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Obligations alimentaires entre conjoints de fait


Contrairement aux conjoints mariés, les conjoints de fait ne sont pas légalement tenus de verser une pension alimentaire à leur ex-partenaire, quelle que soit la durée de leur union. Ainsi, même si l’un des conjoints est en difficulté financière après la séparation, aucune obligation alimentaire ne s’applique.


Cependant, cette règle ne concerne pas les enfants issus de l’union. Les deux parents restent responsables de leurs enfants et doivent subvenir à leurs besoins financiers, même après la séparation. En cas de désaccord, la cour peut intervenir pour déterminer les modalités et le montant de la pension alimentaire pour enfants.


👉 Nouveauté à partir de juin 2025 : L’introduction de l’union parentale apportera de nouvelles règles pour les couples avec enfants, tout en respectant les droits des couples déjà établis.


Séparation et pension alimentaire : les règles générales


Lorsqu’une séparation survient entre conjoints de fait, il n’est pas nécessaire d’entamer une procédure judiciaire pour officialiser la rupture. Contrairement aux couples mariés, qui doivent souvent passer par des démarches plus complexes pour divorcer, les conjoints de fait peuvent se séparer simplement d’un commun accord.


Toutefois, en cas de désaccord sur des questions importantes, telles que la garde des enfants ou la pension alimentaire, ils peuvent saisir le tribunal. Dans ce cas, un juge interviendra pour trancher les différends. Pour que la pension alimentaire pour enfants soit gérée automatiquement par Revenu Québec, un jugement doit être obtenu ou une entente écrite doit être homologuée par le tribunal.


Les biens après la séparation


Lorsque les conjoints de fait se séparent, la répartition des biens diffère de celle des couples mariés. En principe, chacun garde ses biens personnels, sauf en cas d’entente écrite contraire. Cette séparation peut devenir complexe, notamment lorsqu’il s’agit de répartir les meubles, gérer le logement ou régler des dettes communes.


De plus, les conjoints de fait n’ont aucun droit automatique à l’héritage, à moins d’être spécifiquement désignés dans un testament valide. Ce manque de protection peut poser des défis financiers, en particulier en cas de décès.


L’importance du contrat de vie commune




Afin de prévenir les désaccords et protéger leurs intérêts, les conjoints de fait peuvent signer un contrat de vie commune. Ce document est un outil juridique qui définit clairement les attentes, droits et obligations des partenaires, tant pendant leur vie commune qu’en cas de séparation.

Avantages du contrat de vie commune :

Définir les responsabilités financières : Qui prend en charge les dépenses quotidiennes ou les dettes ?

Prévoir la répartition des biens personnels et communs : Identifier ce qui appartient à chacun et ce qui est partagé.

Organiser les responsabilités liées aux enfants : Prévoir les modalités financières et pratiques en cas de naissance ou d’adoption.

Clarifier les conséquences en cas de séparation : Préciser les modalités de partage des biens, de répartition de la maison familiale, ou encore les conditions pour une éventuelle pension alimentaire.


Pour garantir sa validité, il est recommandé de faire rédiger ce contrat sous forme notariée. Cela permet de recevoir des conseils juridiques adaptés et de rendre le contrat difficile à contester à l’avenir. Un inventaire des biens et dettes peut aussi être inclus pour une protection supplémentaire.


Régime de répartition et convention d’indivision


En l’absence de régime matrimonial, les conjoints de fait peuvent s’inspirer des modèles suivants pour leur contrat :

Société d’acquêts : Une séparation entre les biens propres et les biens acquêts (acquis pendant l’union), ces derniers étant partagés à parts égales en cas de rupture.

Séparation de biens : Chaque conjoint conserve la pleine propriété de ses biens, qu’ils aient été acquis avant ou pendant l’union.

Pour les couples investissant dans un bien immobilier commun, il est essentiel de consulter un notaire pour établir une convention d’indivision. Celle-ci définira comment le prix de vente sera réparti en cas de vente ou de séparation. Sans accord préalable, les conjoints sont présumés copropriétaires à parts égales, quelle que soit leur contribution respective.


Conclusion : Prévenez pour mieux protéger vos droits


Bien que les conjoints de fait soient nombreux au Québec, leur protection juridique reste limitée par rapport aux couples mariés. Il est donc crucial de bien comprendre leurs droits et obligations pour éviter des complications en cas de séparation. La signature d’une convention de vie commune sous forme notariée est un moyen efficace de protéger ses intérêts, en clarifiant les attentes et en réduisant les risques de conflits.


En anticipant, les conjoints de fait peuvent vivre leur relation avec sérénité et préserver leur sécurité financière et juridique.


Besoin de conseils éclairés ? Votre notaire est là pour vous guider.



Conjoints de fait au Québec : Comprendre vos droits et obligations

2025-06-19

HENKEL

6 minutes

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Les conjoints de fait sont de plus en plus nombreux au Québec, mais beaucoup ignorent les implications légales de leur statut, notamment en cas de séparation, de pension alimentaire ou de protection des biens.

Contrairement aux couples mariés ou unis civilement, les conjoints de fait sont soumis à des règles spécifiques prévues par le Code civil du Québec. Découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir pour protéger vos droits et éviter les pièges juridiques.

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