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JEAN-FRANÇOIS CYR

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On dit de M. Enault qu’il est un leader inspirant et visionnaire. Co-fondateur et CEO d’Intellitix, première compagnie au monde à employer la technologie RFID pour le contrôle d’accès et le paiement lors de grands événements, il a implanté cette technologie dans de grands festivals internationaux. Il a collaboré avec plusieurs personnes influentes, dont Chelsea Clinton, James Cameron, Richard Branson, Snoop Dogg, Yuval Harari et Steve Wozniak dans le cadre des événements qu’il a produits sur divers continents. En 2013, il a commencé à travailler avec C2 Montréal en tant que COO. Il est même devenu CEO Asie-Pacifique de C2 International en 2017. Jusqu’à récemment, il était COO de Félix & Paul Studios, une boîte de divertissement immersif primé aux EMMY®. Il y a notamment travaillé sur le premier projet mondial de captation en réalité virtuelle dans la Station spatiale internationale.






Questionné à propos de son implication actuelle dans ces milieux de la production et de la création, il répond :

« J’ai récemment aidé des gens de l’industrie à adapter leur entreprise durant la pandémie de COVID-19 ; j’ai des amis un peu partout sur la planète dans le milieu de l’événementiel, mais je ne produis plus de spectacle. Lorsque je développais Intellitix, je travaillais 120 heures par semaine. Après 4 ans, j’ai vendu mes parts de l’entreprise. Ma santé mentale avait pris le bord. Je devais en sortir. Ce travail était très stimulant, mais ce n’était pas la vie dont je voulais. Ça n’en valait pas la peine. »




La santé mentale

Désormais, Martin Enault s’implique dans un tout autre domaine, sans toutefois ne jamais renier son passé professionnel, au contraire. Lors d’une conférence ou d’un atelier – comme celui qu’il offrira dans le cadre du Programme de certification en leadership inclusif et participatif – il utilise ses anciennes expériences professionnelles dans l’univers de l’événementiel afin de parler de la maladie mentale.

« Ça divertit les participants et ça incarne mon propos. Sans être un thérapeute, j’explique ce que j’ai vécu. Ça permet aux gens de déstigmatiser les troubles psychologiques. Je leur donne ensuite des outils afin d’intégrer une nouvelle démarche dans leur entreprise. Je dois dire que je vis avec la bipolarité, l’anxiété et la dépression. »





L’autogestion

« Plus loin dans mon workshop, je parle de l’autogestion, qui est assez simple. Cette idée provient du PDG de l’organisme Relief, Jean-Rémy Provost. C’est ce qui m’a transformé. Pendant des années, j’ai cherché les meilleurs médecins autour du globe. J’ai dépensé une fortune pour tenter de trouver les meilleurs psychologues, psychiatres et médecins. Je leur demandais de guérir, en vain, mon anxiété et ma dépression. Ça m’enrageait. Je n’avais pas de diagnostic de bipolarité à cette époque.

« L’autogestion implique une démarche dans laquelle tu dois devenir maître de ce qui t’arrive. Tu dois en fait aider quelqu’un à t’aider. L’autogestion c’est aussi un coffre d’outils de base offert à un travailleur pour qu’il puisse savoir comment parler à son entourage et apprendre à vivre avec l’anxiété, la dépression ou la bipolarité. »

Certaines statistiques sont alarmantes à propos de la maladie mentale en entreprise. Au cours d’une année donnée, un Canadien sur cinq souffre d’une maladie mentale ou d’un problème de toxicomanie. Au moment où les Canadiens atteignent 40 ans, un sur deux a ou a eu une maladie mentale (source : le Centre canadien de toxicomanie et de santé mentale, ou Centre for Addiction and Mental Health en anglais, connu sous l’acronyme CAMH).

Toujours selon des sources du CAMH, le fardeau économique actuel de la maladie mentale au Canada est estimé à 51 milliards de dollars par année. On estime que d’ici 2041, il atteindra 2 500 milliards $ par an au Canada. De l’avis de Martin Enault, les entreprises sont non seulement impactées par la maladie mentale, mais elles doivent être les acteurs principaux d’un nécessaire changement. De toute façon, les gouvernements et les compagnies d’assurance seront de moins en moins aptes à assumer les dépenses associées à la maladie mentale, selon lui.




Des travailleurs en santé pour une entreprise viable

« Dans le milieu du travail, les gestionnaires pensent souvent au bien-être financier de l’entreprise bien avant la santé des employés. La majorité des faillites d’entreprises sont causées par de mauvaises décisions qui privilégient l’argent au détriment des individus. […] Cela dit, on peut, on doit changer ça. Des indicateurs de performance peuvent, par exemple, être intégrés en entreprise pour suivre la santé mentale des employés : la rétention de personnel, les coûts associés aux congés de maladie de longue durée, le temps des arrêts de travail sont quelques-uns des indicateurs.

« C’est indispensable en entreprise de comprendre ce qu’est la maladie mentale. Pour l’instant, la rétention du personnel est horrible dans le milieu des affaires. Des transformations profondes doivent avoir lieu au sein du milieu. Sinon, les entreprises vont frapper un mur d’ici une dizaine d’années. Un employé malade, épuisé ou anxieux n’est pas rentable pour une entreprise. Au lieu de s’attaquer au problème de la santé mentale, les dirigeants dépensent des fortunes en recrutement. Je pense qu’ils doivent démontrer plus de compassion et faire preuve de davantage d’inclusion. Je veux inciter et accompagner ces transformations dans les entreprises. Je souhaite aider les leaders d’entreprise à devenir vigilants, empathiques et bienveillants. »

Martin Enault sera l’un des formateurs impliqués dans la cohorte du Programme de certification en leadership inclusif et participatif  commençant le 21 octobre. Il est possible de s’y inscrire jusqu’au 15 octobre. Faites vite, il reste quelques places.


Santé mentale avec Martin Enault

2021-10-08

JEAN-FRANÇOIS CYR

5 minutes

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Martin Enault est reconnu comme étant un bâtisseur avant-gardiste de nouvelles industries. Durant de nombreuses années, il a démontré la hauteur de son talent créatif dans les mondes entrepreneurial et événementiel, au Québec tout comme à l’étranger. Or, ses préoccupations ont bien changé. Président du conseil d’administration de l’organisme Relief, il donne aujourd’hui de multiples conférences sur la dépression et l’anxiété dans le milieu du travail.

À PROPOS DE L’AUTEUR(E)

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