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Mélissa Proulx est une journaliste, chroniqueuse et rédactrice. Elle se consacre avec passion et créativité à l’élaboration de contenus journalistiques riches et variés depuis 2002.

Bachelière en lettres françaises de l’Université d’Ottawa et diplômée en journalisme, Mélissa Proulx avait 21 ans lorsqu’on lui a confié les rênes de l’hebdomadaire culturel Voir Gatineau-Ottawa, une édition régionale qu’elle a dirigé pendant huit ans. Sa route l’a ensuite ramenée vers sa région où elle a été chef de la section Art de vivre du Voir Montréal puis comme rédactrice en chef adjointe du magazine Enfants Québec.

MÉLISSA PROULX

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Erika Giasson, fondatrice de Muna Célébration de vie (MONTRÉAL)L’étincelle:

«Il y a environ quatre ans, j’ai assisté aux funérailles de mon grand-père pour réaliser à quel point il y avait peu d’options pour organiser des célébrations de vie qui soient à l’image de notre proche défunt. Comme j’avais de l’expérience dans l’organisation de mariages, j’ai mis cette expertise à profit pour répondre à ce manque de personnalisation dans le domaine.»

Et puis… la pandémie: «Je me suis lancée au début de l’année en ne me doutant pas que deux mois plus tard, tout allait s’arrêter. J’en ai donc profité pour revoir ma mission, me faire des bases solides et développer des collaborations avec les acteurs du milieu. J’ai pu développer le volet cérémonies virtuelles ou hybrides, un concept qui pourra certainement encore servir dans l’après-COVID pour ceux qui ne pourront pas être là physiquement.»

Regard vers l’avant: «Je pense que pandémie ou pas, je suis partie au bon moment, car les rites changent et ils sont nombreux à ne pas avoir pu honorer leur proche pendant la COVID. Plusieurs cérémonies ont dû être remises à plus tard. Cela leur a peut-être permis de penser à ce qu’ils souhaitaient vraiment pour cet événement. Au mois de novembre, je lance justement le festival Muna, un événement virtuel qui permettra de discuter et de favoriser le partage entourant la mort. J’ai envie que Muna devienne la référence non seulement pour les célébrations de vie personnalisées, mais pour voir la mort autrement. Comme une étape de la vie, tout simplement. »


RESSOURCE UTILISÉE: Entreprendre au féminin par la Fondation Montréal Inc.






Omar Waedh, cofondateur Masque pour vous (LAVAL)

L’étincelle: « L’idée est venue de ma fille de 10 ans, Israe, qui voulait fabriquer des masques pour ses ami(e)s afin de les aider à se protéger de la COVID. Après en avoir fabriqué 30, ma femme et moi avons décidé de se lancer dans l’aventure et de répondre, à notre façon, à l’appel du gouvernement. »

Création: « Nous sommes allés cogner aux portes d’une amie couturière et d’une amie qui travaille dans le commerce en ligne pour créer le site Web et la boutique virtuelle. MasquePourVous est né avec sa gamme de couvre-visages non médicaux en tissu organique certifié. Nous avons aussi décidé de redonner à la communauté 10% de nos profits afin d’aider des organismes dans le besoin à se passer ces temps difficiles. »

De la folie?: « Lancer une entreprise en pleine pandémie était un peu fou, surtout que je travaille à temps plein! Nous avons néanmoins réussi à livrer partout au Québec, dans des régions/villes dont je n’avais jamais entendu parler. Nous avons même livré aux quatre coins du Canada et des États-Unis. »



L’après-COVID: « Lorsque la pandémie sera derrière nous, les masques seront toujours présents pour des besoins de santé ou de recherche, par exemple. On devra alors adapter notre stratégie pour essayer d’aller pénétrer ces marchés grâce à l’expertise que nous avons acquise. Nous allons éventuellement ajouter d’autres items dans notre boutique en ligne afin de diversifier nos produits et cibler d’autres clients. »


RESSOURCE UTILISÉE: aucune






Patrick Savaria, cofondateur de Aliments PSL (BEAUCE)

L’étincelle: « Ma femme et moi, deux entrepreneurs aguerris, avons développé ce projet pendant trois mois, soit celui d’une fabrique de sucre à la crème à l’ancienne. Nous avons quitté Saint-Hubert pour nous installer dans un petit village de la Beauce il y a un an. Ce qui nous différencie, c’est que nous employons 20 employés dont 13 sont autistes ou trisomiques. Notre plan d’affaires est basé sur ce principe d’inclusion! »

Quoi? En pleine COVID?: « Selon ma famille, tout le projet était une folie, mais je me suis plutôt servi de la COVID pour approcher les bailleurs de fonds et leur faire valoir qu’il était primordial d’aider les nouvelles entreprises aussi! J’en ai profité pour peaufiner mon projet et mes plans. »

Réapprendre l’entrepreneuriat: « C’est la première fois que ma femme et moi employons des personnes handicapées et c’est très enrichissant. J’y gagne beaucoup plus! Étant moi-même handicapé partiel en raison d’un accident du travail, je pense que les employeurs ne devraient pas hésiter. Ils ont tant à y gagner! Nos employés nous réapprennent les plaisirs simples liés au travail. Les côtoyer au quotidien nous rend plus humbles et nous permet de dédramatiser les fleurs dans le tapis. »

Regard vers l’avant: « En plus du café bistro que nous avons ouvert pour les locaux pour vendre nos produits, nous sommes à négocier avec Sobeys et Metro pour distribuer partout au Québec. En contexte de COVID, nos produits apportent du bonheur et montrent fièrement le logo L’inclusion – Entreprise adaptée. »



RESSOURCE UTILISÉE: L’Association pour l’intégration sociale (AIS) Beauce-Sartigan


Se lancer en affaires pleine COVID? Oui, monsieur, dame!

2020-10-19

MÉLISSA PROULX

5 minutes

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Ils ont appris ou réappris leur métier d’entrepreneur en pleine pandémie. Avec confiance, patience et passion, ils avancent avec la conviction que leur projet sera pérenne. Rencontrez Erika, Omar et Patrick.


À PROPOS DE L’AUTEUR(E)

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