781 résultats trouvés avec une recherche vide
- GOLF AVENUE ET CYCLING AVENUE LE SUCCES DU RE COMMERCE
Écoresponsabilité et économie circulaire ont la cote ces temps-ci. Ces concepts vont au-delà du bac à recyclage. Chez Golf Avenue et Cycling Avenue, on détaille articles de golf neufs et usagés et vélos reconditionnés sur des plateformes qui intègrent l’achat et la revente. La première entreprise est le chef de file mondial dans le domaine, et la seconde, lancée en 2019 est déjà en voie de le devenir. Discussion avec le jeune cofondateur, Pierre-Luc Laparé, sur le succès du phénomène. Présenté par Henkel Media. Rédactrice, analyste, critique, Isabelle Naessens est une femme réfléchie, engagée et versatile qui a œuvré en relations internationales avant de se tourner vers la communication. Stratège relationnelle créative, elle se joint à l’équipe de Henkel Média en tant que rédactrice principale et créatrice de contenus. ISABELLE NEASSENS À PROPOS DE Article LES PATATES DOLBEC ONT GERMÉ : UBALD DISTILLERIE A POUSSÉ La pandémie a dévoilé des failles de notre système... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article BLANC DE GRIS... Des grappes de pleurotes sortent leurs têtes farouches... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article HYPERCONNECTIVITÉ EN ENTREPRISE Quatre conseils pour leaders branchés! LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP ( Vous pouvez aussi Aimer ) E-Bay, Kijiji, ou Marketplace sont toutes des plateformes de revente en ligne de biens usagés aux consommateurs. Golf Avenue , créée en 2006, a choisi de professionnaliser le concept en offrant un système d’évaluation et de sécurisation qui n’existait pas. Elle s’est diversifié et a créé l’entreprise verticale Cycling Avenue . Les adeptes de plein-air peuvent vendre, échanger ou acheter leur équipement à un juste prix et se faire payer en argent, en crédits Golf Avenue ou dans une des 350 boutiques qui fait partie de son réseau. Deux jeunes visionnaires face aux possibilités du numérique Pierre-Luc Laparé et Marc-Antoine Bovet, dont le nom de famille n’est pas inconnu du monde des affaires, sont deux amis de longue date qui ont étudié ensemble aux HEC et partagent la passion du golf. En entrant un jour dans un Golf Town , ils sont tombés sur une aubaine : des putters à 300$ réduits à 50$. Il n’en fallait pas plus aux jeunes pour les motiver : « on doit bien pouvoir les revendre 100$ sur eBay! ». 150 bâtons plus loin, revendus avec une marge considérable, les deux acolytes avaient identifié une opportunité. À 18 ans, Pierre-Luc et Marc-Antoine se sont lancés dans la revente en ligne et ont créé Golf Avenue . Ils ont tissé un réseau d’affaires avec les boutiques indépendantes d’une chaîne d’équipement de golf, rachetant les démonstrateurs et les non vendus qui restaient sur les bras, ainsi que les articles usagés rachetés des clients pour être revendus en échange d’un crédit contre du neuf. Pendant un peu plus de quatre ans, l’histoire s’est poursuivi sur e-Bay et Amazon, des plateformes encore jeunes, où il y avait peu de compétition. Le modèle d’affaires de Golf Avenue était unique : « acheter un produit usagé, l’inspecter et le reconditionner, l’évaluer à un juste prix et le prendre en photo pour le revendre, toute une complexité logistique!, partage Pierre-Luc. Chaque produit est différent, contrairement à une marchandise uniforme qui peut être promue sans être détaillée à la pièce. L’objectif est de professionnaliser l’expérience d’achat au même niveau que celle du neuf ». S’il a fallu mettre en place un système dans l’entrepôt, il a aussi fallu informatiser assez vite. « Quand le gérant est venu nous dire que notre affaire était rendue trop grosse et qu’ils avaient une entente officielle pour leurs invendus avec une compagnie américaine, on s’est dit qu’il était temps de lancer notre propre plateforme », explique Pierre-Luc. Un nouvel associé développeur et des spécialistes du web se sont greffés petit à petit. Créer sa propre plateforme technologique, Golf 99, et développer les bons algorithmes, est devenu essentiel pour que les détaillants puissent rapidement connaître le prix auquel Golf Avenue racheterait leurs bâtons. L’entreprise a baigné dans le digital dès sa création : re-marketing, re-targeting et re-commercialisation ont fait sa force. Des 11 boutiques qui faisaient affaire avec eux depuis 2006, 43 autres à travers le Canada se sont rajoutées quand en 2010, les jeunes entrepreneurs ont réussi à convaincre la chaîne d’un partenariat, un moment clé dans l’histoire de leur expansion. Un marché à saisir et une croissance exponentielle Depuis, l’entreprise a pris son envol. Sa croissance, jusqu’à tout récemment, était 100% organique, de l’ordre de 40 à 50% par année. Depuis trois ans, pour continuer à grossir, elle a élargi sa façon de s’approvisionner, auprès des particuliers. En un an, ce marché a décuplé. La compagnie, connue pour la vente de produits usagés, l’est maintenant aussi pour l’achat. Plus de 1 million de clients et quelques 75 000 produits neufs et usagés sont proposés par Golf Avenue sur ses différentes plateformes. Récemment, Pierre-Luc a pris du recul pour réfléchir à ce qui faisait sa force : « c’est cette capacité d’avoir réussi à créer une plateforme technologique qui n’existait pas, et qui n’existe toujours pas, parce qu’il n’y a rien qui permet d’avoir des centaines de milliers d’acheteurs et de vendeurs sur un même site ». Au-delà du golf, sa vision d’entreprise s’est ouverte à devenir le plus grand détaillant internet de produits de seconde main. L’entrepreneur a pris le pari de devenir la plateforme e-commerce de référence dans le monde en économie circulaire. Ce concept, qui est aujourd’hui tendance, est au cœur de la raison d’être de Golf Avenue depuis toujours, mais n’avait pas été mise de l’avant jusque-là. Il y a deux ans et demi, le cofondateur a réalisé l’ampleur de ce qu’il avait mis sur pied et s’est attiré des investisseurs. Il a pu racheter le joueur mondial anglais Golf Bidder , et a lancé un nouveau vertical, Cycling Avenue qui est en plein essor à travers le pays. La réflexion est amorcée pour ouvrir le marché de Cycling aux Etats-Unis et à l’Europe. Et pourquoi pas inclure d’autres sports et faire d’autres acquisitions? L’entreprise est sur sa lancée. En 2020, elle est passée de 23 employés à 125 au bureau de Montréal, avec 47 employés à recruter d’ici les prochains mois. Les trois marques sont aujourd’hui réunies sous une même bannière qui fait officiellement de l’économie circulaire son modèle d’affaires et qui sera lancée prochainement cet automne. Une croissance à suivre en définitive… GOLF AVENUE ET CYCLING AVENUE : LE SUCCÈS DU « RE-COMMERCE » 2021-07-29 ISABELLE NEASSENS 5 minutes Écoresponsabilité et économie circulaire ont la cote ces temps-ci. Ces concepts vont au-delà du bac à recyclage. Chez Golf Avenue et Cycling Avenue, on détaille articles de golf neufs et usagés et vélos reconditionnés sur des plateformes qui intègrent l’achat et la revente. La première entreprise est le chef de file mondial dans le domaine, et la seconde, lancée en 2019 est déjà en voie de le devenir. Discussion avec le jeune cofondateur, Pierre-Luc Laparé, sur le succès du phénomène. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ÉCORESPONSABILITÉ
- 5 articles les plus lus en 2019
Pénurie, changement de carrière, parcours inspirants… Quels sujets vous ont fait le plus réagir cette année? Nous avons réuni le top 5 des articles les plus populaires sur DanieleHenkel.tv. Mélissa Proulx est une journaliste, chroniqueuse et rédactrice. Elle se consacre avec passion et créativité à l’élaboration de contenus journalistiques riches et variés depuis 2002. Bachelière en lettres françaises de l’Université d’Ottawa et diplômée en journalisme, Mélissa Proulx avait 21 ans lorsqu’on lui a confié les rênes de l’hebdomadaire culturel Voir Gatineau-Ottawa, une édition régionale qu’elle a dirigé pendant huit ans. Sa route l’a ensuite ramenée vers sa région où elle a été chef de la section Art de vivre du Voir Montréal puis comme rédactrice en chef adjointe du magazine Enfants Québec. MÉLISSA PROULX À PROPOS DE Entretien PAPA, JE REPRENDS L'ENTREPRISE! Danièle Henkel s’est rendu à Salaberry-de-Valleyfield pour rencontrer Renée Demers, la présidente... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Videos SYLVIE: UN NOUVEAU DÉPART C’est parfois à travers l’épreuve que les changements les plus positifs s’opèrent... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE ( Vous pouvez aussi Aimer ) 1- Pénurie de talents: Employeurs, réveillez-vous! Le constat est implacable : si la pénurie de talents a affecté un grand nombre d’entreprises ces cinq dernières années, elle va aller qu’en s’accélérant au cours des cinq prochaines! Comment les employeurs peuvent-ils agir rapidement pour adapter leur mode de recrutement? Elisabeth Starenkyj , associée principale et co-présidente de la Tête chercheuse, suggère trois solutions. Lire l’ article complet . 2 – La pilote du Grand Nord Il est vrai que le récit et les photos de Roxanne Granger font rêver. En février dernier, nous sommes allés à la rencontre de cette jeune pilote du Grand Nord qui se passionne pour les opérations de brousse à 500 pieds au-dessus des sapins. Un parcours atypique, captivant et inspirant dans une profession à 95% masculine. Lire l’ article complet . "Notre province est tellement vaste, tellement belle, relatait-elle. Ici, la nature gagne sur tout. J’adore ça, même si c’est aride. On ne peut faire autrement que de respecter notre environnement." 3- Se réinventer à 50 ans Changer de carrière passé le cap de la cinquantaine… C’est ce qu’a réalisé Sylvie Perencin après une perte d’emploi difficile à encaisser, tel qu’elle en a témoigné dans la série La routine du matin . Et si 50 ans était l’âge des nouveaux départs professionnels, alors qu’il reste souvent 10, 15 voire 20 ans à travailler? Nous avons abordé la question avec Claire Savoie , conseillère en gestion de carrière. Lire l’ article complet . 4- On n’est jamais obligé de rien dans la vie Les obligations n’existent pas. Seuls les choix existent. C’est ce qu’a affirmé le psychologue du travail Dr Nicolas Chevrier dans sa chronique la plus marquante de l’année. Le sentiment d ’obligation est l’un des schèmes de pensée qui revient le plus souvent chez les chefs d’entreprise qu’il rencontre. Comment nous en débarrasser une fois pour toutes et introduire la notion de choix au quotidien? Lire la chronique complète . "Cette mauvaise habitude peut m’empêcher de voir une source de stress sous un œil différent, écrivait-il. Elle se manifeste par une constante addition de « je dois » et « il faut » aux tâches de la vie quotidienne." 5- De présentatrice à entrepreneure météo Quelques semaines avant son décès, Jocelyne Blouin acceptait, avec beaucoup de générosité, de nous accorder un entretien dans le cadre de notre série sur les femmes en science. Elle s’est notamment livrée sur ses débuts comme météorologue, sur sa longue carrière de présentatrice météo à Radio-Canada et sur son après-carrière d’entrepreneure. Rare et précieuse entrevue avec une grande dame avant qu’elle nous quitte. Lire l’ article complet . 5 articles les plus lus en 2019 2019-12-20 MÉLISSA PROULX 3 minutes Pénurie, changement de carrière, parcours inspirants… Quels sujets vous ont fait le plus réagir cette année? Nous avons réuni le top 5 des articles les plus populaires sur DanieleHenkel.tv . PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ENTREPRENEURIAT
- Mini tipi sur la trace des origines autochtones
Les rencontrer, même virtuellement, c’est tomber immédiatement sous le charme de ces entrepreneures gatinoises aux racines profondes. Trisha Pitura et Mélanie Bernard sont en pleine lancée avec Mini Tipi, une compagnie où la mixité des cultures est féconde. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. ADMINISTRATOR À PROPOS DE Article ROSE BUDDHA: MAMANS, SLOWPRENEURES ET DÉFRICHEUSES ÉCORESPONSABLES Choisir la voie de l’écoresponsabilité et du slowpreneuriat... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article AVOIR SU : «PROTÉGER SA MARQUE» Ingénieure industrielle détenant une maîtrise en logistique de l’école Polytechnique de Montréal, LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP ( Vous pouvez aussi Aimer ) Mélanie Bernard et Trisha Pitura, cofondatrices de Mini Tipi Toutes deux avides de socialisation pendant leur premier congé de maternité, Trisha Pitura et Mélanie Bernard ont fait connaissance en 2016 dans la piscine lors d’un cours maman-bébé. Ayant récemment quitté Sudbury pour Gatineau, la première, membre de la première nation Nipissing (Ojibwé), passionnée par la couture, confectionnait de jolis vêtements pour bébés. La seconde, alors enseignante au primaire à Ottawa, particulièrement douée pour les technologies, lui proposait de l’aider avec un site Web et des réseaux sociaux. Le coup de foudre amical et professionnel a été immédiat et florissant. Une autochtone et une allochtone passionnées se joignaient pour créer du beau et de l’utile. De l’artisanat à l’entrepreneuriat « Trisha a une réelle obsession pour les tissus!, raconte Mélanie. Elle a un oeil incroyable! Dès le départ, on a voulu créer des produits bien faits, durables. » Au départ, elles vendaient leurs produits pour bébés dans les salons d’artisanat, les boutiques locales et sur Etsy . Peu à peu, elles ont concentré leur créneau vers des couvertures, des shawls et des sacs aux motifs autochtones… Elles ont fait le choix de créer uniquement à partir de tissus aux motifs authentiques créés par des artistes autochtones . Aujourd’hui, elles sont distribuées dans 30 boutiques au Canada, dont la Fabrique 1840 de Simons. En 2020, grâce majoritairement à leurs ventes sur la boutique en ligne , leur chiffre d’affaires a explosé à 800 000 $ de ventes. Au début de l’année, elles ont fait le grand saut: « De nos sous-sols, nous avons décidé d’ouvrir notre propre manufacture qui occupe sept employés… », explique Trisha. Un autre événement allait les faire sortir de leur coquille: « Le mouvement Black Lives Matter, qui a beaucoup résonné chez les communautés autochtones, a été un tournant, explique Mélanie. Auparavant, nous nous définissions comme une entreprise à moitié autochtone qui collabore avec des artistes des Premières nations, sans toutefois trouver notre voie. » Un révélateur également pour Trisha: « Enfant, je passais mes étés dans la Première Nation de Dokis, mais comme plusieurs, j’ai grandi avec un certain inconfort lié à mon identité. J’étais trop blanche pour les autochtones et trop indienne pour les blancs. Lorsque Mélanie et moi nous sommes mises à bâtir un réseau au sein des nations autochtones et à trouver notre place comme entreprise, j’ai cheminé dans ma propre quête. Je me suis donné le droit de me sentir déconnectée, mais aussi de réclamer mes origines. Un pont entre deux cultures Le rôle de Mini Tipi? Créer des ponts entre deux cultures: autochtone et allochtone. « Dans le respect des valeurs autochtones, nous avons parlé à plusieurs personnes pour avoir leur avis sur ce que nous faisions, mentionne Trisha. C’était important pour nous d’obtenir l’approbation et le respect de nos aînés. » « Ce qu’on fait doit être en harmonie avec les anciens, la tradition, ce qui nous a précédés, renchérit Mélanie. On ne peut pas prendre cet aspect à la légère. » Comme Mini Tipi veut servir de pont interculturel, les cofondatrices souhaitent inclure prochainement à leur collection des pièces célébrant aussi la tradition et les origines allochtones du Québec et du Canada. « Nous ne sommes pas des activistes, mais nous utilisons maintenant notre tribune pour soutenir des artistes, nous exprimer et éduquer par la sensibilisation. Nous avons gagné en confiance pour assumer cette responsabilité. En quelque sorte, ça fait aussi partie de notre rôle d’être plus présentes concernant les enjeux de réconciliation. » – Trisha Pitura, cofondatrice, Mini Tipi Pour les sept prochaines générations Depuis les débuts, Mini Tipi est entièrement subventionné par Trisha et Mélanie. Le duo a toutefois pris part à l’accélérateur pour entrepreneures autochtones The Fireweed Fellowship dont le programme s’étale sur 10 mois. « L’argent n’est pas un problème, confirme Trisha. Les ressources et le personnel, c’est une autre histoire! Ce n’est pas tous les jours facile de trouver des couturières d’expérience et de garder notre production au Canada. » Les défis sont nombreux et les projets, encore plus. « Notre rêve le plus fou serait d’avoir notre propre édifice commercial qui regrouperait des sous-entreprises intéressantes qui auraient un lien avec nous », médite Mélanie. Leur prochaine collection sera encore plus en accord avec leurs valeurs puisque le tissu provenant d’Italie sera recyclé et écoresponsable. « Dans la culture autochtone, on doit avoir une perspective sur l’impact qu’auront nos gestes sur les sept prochaines générations, explique Trisha. Ce parti pris s’inscrit dans la lignée de nos valeurs et dans notre culture d’entreprise. » « Nous avons un très bon karma. Nous sommes des travailleuses acharnées, très passionnées. Nous soutenons l’ascension d’autres entrepreneurs. Nous redonnons à la communauté. Nous avons la chance et la possibilité de partager. » – Trisha Pitura, cofondatrice, Mini Tipi Mini tipi: sur la trace des origines autochtones 2021-06-25 ADMINISTRATOR 5 minutes Les rencontrer, même virtuellement, c’est tomber immédiatement sous le charme de ces entrepreneures gatinoises aux racines profondes. Trisha Pitura et Mélanie Bernard sont en pleine lancée avec Mini Tipi , une compagnie où la mixité des cultures est féconde. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ENTREPRENEURIAT
- Ecrans et repas ne font pas bon menage
Tout le monde le fait! Cela est devenu un geste anodin. Vous êtes à table et soudain, un certain sujet est abordé durant une discussion et vous ressentez le besoin de creuser la question en attrapant votre téléphone et en effectuant une recherche rapide. Quelques minutes plus tard, vous ne savez plus ce que vous cherchiez et c’est le silence total. La conversation s’est arrêtée et presque tout le monde autour de vous est sur son écran… Écrans et repas ne font pas bon ménage 2023-02-10 4 minutes Laurie Michel CHRONIQUEUR BIEN-ÊTRE NUMÉRIQUE Laurie Michel, fondatrice de Vivala, produits et services de bien-être numérique Tout le monde le fait! Cela est devenu un geste anodin. Vous êtes à table et soudain, un certain sujet est abordé durant une discussion et vous ressentez le besoin de creuser la question en attrapant votre téléphone et en effectuant une recherche rapide. Quelques minutes plus tard, vous ne savez plus ce que vous cherchiez et c’est le silence total. La conversation s’est arrêtée et presque tout le monde autour de vous est sur son écran… PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien ( Vous pouvez aussi Aimer ) Chronique LISTE DE BONNES RÉSOLUTIONS... ous cherchez de l’inspiration pour améliorer votre bien-être et celui de vos équipes ?... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Chronique DÉCONNEXION : PAS JUSTE POUR LES VACANCES ! La déconnexion numérique est un sujet à la mode à l’approche des congés... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Chronique ÊTES-VOUS HYPERCONNECTÉ ? Qui peut aujourd’hui se targuer de quitter son domicile sans aucun appareil numérique... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE À PROPOS DE L’AUTEUR(E) LAURIE MICHEL À PROPOS DE Laurie est la fondatrice de Vivala, une entreprise québécoise spécialisée dans les produits et services de bien-être numérique, qui a pour mission d’aider la communauté à instaurer de saines habitudes autour de la technologie. Conférencière et auteure du livre Moins d’écrans plus de moments présents, Laurie accompagne les organisations et individus à se sensibiliser à l’hyperconnectivité et les outiller pour réduire les distractions numériques et mieux gérer leur temps d’écran. La connaissance à portée de main Nous avons aujourd’hui des outils fantastiques qui nous permettent de tout savoir en tout temps. Vous ne vous souvenez plus du nom d’un acteur dans un film ? Google le sait. Et c’est ainsi que vous êtes happé par une distraction numérique au lieu de vous ancrer dans le moment présent. Saviez-vous que 29 % d’entre vous admettent ne plus du tout se souvenir de l’information recherchée en ligne ? On appelle cela l’amnésie numérique. Vous avez dans vos mains toutes les réponses à vos questions, ou presque ! Alors vous ne faites plus l’effort de vous souvenir des informations ; vous les lisez et ensuite vous les oubliez. Vous savez que vous pourrez accéder de nouveau à l’information grâce à votre téléphone ou autre outil numérique permettant d’accéder à Internet! À table Cet accès sans fin au web, aux nouvelles du monde, aux réponses instantanées vous pousse à inviter votre écran à table. Selon Statistiques Canada, 21 % des personnes de plus de 15 ans avouent manger leur repas en utilisant leur téléphone. Peut-être avez-vous pris l’habitude de regarder des vidéos ou lire des articles durant votre lunch, pour vous occuper… Saviez-vous que ce geste n’est pas sans conséquences pour votre santé et votre bien-être général ? 1. Signes de satiété réduits Lorsque vous mangez en regardant un écran, votre attention est dirigée sur autre chose que votre assiette. Ce comportement peut entraîner une augmentation de la nourriture ingurgitée et une réduction des signes de satiété. Retirer les écrans durant votre repas va vous aider à manger en pleine conscience en vous concentrant sur vos sensations. 2. Relations sociales affectées Une étude menée par University of British Columbia au Canada a démontré que nous éprouvons moins de plaisir à passer du temps avec la personne en face de nous quand les écrans sont présents, car ils nous distraient. Ainsi, cela impacte négativement vos interactions sociales en face à face. 3. Exemple pour les enfants Le repas c’est aussi un moment de partage ou vous créez des souvenirs et des rituels familiaux avec votre douce moitié et/ou vos enfants. Les adultes sont les grands exemples des plus jeunes et votre comportement autour des écrans aura un impact sur eux. De plus, des recherches ont démontré que manger ensemble favorise une saine alimentation et peut aider à réduire l’obésité infantile. Cela aide aussi les plus jeunes à socialiser et parler de leurs défis à l’école. En d’autres mots, ce sont des moments primordiaux pour le développement des liens sociaux en famille. Alors, pourquoi ne pas créer un défi et inviter tout le monde à déposer les écrans durant ce moment précieux ? 4. Hygiène Loin de moi l’idée de vous couper l’appétit (êtes-vous en train de lire cet article durant votre lunch ?), mais le téléphone que vous amenez aux toilettes régulièrement, est-ce que vous le nettoyez ? Vous le transportez partout et le touchez même lorsque vos mains sont sales pour ensuite l’inviter à table! Selon une étude britannique, six personnes sur dix ont avoué inviter le téléphone pendant qu’elles sont sur le trône. Il faut savoir que celui-ci contiendrait sept fois plus de bactéries que celles qui sont présentes sur la cuvette des toilettes. Bon appétit. Le monde vous invite à remplir chaque minute de calme. Mais, sachez que c’est correct de manger seul. C’est correct aussi de se perdre dans sa tête, de prendre le temps d’observer son plat sans aucune stimulation extérieure. C’est correct de manger en face de quelqu’un sans avoir une grande conversation animée et simplement profiter de son repas en appréciant la présence de l’autre. Prenez le temps de mâcher vos aliments à votre rythme ; reposez votre fourchette et respirez. Observez votre plat, sentez les odeurs qui se dégagent de lui, savourez cet instant. SANTÉ & BIEN-ÊTRE
- Vous avez de limpact optimisez-le
Vous générez de l’impact! Que vous le vouliez ou non. Tous celles et ceux qui travaillent de près ou de loin pour une organisation contribuent à générer des impacts bénéfiques et néfastes. Que vous soyez employé(e)s ou dirigeant(e)s, que l’entreprise soit sociale ou traditionnelle, grande ou petite, il est de votre responsabilité de contribuer à optimiser les retombées économiques, écologiques et sociétales. Vous avez de l’impact, optimisez-le! 2019-12-16 4 minutes Clément Moliner-Roy Conseiller en impact social Clément Moliner-RoyEntrepreneuriat social Vous générez de l’impact! Que vous le vouliez ou non. Tous celles et ceux qui travaillent de près ou de loin pour une organisation contribuent à générer des impacts bénéfiques et néfastes. Que vous soyez employé(e)s ou dirigeant(e)s, que l’entreprise soit sociale ou traditionnelle, grande ou petite, il est de votre responsabilité de contribuer à optimiser les retombées économiques, écologiques et sociétales. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien ( Vous pouvez aussi Aimer ) Entretien CODE DH: LE POUVOIR DE CHOISIR Se partir en affaires est un choix et c’est nous qui en sommes les maîtres. Ne demandons... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article INVESTISSEMENT D’IMPACT : LES FEMMES ONT LA COTE! Créer de l’emploi et de la richesse, oui, mais avoir un impact positif dans son environnement... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE À PROPOS DE L’AUTEUR(E) Clément Moliner-Roy À PROPOS DE Clément est conseiller aux initiatives à impact de l’Accélérateur entrepreneurial Desjardins (AED) de l'Université de Sherbrooke. Il a pour mission de former le plus grand nombre d’agents de changement, soit des étudiants avec le vouloir de changer monde ainsi que le pouvoir de développer des projets à impact. Depuis août 2018, il oeuvre comme conseiller aux initiatives à impact à l’Accélérateur entrepreneurial Desjardins (AED) de l’Université de Sherbrooke où il coache les aspirants entrepreneurs qui développent des projets à impact social et environnemental. Avec son équipe, il élabore des stratégies pour permettre au plus grand nombre d’étudiants et d’étudiantes de différentes disciplines de travailler ensemble sur des projets concrets. Ayant passé six ans à étudier et travailler à l’international au Pays de Galles, aux États-Unis, en Chine, au Pérou et au Japon, Clément se définit comme un citoyen du monde. Il a travaillé sur plusieurs projets d’innovation en éducation à l’international, notamment sur HELIO, un programme visant à ouvrir une nouvelle ère de l’enseignement supérieur japonais. Voici quelques outils et pistes de réflexion pour entamer un processus d’évaluation d’impact: Pourquoi mesurer son impact? Les entrepreneur(e)s et intrapreneur(e)s ont tout à gagner de bien définir et de mesurer leur impact. Cette démarche peut non seulement servir à bien aligner les actions futures de l’organisation, mais aussi motiver les employés en leur permettant de voir que leur travail au quotidien contribue à un mouvement plus grand. Diffuser les résultats de ces mesures permet en outre de gagner de la crédibilité auprès de sa clientèle, de rayonner auprès de ses partenaires et d’aller chercher du financement. Sans compter que les entrepreneurs qui articulent bien leur impact auront des avantages dans le contexte de pénurie de main-d’oeuvre puisque les jeunes qui entrent dans le marché du travail sont en quête de sens et veulent travailler pour des entreprises à impact. Selon un sondage de la firme Léger effectué au Québec en 2019, 87% des 2000 répondants âgés entre 18 et 34 ans ont souligné l’importance pour eux d’évoluer dans une organisation qui améliore la société. Comment réduire les impacts néfastes? Même les entreprises les mieux intentionnées génèrent des impacts négatifs sans le vouloir. Les ONG d’aide internationale qui luttent contre la famine dans des pays défavorisés rendent parfois les peuples dépendant de leurs services. Les compagnies qui exploitent des ressources naturelles génèrent dans certains cas des déchets et émissions de gaz à effet de serre. Il semble tabou d’en parler et pourtant nous avons tout à gagner de creuser davantage. Mon mentor Jay Friedlander a créé le Abundant Cycle , un outil (en anglais seulement) qui permet aux entrepreneurs d’analyser leurs opérations afin de découvrir des possibilités d’optimisation de leurs systèmes. L’outil est accompagné de 14 tactiques concrètes que les dirigeants peuvent adopter afin d’optimiser leurs retombées sur les personnes, sur la planète et sur les profits de leur entreprise. Réduire ses impacts néfastes ne devrait pas être perçu comme un fardeau, assure Jay Friedlander, mais plutôt comme une façon de minimiser les pertes et d’optimiser les gains. Comment accroître son impact? Le guide pratique sur l’impact , coordonné par André Fortin, offre plusieurs pistes pour amplifier son impact. Par exemple, la notion d’amélioration en continu: comment faire en sorte qu’une entreprise ne reste pas sur le statu quo, mais qu’elle demeure en quête d’innovation et d’amélioration? Aussi, la notion d’influence qui consiste à diffuser son savoir-faire et ses bonnes pratiques afin d’aider d’autres organisations. Selon moi, une des pistes les plus simples pour accroître son impact est souvent de se préoccuper de la culture d’entreprise et des conditions de ses employés. J’ai eu la chance de visiter l’entreprise Cascades à Kingsey Falls dernièrement et je sentais une fierté incroyable de la part des employés envers leur entreprise. Ce qui provenait sans aucun doute des mesures prises par Cascades pour améliorer la qualité de vie de leurs employés. Horaires flexibles, appui aux initiatives de la communauté, l’entreprise engage même une équipe d’horticulture pour embellir le village! Les pistes de réflexion sont lancées, vous avez quelques outils en main avec le Abundant Cycle et le guide pratique sur l’impact , je vous mets maintenant au défi de mesurer et d’optimiser votre impact. Après tout, l’impact que vous créez au travers de votre organisation est, en quelque sorte, le lègue que vous laissez à la société. ENTREPRENEURIAT
- LE MARKETING HUMAIN A L ERE DE L IA
À l'ère où les robots révolutionnent la relation avec le client, les marques doivent miser sur des vidéos publicitaires authentiques et humaines, nous explique la stratège en communication et en marketing Michelle Laberge, selon Henkel Media. Stratège en communication et marketing corporatif Experte-conseil en communication marketing et en relation avec les médias, Michelle Laberge est reconnue pour avoir livré avec brio des stratégies de communication à 360° innovantes qui plaçaient le client au centre de l’expression de la marque. Œuvrant depuis 20 ans à titre de gestionnaire auprès de certaines des plus grandes marques de produits de consommation et de commerce de détail canadiennes et internationales, Michelle est reconnue pour son excellent sens des affaires et son esprit entrepreneurial développé. Son expertise se situe dans la planification stratégique, le repositionnement de la marque entreprise, la stratégie de communication et le coaching de porte-parole. Michelle est passionnée par la psychologie, la sociologie et les tendances ainsi que sur l’impact des nouvelles technologies sur les comportements. Michelle est membre de l’Ordre des administrateurs agréée et titulaire d’un certificat de formation en gouvernance des entreprises. Obtenez plus d’information sur Michelle Laberge ici MICHELLE LABERGE À PROPOS DE Article EXPÉRIENCE EMPLOYÉ : LA CONSIDÉRATION, COMME FACTEUR DE MOTIVATION Dans une ère où les employés ont plus de choix que jamais, les entreprises ont intérêt LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP ( Vous pouvez aussi Aimer ) La vidéo dont vous êtes le héros Pour raconter de bonnes histoires, il faut savoir qui est son public cible, quels sont ses désirs inavoués et surtout, comprendre les valeurs et les besoins qui le forcent à agir. Mais quel type de contenu choisir? En misant sur l’ADN de son entreprise, il importe de trouver le meilleur sujet pour rendre son client plus intelligent. Quel format choisir? Selon Hubspot, lorsqu’une page présente à la fois de la vidéo et du texte, 72% de l’auditoire préfère regarder la vidéo pour en apprendre plus à propos d’un produit ou d’un service ( The State of the Video Marketing in 2018 ). Courtes et pratiques En matière de durée, il est intéressant de noter que le contenu moyen sur YouTube est d’environ 4:40 minutes. Bien que les publicités de 6 à 15 secondes soient de plus en plus utilisées pour piquer l’intérêt des consommateurs (comme celle d’ Airbnb ), il a été remarqué que l’engagement se maintient très bien après 90 secondes et jusqu’à deux minutes. À moins d’avoir un contenu très riche en information pertinente, il est recommandé de ne pas dépasser 6 à 12 minutes pour maintenir un bon taux d’écoute. https://youtu.be/Tejd7ntLGeE Voici des exemples pour vous inspirer: Sodastream tente de créer une révolution pour que l’on abandonne l’utilisation massive d’eau embouteillée. La marque partage régulièrement des vidéos amusantes pour promouvoir leurs produits dans un but écologique en plus de proposer des contenus pratiques à l’attention de ses clients. En fonction de leur personnalité ou de leurs produits, certaines entreprises gagnent à produire des tutoriels de plus ou moins 15 minutes comme Mercedes (22 minutes) ou Mailchimp (19:35). Si votre produit requiert une explication plus visuelle ou carrément très technique, ces vidéos seront très appréciés de vos clients en plus de réduire vos appels de services. Sur la scène locale, la nouvelle franchise de cliniques vétérinaires Passionimo met en scène des milléniaux afin de les inciter à être de bons maîtres pour leurs animaux de compagnie. La marque publie des contenus informatifs pour contrecarrer l’utilisation de Dr Google en offrant gratuitement les trucs de ses médecins. En terminant, votre entreprise doit être plus qu’un produit qui génère des revenus; faites-en une marque utile. Racontez des histoires pratiques et positives qui rendent plus intelligents et elles seront partagées! https://youtu.be/M-KuTyW-3Uw LE MARKETING HUMAIN À L’ÈRE DE L’IA 2019-01-24 MICHELLE LABERGE 3 minutes L’intelligence artificielle (IA) et le Big Data sont est en train de révolutionner la relation client. Alors que les robots dirigent de plus en plus les choix des consommateurs, de quelle manière les marques s’assurent-elles de rester humaines et pertinentes? En racontant de bonnes histoires; utiles, émouvantes, qui s’ancrent dans la culture locale ou les grands courants mondiaux. Les humains adorent les conseils et les héros qui transcendent leur statut. Ils aiment les fables auxquelles ils peuvent s’identifier. Créer du contenu de marque qui place le client au centre du récit est donc la meilleure manière de générer un lien émotionnel et d’influencer un achat futur. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) MARKETING & COMMUNICATION
- Le leadership mobilisateur et dinfluence
Avec les 20 minutes CPA, l’Ordre des comptables professionnels agréés du Québec offre des conseils et outils qui s’adressent aux dirigeants de PME et aux entrepreneurs. Les thèmes présentés, sous un format pratique et accessible, permettent de démystifier des notions importantes liées à la comptabilité, aux finances et à la gestion des affaires. Henkel média vous propose une série de dix articles dans lesquels on apprend à connaître davantage le rôle du CPA ainsi que ses nombreux atouts pour le développement sain d’une entreprise. Chez Bluemind, Richard Morrisseau accompagne des dirigeants animés par le désir d’en apprendre plus quant à la gestion stratégique de leur organisation. Il a occupé des postes de leadership de direction, autant dans les grandes entreprises que dans les PME et les OSBL. Il a été nommé responsable de la promotion de la vision stratégique et des programmes de formation en approvisionnement au niveau mondial au Conseil stratégique international en approvisionnement à Paris. Il est également le seul expert bilingue reconnu en Stratégie Océan Bleu en Amérique sur l’innovation, la planification stratégique et le changement. RICHARD MORRISSEAU À PROPOS DE Article LES IMPACTS FISCAUX DU TRAVAIL HYBRIDE OU À LA MAISON Avec les 20 minutes CPA, l’Ordre des comptables professionnels agréés du Québec offre des conseils.. LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article COMMENT OPÉRATIONNALISER VOTRE PLANIFICATION STRATÉGIQUE? Avec les 20 minutes CPA, l’Ordre des comptables professionnels agréés du Québec offre... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE ( Vous pouvez aussi Aimer ) Ils doivent avoir la capacité de gérer le changement tout comme la résistance au sein d’une équipe. Plus que jamais, les collaborateurs choisissent leur employeur en fonction du capitaine, des valeurs et de la vision de l’organisation. Un bon capitaine doit savoir naviguer non seulement en eau calme, mais aussi en eau trouble. Le capitaine doit pouvoir naviguer même dans la tempête. C’est cette capacité que les collaborateurs recherchent en plus de la connaissance du marché (de la game comme dirait les sportifs). Mais, comment être un bon leader d’influence? Tout d’abord, il est impensable de tout faire seul. Vous devez vous entourer d’une bonne équipe et savoir communiquer efficacement. Vous devez être capable de bien vous exprimer verbalement et par écrit, peu importe la langue. Le choix des mots est important. Vous devez aussi choisir des mots accrocheurs et inspirants tout en donnant un portrait juste de la situation. Bien entendu, vous devez accomplir ce que vous affirmez. En d’autres termes, les bottines suivent les babines! Avant tout, on veut des leaders qui ont la capacité de bien gérer leurs émotions, surtout en période de turbulence. Cette maîtrise de soi devant les défis est nécessaire pour prendre les bonnes décisions.. On fait alors référence au fait qu’un leader a une bonne intelligence émotionnelle pour guider les troupes, peu importe la situation. Les collaborateurs doivent percevoir que vous êtes capable d’avoir des émotions. Ayez le courage de prendre les décisions (courage managériale) qui s’imposent pour mener à bien votre mission. Ce qui implique de revoir ses stratégies. Partagez votre vision et soyez un leader d’influence ! Êtes-vous prêt à mettre les voiles ? Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et tes femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose… Si tu veux construire un navire , fais naître dans leur cœur le désir de la mer. – Antoine de Saint-Exupéry Le leadership mobilisateur et d’influence 2022-06-20 RICHARD MORRISSEAU 3 minutes Avec les 20 minutes CPA , l’Ordre des comptables professionnels agréés du Québec offre des conseils et outils qui s’adressent aux dirigeants de PME et aux entrepreneurs. Les thèmes présentés, sous un format pratique et accessible, permettent de démystifier des notions importantes liées à la comptabilité, aux finances et à la gestion des affaires. Henkel média vous propose une série de dix articles dans lesquels on apprend à connaître davantage le rôle du CPA ainsi que ses nombreux atouts pour le développement sain d’une entreprise. Que ce soit en période de démarrage, de croissance ou de turbulence, un chef d’entreprise doit être en mesure d’exercer un bon leadership d’influence ! Toutes les parties prenantes doivent percevoir qu’il y a un capitaine à bord du navire. À titre de leader, vous devrez les convaincre de vous suivre dans le changement. Vous aurez besoin d’eux et ils auront besoin de vous. Au-delà des compétences techniques, les leaders doivent posséder des habiletés personnelles inspirantes, qui inspirent confiance aux travailleurs d’une organisation. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) FINANCE & COMPTABILITÉ
- LES SOLUTIONS DE FINANCEMENT D INVESTISSEMENT QUEBEC
Qu’ont en commun des entreprises comme Écorécréo, Première Moisson et Solotech? Elles ont toutes bénéficié du soutien d’Investissement Québec (IQ). Malgré les 1,1 milliard $ de financements autorisés en 2017-2018, le rôle du « bras financier du gouvernement » demeure méconnu pour une frange de la communauté d’affaires. Nous en avons discuté avec Dominique Chaussé, directrice régionale, Rive-Sud et Montérégie. Mélissa Proulx est une journaliste, chroniqueuse et rédactrice. Elle se consacre avec passion et créativité à l’élaboration de contenus journalistiques riches et variés depuis 2002. Bachelière en lettres françaises de l’Université d’Ottawa et diplômée en journalisme, Mélissa Proulx avait 21 ans lorsqu’on lui a confié les rênes de l’hebdomadaire culturel Voir Gatineau-Ottawa, une édition régionale qu’elle a dirigé pendant huit ans. Sa route l’a ensuite ramenée vers sa région où elle a été chef de la section Art de vivre du Voir Montréal puis comme rédactrice en chef adjointe du magazine Enfants Québec. MÉLISSA PROULX À PROPOS DE Article EXPÉRIENCE EMPLOYÉ : LA CONSIDÉRATION, COMME FACTEUR DE MOTIVATION Dans une ère où les employés ont plus de choix que jamais, les entreprises ont intérêt LIRE MANAGEMENT & LEADERSHIP ( Vous pouvez aussi Aimer ) Le projet Voiles et Voiles, un parc familial thématique dans le Vieux-Port de Montréal, a reçu le soutien d’Investissement Québec. En 2017-2018, IQ a accompagné près de 1500 entreprises dans la réalisation de leurs projets, que ce soit un agrandissement, une acquisition ou même le transfert vers la relève. «IQ peut intervenir à toutes les étapes du cycle de vie d’une entreprise, que ce soit lors du démarrage, de la croissance ou de la maturité, explique Mme Chaussé. Nous agissons aussi en partenariat avec des fonds d’investissement pour soutenir des entreprises en prédémarrage.» Une relation de confiance «On pense qu’Investissement Québec est connue, mais on se rend compte qu’elle ne l’est jamais suffisamment, estime Mme Chaussé. Pour certains entrepreneurs, ça peut être intimidant de nous approcher, alors qu’au contraire, nous sommes accessibles et que nous sommes là pour les accompagner dans toutes les régions économiques du Québec.» La première étape consiste souvent en une discussion qui permettra d’orienter l’entrepreneur vers le bon intervenant. «Ensuite, le chef d’entreprise n’a pas besoin d’avoir toutes les informations en main, poursuit Mme Chaussé. Par contre, mieux il sera préparé, mieux on pourra le renseigner sur les solutions adaptées à son projet. Il est tout à fait normal que les choses se fassent par étapes et qu’il nous fasse part de ses enjeux. C’est notre rôle de discuter avec lui pour l’amener à réfléchir quant à l’ADN et l’avancement de son projet. Notre travail consiste à s’assurer de sa bonne compréhension du montage financier ainsi que de ses obligations envers ses investisseurs.» Solotech, leader en audiovisuel et technologies du divertissement a reçu le soutien d’IQ dans le cadre de l’acquisition de SSE Audio Group du Royaume-Uni. © Solotech Quelles solutions? IQ offre des financements à même ses fonds propres à des taux comparables à ceux des autres institutions. Elle agit aussi à titre de mandataire du gouvernement dans la gestion de programmes qui visent des secteurs spécifiques comme l’acier, l’aluminium ou l’industrie forestière. «Ces offres peuvent être jumelées lorsqu’un dossier répond aux critères d’admissibilité propres à chaque programme. IQ va alors s’occuper du montage financier, de l’autorisation de prêts et de la discussion avec les partenaires éventuels.» « IQ partage les mêmes valeurs que les entrepreneurs québécois, notamment la croissance des entreprises, le développement des emplois et le maintien des sièges sociaux au Québec. C’est ce qui fait la force de nos partenariats !» – Dominique Chaussé Un partenaire patient Mais qu’est-ce qui distingue IQ des autres institutions? Sa patience! «Il peut offrir des moratoires de remboursement de capital pouvant aller de six mois à quelques années, ajoute-t-elle. Cela permet à l’entreprise de souffler puisqu’elle aura moins de charges financières pour démarrer son projet.» De plus, dans 80% des cas, IQ offre du financement en partenariat avec d’autres joueurs. «Ce rôle de complémentarité permet de partager le risque, indique Mme Chaussé. Certains projets n’auraient sans doute pas vu le jour sans notre apport.» Un autre aspect qui caractérise un partenaire comme IQ? «Les dossiers sont analysés en fonction de la pérennité de l’entreprise et de la création d’emplois, pas uniquement en fonction de son rendement. Nos objectifs stratégiques visent le développement de l’économie du Québec», conclut Mme Chaussé. Visitez le site d’IQ pour en savoir plus sur l’étendue des solutions financières offertes. LES SOLUTIONS DE FINANCEMENT D’INVESTISSEMENT QUÉBEC 2019-04-03 MÉLISSA PROULX 4 minutes Qu’ont en commun des entreprises comme Écorécréo , Première Moisson et Solotech? Elles ont toutes bénéficié du soutien d’Investissement Québec (IQ). Malgré les 1,1 milliard $ de financements autorisés en 2017-2018, le rôle du « bras financier du gouvernement » demeure méconnu pour une frange de la communauté d’affaires. Nous en avons discuté avec Dominique Chaussé, directrice régionale, Rive-Sud et Montérégie. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) FINANCE & COMPTABILITÉ
- faire pivoter son entreprise
Cet article d'Henkel Média relate une série d'entretiens en direct, en partenariat avec Femmessor, axée sur l'adaptation des entreprises dirigées par des femmes face à la crise de la COVID-19. Henkel Média est une plateforme numérique dédiée à inspirer la communauté d’affaires et à offrir des solutions aux défis actuels. Nous mettons en lumière des acteurs clés du milieu des affaires en racontant leurs histoires et en faisant rayonner leur savoir-faire. Engagés à promouvoir des pratiques plus humaines, responsables et inclusives, nous soutenons ceux qui osent faire une différence et aspirons à laisser une empreinte positive sur l'ensemble de l'écosystème professionnel. HENKEL À PROPOS DE ( Vous pouvez aussi Aimer ) Épisode #1 La force du réseau, la flexibilité et la résilience, voilà trois belles leçons qu’avaient à nous apprendre les trois entrepreneures invitées de ce premier épisode de la série. Nos invitées: Michelle Secours, propriétaire de Frëtt Design Frëtt Design c’est une entreprise de conception de vêtements. Michelle Secours possède une boutique à Montréal, un atelier boutique en Gaspésie et une boutique en ligne. Si sa première ligne de vêtement était pour se protéger du FRËTT! (de là le nom), les nouvelles créations de l’entreprise visent aujourd’hui à se protéger d’un mal beaucoup plus grand que notre froid hivernal. Alors que FRETT Design aurait dû fermer, Michelle Secours a plutôt fait appel à son réseau afin de voir dans quelle mesure son entreprise pouvait contribuer à la lutte de la Covid-19. Et c’est grâce à cet appel qu’aujourd’hui l’entreprise entreprend des démarches pour fabriquer des masques lavables pour les travailleurs de la santé. Johanne Martineau, copropriétaire de la boulangerie Merci la vie Située à Piedmont dans les Laurentides, la boulangerie Merci La vie a vu le jour alors que le conjoint de Johanne Martineau, Albert Elbilia, s’est développé une véritable passion pour le pain durant sa convalescence. Johanne a fait du nouveau passe-temps de son amoureux un projet d’entreprise et ensemble, ils ont lancé la boulangerie Merci La vie, considérée aujourd’hui comme une des meilleures de la province. Avant la crise de la Covid-19, l’entreprise était en pleine croissance, les gens venaient de partout au Québec pour s’approvisionner de leur pain unique, et Merci la vie venait d’ailleurs tout juste de s’installer dans un tout nouvel espace. Josée Boudreault, présidente de Priorité StratJ Fondée en 2016, Priorité StratJ, une entreprise de services-conseil spécialisée en mesures d’urgence et sécurité civile, dessert principalement les villes et les municipalités et les aide, grâce à des formations et différents outils, à se préparer face à toutes sorte de crise: des catastrophes naturelles aux pandémies. On pourrait penser que l’expertise de Josée Boudreault serait en demande plus que jamais actuellement. Jusqu’à un certain point, elle l’est. Toutefois, Priorité StraTJ est elle-même frappée par la crise et elle a dû appliquer au sein de sa propre entreprise, ce qu’elle enseigne à ses clients. Épisode #2 En temps de crise, il faut parfois faire acte de générosité, d’entraide et d’humilité pour traverser la tempête en gardant la tête hors de l’eau. Découvrez les témoignages de ce deuxième épisode. Nos invitées: Anik Beaudoin, propriétaire du restaurant Auguste Ouvert en 2008, le réputé bistro situé à Sherbrooke présente une cuisine et une ambiance dignes des meilleurs établissements. Issue du milieu des arts, Anik a gardé cette capacité de pouvoir penser en dehors de la boîte, un outil primordial dans un milieu en constant changement – et d’autant plus dans le situation que nous vivons actuellement. Elle est très impliquée dans le milieu et s’implique dans plusieurs causes, dont l’aide alimentaire. Vous découvrirez comment elle a su tirer son épingle du jeu, tout en faisant acte de générosité et d’humilité. Sophie Lemieux, propriétaire d’ Excellence Composites Inc. Cette entreprise manufacturière située au Centre-du-Québec fabrique des pièces et des composantes en matériaux composites. L’entreprise est née en 2002 et comptait plus de 60 employés avant la crise. Fille d’entrepreneur et déterminée à se réaliser, Sophie Lemieux a bâtit son entreprise un contrat et un client à la fois. Sa passion et sa détermination ont fait la différence dans son parcours et ont été des atouts majeurs qui lui ont permis de se relever les manches et de pivoter dans la situation actuelle. Épisode #3 Danièle Henkel et Sévrine Labelle reçoivent un invité de marque, le ministre de l’Économie et de l’Innovation, monsieur Pierre Fitzgibbon , qui répondra aux questions d’entrepreneures de tous horizons. Les entrepreneures qui ont posé leurs questions au ministre: Anie Rouleau, propriétaire de Baléco Inc. , une entreprise qui fabrique et distribue des produits corporels et ménagers sans fragrance et écoresponsables à travers le Canada. L’entreprise a d’ailleurs reçu la certification B Corporation. Céline Juppeau, fondatrice de Kotmo , une entreprise spécialisée dans les articles promotionnels responsables, locaux et durables faits au Québec. Marie-Noël Grenier, présidente de l’entreprise Jambette , le plus grand designer de jeux extérieurs au Canada. Gabrielle LaRue fondatrice de LocketGo , une startup qui se spécialise dans la location de casiers lors de grands événements et qui est en train de faire pivoter son entreprise. Cadleen Désir, fondatrice de Déclic ., une entreprise qui a pour mission de soutenir le développement de l’enfant afin qu’il atteigne son plein potentiel. Ses cliniques offrent un milieu de vie chaleureux, humain et sécuritaire, et ses professionnels dévoués placent l’enfant au cœur de leurs priorités. Chez Déclic, chaque activité ou intervention est axée sur la collaboration, le plaisir et la progression de l’enfant. Hélène Demers, co-fondatrice, vice-Présidente et cheffe de la direction chez Scène Éthique Inc , une entreprise spécialisée dans la conception et la réalisons d’infrastructures de scène à la fine pointe et d’une machinerie d’avant-garde pour l’aménagement scénique de clients de renommée internationale. Épisode #4 Dans le quatrième volet de cette série, Danièle Henkel et Sévrine Labelle abordent la gestion de crise, mais dans ses extrêmes: de l’hypercroissance à la décroissance menant parfois jusqu’à la faillite. Nos invités: Judith Fetzer, cofondatrice et PDG de Cook it , une entreprise montréalaise spécialisée dans la livraison de boîtes repas prêts-à-cuisiner. Depuis sa création en 2014, l’entreprise a connu une croissance impressionnante. Cinq ans après sa création, Cook it achetait Miss Fresh. L’entreprise qui a pour mission de faciliter la vie de ses clients avec ses repas livrés à domicile, la crise de la COVID-19 a été synonyme de véritable opportunité. Josée Samson, présidente de SOS Odeurs , une entreprise sherbrookoise spécialisée dans la fabrication de produits innovants qui neutralisent les odeurs. L’entreprise compte parmi ses clients de nombreuses cliniques vétérinaires et distributeurs dans le domaine animalier. Dans le cadre de la crise actuelle, elle a su adapter son offre de produits pour tirer son épingle du jeu. Yannick Bourassa-Milot, directeur principal, redressement et insolvabilité chez Raymond Chabot Grant Thornton qui explique le loi sur la faillite et démystifie les mythes et renseignements erronées entourant la faillite. Faire pivoter son entreprise 2020-04-15 HENKEL 6 minutes La situation actuelle avec la COVID-19 frappe les entrepreneures de plein fouet. Aider les femmes à faire pivoter leur entreprise est primordial dans les circonstances. La série de captations en direct Une fois pour toutes: Faire pivot son entreprise , en partenariat avec Femmessor , y est entièrement consacrée. Danièle Henkel et Sévrine Labelle, PDG de Femmessor, font un retour sur l’actualité et recueillent les témoignages d’entrepreneures inspirantes. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) LEADERSHIP
- Forum economique mondial de Davos Vers ou l economie se dirige-t-elle
Henkel media - État du monde 2022 : le forum économique mondial de Davos refait le monde. Société, économie, environnement, technologies Rédactrice, analyste, critique, Isabelle Naessens est une femme réfléchie, engagée et versatile qui a œuvré en relations internationales avant de se tourner vers la communication. Stratège relationnelle créative, elle se joint à l’équipe de Henkel Média en tant que rédactrice principale et créatrice de contenus. ISABELLE NEASSENS À PROPOS DE Article CYBERSÉCURITÉ, GUERRE DE L'INFORMATION ET PROTECTION DES DONNÉES Sans aucun doute, la transformation numérique s’est accélérée avec la pandémie. Les nouvelles LIRE TECHNOLOGIE & INNOVATION Entretien Avant la pandémie, l’économie du Québec était reluisante Le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, s’est récemment entretenu avec... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article RAS-LE-BOL ET VENT DE LIBERTÉ | LA GRANDE ... Au Québec, la résistance des soignants a fait tomber leur obligation vaccinale... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE ( Vous pouvez aussi Aimer ) Prendre la parole pour changer les choses, c'est possible. Inscrivez-vous à Parlons Éducation! Un événement majeur Depuis près de 50 ans, le Forum réunit des dirigeants d’entreprises, des experts, des chefs de gouvernement et des représentants de la société civile pour refaire le monde. À leur façon, certes. Il importe encore plus d’y prêter attention. Rappelons qu’en 2019, la jeune Greta Thunberg avait choisi cette tribune pour organiser sa manifestation hebdomadaire School Strike et secouer les puces de l’élite réunie. Affichant leurs plus beaux costumes flanqués de sourires accrocheurs, les hommes et les femmes d’affaires et d’État avaient écouté. Aujourd’hui, la planète brûle, crache, s’inonde et se désertifie. Fait notable cette année : Emmanuel Macron et Joe Biden n’ont pas cru nécessaire de se déplacer. Le parti communiste Chinois (serait-ce en raison de sa stratégie zéro-Covid) et les participants économiques et politiques russes ont brillé par leur absence à cette grande messe. Priorités Voici les jolis piliers thématiques sur lesquels se sont penchés les décideurs : Favoriser la coopération mondiale et régionale Assurer la reprise économique, préparer une nouvelle ère de croissance Construire des sociétés saines et équitables Préserver le climat, l’alimentation et les écosystèmes Exploiter la quatrième transformation industrielle technologique Outre l’abysse dans lequel ces mots risquent de plonger avant d’avoir pu se concrétiser, la réalité actuelle sur le globe, soulignée dans le récent rapport de Oxfam , appelle à des actions concrètes et immédiates. Or, les grandes fortunes mondiales, qui sont jusqu’ici sorties indemnes, voire renforcées, de la pandémie, ont un beau terrain de jeu devant elles. Si on peut dire qu’elles ont de quoi célébrer au FEM 2022, du moins, ont-elles les poches suffisamment profondes pour régler quelques affaires, et entreprendre des actions à la hauteur des ambitions qu’elles proclament. Grand bien leur fasse ! Le pouvoir informel des entreprises est ici à son meilleur. L’opportunité de partenariats public-privé profitable à un grand nombre l’est aussi. Comment vont-ils s’y prendre ? Modèles proposés et impacts chez nous Entre le fameux (et possiblement inquiétant) Great Reset (ou Grande réinitialisation), proposé par l’économiste allemand, président fondateur du FEM, Klaus Schwab, et d’autres modèles mis de l’avant pour redéfinir nos sociétés et transformer l’économie, bien des cœurs chavirent. On sait que la mondialisation s’est organisée vers le moins cher, au prix de dépendances à certaines régions. On sait aussi que la Chine confinée s’essouffle, perturbant les chaînes d’approvisionnement mondiales. Le FMI recommande de diversifier les importations pour garantir l’approvisionnement. Les flux de capitaux, de personnes, de biens et de services ont accru la productivité, triplant la taille de l’économie mondiale, mais creusant les inégalités. Évitant de parler de « démondialisation », Pamela Coke-Hamilton, la directrice du Centre du commerce international, a parlé de diversification et de relocalisation vers des zones plus proches et moins conflictuelles… Nous avons donc un choix à faire : céder aux forces de la fragmentation géoéconomique qui donneront naissance à un monde plus pauvre et plus dangereux ; ou redéfinir nos modalités de coopération, de façon à répondre plus efficacement aux défis collectifs – Kristalina Georgieva, directrice du Fonds Monétaire International Le contexte 2022 : crises et inflation « L’histoire à un tournant : politiques gouvernementales et stratégies d’affaires » : voilà le thème de l’édition 2022, qui a été « la plus importante de toute », selon le grand patron. Cela fait deux ans que le meeting en chair et en os était sur pause. Il y a une semaine, il a eu lieu, sur fond d’une pandémie globale qui ne cesse de déstabiliser l’ordre du jour. Le spectre du virus en question rôde toujours, les effets des confinements continuent de secouer les économies et la santé mentale (faut-il mentionner la récente tuerie chez nos voisins du Sud), et une guerre impossible fait rage en Ukraine, sur le plus vieux continent que l’on croyait pourtant stable. C’est d’ailleurs ce dernier événement qui a mobilisé le Forum. Crises humanitaires, alimentaires, corruption, inflation (choc sur le prix des matières premières, et particulièrement sur les prix alimentaires), endettement, resserrement des politiques monétaires, flambée des prix du pétrole, démocraties menacées par des sociétés de plus en plus polarisées … rien de vraiment nouveau, mais l’intensité semble avoir monté d’un cran, et s’être propagée là où ne l’aurait pas soupçonné auparavant. Le manque de confiance envers les institutions et les décideurs est plus net. Économie, politique et société dansent main dans la main, clopin-clopant, fragilisées ensemble. Le dérèglement climatique s’aggrave (alors même que plusieurs dirigeants sont arrivés en jet privé). La solution à Davos se résume en une phrase : transformer l’économie par l’automatisation des machines grâce à l’intelligence artificielle et la généralisation des énergies vertes. Mais les solutions proposées sont sujettes à critique : ravages écologiques pour les mettre en place, et même inefficacité énergétique. Alors que les éoliennes ou les voitures électriques sont présentées comme ce qui sauvera la planète, plusieurs parlent de mensonges marketing. Et pour couronner le piètre bilan et à l’autre bout du spectre, «nous voulons faire entrer Davos dans le métavers et créer un village de collaboration mondiale, en source ouverte», a déclaré M. Schwab. Si le concept est encore flou pour la plupart d’entre nous, il témoigne d’un monde virtuel bel et bien installé. Qui semble déjà débridé. Cyberattaques transfrontalières, désinformation et inégalités croissantes entre ceux qui ont, et ceux qui n’ont pas accès au numérique, figurent parmi les cinq risques les plus graves menaçant les entreprises et les gouvernements pour les deux à cinq prochaines années, selon le rapport 2022 du WEF . Un concept que nous explique par ailleurs Michel Lambert, de la compagnie québécoise eQualitie . Si le portrait paraît sombre, il ne sert à rien de verser dans l’inquiétude et la morosité. Etre conscient de la réalité est un premier pas vers l’ajustement des décisions des individus, des États et des entreprises. Forum économique mondial de Davos | Vers où l’économie se dirige-t-elle ? 2022-03-31 ISABELLE NEASSENS 6 minutes Étonnamment, il y a eu peu de bruit suite à la réunion économique annuelle des grands de ce monde, qui a eu lieu la semaine dernière, du 22 au 26 mai à Davos, au milieu des vaches paisibles, des massifs alpins, au pays du fromage et du chocolat. On y brasse pourtant des affaires importantes, et on y prescrit des remèdes aux maux qui affligent le globe. Mais il faut dire que la clinquante station de ski helvétique reste loin du Québec, et aussi certainement, des réalités sur le terrain… Or, les répercussions sont volatiles : l’Atlantique aura tôt fait de les propager jusque chez nous. On ne peut plus faire l’autruche. Voici en quelques points ce que l’on peut retenir de cette édition. Après tout, le Forum économique mondial (FEM) fait office de théâtre grandiose où se placent les pions de l’échiquier politique et stratégique de la planète. Une entreprise avertie en vaut deux ! PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE
- La croissance de Logient
Quel est le rôle de l'avocat dans la vie de l'entrepreneur ? Comment peut-il vous accompagner dans votre croissance et vos acquisitions ? Découvrez des éclairages sur ce sujet, présentés par Henkel Media. INNOVATION La croissance de Logient Henkel 2021-06-17 Entretien Au cours des six dernières années, Logient , qui se spécialise dans le développement de logiciels sur mesure, a misé sur de nombreuses acquisitions pour propulser sa croissance. Danièle Henkel est allée à la rencontre du chef de la direction Vincent L. Godcharles. Les avocats et associés Me Audrey Gibeault et Me Étienne Brassard de Lavery Avocats sont présents à toutes les étapes de sa croissance en lui offrant du soutien, des conseils et de l’accompagnement. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien ( Vous pouvez aussi Aimer ) Article LE FUTUR DU QUÉBEC INC. PASSE PAR LE REPRENEURIAT L’entrepreneuriat au Québec aura de nouveaux visages dans les prochaines décennies... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE Article REPRENDRE L’ENTREPRISE DU PATRON : CONFIANCE ET ENGAGEMENT... Le repreneuriat est plus qu’un transfert de titres. Même lorsque le cédant met les clés... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE
- Tourisme un jeune entrepreneur fait vivre lexperience de la vanlife au Quebec
Avec la pandémie, la Belle Province a revêtu ses plus beaux atours pour séduire ses habitants. L’industrie touristique fait un retour aux sources avec des offres de plein air de proximité, authentiques et locales. Rédactrice, analyste, critique, Isabelle Naessens est une femme réfléchie, engagée et versatile qui a œuvré en relations internationales avant de se tourner vers la communication. Stratège relationnelle créative, elle se joint à l’équipe de Henkel Média en tant que rédactrice principale et créatrice de contenus. ISABELLE NEASSENS À PROPOS DE Article Écotourisme: un été de villages éphémères Il y a de ces entrepreneurs en démarrage qui ont su pivoter pendant la pandémie ... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article TOURISME: LES ENTREPRENEURS EN MODE SÉDUCTION Aux quatre coins du Québec, les entrepreneurs qui oeuvrent en tourisme ont repris leurs... LIRE SOCIÉTÉ & CULTURE Article TOURISME: LES HAUTS ET LES BAS D’UNE INDUSTRIE EN REDÉMARRAGE L’industrie touristique est parmi celles qui ont été les plus durement touchées par la COVID-19... LIRE AFFAIRES & ÉCONOMIE ( Vous pouvez aussi Aimer ) Cycliste en été, skieur en hiver, baroudeur à l’année, Olivier Marcoux rêvait de concrétiser un jour son projet d’aménager et de louer des campeurs , une « façon de voyager mieux, plus simplement, près du monde et de la nature ». Alors qu’il perdait son emploi comme responsable des partenariats chez GoVan en mars 2020, que l’incertitude économique était à son comble, que sa blonde attendait le petit deuxième, il plongeait et mettait sur pied son projet. Bromont Campervan est né en février 2021, et la petite Charlotte un mois plus tard. L’agenda du jeune papa entrepreneur s’est vite rempli. Un connaisseur du phénomène de la vanlife « L’idée me trottait dans la tête depuis longtemps, avoue Olivier. J’ai fait des voyages avec des fourgonnettes, j’en ai acheté, revendu, prêté à des amis. C’est la pandémie qui m’a forcé à me jeter à l’eau avec mon arrêt de travail et les opportunités du marché ». Olivier parle en connaisseur. La vanlife n’a plus de secret pour celui qui ne saurait compter les kilomètres derrière sa cravate d’aventurier: l’Ouest et l’Est canadien et américain, la remontée du Mexique avec bébé Hugo et sa blonde, le Japon pour un périple van-ski avec des copains. Le moniteur du Massif de Charlevoix et cycliste de la traversée pan-canadienne a ce mode de vie et de voyage dans le sang. « La tendance prend de l’ampleur depuis cinq à dix ans, assure-t-il. Popularisée avec les réseaux sociaux et des images plus grandes que nature, elle rassemble les jeunes épris de liberté ». Ces dernières années, Olivier a vu poindre un changement de clientèle, accéléré par la Covid: « Ça a fait déborder le vase. On a tous besoin de sortir, si ce n’est que dans notre cour arrière. Depuis l’été passé, il y a eu un boom et le prix des campeurs a monté en flèche ». La pandémie aura eu ce bel effet de démocratiser le mouvement. « En démarrant cette entreprise, je n’ai jamais douté de l’achalandage », affirme-t-il. Une subvention du Centre local de développement (CLD) de Brome-Missisquoi a donné à Olivier la tranquillité d’esprit nécessaire pour faire le grand saut. D’octobre à janvier, il montait son plan d’affaires avec un mentor du CLD, qui continue de l’épauler aujourd’hui. Avec un investissement personnel et des prêts à hauteur de 100 000$, le jeune propriétaire a appris à déléguer: « j’ai tergiversé et j’ai fini par prendre un graphiste pour faire mon logo. Je suis vraiment satisfait, c’est mon image de marque et tout le monde en parle ! ». Un ami de la famille, ébéniste, s’est occupé de revamper l’intérieur des fourgonnettes, et l’entrepreneur compte bientôt mettre la main à la pâte lui aussi. Ses huit vans sont stationnées chez le mécanicien du coin qui fait l‘entretien régulièrement. « Le plan, c’était d’abord deux véhicules, puis six la deuxième année et dix la troisième… j’ai déjà débordé de mon plan d’affaires! », admet-il, tout sourire. Accompagner la nouvelle clientèle Aux jeunes, qui constituent seulement 30% de sa clientèle, se sont ajoutés en grand nombre les quinquagénaires et sexagénaires. Auparavant voyageurs de longue distance, férus de soleil ou de circuits organisés en Asie ou en Europe, ils voyaient d’un œil plutôt craintif et même précaire ce mode de tourisme, explique Olivier. « Aujourd’hui, il y a sur le marché des modèles de campeurs plus petits, légers et mobiles. Ils peuvent être équipés de panneaux solaires et de génératrices. Isolés et chauffés, ils permettent d’être autonomes et confortables ». « Beaucoup de mes clients veulent savoir si ce mode de voyage peut s’appliquer à eux, précise Olivier. Avant de s’acheter un nouveau véhicule à 150 000 $ ou 200 000$, ils veulent essayer. Quelle grandeur? Quel degré de confort? Quelles commodités? Il faut connaître ses besoins avant tout. Ce qui peut être essentiel pour un, peut être overkill pour un autre ». L’entreprise montérégienne comble un créneau. Olivier loue des vans, mais il ne laisse pas simplement les clés sur le dash . Il accompagne ses clients, les conseille, les prend par la main pour leur expliquer les notions de base. « La vanlife , c’est s’endormir aux sons des vagues et souper au feu de bois, mais c’est aussi savoir s’adapter aux défis de la route, penser à partir son chauffe-eau avant de se doucher, rappelle en souriant Olivier. Je me souviens de la dame de 70 ans qui m’a téléphoné au moins dix fois avant de réserver! J’ai pris le temps de répondre à ses inquiétudes, de lui expliquer tout le b.a.-ba du tourisme en van et d’établir une relation de confiance. Je lui ai même laissé un petit banc pour qu’elle puisse monter plus facilement sur le lit! Quand elle est revenue, elle avait rempli le diesel au top et elle avait le sourire jusqu’aux oreilles ». Slow travel , tourisme durable et de proximité Voyager en mini-van, c’est aussi faire du slow travel , du qualitatif plutôt que du quantitatif. « Juste en Estrie, il y a les pistes de vélo de montagne, les sentiers de randonnée, les vignobles, vergers, brasseries, marchés publics. C’est Brome, Sutton, Dunham, Frelighsburg, Orford!», s’extasie le propriétaire, heureux de proposer des itinéraires locaux adaptés. Les circuits courts et de proximité ont la cote depuis 2020. « Voulez-vous vraiment avaler 2000 km en sept jours? », questionne-t-il. Une belle façon de participer au tourisme durable et responsable. Des municipalités sont en train de modifier les législations pour aménager des zones de stationnement et pallier les débordements comme en Gaspésie l’an passé. Il y a aussi des plateformes numériques qui proposent des espaces chez les fermiers et les producteurs régionaux. « Tu peux t’installer dans un vignoble, ramasser une ou deux bouteilles et siroter ta coupe les pieds dans l’herbe. Ça, c’est les vacances! ». Tourisme: un jeune entrepreneur fait vivre l’expérience de la vanlife au Québec 2021-05-12 ISABELLE NEASSENS 6 minutes Avec la pandémie, la Belle Province a revêtu ses plus beaux atours pour séduire ses habitants. L’industrie touristique fait un retour aux sources avec des offres de plein air de proximité, authentiques et locales. Il y a quelques mois à peine, Olivier Marcoux fondait Bromont Campervan, convaincu que l’engouement pour les mini-vans, qui rejoignait une nouvelle clientèle, était là pour de bon. PARTAGEZ: Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn Copier le lien À PROPOS DE L’AUTEUR(E) ENTREPRENEURIAT











