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Mélissa Proulx est une journaliste, chroniqueuse et rédactrice. Elle se consacre avec passion et créativité à l’élaboration de contenus journalistiques riches et variés depuis 2002.

Bachelière en lettres françaises de l’Université d’Ottawa et diplômée en journalisme, Mélissa Proulx avait 21 ans lorsqu’on lui a confié les rênes de l’hebdomadaire culturel Voir Gatineau-Ottawa, une édition régionale qu’elle a dirigé pendant huit ans. Sa route l’a ensuite ramenée vers sa région où elle a été chef de la section Art de vivre du Voir Montréal puis comme rédactrice en chef adjointe du magazine Enfants Québec.

MÉLISSA PROULX

À PROPOS DE

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S’ASSEOIR SUR LE DIVAN DU… MENTOR!

Se confier librement sur les hauts et les bas de son entreprise, reprendre confiance, garder sa m...

MANAGEMENT & LEADERSHIP

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© Sylviane Robini

Comment vous êtes-vous rencontrés?


Noémi : C’était lors d’un événement de speed dating avec mentors organisé par Entrepreneuriat Laval, un organisme partenaire de Réseau M, à l’Université Laval. On a été « matchés ». Avant cet événement, je ne savais pas trop ce qu’était le mentorat. J’ai saisi cette opportunité, même si je n’étais pas convaincue que ça allait marcher étant donné que nous provenons de milieux complètement différents.


Benoit : Les contrastes ne m’ont jamais inquiété dans la relation mentorale, mais cette fois, nous étions aux antipodes! Or, on s’est vite rendu compte que nos domaines d’activité n’avaient aucune importance puisque c’était le contact humain qui comptait. Je n’ai jamais vu les états financiers de Noémi, et pourtant lorsqu’elle a des défis qui se présentent, notre relation prend tout son sens.



Comment votre dyade a-t-elle évoluée au fil des ans?


Noémi : Mon entreprise a grandi très rapidement et j’avais besoin de Benoit pour avoir une plus grande vue d’ensemble de l’entreprise et pour faire des choix plus intelligents. Je n’avais aucune expérience lorsque je me suis lancée en 2015 à l’âge de 21 ans. J’avais besoin d’une personne en qui j’avais confiance pour confirmer que je pouvais faire preuve d’assurance pour ce qui s’en venait.


Benoit : Elle a maintenant une deuxième entreprise, les Productions RN, et ses affaires vont super bien. Elle est devenue une femme d’affaires accomplie que j’apprécie beaucoup, mais on ne soupe pas ensemble le samedi soir! On a gardé une certaine distance que requiert la relation mentor-mentoré. Cela dit, le contact est très agréable et j’ai toujours hâte à nos rencontres mensuelles.



Qu’entendez-vous par une certaine distance?


Noémi : Notre relation est importante, honnête et simple, car elle ne renferme pas d’implication émotionnelle, comme c’est le cas avec les membres de ma famille ou avec mon cercle d’amis, par exemple. Il n’en reste pas moins que Benoit va toujours être là pour moi, dans mes bons coups comme dans mes moins bons. C’est bien qu’il y ait cette distance et cette proximité en même temps.


Benoit : Cette proximité/distance permet beaucoup d’ouverture. Noémi est capable de me dire ce qu’elle ressent. Quand on est ensemble, on n’a pas peur de discuter des vraies choses.



"Avoir une relation mentorale contrastée est non seulement possible, mais cela réduit le risque de débordement, explique Benoit Gagnon. Quand il n’y a pas de contraste, c’est difficile de ne pas dire à l’autre quoi faire. J’accompagne Noémi depuis trois ans et je n’en sais pas plus sur l’industrie de la mode, mais en revanche, je comprends son entreprise."


Qu’est-ce qui, selon vous, a fait en sorte que vous soyez un match parfait?


Noémi : Simplement parce que ça a cliqué entre nous et notre cheminement ensemble m’a permis de faire les bons choix aux bons moments. Je n’aurais peut-être pas été « game » de faire tout ce que j’ai fait si je n’avais pas eu mon mentor. Il m’a permis de grandir tant personnellement que professionnellement.


Il y a trois ans, j’étais dans mon appartement à coudre des robes toute la nuit et aujourd’hui, j’en suis à démarrer ma deuxième entreprise. Notre dyade est plus importante que jamais alors que j’affronte tous ces nouveaux défis!


Benoit : C’est pareil pour moi. Les mentors, on donne beaucoup à nos mentorés, mais on reçoit beaucoup aussi. J’ai 64 ans et j’apprends encore beaucoup de choses à leur contact! Si ça devait s’arrêter demain matin, il y aurait assurément un énorme manque dans ma vie.


Les contraires s’attirent

2019-09-23

MÉLISSA PROULX

4 minutes

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Rien n’indiquait que ça allait cliquer professionnellement entre ces deux-là: elle est une designer de mode dans la mi-vingtaine et il est un entrepreneur aguerri du domaine de la construction. Et pourtant… ⇒ Entrevue croisée entre Noémi Harvey, PDG d’All Covered Fashion et son mentor, Benoit Gagnon.


À PROPOS DE L’AUTEUR(E)

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