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Mélissa Proulx est une journaliste, chroniqueuse et rédactrice. Elle se consacre avec passion et créativité à l’élaboration de contenus journalistiques riches et variés depuis 2002.

Bachelière en lettres françaises de l’Université d’Ottawa et diplômée en journalisme, Mélissa Proulx avait 21 ans lorsqu’on lui a confié les rênes de l’hebdomadaire culturel Voir Gatineau-Ottawa, une édition régionale qu’elle a dirigé pendant huit ans. Sa route l’a ensuite ramenée vers sa région où elle a été chef de la section Art de vivre du Voir Montréal puis comme rédactrice en chef adjointe du magazine Enfants Québec.

MÉLISSA PROULX

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Malmenées par la pandémie, les très petites, petites et moyennes entreprises sont essentielles à la santé économique de notre société. Et si le modèle coopératif était la solution pour certains dirigeants d’entreprise, spécialement en période de crise? Plutôt que de tenter l’impossible pour se sortir la tête de l’eau en silo, certains choisissent de tendre la main vers leurs vis-à-vis et mettent en commun leurs efforts et ressources.

En contexte de crise économique, il se crée habituellement davantage de coopératives, observe Isabel Faubert Mailloux, directrice générale du Réseau COOP. «En période d’incertitude comme celle que nous traversons actuellement, nous prenons du recul quant à notre situation. Nous portons une réflexion sur le sens de notre société, sur la responsabilité des entreprises et la qualité des services… Par son modèle d’affaires, la coopérative est une entreprise à responsabilité sociale qui relève de collectivités démocratiques. Les membres se soucient davantage du bien-être des communautés et de la qualité des services que des profits.»

La coopérative de travailleurs est une façon de démocratiser l’entrepreneuriat en le rendant plus accessible. Peut-être que seul, on n’oserait pas se lancer en affaires. En groupe, il devient plus facile de prendre ce risque. – Isabel Faubert Mailloux

Idées préconçues

Pourtant répandu, le modèle coopératif demeure méconnu d’une frange de la population générale et d’une part de la communauté d’affaires. Compliquées à mettre sur pied, non profitable, elles font l’objet de méconceptions et sont parfois confondues avec des organismes communautaires ou des associations de personnes à but non lucratif. «Or, il n’en est rien, répond Gaston Bédard, PDG du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM). Les coopératives sont des entreprises privées à part entière à la différence qu’elles sont de propriété collective. Il n’y a pas d’actionnaires, mais des membres qui ont des droits égaux lorsqu’il est temps de prendre des décisions. Elles ont généralement un taux de survie supérieur aux autres entreprises québécoises.»

Leurs dirigeants font des profits un moyen et non une fin en soi. «En période de crise, on se concentre rapidement sur les besoins des gens, de nos membres, de nos collectivités, renchérit Gaston Bédard. L’option de l’intercoopération (coopérative de producteurs) arrive rapidement puisqu’elle porte en elle des valeurs humaines, d’entraide et de collaboration.»

L’autre avantage non négligeable est le régime d’investissement coopératif qui permet aux membres des coops d’avoir des diminutions d’impôt et ainsi de diminuer leurs risques.

Le regroupement, une autre avenue

Le regroupement coopératif est une autre formule intéressante pour les entrepreneurs. «Au CQCM, on encourage la mise en place de plateformes de collaboration afin que les entreprises partagent certains services, explique M. Bédard. Surtout les petites entreprises dont les gestionnaires sont souvent seuls. Ce type de modèle a notamment été vu dans le domaine agricole et agroalimentaire (Agropur), mais aussi vétérinaire (Univet), par exemple. Les dirigeants restent propriétaires de leur entreprise, mais ils développent une marque en parallèle, sous forme coopérative. Les domaines du textile, de la restauration ou de la boulangerie, notamment, auraient avantage à développer ce modèle pour leurs achats et leur commercialisation, dans le respect de leur entreprise».

Le critère numéro un? Évoluer dans des domaines convergents et avoir des intérêts communs. « Plus fort est le lien d’usage et plus les gens seront motivés à s’impliquer», conclut Isabel Faubert Mailloux.




Il existe cinq catégories de coopératives:

● La coopérative de consommateurs (59% des coopératives existantes)

● La coopérative de solidarité (22%)

● La coopérative de producteurs (9%)

● La coopérative de travail (9%)

● La coopérative de travailleurs actionnaire (1%)



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Les 7 étapes de la mise en place d’une coopérative

➾ Le Réseau Coop, la Fédération des coopératives gérées par les travailleurs, offre des formations d’initiation tous les moisLa Coopérative de développement régional du Québec fait la promotion et soutient la création et le développement de coopératives partout au Québec.

Conseil québécois de la coopération et de la mutualité

➾ Coopérative de développement régional du Québec

Liste des 10 fédérations sectorielles

Modèle COOP: y avez-vous pensé?

2020-08-21

MÉLISSA PROULX

4 minutes

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Au cours des dernières décennies, des coops se sont formées dans les domaines funéraire, agricole, de la santé, des jeux vidéo… Qu’est-ce qui convainc des entrepreneurs ou des travailleurs de se regrouper pour créer une entité qui réponde à leurs objectifs communs? En cette période d’incertitude économique, DanieleHenkel.tv se penche sur ce modèle d’entreprise viable et durable.


À PROPOS DE L’AUTEUR(E)

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