphase sur leurs points à améliorer. Derrière les plus grands défis se trouvent les plus grandes opportunités Avec mon récent projet immobilier à la hauteur de 1 million $ à Saint-Lambert, mon plus ambitieux jusqu’à présent, j’ai géré plus de 30 sous-traitants et 60 fournisseurs, en parallèle avec mon équipe d’employés au quotidien. Ceci a été une opportunité unique pour apprendre à développer mes capacités de gestion et mon leadership. Bien que chaque conflit me laissait un goût amer, il représentait une opportunité de croissance et d’apprentissage. Si j’avais à retenir une seule leçon de mes 6 années en affaires, c’est que les meilleurs leaders sont ceux qui savent communiquer efficacement, spécialement lorsque surviennent des problèmes. Qu’on le veuille ou non, nous serons tous impliqués dans des situations déplaisantes dans un milieu de travail. Il faut simplement garder à l’esprit que celles-ci peuvent soit nous démoraliser, soit servir de carburant pour s’améliorer, une option définitivement plus porteuse de succès. ENTREPRENEURIAT
- moi c-est assez avec jean philippe dion complices ep21
Un nouvel épisode de Complices avec un invité exceptionnel ! Nawel et Danièle reçoivent Jean-Philippe Dion, animateur et producteur de télévision bien connu du Québec.Il nous partage son parcours unique, de son enfance à sa carrière dans la télévision, et parle sans filtre de ses expériences marquantes : premiers pas dans le showbiz, engagement pour la santé mentale, sexualité, adoption et bien plus. Installez-vous à la table des Complices pour une discussion à coeur ouvert avec Jean-Philippe Dion. Bonne écoute ! « Moi, c'est assez » | Avec Jean-Philippe Dion | Complices #EP21 12 novembre 2024 Un nouvel épisode de Complices avec un invité exceptionnel ! Nawel et Danièle reçoivent Jean-Philippe Dion, animateur et producteur de télévision bien connu du Québec. Il nous partage son parcours unique, de son enfance à sa carrière dans la télévision, et parle sans filtre de ses expériences marquantes : premiers pas dans le showbiz, engagement pour la santé mentale, sexualité, adoption et bien plus. Installez-vous à la table des Complices pour une discussion à coeur ouvert avec Jean-Philippe Dion. Bonne écoute ! PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien NOS PARTICIPANT( e) S ( Vous pouvez aussi Aimer ) CULTURE
- Trois astuces pour mettre fin a la procrastination numerique
Vous avez une tâche importante à faire et tout d’un coup, sans véritable raison, votre main se dirige vers votre téléphone cellulaire… Vous voilà à lire vos courriels ou à consulter les réseaux sociaux. Cela vous parle ? J’appelle ça la procrastination numérique ! Trois astuces pour mettre fin à la procrastination numérique 2022-11-09 4 minutes Laurie Michel CHRONIQUEUR BIEN-ÊTRE NUMÉRIQUE Vous avez une tâche importante à faire et tout d’un coup, sans véritable raison, votre main se dirige vers votre téléphone cellulaire… Vous voilà à lire vos courriels ou à consulter les réseaux sociaux. Cela vous parle ? J’appelle ça la procrastination numérique ! Il n’a jamais été aussi facile de se laisser distraire qu’à l’ère numérique ! En trois secondes, il est possible de savoir ce que fait votre star préférée dans sa villa californienne. Une belle échappatoire pendant quelques minutes qui vous fait oublier vos responsabilités. A contrario, une info peut vous déprimer parce que vous êtes enfermé dans votre bureau alors que votre chanteuse adorée prend un bain de soleil au bord de sa piscine… PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien ( Vous pouvez aussi Aimer ) Chronique DÉCONNEXION : PAS JUSTE POUR LES VACANCES ! La déconnexion numérique est un sujet à la mode à l’approche des congés... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Chronique DOUTER, UN SUPER-POUVOIR ! Connaissez-vous beaucoup de leaders qui ne craignent pas d’admettre... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Chronique ÊTES-VOUS HYPERCONNECTÉ ? Qui peut aujourd’hui se targuer de quitter son domicile sans aucun appareil numérique... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE À PROPOS DE L’AUTEUR(E) LAURIE MICHEL À PROPOS DE Laurie est la fondatrice de Vivala, une entreprise québécoise spécialisée dans les produits et services de bien-être numérique, qui a pour mission d’aider la communauté à instaurer de saines habitudes autour de la technologie. Conférencière et auteure du livre Moins d’écrans plus de moments présents, Laurie accompagne les organisations et individus à se sensibiliser à l’hyperconnectivité et les outiller pour réduire les distractions numériques et mieux gérer leur temps d’écran. La procrastination numérique, c’est en quelque sorte le fait de stimuler son cerveau avec des contenus en ligne qui sont superficiels, voire impertinents. Et alors, me direz-vous? Notre énergie est limitée, tout comme notre capacité d’attention. Plus vous consacrez d’énergie à des futilités, moins il vous en restera pour les dossiers qui sont importants. Alors, comment réduire la tentation du web et ses distractions ? Juste un petit coup d'oeil à mon cellulaire ! Astuce 1: Aménager son environnement de travail Mise en situation : vous devez vous concentrer afin d’avancer un dossier et vous avez le téléphone cellulaire à portée de main. Sachez que votre attention diminue de 28% quand le petit écran est dans votre champ de vision, même si celui-ci est retourné et que vous ne voyez pas l’écran. C’est l’appel inconscient d’une notification ! Alors, trouvez-lui une place, mettez-le en mode silencieux et éloignez-le de vous pour créer une bulle de concentration. Bien entendu, prévenez vos collègues au besoin afin de les informer que vous ne serez pas disponible pendant une certaine durée. Pour être efficace, il est primordial de prendre soin de votre attention. Selon une étude de l’ University of California , une personne a besoin en moyenne de 23 minutes et 15 secondes pour se replonger dans une concentration profonde après en avoir été sortie. Je vous invite donc à fermer sur votre ordinateur les onglets de messagerie, de clavardage et de réseaux sociaux, qui n’auront aucun scrupule à vous aspirer sur leur plateforme pour plusieurs minutes ! Faites une pause et allez dehors ! Astuce 2: instaurer des temps de pause Mise en situation : vous sortez d’une téléconférence avec un client et vous enchaînez directement sur une tâche ? Mauvaise idée ! Pour être en mesure d’être performant, il est impératif de se préparer. Se préparer, cela veut dire jauger son énergie physique et mentale afin de s’organiser et découper sa tâche pour être productif. Vous ne pouvez pas enchaîner les tâches de votre to-do list comme le ferait un robot ! Votre corps a des limites et a besoin de faire des pauses ! Attention, je parle bien entendu d’une vraie pause sans aucun écran. Une pause où vous allez laisser votre cerveau traiter les événements des dernières heures. Une pause pour relâcher la pression et permettre à votre tête de faire de la place pour commencer, dans de bonnes conditions, cette fameuse tâche du jour. Bougez de votre bureau, allez vous faire un bon café ou faire une marche et octroyez-vous sans culpabilité ce temps d’arrêt. Un courriel, puis un autre, et juste un autre... Astuce 3: contrôler les périodes d’échanges Mise en situation : au retour de votre pause, n’ouvrez pas votre boîte courriel ! Pourquoi? Il y a un effet de réciprocité qui peut nous jouer des tours ! Vous écrivez un message et donc il est probable qu’une réponse soit attendue en retour, alors vous y pensez. Et soudainement vous ressentez comme un besoin d’ouvrir votre boîte courriel alors que vous travaillez sur votre tâche essentielle. Vous voulez juste voir si la personne a répondu à l’un de vos messages ! Mais, je le sais, vous le savez, vous allez finalement passer 30 minutes à traiter les autres courriels reçus et tomber dans le piège de la procrastination numérique, en jetant peut-être même un œil aux réseaux sociaux ! Essayez de reporter la consultation de vos messages et l’écriture de courriels. Gardez cela pour quand vous aurez terminé le fameux dossier prioritaire de votre journée. Prêtez attention aux distractions numériques Si soudainement, vous vous retrouvez à lire les actualités, soyez doux envers vous-même et concentrez-vous sur les raisons qui ont motivé ce choix. Essayez de comprendre pourquoi vous êtes amené à faire de la procrastination numérique ! Est-ce que la tâche que vous avez à votre agenda est placée au bon moment de la journée ou de la semaine ? Prêtez attention à vos pensées, votre état général, votre environnement afin d’agir pour la prochaine fois. Qu’auriez-vous pu faire pour rester concentré ? SANTÉ & BIEN-ÊTRE
- 5 actions pour faire vivre une culture dentreprise a distance
Au cours de la dernière année, des milliers de gestionnaires ont vu s’envoler la culture d’entreprise qu’ils avaient mis des années à construire. Pendant qu’ils travaillaient avec leur équipe à sortir la tête de l’eau, leur culture s’effritait. Aujourd’hui, elle doit impérativement vivre hors des lieux de travail! 5 actions pour faire vivre une culture d’entreprise à distance 2021-02-24 5 minutes Jenny Ouellette Fondatrice de BonBoss Jenny Ouellette Recrutement et management Au cours de la dernière année, des milliers de gestionnaires ont vu s’envoler la culture d’entreprise qu’ils avaient mis des années à construire. Pendant qu’ils travaillaient avec leur équipe à sortir la tête de l’eau, leur culture s’effritait. Aujourd’hui, elle doit impérativement vivre hors des lieux de travail! PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien ( Vous pouvez aussi Aimer ) Article [OUTIL]: L’ICEBERG, UN OUTIL DE LA PENSÉE SYSTÉMIQUE Le modèle de la pensée systémique de l’iceberg est très utile pour développer une compréhension ... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Chronique 5 APPROCHES POUR DYNAMISER VOS RENCONTRES À DISTANCE Vous êtes tannés des rencontres un peu monotones ou qui ne finissent plus, d’entendre les mêmes... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Chronique 10 BONS COUPS POUR DYNAMISER LE TÉLÉTRAVAIL Comment maintenir la productivité et mobiliser ses troupes à distance? Voici 10 pratiques.... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP À PROPOS DE L’AUTEUR(E) Jenny Ouellette À PROPOS DE Jenny est la fondatrice de BonBoss.ca inc., l’entreprise qui a pour mission de changer le monde du travail, un bon boss à la fois. Détentrice d’un baccalauréat en relations industrielles, elle commence sa carrière en gestion des ressources humaines avant d’amorcer sa vie d’entrepreneure en marketing de contenus. Son parcours atypique l’amène à développer une expertise et une vision uniques de l’avenir du recrutement et de la gestion. Passionnée par le leadership, cette visionnaire développe avec son équipe des services et des formations servant à mettre l’humain au coeur du travail. Ensemble, ils instaurent un mouvement servant à valoriser les bons gestionnaires et à inspirer les prochains leaders dans leurs fonctions. S’illustrant comme une leader de la relève, Jenny cumule les distinctions depuis 2018: prix du Leadership au féminin au Gala des Grands Prix de la relève d’affaires du RJCCQ, prix Nueva 2018 de Femmes Alpha pour sa mission commerciale aux Entretiens Jacques-Cartier de Lyon et prix Leadership 2019 du Business Community 360. Plus le temps passe sans agir pour préserver la culture d’entreprise et plus la mobilisation des employés et le maintien du lien avec eux représente un défi. Comment la faire vivre lorsque les membres de notre équipe sont dispersés et isolés? 5 actions pour entretenir une culture à distance Avant de mettre en place des activités ou des processus pour faire vivre la culture en télétravail, il faut absolument se poser les bonnes questions. Je vous partage 5 pistes de réflexion pour commencer du bon pied. 1. Faire un exercice en profondeur et un plan La première règle est d’arrêter de miser uniquement sur les solutions temporaires et intangibles qui ont envahi le marché dernièrement: les 5 à 7, les sessions Zoom ou dîners à distance.La culture n’est pas une mode. À mes yeux, la culture organisationnelle est une science étudiée depuis des années qui, aujourd’hui plus que jamais, demande une attention particulière des gestionnaires et de leur équipe. Bref, c’est du sérieux! Pourquoi? Parce qu’elle répond à plusieurs enjeux et surtout, elle est un moyen d’humaniser la manière dont nous travaillons à distance. Adresser cet enjeu, c’est gagner. L’esquiver c’est perdre au change. Négligez-la et vous constaterez les effets dans le taux de roulement, la démotivation, la baisse de performance et la perte de collaboration de vos équipes… Et malgré ce qu’on pourrait penser, les définitions des missions, la vision et les valeurs d’une entreprise sont loin d’être suffisantes. Ces éléments ne représentent pas une culture, mais la pointe de l’iceberg. Certes, c’est un début! Or, un travail en profondeur permet de trouver plusieurs autres merveilles. 2. Miser sur la pérennité Pour une culture forte et pérenne, il faut s’éloigner des solutions bonbon pour privilégier les actions durables. La règle d’or est: adaptez votre culture d’entreprise sur des bases solides et durables. Autrement dit, regardez plus loin que les espaces de travail et trouvez des actions et des pratiques que vous serez capables de maintenir dans le temps et à distance. Pas un événement isolé comme une activité d’équipe trimestrielle. Et surtout, ne copiez pas la culture d’une autre entreprise. Chaque organisation est différente. Ce qui a été un succès pour une grande entreprise peut s’avérer un flop pour une autre. Sans oublier un détail: ce qui fonctionnait avant la pandémie ne garantira pas des résultats dans le futur. 3. Co-créer Je le dis souvent: la culture ne doit pas reposer sur les épaules d’une personne. C’est utopique et inhumain. Les gestionnaires ont un impact… les employés aussi! Faire vivre une culture à distance n’est pas qu’une question de leadership. Selon le courant constructiviste, la culture se crée par les employés et leurs interactions. Les entreprises au management humain savent que faire participer les employés, c’est gagnant pour tous. À mes yeux, impliquer uniquement les gestionnaires et les ressources humaines, c’est reproduire un modèle qui ne fonctionne plus: celui de la haute direction qui impose des pratiques tandis que les employés sont mis à l’écart. Que faire alors? Faites un plan! Surtout, pensez-y en groupe! 4. Les managers au service de la culture et des employés Le rôle des gestionnaires est de communiquer, d’incarner la culture et d’inclure les employés. Je recommande de prévoir des ateliers qui traiteront de la culture et de réserver plusieurs plages horaires! À ces rencontres, demandez à votre équipe: Quelle culture vivait avant les confinements? Nos valeurs sont-elles encore d’actualité? Ensuite, dressez ensemble un plan d’action. Plus vous raffinerez la réflexion, plus vous vous approcherez de la culture, la vraie. Il deviendra alors plus facile de la faire vivre à distance. 5. Rassembler les gens même à distance «La culture est un feeling»: c’est ce que me rappelle Élissa Forget, notre conseillère en culture et communication. Lorsque nous travaillions dans les bureaux, la culture s’expérimentait: les réunions, les rires dans le corridor, les artefacts, les symboles, les routines matinales, les conversations informelles. Sans la voir, nous ressentions la culture chaque jour. Aujourd’hui, c’est différent. Il faut la vivre autrement. C’est là le défi majeur: faire en sorte que les employés et les gestionnaires la comprennent et la véhiculent de la même façon. Pas d’écart ou d’interprétation aléatoire. En télétravail, aucune entreprise n’a ce luxe. Trouver une façon de la diffuser et de la faire voir, c’est ce qui compte maintenant. Dans ma prochaine chronique, je vous partagerai mes 10 ingrédients coups de cœur d’une culture WOW. D’ici là, bonne réflexion collective! GESTION & RH
- Recrutement moins de rigidite plus dhumanite
Le recrutement doit se réinventer. Nos entreprises se transforment, les structures s’aplanissent, les technologies se multiplient et les nouveaux talents émergent. Alors, qu’en est-il de nos pratiques d’embauche? Pendant que plusieurs employeurs n’arrivent plus à pourvoir leurs postes, les méthodes traditionnelles ne sont toujours pas remises en question. Qu’attendons-nous pour agir? Recrutement: moins de rigidité, plus d’humanité! 2021-06-19 4 minutes Jenny Ouellette RECRUTEMENT ET MANAGEMENT JENNY OUELLETTE RECRUTEMENT ET MANAGEMENT Le recrutement doit se réinventer. Nos entreprises se transforment, les structures s’aplanissent, les technologies se multiplient et les nouveaux talents émergent. Alors, qu’en est-il de nos pratiques d’embauche? Pendant que plusieurs employeurs n’arrivent plus à pourvoir leurs postes, les méthodes traditionnelles ne sont toujours pas remises en question. Qu’attendons-nous pour agir? PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien ( Vous pouvez aussi Aimer ) Article PÉNURIE DE TALENTS : EMPLOYEURS, RÉVEILLEZ-VOUS! Une entrevue d’embauche se ponctue immanquablement par la question suivante... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Article 5 TENDANCES EN ENTREPRISE À SURVEILLER Audace, agilité, conscience, authenticité… Quels seront les grands courants qui influenceront LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE À PROPOS DE L’AUTEUR(E) Jenny Ouellette À PROPOS DE Jenny est la fondatrice de BonBoss.ca inc., l’entreprise qui a pour mission de changer le monde du travail, un bon boss à la fois. Détentrice d’un baccalauréat en relations industrielles, elle commence sa carrière en gestion des ressources humaines avant d’amorcer sa vie d’entrepreneure en marketing de contenus. Son parcours atypique l’amène à développer une expertise et une vision uniques de l’avenir du recrutement et de la gestion. Passionnée par le leadership, cette visionnaire développe avec son équipe des services et des formations servant à mettre l’humain au coeur du travail. Ensemble, ils instaurent un mouvement servant à valoriser les bons gestionnaires et à inspirer les prochains leaders dans leurs fonctions. S’illustrant comme une leader de la relève, Jenny cumule les distinctions depuis 2018: prix du Leadership au féminin au Gala des Grands Prix de la relève d’affaires du RJCCQ, prix Nueva 2018 de Femmes Alpha pour sa mission commerciale aux Entretiens Jacques-Cartier de Lyon et prix Leadership 2019 du Business Community 360. Vers un recrutement plus humain Depuis 2017, j’observe les employeurs qui ont plus de facilité à embaucher. Chaque fois, je constate qu’ils misent d’abord sur l’humain. Leurs pratiques sont demeurées très axées sur l’évaluation de la personnalité, des compétences ainsi que des diplômes. Leurs entrevues d’embauche consiste à faire vivre une expérience agréable, tout en informant les candidats de la culture réelle de l’entreprise, ses valeurs et son management. Concrètement, ces entreprises ont adapté les méthodes en s’inspirant de ceci: 1. Voir au-delà du savoir-faire L’intelligence émotionnelle, la créativité et la résolution de problèmes sont vues comme les compétences de l’avenir . Dès aujourd’hui, il s’avère bénéfique de leur accorder plus d’importance et donc, de les inclure dans les évaluations d’entrevue. Des employeurs ont décidé d’entamer ce virage en assouplissant leurs critères et en s’ouvrant davantage aux parcours atypiques. L’auteure et conférencière basée dans la Silicon Valley, Nilofer Merchant, suggère dans son article du Harvard Business Review d’arrêter d’éliminer les bons candidats en leur posant de mauvaises questions. Selon elle, les entreprises gagnent à voir au-delà du savoir-faire en ciblant les compétences plutôt que l’expérience passée. Au lieu de demander: avez-vous déjà accompli telle tâche? Elle recommande de poser la question: que feriez-vous devant telle situation? Résultat: les employeurs s’intéressent à des curriculums vitae qui autrement auraient été éliminés et recrutent des candidats compétents qui ne répondaient pas, a priori, à leurs standards traditionnels! 2. Trouver le bon fit Le célèbre conférencier et auteur de livres sur le leadership, Simon Sinek dit vrai: le why de l’entreprise est important. J’ajouterai qu’en recrutement, c’est essentiel! Il s’agit d’un élément clé qui favorise l’attraction de talents et qui aide à recruter les bonnes personnes pour son entreprise. D’ailleurs, un grand nombre de chercheurs d’emploi souhaitent en être informés avant de postuler! Cela leur permet de choisir un poste et une entreprise parce qu’ils sont aussi interpellés par sa raison d’être. Le problème est que ces informations sont rarement communiquées avant l’entrée en poste. Les employeurs gagnent donc à les inclure dans leurs offres d’emploi, leur page carrière et dans leurs critères de sélection. Ils seront davantage en mesure d’attirer les candidats qui adhèrent à leur why et la culture. Selon The Hire Team de Google, lorsqu’il s’agit d’évaluer le succès à long terme d’un futur candidat dans l’entreprise, le fit de culture est probablement le critère de sélection le plus important. En effet, ces candidats restent dans la compagnie plus longtemps. 3. Tester la compatibilité Plus de la moitié des gens quittent un gestionnaire et non un poste. Le fit entre le candidat et le superviseur est donc un autre aspect à prendre en considération, révèle l’ étude Kristof-Brown . La satisfaction au travail d’un employé est influencée par la qualité de la relation avec son gestionnaire immédiat! Ainsi, les responsables de recrutement peuvent inclure des questions d’entrevues afin de valider la compatibilité potentielle entre le superviseur et le candidat. Par exemple, lorsque j’étais recruteuse, je demandais aux candidats: quel est le patron idéal pour vous? / comment aimez-vous être supervisé? Souvent, ils répondaient: « un bon boss est une personne à l’écoute, qui communique bien et qui me respecte ». D’autres m’indiquaient qu’ils préféraient avoir une grande autonomie et peu de support du gestionnaire. Cette démarche était hautement bénéfique et efficace autant pour l’entreprise, le gestionnaire et le futur employé! En quête d’équilibre La recherche d’emploi est en changement. Je crois qu’il est grand temps d’adapter nos pratiques de recrutement, car le marché du travail évolue. Un employé sur trois serait prêt à accepter une baisse de salaire pour être bien au travail, selon le sondage de Indeed 2020 . Conséquemment, j’invite les employeurs à adopter des pratiques plus inclusives qui pourront contribuer à la croissance des entreprises et au développement de la carrière des travailleurs. C’est en parvenant à cet équilibre que nous aurons, selon moi, réalisé le plus beau progrès en acquisition de talents. GESTION & RH
- Comment etre un bon leader quand tout va mal
Qu’on se le dise: être un leader en période de turbulence n’est jamais facile. Pénurie de main d’œuvre, pandémie, risque de récession, inflation, problème d’approvisionnement, instabilité mondiale, et j’en passe. Le monde d’aujourd’hui est rempli de défis et le monde de demain devra composer avec son lot d’enjeux. Vaut donc mieux s’y faire et s’y préparer adéquatement. Comment être un bon leader quand tout va mal ? 2022-09-15 4 minutes Nicolas Roy Chroniqueur expert en ressources humaines Qu’on se le dise: être un leader en période de turbulence n’est jamais facile. Pénurie de main d’œuvre, pandémie, risque de récession, inflation, problème d’approvisionnement, instabilité mondiale, et j’en passe. Le monde d’aujourd’hui est rempli de défis et le monde de demain devra composer avec son lot d’enjeux. Vaut donc mieux s’y faire et s’y préparer adéquatement. Dans un tel contexte, le rôle du leader est crucial, un peu comme un phare éclairant le brouillard pour permettre aux bateaux de se rendre à destination. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien ( Vous pouvez aussi Aimer ) Article SANTÉ MENTALE AVEC MARTIN ENAULT Martin Enault est reconnu comme étant un bâtisseur avant-gardiste de nouvelles industries. LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Article SE DÉVELOPPER EN TANT QUE LEADER HUMAIN DANS UN MONDE COMPLEXE À une époque où le monde est en crise et de plus en plus divisé, il est possible de sentir LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP À PROPOS DE L’AUTEUR(E) NICOLAS ROY À PROPOS DE Expert en ressources humaines, Nicolas est mobilisateur, stratège et leader. Il a accompagné plus de 1000 clients dans la gestion de leurs ressources humaines. Expert en ressources humaines, Nicolas est mobilisateur, stratège et leader, il a accompagné plus de 1000 clients dans la gestion de leurs ressources humaines. Mettez d'abord votre masque d'oxygène ! Or, je les vois trop souvent prendre sur leurs épaules tout le poids d’une crise ou d’une situation difficile. Bien qu’elle puisse être un réflexe pour plusieurs, croyez-moi, cette stratégie n’est PAS viable sur le moyen/long terme. Soyez plutôt un guide pour vos équipes et cessez de vouloir contrôler l’incontrôlable! Depuis le début de la pandémie, j’observe un niveau sans précédent de stress et d’épuisement des leaders. Voici trois conseils que je donne à ceux que j’accompagne. 1. Comprendre et accepter comment vous vous sentez Il y a un conseil de sécurité bien connu en aviation : l’importance de mettre son masque d’oxygène en premier avant de tenter de mettre celui des autres. Appliquons-le en gestion des ressources humaines ! Vous ne sauverez pas grand-chose si vous ne prenez pas soin de vous pendant la phase tumultueuse. Il est non seulement important, mais essentiel, d’avoir suffisamment d’oxygène pour mener son équipe jusqu’au bout. Être en mesure de bien comprendre et de gérer les émotions que vous vivez, comme leader, facilitera la manière dont vous guiderez les autres. Cela évitera de vous sentir étouffé par la situation et vous laissera le pas de recul nécessaire à la bonne intervention. Prendre soin de soi permet de prendre soin des autres: conseil numéro un! Soyez à l'écoute de vos employés ! 2. Connectez avec les membres de votre équipe Prendre contact régulièrement et fréquemment avec les membres de l’équipe est un élément important en période d’incertitude. Il faut être en mesure de communiquer la situation avec le plus de clarté possible. Être transparent et honnête…même si vous n’avez pas toutes les réponses ! En même temps, la communication doit être bidirectionnelle afin d’être en mesure de bien comprendre les émotions que vivent les autres. Il faut prendre le temps de les écouter, de faire preuve d’empathie, mais également de compassion. La subtilité est importante ici. L’empathie amène le leader à comprendre ce que les autres ressentent, mais la compassion le pousse à vouloir les aider. Faire preuve de compassion renforce le lien et le sentiment de confiance entre les membres de l’équipe et le leader. Pratiquer et encourager également l’auto-compassion. Drôlement important en période d’instabilité et pourtant si souvent négligée. C’est mon conseil numéro deux. L'objectif commun à tous les employés 3. Focuser sur l’objectif commun Il faut absolument se recentrer sur l’objectif commun. Quel est l’objectif visé? Qu’est-ce qui est sous votre contrôle ou votre responsabilité? Il faut vous rappeler pourquoi vous effectuez votre travail, le pourquoi étant un puissant motivateur porteur de sens véritable. Dans quel but ? Pour quelle fin ? Il est important d’en discuter avec les membres de votre équipe, et d’en faire un projet commun. Les membres doivent se sentir écoutés mais aussi impliqués dans la suite des choses. Seul on va vite, mais ensemble on va plus loin. Conseil numéro trois ! Un phare sans lumière ne guide personne. Comme leader, il faut la garder brillante et visible afin d’amener un peu de clarté dans ce brouillard que peut parfois être le monde du travail. Rappelez-vous qu’il faut avant tout prendre soin de soi pour mieux prendre soin des autres! GESTION & RH
- Experience de marque de lemotion sans la friction
Imaginez la scène: vous entrez dans un marché. Vous prenez des items, les déposez dans votre sac et sortez par la porte. Merci, bonsoir. Vous avez quitté le magasin avec bien plus qu’une pinte de lait et un pain multigrain. Ces quatre minutes ont engendré chez vous une multitude d’émotions : la fascination face à une expérience nouvelle, la satisfaction envers un processus simple et sans friction, le bonheur d’avoir pris part à quelque chose de nouveau, dont vous parlerez à vos proches. Avec en bonus l’excitation du vol à l’étalage, en toute légalité. Expérience de marque: de l’émotion sans la friction! 2021-07-25 5 minutes Claude Auchu Expériences de marque Imaginez la scène: vous entrez dans un marché. Vous prenez des items, les déposez dans votre sac et sortez par la porte. Merci, bonsoir. Vous avez quitté le magasin avec bien plus qu’une pinte de lait et un pain multigrain. Ces quatre minutes ont engendré chez vous une multitude d’émotions : la fascination face à une expérience nouvelle, la satisfaction envers un processus simple et sans friction, le bonheur d’avoir pris part à quelque chose de nouveau, dont vous parlerez à vos proches. Avec en bonus l’excitation du vol à l’étalage, en toute légalité. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien ( Vous pouvez aussi Aimer ) Article SIX MARQUES QUÉBÉCOISES AFFICHENT LES COULEURS LGBTQ2AI+ Dans le cadre du Mois de la fierté, la nouvelle agence Muze Influence.. LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article AVOIR SU : «PROTÉGER SA MARQUE» Ingénieure industrielle détenant une maîtrise en logistique de l’école Polytechnique de Montréal, LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP Article SE DÉMARQUER DANS UN MONDE QUI BOUGE L’image de marque ne se limite pas à un logo et à un cahier ... LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP À PROPOS DE L’AUTEUR(E) Claude Auchu À PROPOS DE Claude est un entrepreneur fougueux et un leader courageux, engagé et rassembleur qui fait l’unanimité au sein de son équipe, auprès des clients et de l’industrie. À la barre de la vision d’avenir de lg2, il est à concrétiser les grandes ambitions d’expansion de l’agence, tout en appuyant les présidents des 3 bureaux de lg2 à Toronto, Montréal et Québec. Mine de rien, vous venez de vivre une expérience, signée Amazon Go , riche, immersive et connectée. Qui ne se limite pas au logo sur la bâtisse, mais qui fait de cette marque un symbole de modernité, de facilité dans toutes les interactions que vous aurez avec elle, que ce soit en commandant un boyau d’arrosage en ligne ou en “binge-watchant” une série sur Prime Video.Jadis, une marque se distinguait par son apparence. Puis par ce qu’elle disait. Puis par les gestes qu’elle posait. Aujourd’hui, dans un contexte où les produits sont de plus en plus indifférenciés et facilement copiables, les marques – petites ou grandes – se distinguent par les expériences qu’elles font vivre. Voici, selon moi, une avenue à explorer pour commencer à repenser la vôtre. Comprenez votre cible. Vraiment. Homme. Né en 1948. Basé à Londres. Avec enfants. Marié plus d’une fois. Fan de voyages, de voitures sport et de vins fins. Une description qui semble précise. Mais qui colle à la fois au Prince Charles, prince de Galles… et à Ozzy Osbourne, le prince des ténèbres.Comme vous pouvez le constater, les « bonnes vieilles » méthodes de ciblage ne racontent pas toute l’histoire. À mon avis, il faut d’abord faire preuve d’empathie, et prendre le temps de (vraiment) bien connaître votre cible. Parlez-lui, observez-la, analysez les données disponibles (web, achalandage physique, ventes, sondages de satisfaction, analyse des conversations sociales…). Comprenez ses besoins, anticipez ses craintes et identifiez les émotions qu’elle vit avec votre entreprise à chaque interaction. Définissez ce qui fonctionne. Ce qui doit être corrigé. Et ce qui pourrait générer de nouvelles émotions positives. Récemment, nous avons eu la chance de repenser avec un promoteur immobilier le processus d’achat d’un condo sur plan. Une expérience qui, à la base, est la source d’immenses joies, mais également d’immenses angoisses. Cartographier l’expérience client ( Customer Journey Mapping en anglais) nous a permis d’aplanir les points de friction et d’amplifier les émotions positives. Définissez votre histoire Je suis convaincu que pour une marque, tout part d’une histoire. Quelle grande idée doit transcender votre expérience de marque ? Le plaisir ? Le dépassement de soi ? Le bien commun ? Et quelles émotions voulez-vous faire vivre à vos clients ? Je vous suggère ces quelques exemples, qui vous donneront une idée plus concrète de ce que j’avance. Par le biais de son programme Club Cage , La Cage Brasserie sportive peut reconnaître et surprendre ses clients en leur offrant un plat qu’ils affectionnent lors de sa cinquième visite. En présentant les gens derrière la cause, la Fondation CHU Ste-Justine mise sur la connexion humaine pour mieux faire comprendre sa mission et favoriser l’engagement. Par le biais de leur division Galleon (vins fins), Les vins Dandurand transforment un produit en expérience, en présentant le vin comme un voyage dans les terroirs du monde. https://youtu.be/U_puwDF9oOU Définissez votre « système » L’accès de plus en plus « démocratique » aux technologies web, mobiles, à l’ Internet of Things ou IoT (23 milliards d’objets sont désormais connectés à l’internet) et à l ’exploitation de données massives permet de concevoir des expériences plus personnalisées, plus connectées, plus sociales que jamais. Toutefois, je vous suggère de garder en tête les trois principes suivants : …et non une fin en soi. Elle doit faire partie d’un parcours consommateur qui intègre les espaces physiques (ex. : les boutiques). Ne cherchez pas à remplacer les interactions humaines par la technologie, réfléchissez aux moyens dont elle peut rendre ces interactions plus efficaces et plus personnalisées. La technologie excelle lorsqu’on ne la « sent » pas. Si le réflexe publicitaire est de créer des contenus marquants, qui s’inscrivent dans la culture populaire et rendent les entreprises célèbres, le design d’expérience vise au contraire à se fondre dans le quotidien des utilisateurs, sans qu’ils s’en rendent compte. Avec les données, c’est donnant-donnant. Plus vous demandez à vos clients de vous fournir leurs données, et plus ils s’attendront à une valeur ajoutée de votre part (personnalisation, meilleur prix…) Vers une certification du Time-Well-Spent Qui dit expérience de marque connectée dit temps passé avec cette marque, dit émotion générée. Le Center for Humane Technology milite pour la création d’une certification Time Well Spent (pensez « Bio », « Leed » et « Halal »), qui départage les marques bienveillantes dont les expériences connectées bonifient la vie de leurs utilisateurs, de celles qui créent de la distraction et contribuent à la dépendance aux écrans. De quel côté de cette démarcation se situe votre marque ? Sur ce, bonne expérience ! MARKETING & COMMUNICATION












