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Mélissa Proulx est une journaliste, chroniqueuse et rédactrice. Elle se consacre avec passion et créativité à l’élaboration de contenus journalistiques riches et variés depuis 2002.

Bachelière en lettres françaises de l’Université d’Ottawa et diplômée en journalisme, Mélissa Proulx avait 21 ans lorsqu’on lui a confié les rênes de l’hebdomadaire culturel Voir Gatineau-Ottawa, une édition régionale qu’elle a dirigé pendant huit ans. Sa route l’a ensuite ramenée vers sa région où elle a été chef de la section Art de vivre du Voir Montréal puis comme rédactrice en chef adjointe du magazine Enfants Québec.

MÉLISSA PROULX

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La pianiste

Si elle creuse au plus profond de sa mémoire, Monique F. Leroux se souvient d’avoir été bercée par la musique. D’abord par celle de son père. Tous les soirs, il mettait les plus beaux airs d’opéra ou les pièces des plus grands pianistes. «Je viens d’une famille très modeste, mais nous étions riches culturellement, explique Monique F. Leroux. Mon père avait une collection de livres et de disques très complète. J’ai donc écouté le répertoire complet d’opéra et de piano classique depuis mon plus jeune âge.»


À six ans, la petite Monique commence à étudier formellement le piano, elle participe à des Concours de musique du Canada puis étudie au Conservatoire de musique et d’art dramatique à Montréal. «Au-delà de l’émotion que suscite chez moi la musique, la pratique du piano m’a apporté beaucoup de discipline, de contrôle de soi, de gestion du stress et de plaisir de pouvoir jouer des morceaux complets plus on avance.»


Au total, elle aura complété une quinzaine d’années d’études structurées de piano avant de se rediriger vers des études en comptabilité et en management. Celle qui aimait tant le contact humain a finalement choisi une voie qui lui permettait davantage de côtoyer les gens au quotidien.


Malgré son changement de cap, Monique F. Leroux a continué à enseigner le piano pendant quelques années et à jouer pour le plaisir, pour les amis ou la famille. «Ces dernières années, j’ai notamment eu l’occasion d’accompagner une chorale d’employés et de dirigeants du Mouvement Desjardins afin d’amasser des fonds pour des fondations. Je suis incapable de jouer comme je le faisais à l’âge de 20 ans, mais j’arrive encore à faire des pièces et avoir une certaine capacité de lecture. Je prends beaucoup de plaisir à apprendre une partition et à passer au travers.»



Ses favorites sont celles de Chopin, de Bach et de Beethoven. Dernièrement, elle s’est aussi inscrite à l’Académie Grégory de Grégory Charles par curiosité pour sa méthode d’apprentissage héritée de sa mère et qui implique 10 minutes de pratique tous les jours.



La mélomane

La musique qui occupe la plus grande place dans sa vie est celle qu’elle écoute et qui navigue à travers les styles et les époques. «J’en écoute régulièrement. Ce qu’il y a de merveilleux avec Internet, c’est d’avoir accès à des postes de radio à travers le monde dont certains diffusent des concerts.»

Au-delà de l’ambiance et du fond sonore qu’elle crée, la musique apporte un moment d’émotion, une dimension d’intérêt, illustre-t-elle. «Selon la sélection que j’ai faite, celle-ci va venir me stimuler, favoriser la conversation ou apporter beaucoup de disruption. J’ai réalisé que tout le monde n’était pas comme moi qui suis très sensible aux bruits, à l’environnement sonore ou musical. Ça vient influencer mon état d’esprit.»


Les chefs d’entreprise devraient-ils davantage puiser dans ce langage universel des émotions? «Les arts en général apportent un sens complémentaire à la vie, permettent de réfléchir, de prendre du recul, de voir autre chose. Les chefs d’entreprises ou entrepreneurs sont souvent très centrés sur l’action, la réalisation de leurs rêves. Les arts permettent notamment de prendre du recul et de les aider à rebondir. Il m’est arrivé régulièrement de me rendre à un concert alors que je devais gérer une situation complexe. Je me posais alors la question : est-ce que je perds mon temps? Puis, le fait d’écouter m’a permis de relaxer, de changer mon état d’esprit, de réfléchir autrement, puis j’arriverais à résoudre le problème et à rebondir.»


Pour toutes ces raisons, Monique F. Leroux est très impliquée dans le milieu des arts, particulièrement de la musique, avec son engagement notamment auprès d’Orford Musique, de l’OSM, du Conservatoire ou de l’Orchestre métropolitain.





«Pour moi, une vie sans musique serait vraiment très triste. Et pour en avoir, ça prend des gens qui la pratiquent, qui l’enseignent et qui permettent aux jeunes de développer leur capacité d’écoute, leur discipline personnelle. Je vois par exemple beaucoup d’écoles qui privilégient la pratique du sport, mais aussi de la musique et qui donnent l’occasion aux jeunes de pouvoir jouer dans un petit orchestre. C’est très beau et formateur.»


«Être chef d’orchestre, c’est l’exercice parfait du leadership, observe Monique F. Leroux. Vous ne faites pas ce que font les musiciens, mais vous les dirigez à s’exprimer à travers un projet, une action, un rêve qui vous unit.»



La musique, une affaire de coeur

2019-06-21

MÉLISSA PROULX

5 minutes

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Avant de devenir la femme d’affaires prolifique qu’elle est, la vice-présidente exécutive et conseillère stratégique de Fiera Capital, Monique F. Leroux, faisait des gammes et développait une qualité d’écoute exceptionnelle. Discussion en deux temps avec l’ancienne présidente et chef de la direction du Mouvement Desjardins qui a renoncé à une carrière musicale, mais qui n’a jamais renoncé à la musique dans sa vie.

À PROPOS DE L’AUTEUR(E)

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