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Mélissa Proulx est une journaliste, chroniqueuse et rédactrice. Elle se consacre avec passion et créativité à l’élaboration de contenus journalistiques riches et variés depuis 2002.

Bachelière en lettres françaises de l’Université d’Ottawa et diplômée en journalisme, Mélissa Proulx avait 21 ans lorsqu’on lui a confié les rênes de l’hebdomadaire culturel Voir Gatineau-Ottawa, une édition régionale qu’elle a dirigé pendant huit ans. Sa route l’a ensuite ramenée vers sa région où elle a été chef de la section Art de vivre du Voir Montréal puis comme rédactrice en chef adjointe du magazine Enfants Québec.

MÉLISSA PROULX

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L’ingénieure civile Caroline Arnouk a toujours été fascinée par le bâti. Chaque fois qu’elle entrait dans un bâtiment, elle s’imaginait immanquablement qu’une équipe avait vu à sa réalisation de A à Z. «Je ne me suis jamais arrêtée au fait que j’évoluais dans un milieu masculin, atteste-t-elle. Mon père m’a toujours dit: si tu veux quelque chose, il n’y a pas de limites.»


Elle ne s’est d’ailleurs pas arrêtée aux études en génie civil à Polytechnique et en gestion des infrastructures à l’ETS, mais a complété un certificat en droit à l’Université de Montréal et un diplôme en développement entrepreneurial du MIT.


L’idée d’une entreprise qui développe des logiciels de gestion de la mobilité urbaine a germé alors qu’elle travaillait à la Ville de Montréal. En tant qu’ingénieure au Service de l’eau pendant six ans, elle se retrouvait régulièrement autour d’une table avec les divers intervenants. «Les travaux de réfection des infrastructures étaient coordonnés à l’aide de fichiers Excel! Avec les résultats que l’on connaît: des chantiers qui débouchent sur d’autres chantiers et énormément de congestion routière. J’ai vu un besoin réel et une urgence d’agir pour trouver des outils technologiques performants.»


Elle a donc plaqué la stabilité d’une grande organisation pour faire le saut et fonder Technologies OPA en 2015. «J’aspirais à une mobilité plus intelligente et conviviale avec des impacts positifs pour la Ville et pour l’ensemble de la communauté urbaine», explique-t-elle. Ces problèmes de congestion, ils existent aussi à Toronto ou dans des villes étrangères qui investissent en infrastructures!»







Atténuer la congestion


La jeune trentenaire a investi son propre argent et a mis environ deux ans à développer, à l’aide de programmeurs et de spécialistes, le premier logiciel au monde à gérer les entraves à la circulation et la mobilité routière. L’application affiche en temps réel les travaux en cours sur un territoire donné. D’autres modules voués au dynamitage des chantiers de construction et aux trajets d’autobus se sont ajoutés par la suite. «Les premiers clients qui ont eu confiance en nous sont la Ville de Québec et Infrastructure Canada pour les projets du pont Champlain et de l’échangeur Turcot». Montréal, Laval, Brossard et des entreprises privées ont aussi adhéré plus récemment aux logiciels OPA.


«J’ai toujours eu beaucoup de volonté! Je n’ai jamais supporté le statu quo. S’il y a un besoin réel et que la solution n’existe pas encore, il faut la créer! On n’a pas fait une ampoule en améliorant la chandelle!»






Place aux jeunes!


Avec Technologies OPA, celle que l’on a surnommée «reine des cônes oranges» veut donner plus de mobilité en plus de générer des économies de temps et d’argent, tant dans les secteurs publics que privés. «Avoir des services de transport en commun qui desservent les citoyens, y compris en régions, c’est essentiel. Cependant, on peut faire mieux en matière de mobilité intelligente et innovante et je pense que les jeunes startups ont plein de bonnes idées, mais peinent à accélérer leur commercialisation. Je me fais un peu la porte-parole, car je vois leur potentiel sur le terrain. Il faut investir davantage en elles!»


Alors qu’elle poursuit le développement de sa clientèle en Ontario, aux États-Unis et en Australie, l’entrepreneure techno va continuer à défoncer des portes.






«Je suis une femme, je suis jeune et je dois convaincre des seniors qu’utiliser mon logiciel va améliorer leur productivité. On s’est étonnés que je sois la seule actionnaire de mon entreprise et on m’a demandé de faire mes preuves pendant un an ou deux avant de m’accorder la confiance. Et lorsque j’ai réussi, on m’a demandé si j’étais magicienne. Je ne suis pas une magicienne, je suis persévérante!»

LA REINE DES CÔNES ORANGES

2019-03-10

MÉLISSA PROULX

4 minutes

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Seule femme à prendre part à la toute première cohorte du Parcours Techno de l’École de l’Entrepreneurship de Beauce (EEB), Caroline Arnouk ne s’est jamais formalisée de son statut. Rien n’arrête la fondatrice de Technologies OPA d’avancer, pas même les cônes oranges!

À PROPOS DE L’AUTEUR(E)

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