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Mélissa Proulx est une journaliste, chroniqueuse et rédactrice. Elle se consacre avec passion et créativité à l’élaboration de contenus journalistiques riches et variés depuis 2002.

Bachelière en lettres françaises de l’Université d’Ottawa et diplômée en journalisme, Mélissa Proulx avait 21 ans lorsqu’on lui a confié les rênes de l’hebdomadaire culturel Voir Gatineau-Ottawa, une édition régionale qu’elle a dirigé pendant huit ans. Sa route l’a ensuite ramenée vers sa région où elle a été chef de la section Art de vivre du Voir Montréal puis comme rédactrice en chef adjointe du magazine Enfants Québec.

MÉLISSA PROULX

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Véronique Beaupré, propriétaire du Local B à Montréal


Vivre l’attente: «Tout au long de la fermeture, j’organisais un meeting zoom par semaine avec toute mon équipe pour les tenir informés de ce qui était en préparation. Avant la réouverture, il y a eu une grosse réunion d’organisation et d’essai dans le salon. Tous les employés ont suivi une formation en ligne offerte par Soins personnels Québec avec un microbiologiste qui explique comment se protéger et protéger la clientèle.»


Ouvrir ses portes: « Avec le matériel de protection et les protocoles de nettoyage, c’est comme si j’ouvrais un nouveau salon qui se donnait des allures de clinique médicale! Lorsqu’on a commencé à rappeler les client(e)s, les réceptionnistes étaient aux anges. Les gens criaient dans le téléphone tellement ils étaient contents. Lors de leur visite, ils étaient beaucoup moins stressés que ce que j’appréhendais.»


Ce qui a changé: «Avant, nos coiffeurs et coiffeuses étaient bookées mur à mur de 9h à 21h. Maintenant, on prend plus de temps avec les clients et entre les rendez-vous. J’encourage mes employés à prendre l’air, car c’est dur de travailler avec un masque. Tout cela amène un second souffle. Nous sommes mieux organisés et la majorité des employés trouvent du plaisir à travailler de façon plus méthodique avec chaque chose à sa place.»









MARCUS VILLENEUVE, PROPRIÉTAIRE DE CHEZ MARCUS À QUÉBEC


Vivre l’attente: «Le premier mois a fait du bien, je me suis reposé. J’ai envoyé des sacs de coloration à mes clientes pour les aider entre temps. Les dernières semaines cependant, les client(e)s commençaient à s’impatienter et moi aussi!


Ouvrir ses portes: «Je m’estime chanceux. J’ai un petit salon, trois employés, un loyer modique. En observant ce qui se passait en Europe, j’ai pris de l’avance et j’ai commandé des plexiglas à une entreprise saguenéenne. Ils sont super beaux, légers et subtils. Par contre, je dois avouer que j’ai de la difficulté à travailler avec un masque. C’est comme si je travaillais avec un mur.»


Coiffer Véronique Cloutier: «C’était difficile de ne pas être à ses côtés. Le 15 juin au matin, j’étais chez elle à l’aube pour la coiffer! Ceci dit, la COVID a créé des moments cocasses lorsque je l’ai aidé à se coiffer ou à couper les cheveux de Louis à distance. Je n’ai pas été utile à grand-chose, mais ça a donné de super beaux moments.»


Ce qui a changé: Cette crise a montré comment les coiffeurs sont importants dans la vie des gens. On est pris plus au sérieux. Comme entrepreneur, je ne travaillerai plus de la même façon. Je ne tiendrai plus les choses pour acquises comme avant. Rester à la maison alors que mon salon ne roulait pas m’a aidé à mettre les choses en perspective et à aimer encore plus mon métier!»









FLORENCE MACREZ, PROPRIÉTAIRE DU BOUDOIR DE FLO À SAINT-SAUVEUR


Vivre l’attente: «L’attente a été insupportable. Ne pas savoir si mon entreprise allait survivre et toujours avoir à se casser la tête pour trouver des solutions, ça a été compliqué et éprouvant mentalement. En tant que Française d’origine ayant immigré au Canada il y a seulement deux ans, je ne cadrais dans aucune case de l’aide gouvernementale, alors c’était encore plus angoissant. Mon entreprise étant encore jeune, je suis seule à coiffer et j’avais un peu peur que les clients ne reviennent pas.»


Ouvrir ses portes: «La réponse a finalement été très bonne. Il y a beaucoup de nouveaux clients qui viennent. J’ai dû réajuster mes prix et je n’ai reçu aucune critique à cet égard. Les gens achètent davantage de produits qu’auparavant. Ça marche tellement bien que je vais bientôt pouvoir embaucher une personne comme je l’avais prévu avant la COVID.»


Ce qui a changé: «J’aimerais beaucoup que les mesures de désinfection deviennent la norme dans les salons de coiffure. C’est important de nettoyer les outils après chaque utilisation. Je donne des formations et je me rendais compte que ce n’était pas toujours répandu comme protocole.»








La réouverture des salons de coiffure: Trois propriétaires témoignent

2020-06-25

MÉLISSA PROULX

4 minutes

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Têtes hirsutes, pointes fourchues, repousses apparentes… Les professionnels de l’industrie de la coiffure n’ont jamais eu autant de déclarations d’estime et d’encouragement que ces dernières semaines. Alors qu’ils viennent de rouvrir leurs salons de coiffure, trois propriétaires témoignent de leur nouvelle réalité.

À PROPOS DE L’AUTEUR(E)

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