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Mélissa Proulx est une journaliste, chroniqueuse et rédactrice. Elle se consacre avec passion et créativité à l’élaboration de contenus journalistiques riches et variés depuis 2002.

Bachelière en lettres françaises de l’Université d’Ottawa et diplômée en journalisme, Mélissa Proulx avait 21 ans lorsqu’on lui a confié les rênes de l’hebdomadaire culturel Voir Gatineau-Ottawa, une édition régionale qu’elle a dirigé pendant huit ans. Sa route l’a ensuite ramenée vers sa région où elle a été chef de la section Art de vivre du Voir Montréal puis comme rédactrice en chef adjointe du magazine Enfants Québec.

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Se mettre en action, voilà le conseil essentiel qu’elle donnerait à tous ces jeunes artistes qui se lancent. Foncer, ne pas attendre le « timing» idéal. Une philosophie de vie qui l’a bien servi jusqu’ici.



Non, n’est pas une option

Après son parcours remarquable à l’émission Star Académie en 2012, Andréanne A. Malette a fait ses débuts avec les Productions J, une grosse boîte qui gérait sa carrière à 360°. «J’ai eu la chance ou la malchance de ne pas être le projet prioritaire, assure l’artiste diplômée de l’École nationale de la Chanson. J’y ai donc fait mes premières armes comme productrice en organisant des réunions et l’ordre du jour, en choisissant mes musiciens, le photographe ou le réalisateur pour l’album. J’avais beaucoup de liberté, mais je n’allais pas à ma vitesse et j’étais souvent confrontée à des refus».

Après un premier album paru en 2014, le contrat est rompu d’un commun accord en 2015. «Sans offense à ce que j’ai vécu avec eux, je suis sortie de là en dansant les bras dans les airs et j’ai respiré profondément pour la première fois depuis longtemps. C’était devenu angoissant de ne pas avoir le contrôle sur ma carrière.».


Indépendante et plus forte

Dès lors, la chanteuse s’est mise à la recherche d’un gérant pour se rendre compte rapidement que la chimie n’opérait pas avec lui. Elle allait s’autogérer. Puis, elle a cherché un producteur pour qui elle devait créer une maquette professionnelle à soumettre. Tant qu’à y être, elle allait s’autoproduire. Le même schéma s’est répété pour les licences : elle serait mieux servie par elle-même!






Dans ses nouveaux habits de productrice/gérante/éditrice/metteuse en scène, Andréanne A. Malette prend les choses en main et suit toutes les formations offertes, qu’elles concernent le marketing, la fiscalité, la vente, la diffusion de spectacle ou les modèles d’entreprise. «Les formations qu’offrent des organisations comme la SPACQ, l’ADISQ, l’UDA, le Conseil québécois de la musique ou la SOPROQ sont nombreuses, mais sous-utilisées», constate-t-elle.

Pour se mettre en action rapidement, la chanteuse fonde Les Productions NIA en 2016 et créé coup sur coup deux concepts de spectacles : une série de concerts interactifs (qui allait la mener à la sélection des douze titres de son deuxième album) et la Tournée Feu de camp.




Parlons #business!

Ce parcours octroie à l’artiste non seulement un bagage extraordinaire, mais fait d’elle une référence dans l’industrie de la chanson populaire. Il ne se passe pas une semaine sans qu’un(e) jeune artiste souhaitant s’autoproduire lui demande d’aller prendre un café pour lui soutirer quelques conseils.

Encore aujourd’hui, la chanteuse ne part jamais en tournée sans ses livres audio… «Récemment, j’ai écouté ceux qui concernaient la gestion d’une communauté web… Je me suis créé une université dans ma voiture pour rentabiliser mon temps passé sur la route. J’ai encore tellement de choses à apprendre!»

«Produire et gérer tous les aspects de ma carrière est devenu pour moi une façon de me différencier des autres, renchérit-elle. J’ai voulu faire en sorte que ce soit mis de l’avant dans mes relations de presse. Je le fais également sur mes réseaux sociaux avec les #BusinessMonday. Je ne suis pas la première, ni la seule, mais peut-être celle qui a réussi à bien le ‘marketer’».




Viser l’équilibre

Aujourd’hui, Productions NIA fait affaire avec une vingtaine de sous-traitants dont une adjointe qui permet à Andréanne A. Malette «d’avoir une vie et d’éviter le burnout», concède-t-elle.

Le plus grand défi? Se garder du temps pour la création artistique, tout en assumant les aspects administratifs et la gestion. «Depuis 15 ans, je compose en moyenne 12 chansons par année. Ces trois dernières années ont plutôt été désertiques. Mon objectif est d’en arriver éventuellement à 33-33-33 pour ma vie de productrice, ma vie d’artiste et ma vie personnelle.»

Se considère-t-elle comme une entrepreneure pour autant? «Je pense que j’ai encore des croûtes à manger. J’aime bien le terme artrepreneur en anglais. Avec des femmes fortes comme Danièle Henkel et Arlene Dickinson comme modèles, j’aspire à réussir ma carrière entrepreneuriale tout en préservant une vie familiale équilibrée. C’est un grand défi, mais je compte bien essayer!»




Andréanne A. Malette, #ARTpreneure

2019-07-06

MÉLISSA PROULX

5 minutes

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Apprendre le métier est une chose, prendre en main tous les volets de sa carrière en est une autre. L’artiste de la chanson Andréanne A. Malette a construit brique par brique la femme d’affaires qu’elle est devenue. Aujourd’hui, l’auteure des succès Fou et Ici et ailleurs est devenue une référence pour la génération montante.

À PROPOS DE L’AUTEUR(E)

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