2018-12-13
ÉCOLE DES ENTREPRENEURS
DU QUÉBEC
7 minutes

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AVOIR SU : «OCCUPER DEUX EMPLOIS EN MÊME TEMPS»
Sophie Boyer, présidente et propriétaire d’Audvik, a toujours su qu'elle voulait devenir entrepreneure. Passionnée par les vêtements de sport, l'ancienne athlète de ski de fond a saisi une opportunité unique de racheter Audvik, une entreprise québécoise spécialisée dans les manteaux d’hiver. Avec l’aide de sa mère, designer de vêtements de sport, Sophie a relancé la marque en intégrant des coupes modernes et des matériaux performants. Aujourd'hui, elle continue à promouvoir les joies de l'hiver à travers des vêtements fabriqués localement et garantis à vie.

SOPHIE BOYER, PRÉSIDENTE ET PROPRIÉTAIRE D’AUDVIK
En se dirigeant vers des études en administration des affaires, Sophie Boyer savait déjà qu’elle voulait devenir entrepreneure. L’ex-athlète de ski de fond avait même déjà choisi son industrie, celle des vêtements de sport. À peine deux mois après être sortie de l’Université de Sherbrooke, une occasion s’est présentée à elle. «Mon oncle, qui a un studio de design, connaissait les fondateurs d’Audvik. Un jour, il est arrivé avec des poches de hockey d’où il a sorti les manteaux et m’a dit: Sophie, ce sera ton projet. L’entreprise était à vendre. J’ai tout de suite dit oui!» Deux jours après, la jeune femme, alors âgée de 24 ans, commençait à bâtir une première collection du renouveau d’Audvik avec sa mère, designer de vêtements de sport depuis plus de 30 ans. Des coupes plus cintrées, des couleurs plus actuelles et l’utilisation des mêmes matériaux légers, imperméables et performants. «Le transfert d’entreprise s’est bien concrétisé puisque les anciens propriétaires et moi avions les mêmes valeurs fondamentales pour une fabrication entièrement locale et pour la qualité des vêtements garantis à vie». Ce qui passionne par-dessus tout Sophie Boyer: transmettre sa passion pour l’hiver et promouvoir les joies de celui-ci.
SURVIVRE AU DÉMARRAGE D’ENTREPRISE
Pistes de solutions par l’École des entrepreneurs des entrepreneurs du Québec
Le démarrage d’entreprise est un véritable marathon qui monopolise temps, esprit, et …finances. Réussir à se verser un salaire lors des premières années de démarragerelève du défi. Voici quelques pistes de solutions pour survivre à votre démarrage d’entreprise.
Entrepreneur à temps partiel
Certains entrepreneurs, comme Sophie Boyer d’Audvik, préfèrent lancer leur entreprise parallèlement à leur emploi. Le « part-time-preneuriat » garantit ainsi une stabilité financière, certes, mais il faut se montrer persévérant et investi pour mener son projet à terme, car le temps qu’on lui consacre est moindre.
Selon la nature de l’entreprise, la flexibilité de l’employeur, et la motivation de l’entrepreneur, il est tout à fait possible de fonctionner ainsi. Gare toutefois à l’épuisement!
Pour d’autres entrepreneurs, la meilleure approche est de se jeter corps et âme dans leur projet. La pression de devoir réussir et de générer du capital peuvent en effet agir comme stimulateurs puissants pour l’entrepreneur. L’objectif demeure le même: atteindre le seuil de rentabilité. C’est la vitesse de croisière qui diffère.
Se verser un salaire
La rémunération que se verse l’entrepreneur dépend tout d’abord de la forme juridique du projet. Vous êtes un travailleur autonome? Votre revenu, qu’il soit enregistré ou non, est automatiquement considéré comme du «revenu d’entreprise» et est imposé à même votre déclaration personnelle. Votre entreprise est incorporée? Vous avez le choix entre vous verser un salaire ou obtenir les dividendes de l’entreprise.
Salaire ou dividendes?
Le salaire est une dépense déductible d’impôt. Grâce à celui-ci, vous pouvez bénéficier de différents filets sociaux (RRQ, RQAP, CNESST, etc.), mais surtout, cotiser à des REER.
Le dividende, c’est l’action de sortir de l’argent de la compagnie. Ce n’est pas une dépense, car elle arrive après imposition. Donc, si votre entreprise ne fait pas de profits, ce qui est assez commun dans les premiers mois du démarrage, vous ne pourrez obtenir de dividende.
Si vous décidez de vous verser un salaire malgré que le seuil de rentabilité ne soit pas atteint, vous devrez emprunter et vivre à crédit. Un pensez-y-bien!
De l’autre côté, en percevant des dividendes, il devrait (théoriquement) vous en rester un peu plus à la fin de l’année puisqu’il n’y a pas de déductions à la source de la même manière que sur les salaires.
Explorer d’autres sources
Avez-vous envisagé d’autres pistes de financement, tels que le sociofinancement ou un prêt? L’École des entrepreneurs du Québec peut vous faire connaître les options de financement possibles pour les entrepreneurs en démarrage. Avec un bon plan d’affaires en main (notre expertise est de vous aider à rédiger le vôtre), vous pourrez aller à la rencontre d’investisseurs et explorer les options.
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À PROPOS DE L’AUTEUR(E)

L’École des entrepreneurs du Québec est un OBNL dédié au développement des compétences pour le démarrage, la croissance et l’acquisition d’entreprise.
L’École répond aux besoins spécifiques des entrepreneurs de tous les horizons en leur faisant vivre, dans un milieu entrepreneurial, une expérience accessible, flexible et associative.
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