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Journaliste et rédactrice indépendante, Clémence Risler joue avec les idées et les mots depuis plus près de 20 ans, signant des articles dans plusieurs grandes publications québécoises. De l’art à la gastronomie, de la littérature aux loisirs, de nombreux sujets piquent sa curiosité. Mais par-dessus tout, elle s’intéresse aux histoires au cœur desquelles l’humain tient la vedette.

CLÉMENCE RISLER

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Dans cette vidéo diffusée sur notre site, Renée Demers, présidente d’Atelier d’usinage Quenneville Inc. raconte comment l’arrivée de cinq machinistes Philippins a permis de maintenir les activités de son entreprise, autrement mises en péril en raison du manque criant de ressources québécoises. Puisque le recrutement de travailleurs étrangers découle d’un processus fastidieux, Mme Demers a choisi de faire affaire avec l’agence SBR Canada, division de Fabrications Brandon, une entreprise du secteur de l’acier de la région de Lanaudière.


« En 2014, nous avons commencé à employer des travailleurs étrangers dans notre usine, relate Marylène Séguin, coordonnatrice ressources humaines et achats du groupe. De fil en aiguille, parce que plusieurs de nos partenaires, clients et fournisseurs se montraient aussi intéressés par l’embauche aux Philippines, et parce que nous n’étions pas entièrement satisfaits des services de l’agence avec laquelle nous collaborions, nous avons mis sur pied notre propre agence de recrutement ».


En 2018, SBR Canada effectuait ainsi sa première mission en Asie. Plusieurs entrepreneurs d’ici avaient alors rencontré des candidats pour les soumettre à des entrevues et à des tests techniques.



Pour s’assurer que les postulants répondaient aux critères recherchés, une première sélection avait été effectuée par une agence de placement partenaire aux Philippines. Depuis, SBR Canada a permis à près d’une centaine de Philippins d’être engagés par une quinzaine d’entreprises de la province.



Se simplifier la vie


Une entreprise peut certes procéder par elle-même pour engager des travailleurs étrangers, mais les risques de se perdre dans les dédales légaux et administratifs sont élevés. « Les règles en matière d’immigration et d’obtention de permis de travail temporaire sont complexes, car elles relèvent des deux paliers gouvernementaux et que d’importants changements y sont continuellement apportés », explique Marie-Josée Chouinard, directrice principale, attraction de talents chez Québec International. Depuis 2008, cette agence de développement économique de la ville de Québec, principalement appuyée par des fonds publics, mène annuellement des missions dans plusieurs secteurs d’activités et pays.


« Il existe aussi plusieurs subventions et programmes gouvernementaux susceptibles de rendre la démarche plus rapide et plus économique pour une entreprise, mais ils sont compliqués à comprendre et peu connus », ajoute Mme Chouinard, qui souligne par ailleurs que les démarches doivent obligatoirement être menées avec un spécialiste en immigration autorisé à le faire, soit un avocat, un notaire ou un consultant agréé.



Une solution à long terme


Une fois que les entreprises qui ont des postes à combler ont rencontré des candidats, soit directement dans son pays, soit virtuellement, il peut parfois s’écouler jusqu’à un an avant que les travailleurs arrivent au Canada. À cette étape, le type d’accompagnement diffère d’une agence de recrutement à l’autre et en fonction du forfait choisi par les entreprises. Selon le montant investi, elles peuvent bénéficier d’un service clé en main ou qui prend par exemple en charge seulement le processus d’embauche, par exemple.



« Chez SBR Canada, nous pouvons à la demande du client nous rendre à l’aéroport pour accueillir les travailleurs, les conduire au logement que leur a trouvé leur employeur, les aider à remplir la paperasse nécessaire à l’obtention d’un numéro d’assurance social et à l’inscription à la RAMQ, les accompagner à la banque et à l’épicerie et faciliter leur quotidien, soutient Marylène Séguin, qui ajoute que la plupart des travailleurs avec qui elle fait affaire désirent s’établir ici à long terme avec leur famille.


Marie-Josée Chouinard confirme aussi que le lien entre une entreprise et un travailleur étranger s’étend la plupart du temps bien au-delà de la période du permis de travail temporaire, variant entre un à trois ans : « J’évalue à plus de 90 % des personnes recrutées qui font ensuite une demande de résidence permanente et l’obtiennent. »



De 10 000 à 20 000$


Une entreprise qui désire embaucher un travailleur étranger via une agence devra en général débourser entre 10 000 $ et 20 000 $ selon les services compris dans le forfait choisi, comme la logistique entourant la mission (achat des billets d’avion, réservation d’hôtel, etc.), la prise en charge des formulaires administratifs et l’accompagnement du travailleur à son arrivée.


Pour en savoir plus sur les missions de recrutement à l’étranger

Montréal International

Québec International


Pour trouver un organisme de votre région (Centre local de développement, Société de développement économique, etc.) qui pourra vous référer vers les bonnes ressources en recrutement international, consultez le moteur de recherche d’Info entrepreneurs.

Pénurie: et si on recrutait à l’étranger?

2020-01-13

CLÉMENCE RISLER

4 minutes

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Pour contrer la pénurie de main-d’œuvre qui frappe le Québec dans de nombreux secteurs, de plus en plus d’entreprises se tournent vers le recrutement à l’international. Si vous envisagez cette solution, voici ce qu’il faut savoir.

À PROPOS DE L’AUTEUR(E)

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